(SUJET COMMUN : les tortures) le cauchemar continue. ( Semaine 1)
SOS : 87 ÂGE : Cinquante-sept ans CÉLÉBRITÉ : Peter Capaldi NATURE : Humains EMPLOI : Généticien; PDG de Kanatrix LOCALISATION : Kanatrix Corporation POUVOIR(S) : Aucun CARNET RÉPERTOIRE DE CONTACTS & LIENS: DISPONIBILITÉ RP: Adrian Docanov
PNJ God of Hell
Sujet: (SUJET COMMUN : les tortures) le cauchemar continue. ( Semaine 1) Sam 5 Déc - 15:28
Phase "Kanatrix" : sujet commun
Bienvenue dans le sujet spécial torture chers amis ! Vous pouvez d'ores et déjà commencer à faire subir toute sorte d'atrocité à vos personnages à la suite de ce message. Après libre à vous de faire des sujets personnalisés entre vous (lorsque deux personnages discutent de leurs malheurs entre deux petites séances de torture par exemple, ou en faire un avec Barthelomet en personne. Veuillez respecter le "planning" établi s'il vous plaît dans vos RPs.
RAPPEL: Nous demandons seulement ceci : Premier sujet commun il se situera dans la partie cellule. À l'intérieur vous allez devoir décrire la torture qu'il a subie jusqu'à son retour dans la cellule.
Informations à mettre dans tout vos rps
Code:
<b>Nom de la torture :</b> [i]écrire ici[/i] <b>Dans quel but ?</b> [i]écrire ici[/i] <b>Semaine numéro:</b> [i]écrire ici[/i] <b>Jour:</b> [i]écrire ici[/i] <b>Lieu:</b> [i]écrire ici[/i]
SOS : 3029 ÂGE : vingt-cinq ans CÉLÉBRITÉ : Elizabeth Olsen NATURE : Pass-mental/psionique EMPLOI : étudiante, fugitive de Kanatrix Corporation LOCALISATION : Washington D.C avec Roman POUVOIR(S) : Nouvelle mutation : EN COURS
Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
- Récemment elle s'est vu avoir des saignements de nez.
Sujet: Re: (SUJET COMMUN : les tortures) le cauchemar continue. ( Semaine 1) Dim 6 Déc - 13:51
Le cauchemar continue
Feat LES PRISONNIERS
Nom de la torture :Phase 1, prélèvement en tout genre Dans quel but ?Collecté et répertorié l'A.D.N, mutations etc. pour combler les données manquantes. Semaine numéro:1 Jour:Lundi ( Vendredi ils sont arrivés à l'ASG, dimanche interrogatoire avec Néron ( pour Marah) Lieu:Laboratoire + cellule de verre
Fermer les yeux, attendre que ça passe. Ne pas crier, ne pas craquer. Se blinder, essayer de rester insensible aux paroles visant à me blesser. Pourtant chaque fibre de mon corps en avait envie. Vous savez, cette envie de hurler, cette envie que tout se finisse lorsqu’ont en peu plus, que la douleur est tellement insupportable que vous aimeriez que tout s’arrête ? Et bien c’est de cette douleur dont je vous parle. Celle qui vous prend aux tripes, qui vous les tords tellement, que vous sentez petit à petit que votre corps ne vous obéit plus. Votre corps lâche. Vous avez beau essayer de toutes vos forces, mais les larmes viennent, sortent doucement ou bruyamment. Le monde s’arrête. Vous n’entendez que votre respiration, le monde semble ralentir. C’est ce que je ressens à cet instant. Au fur et à mesure que les heures s'écoulent, je réalise petit à petit ce qui se passe. Les paroles de ma mère qui tourne en boucle dans ma tête, puis l’image de mon frère dehors blessé, seul. Je ferme les yeux une nouvelle fois. J’avais besoin de le voir, d’être avec lui, de m’assurer qu’il était en vie et au lieu de ça j’étais coincé ici, dans cet enfer. Mon enfer.
Nous étions lundi matin. J’avais passé une bonne partie de la journée d’hier entre les mains de Néron. Il s’était acharnée à vouloir des réponses sur cette fameuse clé USB que nous avions dérobé, il y avait dix ans de ça. Bien entendu, je n'avais pu lui donner aucune information, pour la simple et bonne raison que je n'en savais rien. Roman avait mis un point d'honneur à garder ceci secret pour ma "propre sécurité" m'avait-il dit un jour. Oui, mais voilà... maintenant cette histoire ce retourner contre moi et je ne savais pas quoi faire ou dire, pour leur faire comprendre que je n'étais au courant de rien. Alors, au bout d'un moment j’avais finalement craqué et choisis de jouer la carte de la provocation, de l'indifférence. Alors qu'au fond de moi, j'étais totalement effrayé. Mais c’était plus fort que moi, la peur me faisait utiliser la provocation comme moyen de défense. Pourtant, j'avais conscience que c’était stupide, royalement stupide, mais je n'avais aucunement envie de lui céder après tout le mal qu'il avait fait à Roman et à mes amis.
Le bout de mes pieds glissent sur le marbre blanc des couloirs de l’ASG, soutenue par deux armoires à glace, la tête à moitié dans les vapes. Ils étaient venus me chercher pour « ma séance » avec Allen J’allais surement passé tout une batterie de tests encore plus éprouvants les uns que les autres et je n’étais vraiment pas en état. La fatigue, la peur, mon corps qui tremble sans que je ne puisse rien contrôlé. J’avais beau me mordre la lèvre intérieure pour ne pas sombrer, j’arrivais à perdre momentanément le fil de mes idées. Seul cette odeur d’ammoniaque me faisait rappelé où je me trouvais et qu’est-ce que je faisais là.
Visage gonflé par les ecchymoses, ma paupière droite semble vouloir rester fermée. Je peux encore sentir le goût du sang dans ma bouche, ce goût métallique, que je détestais temps. Un mal de crâne qui me prend, la nausée qui monte. J’entre dans le laboratoire, les battements de mon coeur se mettent à s’accélérer malgré moi. Les souvenirs reviennent, j'avais mis tant de temps à oublier tout ça, à mettre le passé derrière moi et voilà que tout recommencer. J’ai peur, peur de l’inconnu. Que vont-ils me faire ? Vais-je survivre ? Mon corps est-ce…un gémissement sort d’entre mes lèvres alors que le claquement de la porte se fait attendre. Je sors de mes pensées. Je n’ai pas la force de prononcer un mot, levant à peine la tête. J’aperçois tout un tas d’outils, dont je ne veux absolument pas connaître leurs utilités. Ils s’arrêtent. Allen, soulève mon visage, plonge ses yeux dans les miens, me regarde avec un air mécontent. Je vois ses lèvres bouger, il demande quelque chose. « je peux savoir qui lui a fait ça ? Je vous ai déjà dit que je les voulais ENTIER, elle est à moitié inconsciente ! elle n’est pas en pleine possession de ses moyens, qu’est-ce que vous voulez que je fasse avec ça !» « C’est Erisson Monsieur, il a passé bien cinq heures avec elle à essayer de l’interroger, mais elle est coriace la gamine, elle n'a pas encore craché le morceau !» « La gamine », un faible grognement sorti de ma gorge en signe de mécontentement. L’un des deux gardes s’empare de mes cheveux, les tirent violemment en arrière, me menace encore une fois. Allen leur fait signe de m’installer sur la table. Je sens qu’il me traine, j’essaye de rassembler le peu de force que j’ai, j’essaye de me débattre. « LACHEZ-MOI ! NON… lâche…lâchez-moi. Mais c’est peine perdu, rien n'y fait. Il m’attache de manière à dévoiler ma nuque, me sangle la tête, les pieds, les mains. Je suis immobile, j’essaye de bouger, de faire un infime petit mouvement mais rien. « On va lui faire des prélèvements pour cette fois(…) Passez-moi l’aiguille Amy » Il dégage mes cheveux, l’adrénaline monte, la peur aussi, je ferme les yeux, serre les dents. 5, 4, 3 mon rythme cardiaque augmente encore un peu plus 2, 1, 0, il me maintient un peu plus la tête. Ma respiration se coupe alors que je sens l’aiguille s’enfoncer dans ma nuque, percer ma peau. « Faites attention à l’implant, il se trouve juste à côté de la zone de prélèvement du liquide céphalo rachidien » j’ouvre la bouche sous la douleur, ma vue se brouille, je perds. Je souffre, la douleur est vive, les larmes coulent silencieusement. Les tests durent je ne sais pas combien de temps, ils me ballonnent, me charcutent. Je sens qu’on s’affaire autour de moi. Prise de sang, prélèvement en tous genres. Je ne bouge plus. Je sombre doucement.
Puis vint la délivrance. Il s’arrête, me détache et me traine hors du laboratoire. Des voix me parviennent, alors que les deux brutes me trainent. Le sol est froid, je tremble, tout tourne autour de moi. J’essaye d’articuler, mes lèvres bougent mais rien ne sort encore une fois. Je devine que je doit être dans un sale état rien qu’à leur regard. Les hommes me bousculent pour me faire entrer à l’intérieur de la cellule, alors que je tiens à peine sur mes jambes. Je tombe à l’intérieur, restant quelques instants par terre, ma tête contre le sol froid. Quelques minutes passent. J’essaye de me relevé, mais je suis trop épuisé, mon corps ne réagit pas de la façon dont je veux, alors je reste là par terre, les yeux mi-clos pendant plusieurs minutes. Mon mal de crâne qui revient alors que je sens quelque chose coulé sur mes lèvres, mes sourcils se froncent alors que je porte ma main à mon nez. Du sang. Mes crises. Les symptômes. Je grimace tout en essayant de me tourner sur le côté. Je ferme les yeux de nouveau, comme le seul fait de les fermer pouvait atténuer la douleur que je ressens, qui me tiraille. Des voix, leurs voix. Charlie, Anthé, Tyler. Ils sont là, ils me parlent, me demandent ce qui se passe, mais je ne réagis pas, du moins pas tout de suite. « Erisson… Allen... » Finis-je par articuler difficilement avant de fermer de nouveau les yeux, me retenant de pleurer encore une fois.
Dernière édition par Marah Darshkov le Lun 7 Déc - 22:37, édité 5 fois
SOS : 658 ÂGE : 22 ans CÉLÉBRITÉ : Holland Roden NATURE : Mutante (Pass-Mental) EMPLOI : Serveuse dans une auberge LOCALISATION : Perdue dans les limbes de son propre esprit POUVOIR(S) : Charlie possédait auparavant la capacité de lire dans les pensées, de posséder les corps, mais suite à un retour chez Kanatrix, les généticiens ont achevé le projet. Derrière ces prunelles émeraude se voile la mort. Charlie est considérée de manière folklorique comme étant une Banshee, une femme de l'Autre-Monde. Le cri de la banshee (nommé keening en anglais, caoinne en gaélique) est décrit comme le plus effrayant et le plus triste que l'on puisse imaginer. En effet, Charlie est une banshee crieuse (il existe trois types de banshee; laveuse des morts, pleureuse & crieuse). Ces hurlements annoncent la mort prochaine d’un proche, ou de quelqu’un d’important.LES EFFETS SECONDAIRES : Des migraines intenses et des sautes d'humeur fréquentes. Aussi a-t-elle l'impression d'avoir perdu une partie de son âme depuis qu'elle ne fait qu'un avec la mort. Après tout, qui s'en sort intact lorsque la mort vous entoure constamment?
CARNET RÉPERTOIRE DE CONTACTS & LIENS: DISPONIBILITÉ RP: overbooké ✗Charlie Anderson
Chacha - Reine des Koalas
Sujet: Re: (SUJET COMMUN : les tortures) le cauchemar continue. ( Semaine 1) Lun 7 Déc - 3:47
Welcome in hell
What doesn't destroy leaves you broken
Nom de la torture :Prélèvements + interrogatoire Dans quel but ?Combler les données manquantes - Tenter d'obtenir des renseignements sur le vol de la clé USB Semaine numéro:1
L’adrénaline qui coulait dans ses veines l’empêchait de dormir. La veille, Marah avait été emmenée et lorsqu’elle était revenue, malgré les questions que les trois autres prisonniers posaient, elle était restée muette. C’était un véritable cauchemar éveillé. C’était alors sa deuxième journée à Kanatrix et voilà une heure qu’elle était dans cette nouvelle cellule. Elle posa ses paumes contre la vitre glaciale, son souffle créant de la buée. Elle frissonna, ses lèvres légèrement teintées de mauve. Elle avait si froid. Pourtant, dans la cellule, l’air ambiant était loin d’être glacial. Le regard de Charlie se fixa sur quelque chose d’invisible alors qu’elle resongeait aux événements du matin-même.
Elle avait été brutalement tirée du sommeil par des cris. Charlie avait été aussitôt prise par de violentes nausées. Son cœur battait sourdement dans ses oreilles alors que des larmes se mirent à couler sur ses joues. Elle frappa le mur de pierre en lâchant un cri de rage. Elle put presque entendre ses os gémir sous l’impact. Elle attrapa le plateau de nourriture qui traînait sur le sol et le jeta contre le mur avec rage. Elle botta la porte et hurla des injures. La rouquine finit par se taire quand sa voix se brisa. Elle tomba à genoux. Son corps fut secoué par des sanglots. Elle grimaça entre deux sanglots, son agitation avait provoqué une brève douleur dans les coupures qui parcouraient ses bras et celle sur sa joue. La porte s’était ouverte alors sur deux hommes. La jeune mutante recula vers le mur du fond tel un animal effrayé.
Un bruit tira de ses pensées Charlie. Elle avait été traînée de force dans cette nouvelle cellule. Ses prunelles émeraude observèrent un homme approcher, une seringue à la main. La jeune femme se redressa fixant avec animosité cet inconnu. Un autre homme apparut. Ce dernier était un garde, Charlie le remarqua rapidement dû à la tenue de ce dernier alors que le premier homme portait un sarrau blanc. La paroi de verre s’ouvrit silencieusement. Charlie se retrouva rapidement plaquée contre un mur. Sa joue blessée contre le mur froid arracha un gémissement de douleur à la rouquine. Elle sentit l’aiguille transpercer sa peau et injecter le liquide. Aussitôt, un engourdissement envahit le corps de la jeune femme. Elle devint aussi molle qu’une poupée de chiffe. Tout s’effaça autour d’elle alors que la peur commençait tout juste à se pointer.
Lorsque Charlie se réveilla, elle était sur une sorte de civière, remontée presque à la verticale. Des sangles immobilisaient son frêle corps. Elle secoua lourdement sa tête, ses yeux plissés. Elle entendit un bourdonnement ressemblant à une voix masculine. Le bourdonnement continuait alors que Charlie, désorientée, observait les alentours. Elle se souvint finalement où elle était et aussitôt, ses tripes se nouèrent alors que les cheveux de sa nuque semblèrent se dresser. Un homme inconnu à Charlie débitait des questions sans s’arrêter attendant visiblement des réponses.
« Quoi? » Finit par bafouiller la rouquine. « Marah Darshkov. Vous connaissez? » Dit la voix glacial de l’inconnu.
Charlie se contenta d’hocher vaguement la tête, son regard continuant d’errer sur les murs blancs et les armoires aux portes de verre qui laissaient voir ainsi de multitudes de médicaments, de seringues de toutes sortes et des objets métalliques.
Charlie marmonna faiblement, de nouveau complètement déconnectée de la réalité. Un soupir agacé se fit entendre alors que le coup partit. Charlie en perdit le souffle alors que la douleur dans son estomac se réveilla brutalement. Charlie fixa l’homme comme si s’était la première fois qu’elle le voyait. Elle se débattit contre les sangles en lâchant quelques injures.
« Je répète ma question. Êtes-vous proche ou pas de Mme. Darshkov? »
Charlie resta de marbre, ses prunelles vertes fixant d’un air froid l’inconnu. Elle l’observa de haut en bas.
« Vous devez déjà le savoir. »
Un silence s’installa. L’agent la dévisagea en retour, évaluant probablement la volonté et la ténacité de la mutante.
« Je vois, donc… » Commença-t-il. « Non. Peu importe ce que vous voulez savoir, je dirai rien. » Interrompit brusquement Charlie. « Donc vous n’êtes pas au courant de cette clé USB? » « La quoi? » Ne put s’empêcher de lâcher Charlie, étonnée et intriguée. « Une clé USB. Très importante. » Susurra l’homme. « C’est la raison de votre présence ici. Nous avons besoins de cette clé. C’est votre amie qui vous a mis dans ce pétrin. Vous n’avez pas envie de vous venger? » Miaula l’homme, sa voix se faisant mielleuse. « Menteur », hurla Charlie en se débattant de nouveau. « Et stupide de croire que je vais avaler vos conneries! » « C’est grâce à Marah que vous êtes ici, en ce moment. Si vous n’aviez pas été amie avec elle, vous n’auriez pas pu recevoir ce message. Vous ne seriez pas ici, toi et les deux êtres que tu chéris. » Continua la voix alors que Charlie fermait les yeux, tentant d’ignorer ce qui se passait. « Vous ne savez rien », cria-t-elle voulant couvrir le son de cette voix dénuée d’émotions. « Nous en savons beaucoup plus que ce que tu le crois Charlie. Halloween a été une belle fête n’est-ce pas? » Lâcha l’homme, son regard scrutant la réaction de la mutante.
La réaction avait été immédiate. Charlie se tut, ses yeux écarquillés par la surprise. Elle comprenait à peine ce qu’il sous-entendait. Ses souvenirs de la fête étaient flous voir même inexistants. Elle ouvrit la bouche puis la referma, se ravisant.
« Dis-moi ce que tu sais sur cette clé Charlie et aucun mal ne vous sera fait. » Souffla l’homme avec douceur. « Vous êtes tous stupides! » S’emporta Charlie. « Dommage. Peut-être que tu as besoins d’aide pour te souvenir de cette clé, non? »
L’homme se retira, disparaissant derrière des portes coulissantes. Tout le corps de Charlie se tendit, alors que son cœur s’affolait. Sa respiration se fit haletante alors qu’elle tentait de se défaire des sangles. Elle entendit la porte s’ouvrir. Elle releva la tête, ses yeux grands ouverts. Un homme en sarrau. La civière s’abaisse tranquillement dans un léger couinement.
« Un ancien collègue avait déjà eu affaire à vous. Il paraît que vous étiez docile à l’époque. Je suppose que ce n’est plus le cas. »
Cette voix. Si froide. Si… Passive. Cette voix masculine qui exprimait le détachement complet face aux événements qui allaient suivre. Charlie ferma les yeux et serra les dents. Ses épaules furent secouées d’un sanglot, mais les larmes ne vinrent pas. Elle songea à Tyler qui allait subir tout cela et puis Anthelme… Et cette humaine, allait-elle être retenue ici ou relâchée dans la nature? Une humaine ne risquait pas de survivre à ce type de traitements. Charlie se contenta de ne pas répondre au docteur, ne pas lui donner la satisfaction de se défendre. Un sentiment étrange l’envahit. Tout cela lui semblait si… Familier. C’était terrifiant. Elle sentiment lentement une longue aiguille au niveau de son cou. Charlie ferma les yeux et se mordit intérieurement la lèvre. Après quelques secondes, l’aiguille fut retirée. Elle sentit une lame tranquillement glisser sur sa peau coupant alors sa chair. Charlie tenta d’étouffer de nouveau son cri, mais celui-ci finit par traverser ses lèvres. Tout son corps était tendu, électrisé par la douleur. Malgré cette douleur infinie, ce que venait de dire l’homme lui trottait dans la tête. Marah avait volé une clé USB à Kanatrix. Est-ce que c’était réellement cela qui les avait tous mis en danger…? Charlie fut rapidement de nouveau sortie de ses pensées alors qu’elle criait de nouveau de douleur. La jeune mutante haletait bruyamment sous la douleur. Les minutes s’égrenaient lentement… Elle avait presque l’impression que le temps s’était arrêté. Le docteur finit par sortir laissant sa patiente vidée de toute énergie. L’homme en costume revint alors.
« Alors, les souvenirs vous reviennent? » Dit-il, amusé par la scène. « Fermez-la », marmonna Charlie d’une voix rauque.
Des gardes entrèrent alors, détachant la mutante. Cette dernière n’avait même pas la force de marcher. Elle fut alors traînée comme une vulgaire poupée de chiffon. On la déposa de nouveau dans la cellule aux portes de verre. Charlie tomba lourdement au sol. Elle se redressa à genoux lentement et avança vers le fond de la cellule. Elle s’appuya contre et ramena ses genoux contre elle-même. Elle éclata alors en larmes, elle ne pensait pas pouvoir y arriver. Elle n’y arriverait pas en fait. Le pressentiment que cette torture n’allait pas être la dernière la hantait. Elle fut ramenée dans sa cellule initiale après une heure d’attente. Une heure où elle put penser à ce que subissait Tyler… Anthelme… Marah… Elle trouva un certain confort d’être dans la noirceur de sa cellule. Charlie se traîna douloureusement jusqu’à son lit et se roula en boule sous ses couvertures, espérant encore que tout cela n’était qu’un cauchemar. Tous les bruits environnants lui parvenaient comme un bourdonnement.
« Tout ça pour une clé USB », finit-elle par dire.
Elle avait dit cela sans réellement écouter les voix, sans répondre à une quelconque question particulière. C’était une constatation, comme si le dire à voix haute rendait la chose plus réelle, plus facile à assimiler. Ils allaient souffrir pour une clé USB. Charlie retint un cri de rage, son corps encore trop douloureux pour oser encore des mouvements ou simplement réagir à une émotion.
Invité
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Sujet: Re: (SUJET COMMUN : les tortures) le cauchemar continue. ( Semaine 1) Lun 7 Déc - 21:57
lost boy
anthelme feat. pain
As the smile fell from your face, I fell with it Our faces blue There's a heart stain on the carpet I left it, I left it with you
Spoiler:
Nom de la torture :tests, prélèvements, expériences Dans quel but ?analyses Semaine numéro:Première semaine Jour:Lundi Lieu:Salle d'examen d'Allen + cellule
Des heures et des heures à attendre, les yeux fermés. Le garçon est incapable de dormir, tout comme il est incapable d'ouvrir les yeux. La fatigue ne quitte pas son corps, il n'arrive pas à s'en défaire, il est incapable de bouger. Depuis qu'ils lui ont implanté cette puce dans la nuque, celle qui désactive son pouvoir, c'est comme si la vie l'avait quitté. Il n'a pas mangé. Il ne pense à rien. Il attend. Quoi ? Lui-même n'en sait rien, il attend peut-être la mort ? Est-il prêt à mourir ? Franchement, oui. De toute façon, à quoi bon vivre si ce n'est sans pouvoir bouger. Il est assis contre le mur, à l'exact endroit où on l'a posé deux jours plus tôt. Oui, deux jours. Dans ce silence, dans ce noir. Personne n'est venu le voir. On ne l'a pas interrogé. Il n'a entendu du bruit que lorsqu'on lui amenait des plateaux repas. Sinon, rien, à part le bruit de sa respiration sifflante. Mais ça va très vite changer.
Quelqu'un entre dans sa cellule. Un garde, sûrement, il ne sait pas, il n'ouvre pas les yeux. Il préfère faire le vide dans son esprit, il ne veut pas penser à ce qu'on risque de lui faire, et encore moins à ce qu'on a peut-être fait aux personnes à qui il tient. Le garde se moque de lui, disant à son acolyte qu'il peut s'en charger lui-même, tellement il a l'air faible. Anthelme n'entend rien, il s'est coupé du monde. Il est loin, très loin, il voit une plaine, il sent la chaleur du soleil sur son visage. On l'attrape par le bras et essaye de le mettre debout, mais il est trop fatigué, il n'a plus aucune force, alors il tombe lourdement sur le sol. Anthelme ouvre les yeux, presque instinctivement, et c'est comme si il était frappé par des milliers d'aiguilles dans les yeux. La lumière l'agresse, et il les referme rapidement en fronçant les sourcils. Il est encore vivant, au moins. déclare en rigolant l'un des gardes. Puis l'un l'attrape sous les aisselles, l'autre par les jambes, et ils l'emmènent comme ça. Alors qu'ils le trimballent, Anthelme perçoit pour le première fois en deux jours, des bruits, des odeurs, de l'air sur son visage, mais ça ne le revigore pas pour autant. Il perçoit des voix lointaines, mais il n'en reconnaît aucune. Puis, on le pose sur un lit, ou tout du moins, une surface plane, sur le ventre. Eh bien, il n'a pas l'air très en forme celui-là. Étrangement, cette voix paraît familière au garçon, et un visage s'immisce dans son esprit. Allen. Son cerveau qui était normalement si rapide, peine à se remettre en marche, et il lui faut plusieurs dizaines de secondes pour comprendre. Les souvenirs de Marah. Une main qui était posée sur son dos disparaît doucement. Même pas besoin de le tenir ! s'exclame un des gardes. Anthelme ne réagit pas. Ne nous laissons pas berner comme des idiots, voyons, attachez-le. Si il pouvait parler, Anthelme leur dirait qu'il n'a que faire qu'ils l'attachent ou pas, même avec toute la bonne volonté, il n'a plus la force de rien. Allen parle alors de tests, d'aiguilles, bref, de choses peu amusantes et l'esprit du garçon s'évapore littéralement. Si seulement ils pouvaient me tuer maintenant, pense-t-il. Il sent alors une aiguille se planter dans sa nuque, il retient son souffle malgré lui. Mais là, quelque chose se coupe. Il a presque senti l'aiguille toucher, effleurer et abîmer quelque chose dans sa nuque. Il prend une grande inspiration malgré lui, un bol d'air dont il avait terriblement besoin. Ses mains agrippent les bars en métal, il se sent si fort, si puissant, si vivant. La suite, ce n'est qu'une suite d'actions qui ne durent pas plus d'une demie-seconde chacune, le métal glisse sur sa peau, le garçon n'attend même pas d'être totalement recouvert par la matière pour bouger, immédiatement, il brise les sangles qui le maintenaient au lit, Allen hurle d'enlever l'aiguilles de sa nuque, et au moment où on lui obéit, le garçon se met debout. Il est là, debout au milieu de cette pièce blanche, malsaine, répugnante. Le visage d'Allen, d'une femme en tenue d'infirmière et des deux gardes tournés vers lui, surpris. L'odeur du sang lui agresse alors les narines, quelqu'un est passé dans cette salle avant lui. La matière disparaît peu à peu, laissant de nouveau sa peau visible. L'infirmière tient l'aiguille dans sa main. Vous avez déconnecter l'implant pendant un bref instant, ma chère. Allen a une voix si désagréable qu'elle fait froid dans le dos du garçon. Allen se tourne alors vers les deux gardes, un sourire satisfait sur le visage. Je vous avais bien dit de ne pas vous laissez berner, ce petit est particulièrement vif. Le pouvoir, la puissance, la joie de retrouver son pouvoir s'évapore peu à peu du corps du garçon, pour de nouveau laisser place à cette fatigue qu'il ne connaît que trop bien. C'est un peu différent, il ne se sent plus aussi faible. Un sourire déforme alors le visage du garçon, il place sa main devant sa bouche, comme si il essayait de se retenir de rire. Mais c'est trop tard, il est de nouveau pris d'un fou rire incontrôlable. Jamais il ne renoncera à retrouver son pouvoir. Un des gardes grogne, et s'approche du gamin, mais Anthelme n'est plus un poids mort, il est peut-être frêle, mais il est plus rapide, il esquive aisément le garde, et sans réfléchir, se dirige vers la sortie à grandes enjambées, mais il est rattrapé de justesse. Le garçon tombe au sol et commence à grogner, essayant de s'accrocher à ce qu'il trouve, mais ses doigts ne se refermant que sur l'air. J'aimerais faire une petite étude, si cela ne vous dérange pas. Anthelme se demande à qui il parle, si c'est à lui ou aux gardes, ou à l'infirmière. Cette fois, les deux gardes sont à peine assez pour maintenir le garçon. Ils le maintiennent face à Allen, qui l'étudie. Puis, l'homme regarde autour de lui, il attrape un verre, qui traînait, au milieu de tous ces instruments de torture. Mademoiselle, désactivez de nouveau son implant. Le garçon se débat de nouveau, au fond de lui, toutes sortes d'alarmes résonnent. Mais monsieur, et l'interrogatoire sur la fille ? demande l'un des gardes, un peu perdu. Allen a un geste évasif de la main. Ce gamin ne nous dira rien sur elle, regardez-le, il ne craquera pas. Cependant... A titre scientifique, j'aimerais essayer quelque chose. L'infirmière se place dans le dos du jeune homme, les deux gardes le maintiennent, légèrement au dessus du sol, l'un lui tenant le visage fermement. Anthelme cale son regard sur Allen, il le dévisage férocement, en serrant la mâchoire, mais l'homme avance vers lui. Quelque chose doit s'allumer dans le regard du garçon alors que l'infirmière enfonce l'aiguille dans sa nuque, car Allen saisit le moment et il place le verre dans la main d'Anthelme. D'un geste qu'on ne pouvait faire plus purement instinctif, le garçon absorbe immédiatement la matière, il hurle, il ne sait pas pourquoi, il n'a pas mal, il ne ressent aucune douleur à ce moment. Il n'y a rien que ce sentiment de puissance, cette impression d'être rassuré parce qu'il a retrouvé sa force. Mais non, il hurle. Amenez-le vers la table, vite. Et voilà que d'un seul homme, ils se dirigent tous vers une table. Allen pose alors la main du garçon à plat dessus. L'infirmière a lâché l'aiguille, qui est toujours enfoncée dans sa chair, et elle aide à tenir le garçon, car il se débat avec plus de force qu'un seul être ne pourrait en avoir. Ils sont deux à tenir sa main à plat sur la table. Alors, Allen attrape maladroitement sur la table à côté, faisant tomber un tas d'objet en même temps, ce qui ressemble le plus à une énorme pince. Les yeux écarquillés, Anthelme dévisage cet objet de torture, peu importe son utilité ordinaire, là, il sait très bien qu'il va être utilisé à d'autres fins. Allen se tourne alors vers Anthelme. Je me demande ce qui se passe quand on t'abîme sous cette forme. Un sourire malsain s'étend sur son visage tout entier, et Anthelme commence à faire non de la tête. Il ne supplie pas d'arrêter, il ne demande pas pardon, mais il hurle, sans cesse. Et alors, Allen abat le bout de la pince sur l'annulaire de la main droite d'Anthelme. Le verre explose, non pas en morceau, mais en poussière, littéralement, de la poussière s'envole dans l'air. Le cri d'Anthelme se fait encore plus perçant alors que la douleur le traverse tout entier. La matière quitte immédiatement son corps, l'aiguille lui est enlevée, sa voix se brise tellement il a crié, mais il ouvre encore la bouche, incapable de sortir un son. Il n'a plus de voix, ses cordes vocales ont lâché. Les deux gardes le lâchent, le garçon tombe à genoux sur le sol, des larmes coulent sur son visage. Il pisse le sang, littéralement, il n'y a pas d'autre mot. Bandez-moi ça, ce sujet est très intéressant, il y a beaucoup de choses à étudier.
Anthelme n'a plus de corps, il n'a plus de cerveau, il n'a plus rien. C'est fini, tout est parti en poussière, avec ce verre brisé. Il garde sa main contre lui. Que c'est ironique. Lui qui a pendant longtemps voulu tester sa résistance sous cette matière, le voilà bien avancé. Il a la réponse à ses questions. Il n'est pas fort. Le verre est faible. C'est peut-être la matière qui lui correspond le plus, oui, il pourrait se briser si facilement. Peut-être l'est-il déjà. Il n'arrive à penser à rien d'autre qu'à cette douleur qui le traverse tout entier, elle obscurcit sa vue, ses pensées, son cœur. Il ouvre la bouche, toutes les deux minutes, en espérant pouvoir sortir un cri, mais rien, ses cordes vocales ne sont déjà plus. On l'a emmené dans une sorte de cage de verre, il a craché au visage du garde, il s'est pris un coup de poing, mais il a rigolé, la bouche en sang et il s'est jeté sur le garde, comme un lion en cage, et l'homme est sûrement sorti de cette cage de verre en serrant les fesses. Anthelme le suit du regard, l'air complètement ahuri, alors que l'homme sort de la pièce. Le front contre la vitre, Anthelme ravale ses larmes, puis il commence à se cogner la tête, encore et encore. Du bruit vient l'interrompre, il ne sait plus depuis combien de temps il martyrise cette vitre avec sa tête. C'est Marah, son regard se pose sur elle. Elle est dans un sale état. Il se détourne immédiatement, et commence à arpenter sa cellule comme un lion en cage. Il n'a qu'une envie, c'est qu'on le ramène dans sa cellule. Il ne doit pas regarder Marah. Il ne doit pas regarder Marah. Il ne doit pas... Son souffle est saccadé, il bouge les lèvres, mais aucun son ne sort, parfois, il doit se frapper de nouveau la tête pour rassembler son esprit. Il a l'impression que son esprit s'envole loin de lui, qu'il est en train de le perdre.
Dernière édition par Anthelme Dvoske le Mer 9 Déc - 10:38, édité 1 fois
SOS : 294 ÂGE : 25 ans CÉLÉBRITÉ : Francisco Lachowski NATURE : Mutant Organique EMPLOI : Vétérinaire LOCALISATION : Adams Morgan, dans un petit appartement. POUVOIR(S) : Métamorphe - Tyler Waterfield a la capacité de modifier sa structure cellulaire à sa guise pour transformer entièrement son apparence en celui d'un animal. Ils acquis ses diverses transformations en fonction de ses connaissances. En effet, son pouvoir se base sur l'une des facultés cognitives, soit celle de l'apprentissage. Lorsqu'il connait suffisamment un animal, on peut alors dire que cette transformation s'ajoute à son bestiaire personnel. Cependant, il lui est impossible de tenter une transformation avec plus d'un ADN différent au sien. La métamorphose en animal est de loin l'une des plus épuisantes pour le corps et pour le cerveau, puisqu'il nécessite que le corps du métamorphe en question soit assez solide pour activer le pouvoir et puis qu'à la base ce pouvoir se loge majoritairement dans son espace cérébrale.LES EFFETS SECONDAIRES : Tyler Waterfield absorbe les effets secondaires à la suite de sa transformation. Sa tête martelle bruyamment, ses yeux étant bleus lors de la transformation deviennent plus foncés et la fatigue s'installe rapidement. Il pourrait même s'endormir sur le lieu du combat.
Sujet: Re: (SUJET COMMUN : les tortures) le cauchemar continue. ( Semaine 1) Mar 8 Déc - 23:12
Le cauchemar continue
À votre tour, M. Waterfield
They've promised that dreams can come true, but forgot to mention that nightmares are dreams, too.
Spoiler:
Nom de la torture :À votre tour, Monsieur Waterfield. Dans quel but ?En apprendre plus sur le pouvoir de métamorphose animale, récupérer des données afin de compléter les archives et une légère vérification à propos de la fameuse clé usb. Semaine numéro:1 Jour:Mardi Lieu:Cellule, laboratoire, cellule de verre.
___________________
Lundi, mardi, mercredi… Quel jour en était-on rendu? Suite à son transfert dans cette cellule, M. Waterfield c’était écrasé sur son lit avide d’émotion et de toute trace de vivacité. Il en avait perdu la notion du temps avec ces heures dont il gaspillait à essayer de fermer les yeux. Personne n’était venu le voir dans sa cellule fermée. Était-ce vraiment ça la partie d’horreur dont Mia avait prévu pour Tyler? « Il y a des choses bien pire que ce que tu t’apprêtes à vivre dans cet univers. », lui avait fait comprendre la femme qui était chargé de sa capture. La solitude, vraiment? Tyler avait survécu à ça il y a bien longtemps. L’écran de verre qui couvrait la montre du vétérinaire avait explosé contre le gravier du cimetière. Aucun moyen de voir les heures s’écouler, les journées se gaspiller, et les semaines se perdent. Tyler n’avait pas dormi longtemps durant les journées qui suivirent sa capture. Aucune position ne lui plaisait. Couché sur le dos, ça lui irritait les brulures et les griffures du sol qui cicatrisaient son dos. Ses deux épaules était mutilées rendant le sommeil de côté inconcevable.
« Tap, tap, tap, tap… », des bruits de pas régulier revint faire surface.
Le corps de Tyler se pétrifia à nouveau. Effectivement, c’était rendu un réflexe, une réaction involontaire aux moindres bruits. La peur qu’on le traine à nouveau vers l’inconnu. C’était probablement l’heure de manger espérait-il dans sa tête. Il observa le coin de la pièce, là où son assiette apparaissait quand il se réveillait. Il n’avait pas eu à manger de la journée et il n’avait revu personne sauf Marah quand elle était revenue dévastée. Les pas se faisaient plus solides et affirmés. Un cliquetis cogna contre la serrure métallique et de la lumière aveugla rapidement l’homme-animal. Tyler était habillé, assis au pied du lit le regard sur le sol gris et froid.
« À votre tour, Monsieur Waterfield! », lança un homme chargé de me guider à l’intérieur du labyrinthe.
Aucune réponse sortie de sa bouche. Il devait garder la couverture d’un homme détruit et manipulable qu’il avait su se créer pour ensuite cracher le plus gros. Un petit silence aussi lourd que froid passa dans la cellule. L’homme qui se tenait debout était une caricature de chaque trait qui définit le visage d’un super vilain. À votre tour… Les autres avaient-ils déjà passé? Tyler espérait que les autres se tiennent encore debout, assez longtemps pour leurs évasions. Ils n’avaient aucun contact avec le monde extérieur. Comment pouvait-il toujours espérer qu’on vienne à leurs secours?
La main glaciale de l’inconnu se posa durement contre l’épaule de Tyler. Le métamorphe serra les dents ensembles lorsque l’homme le tira par l’épaule blessée hors de sa cellule. Durant la promenade dans le corridor, celui qui le trainait avec remarqué la plaie et y avait appuyé durement sur celle-ci. Le vétérinaire valsait en suivant l’inconnu. Une grande porte s’ouvrit pour laisser apparaître une salle puant le désinfectant d’hôpital. Certaines odeurs lui étaient familières puisqu’il travaillait dans un domaine similaire.
Un deuxième vint le rejoindre pour allonger Tyler sur le lit métallique. La glace refroidissait le dos de Tyler qui lui observait le plafond. Ce lieu lui était inconnu, totalement inconnu.
« Ça relation avec Marah n’est pas assez intime pour qu’elle se soit confiée à cet homme… », Chuchotait d’autres hommes et femmes au fond de la même et grande pièce.
« Effectivement… Cependant, je crois qu’on pourrait tout de même en tirer des informations. Sa copine doit bien le tenir informé. », marmonnait l’une des femmes.
« Il ne parlera pas. Sa copine en a fait autant. », répondit un homme sur un ton sévère.
« Jouons avec ses sentiments? Il ressemble à une énorme boule d’émotions prête à exploser. Pauvre jeune homme. », murmurait la même femme.
Ces paroles résonnèrent dans sa tête. L’écho de chaque mot créait confusion et désordre dans son crâne. Même s’ils parlaient discrètement, Tyler avait tout entendu. Il était peut-être amoché, mais il n’avait pas perdu l’ouïe. Des informations… Mais quelles sortes d’informations souhaitaient-ils avoir? L’homme avec le sarrau blanc précisément taché de gouttelette de sang s’approcha au-dessus du visage de Tyler. Un voile de sévérité cachait possiblement son vrai visage.
« Si vous êtes ici, ta copine et toi, c’est uniquement la faute de Marah. », crachait cet homme.
Tyler ne voulait pas se laisser embarquer dans ce genre de lavement de cerveau. Cependant, la théorie de l’homme en blanc l’intriguait. Qu’allait-il raconter comme mensonge. D’un simple hochement de tête, Tyler indiquait à ce dernier qu’il pouvait poursuivre la discussion.
« Elle nous a volé des données importantes que l’on gardait précieusement dans une clé USB. Nous allons profiter de votre présence parmi nous pour s’amuser avec vous et remplir à nouveau notre base de données. Même s’il faudrait se rendre à tuer l’un d’entre vous. Ce serait dommage que la personne choisie soit Charlie, tu ne trouves pas? », continua sévèrement le même homme.
Le ton de voix qu’il avait emprunté dévoilait sa sincérité. Aucun geste maladroit, ni de veine à la tempe qui apparaissait. Aucun signe de mensonge. Ces paroles vinrent sonner le doute dans la tête de Tyler. Marah venait-elle vraiment de mettre en danger la vie de Charlie.
« Faite de moi ce que vous voulez, je ne sais rien. Cependant, ne toucher plus à Charlie! », Tyler tenta une mesure d’approche différente s’étant rangé de l’avis de l’homme à propos de Marah.
« Tu n’as pas compris, je crois. Ici, c’est moi qui donne les ordres », gromellait l’homme en terminant sa phrase le pouce dans la plaie.
D’un mouvement brusque, Tyler décocha une droite sous le menton de l’homme. Tyler fut brutalement maîtrisé sur le métal qui lui servait de lit. On le chavira pour le positionner l’abdomen sur le lit. Ses mains se virent ligoter sous la table d’observation. L’homme dont Tyler n’avait toujours pas vu le visage suggéra de le ligoter beaucoup plus que ça. Ils avaient surement eu des problèmes avec un autre des mutants. Une deuxième chaine ressemblant à de menottes plus larges se referma sur les chevilles du vétérinaire les liant ensemble.
« Essayer de ne pas trop l’abimer, j’ai besoin de lui en pleine capacité pour utiliser son pouvoir. Essayer, j’ai bien dit. », parlait encore l’homme à l’autre bout de la salle.
La joue de l’homme-animal était plaquée contre le lit métallique l’empêchant de parler aisément. Il ne pouvait pas voir ce qui se passait et cela l’inquiétait énormément. Il apercevait brièvement un scintillement argenté d’instruments de médecine entre les mains de l’homme avec le sarrau blanc et rouge. Une lame coupante se plaça au nouveau de sa nuque et sectionna une partie de la peau. Quelques choses bougeait dans l’incision qu’on venait de faire. Soudainement, sa vue se couvrit de noir. Il ne voyait plus rien. Son corps s’agitait de peur, mais se calma lorsque sa vue se rétablit petit à petit.
À cet instant, une idée farfelue, stupide et vouée à l’échec lui vint à l’esprit. Il se sentait assez fort pour utiliser une transformation dont il en était presque expert. Pendant que les hommes détachèrent les verrous qui le maintenaient, Tyler se remémorait les caractéristiques de l’animal. C’était le moment, on prévoyait le rapporter dans une cellule et il était détaché. Ses yeux arrachèrent le brun pour laisser le bleu se couvrir sur sa prunelle. L’homme-coyote s’élança la gueule entre ouverte sur l’une des tables métalliques jetant les instruments au sol. Les hommes et les femmes étaient paniqués puisqu’ils n’étaient pas dans la capacité de l’arrêter. Le corps poilu du coyote bondit contre l’une des fenêtres et la traversa laissant celle-ci en mille morceaux. Il ne fit pas long feu lorsque trois agents de sécurité lui avaient tendu un piège. Ensemble, ils avaient bondit sur Tyler et avait tous les trois injecté un fort paralysant.
« Bête neutralisé! », ricana l’un des agents.
« Vous avez encore déplacé l’implant... », dit l’un des hommes déçus de ces maladresses.
Ce fut les dernières paroles que le vétérinaire entendit étant secoué par l'injection. Les paupières de Tyler couvraient lentement ses yeux le laissant plongé dans un sommeil. Un groupe d’homme transporta le corps encore sous la forme animal dans un nouveau type de cellule. Le coyote reprit lentement durant son sommeil sa forme humaine derrière le verre de la cellule qui le maintenait entre ses murs.
1394 mots / Déc. fiche codée par shirosaki
SOS : 3029 ÂGE : vingt-cinq ans CÉLÉBRITÉ : Elizabeth Olsen NATURE : Pass-mental/psionique EMPLOI : étudiante, fugitive de Kanatrix Corporation LOCALISATION : Washington D.C avec Roman POUVOIR(S) : Nouvelle mutation : EN COURS
Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
- Récemment elle s'est vu avoir des saignements de nez.
Sujet: Re: (SUJET COMMUN : les tortures) le cauchemar continue. ( Semaine 1) Lun 14 Déc - 0:46
Qu'on m'achève vite...
Marah et ses tortionnaires
Nom de la torture :Scalpel :p Dans quel but ?Mesuré la vitesse à laquelle un pass mental guérit.+ interrogatoire (non concluant puisqu'elle s'évanouie sous la douleur) Semaine numéro:1. Fin de semaine Jour:Vendredi x) Lieu:cellule de verre + laboratoire
Perdue dans le temps. Je savais seulement que j'étais toujours au sein de l'ASG, retenue captive contre mon gré. Plus les jours passés, plus la sensation de perdre la notion du temps était présente. Ce n'était que lorsque je m'étais réveillé pâteuse, fatigué avec une cicatrice assez importante sur le côté gauche, que mes soupçons se portèrent immédiatement sur mes bourreaux. Que m'avait-il fait ? La seule chose dont j'étais consciente est que la douleur était vive et bien présente. J'avais l'impression qu'une massue s'était abattue sur moi. Me prenant par surprise, j'en avais perdu mon souffle. Complètement désorienté, il m'avait fallu quelques minutes avant de reprendre le fil de mes pensées. Le pire dans tout ça est que j'étais dans l'incapacité de me rappelé quoi que ce soit. Sentiment amer. Cette situation me rappelait ce que j'avais vécu il y avait de cela dix ans maintenant. La première fois que j'avais été dans une de ces cellules, dans cet état, j'avais découvert quelques années après ma sortie chez Kanatrix ce qu'Allen m'avait fait. Et là, j’avais une peur bleue de découvrir ce qu’ils m’avaient fait.
Chaque minute passée entre leurs mains était devenu un vrai supplice. Injection de produit, seringues, lame tranchante. J'étais mal en point, tenais à peine sur mes jambes. La nourriture se faisant rare. Mes mains tremblées, tout mon corps criait à la douleur. Tout était silencieux, ce qui avait le don d'accroitre un peu plus ma peur. Je passais le plus clair de mon temps le soir recroquevillé sur moi-même, assise contre le mur a pleuré, dans l’incapacité de fermer les yeux, forcé de constater que j'avais beaucoup plus de mal à tenir le coup que la première fois. Je ne comptais même plus le nombre d'heures ou je m’étais retrouvé par terre pouvant à peine rester quelques minutes sur mes jambes. On était venue me chercher au petit matin, deux hommes me saisirent les bras violemment avant de m’entrainer dans ce que j’avais appelé « l’enfer ».
Après quelques minutes interminables de « trajet » où j’avais fait abstraction de leurs paroles malsaines, je me retrouvais de nouveau dans la cellule de verre, entouré d’Anthelme et de mes amis. Nous étions tous mal en point. Personne ne semblait décrocher un mot ou encore oser se regarder. Nos cerveaux cogitaient, en silence. Nous avions peur d’être le prochain. Je tournais la tête vers Anthelme, faisant mine de me repositionner correctement jetant un rapide coup d’oeil à sa main. Quelques secondes et le constat fut des plus alarmants. Il avait mal, il souffrait le martyre. Je me mordis la lèvre, au fond de moi je m'en voulais terriblement de l'avoir mis dans cette situation. J'aurais dû savoir ce qu'ils allaient lui faire, surtout un mutant avec un pouvoir comme le sien. Le regard vide, il semblait ailleurs comme nous tous et avait du mal à garder la tête hors de l’eau. On vivait un véritable cauchemar et nous étions dans l’incapacité de fuir tous ces horreurs.
Je passais ma main sur mon visage, ne pouvant m'empêcher de grimacer. J’aurais tant voulu prendre Anthelme dans mes bras et lui dire que tout serait bientôt terminé ne serait-ce que quelques minutes. Je ramenai mes deux jambes contre moi, les entourant de mes bras. Ma tête reposant à présent sur mes genoux. Je peinais à respirer calmement. Il était clair que je devais faire abstraction de ces pensées et me concentré pour oublier Anthé. Je devais fixer un point devant moi. Oui, c’était ça la solution. Je ne devais pas nous trahir. Je devais honorer quoi qu’il en coûte notre marché. Il ne fallait en aucun cas qu’ils ne se doutent de quoi que ce soit, alors je ne disais rien, je restais là, sans broncher essayant de m’occuper l’esprit. Puis vins l’image de mon frère. Je l’imaginais déjà venir nous chercher, nous sortir de là avec Cae et les autres. Mais c’était peine perdu, il était encore trop tôt, nous devions tenir encore. Il devait sans doute à l’heure à l'heure qu'il est, les avoir trouvés et commençait à échafauder un plan. Du moins, c’est ce que j’espérais.
Des bruits de pas se firent entendre alors que je relevais la tête rapidement, rejoignant le fond de ma cellule comme si, par ce simple geste je pourrais échapper à l’emprise de mes assaillants. Pure hérésie. Pure folie. Je ne pouvais leurs échappés. Les battements de coeur se mirent à accélérer à une vitesse folle, l’angoisse monte de secondes en seconde. Je retiens à grande peine mes larmes que je sens monter. Je voulais que tout s’arrête, maintenant. Lorsque soudain, deux hommes franchirent la porte avec entrain. Je croisais le regard de l’un d’eux. Wesley. Mon coeur rata un battement, alors que je continuais de « reculait » contre la paroi derrière moi, mes pieds glissant sur le sol. j’étais terrifiai par ce visage. Il s’avançait vers moi et c’est à ce moment que je compris que c’était moi la première « patiente ». « non non non non » Gémissais-je alors qu’il ouvrit la cellule de verre. Un sourire machiavélique sur le visage, il n’eut besoin que de tendre sa main pour se saisir d’une de mes chevilles et m’attirait à lui. J'avais encore espoir de lui échappé, alors je me débattais comme d'habitude. Je ne voulais pas croire qu'il était possible qu'ils arrivent à me briser encore une fois. Ma vie en dépendait après tout.
Il était trop fort, il me releva sans peine, me planquant contre la paroi d’a côté. Sa main droite me tenant le visage fermement alors que son autre main descendait le long de mon cou « calme toi beauté, inutile de te débattre comme ça… son souffle sur mon cou me glaça le sang. Il approcha ses lèvres jusqu’à être qu’à quelques centimètres de mon oreille. Inconsciemment mon corps se mit à trembler. Le son de sa voix me parvenant, je serrais les dents de toutes mes forces pour ne pas fondre en larmes. Les souvenirs du passé revenant peu à peu à la surface, me frappant de pain fouet. Il se mit à murmurer « Je m’occuperai bientôt de toi ». Je fermais les yeux, comme pour occulter ce que je venais d’entendre lorsque je sentis sa main dans mon dos, me forçant à avancer. Les portes s’ouvrirent, je stoppai net, alors qu'il me poussait à entrer. Je me mordis la lèvre intérieure, me forçant à garder les idées claires. La peur grandissant de secondes en secondes lorsqu’ils m’attachèrent de nouveau sur cette « table ». Inutile de supplier. Nous sommes en présence d'un sujet de sexe féminin, matricule X2-452 de sexe féminin, âgé de 25 ans. Porte un implant subdermique au niveau de la nuque. Je m'apprête à tester ses capacités de guérison Dit-il avec un petit sourire en coin, alors que mon corps se mit à trembler, devenant incontrôlable sous les assauts de sa lame. Il n’en avait rien à faire. Il était penché au-dessus de moi. Allen, un scalpel à la main. « Aujourd'hui chère Marah, nous allons tester la faculté de tes gênes à se régénérer. Tout cela va me sembler affreusement intéressant. Je suis sur que tu vas être d’accord avec moi. Pendant ce temps, mes collègues ont deux, trois questions à te poser. » Les soubresauts devinrent incontrôlables. Mes yeux se voilèrent alors que son collègue me "posait" ses questions. Nouvelle méthode d'interrogatoire ? Certainement. De mieux en mieux. « Marah ou se trouve la clé USB ? Dis le moi, c'est une simple question, et tout ça s'arrêtera aussi vite que ça à commencer. Des promesses, toujours des promesses. Je n'en croyais pas un traitre mot.« Allez .... vous faire foutre, vous et toute.. »Lachai-je alors qu'Allen m'arrache un gémissement. Pour la seconde fois sa lame rencontra ma peau, la tranchant tout doucement. J'ouvris puis fermer respectivement la bouche, serrant les dents de toutes mes forces, mon corps, mes muscles se raidirent, étouffant un sanglot.
Leur manège continua ainsi durant des minutes voire des heures. Aucune notion de temps, mon esprit se ferma petit à petit, me déconnectant du monde qui m'entourer. Dans l'incapacité de m'exprimer tant la douleur était forte que je sombrais petit à petit. Puis le noir complet.
Mots:1049
love.disaster
Dernière édition par Marah Darshkov le Mar 15 Déc - 11:54, édité 13 fois
SOS : 658 ÂGE : 22 ans CÉLÉBRITÉ : Holland Roden NATURE : Mutante (Pass-Mental) EMPLOI : Serveuse dans une auberge LOCALISATION : Perdue dans les limbes de son propre esprit POUVOIR(S) : Charlie possédait auparavant la capacité de lire dans les pensées, de posséder les corps, mais suite à un retour chez Kanatrix, les généticiens ont achevé le projet. Derrière ces prunelles émeraude se voile la mort. Charlie est considérée de manière folklorique comme étant une Banshee, une femme de l'Autre-Monde. Le cri de la banshee (nommé keening en anglais, caoinne en gaélique) est décrit comme le plus effrayant et le plus triste que l'on puisse imaginer. En effet, Charlie est une banshee crieuse (il existe trois types de banshee; laveuse des morts, pleureuse & crieuse). Ces hurlements annoncent la mort prochaine d’un proche, ou de quelqu’un d’important.LES EFFETS SECONDAIRES : Des migraines intenses et des sautes d'humeur fréquentes. Aussi a-t-elle l'impression d'avoir perdu une partie de son âme depuis qu'elle ne fait qu'un avec la mort. Après tout, qui s'en sort intact lorsque la mort vous entoure constamment?
CARNET RÉPERTOIRE DE CONTACTS & LIENS: DISPONIBILITÉ RP: overbooké ✗Charlie Anderson
Chacha - Reine des Koalas
Sujet: Re: (SUJET COMMUN : les tortures) le cauchemar continue. ( Semaine 1) Lun 14 Déc - 4:39
Welcome in hell
What doesn't destroy leaves you broken
Nom de la torture :Conditionnement Dans quel but ?Pousser Marah à remettre la clé Semaine numéro:#1 Jour:7 Lieu:Cellule de verre + Salle de torture
3 jours? 4 jours? Peut-être six? Elle ne savait plus. Charlie n’avait presque pas mangé, grignotant de temps en temps pour faire taire les bruits de son estomac. Ses yeux se contentaient de fixer le vide comme si elle s’attendait à ce que tout disparaisse autour d’elle pour découvrir qu’elle était chez elle aux côtés de son jeune chiot et de Tyler, qu’elle pourrait monter pour aller travailler et voir Matt… La douleur physique n’était en rien à cette torture psychologique qu’elle vivait. Elle réalisait qu’elle supportait beaucoup moins ce manège qu’auparavant. Ses pensées dérivèrent alors vers William. Son William. Celui qui l’avait aidé à passer au travers de ces années et qu’elle avait lâchement abandonné. Les frêles bras de Charlie se resserrèrent autour de ses genoux alors qu’elle étouffait un sanglot. Dans quel état étaient actuellement les autres? Charlie ne savait même pas s’ils étaient encore vivants. Tous étaient devenus terriblement silencieux. La rouquine se tourna pour faire face au mur et posa sa main sur la pierre froide. Elle observait sa main alors que les larmes se mirent à rouler silencieusement sur ses joues. Elle avait l’impression de devenir folle. Plus les tortures s’enchaînaient, plus la jeune mutante y laissait une part de sa raison, de sa santé mentale. Chaque « séance », un nom revenait sans cesse et c’était Marah. C’était la faute à Marah. On ne cessait de lui répéter ça. Charlie refusait d’y croire et pourtant, peu à peu, elle avait envie d’y croire. La rouquine se mit doucement à fredonner une berceuse alors que sa main se ramena contre elle quittant alors la surface froide et dure de la pierre. Elle entendit des pas qui approchent et plus ils s’approchaient, plus la voix de Charlie se faisait basse alors que le stress montait. Les pas s’arrêtèrent devant sa cellule. Le silence régna de nouveau. Charlie essuya ses larmes et se leva tranquillement. Elle entendit le verrou de sa porte s’ouvrir alors qu’un rayon de lumière commençait à apparaître lorsque la porte s’ouvrit avec douceur. Les jambes à Charlie tremblaient alors qu’elle s’accroupit légèrement. Son regard émeraude se plissa, la lumière l’aveuglant. Une silhouette apparut alors dans l’embrasure de la porte et la rouquine en profita. Elle bondit dessus, entraînant la personne dans une roulade au sol. Un cri de surprise se fit entendre alors que le bruit sourd de leurs corps tombant résonnait dans le couloir. Charlie dut cligner des yeux plusieurs fois pour s’acclimater à la nouvelle luminosité ce qui donna l’occasion à l’homme de la plaquer au sol.
« Charlie? » Lâcha la voix masculine, surprise.
La mutante observa le visage de l’homme. Ses yeux s’écarquillèrent lentement alors qu’elle reconnaissait William. Son souffle se coinça dans sa gorge alors que son cœur se mit à battre de façon désordonné.
« William », souffla-t-elle en retour.
Ce dernier la releva avec douceur alors que son regard détaillait les multiples blessures et ecchymoses qui couturaient le corps fragile de son ancienne amie. Des gardes arrivèrent alors attrapant les bras de Charlie qui tressaillit de douleur. La jeune femme secoua ses bras malgré la douleur que cela éveilla.
« William, aide-moi », supplia Charlie en se débattant. « Tu m’as laissé. » Répliqua-t-il, son regard refusant de croiser celui de la rouquine. « Tu sais que je n’avais pas le choix. »
William sembla songeur un instant. Il fit un signe rapide aux gardes qu’il allait s’en occuper. Il attrapa Charlie par la main et l’emmena avec lui. Ils disparurent finalement de la vue des gardes et aussitôt, le jeune homme s’arrêta dans le milieu d’un couloir.
« Écoute. Je ne peux rien pour toi. Je ne suis qu’un stagiaire ici. On m’a demandé de venir chercher le sujet 2. Je ne savais pas que tu étais ici, que c’était toi le sujet numéro 2. Je ne peux rien pour toi, désolé », souffle-t-il en recommençant à marcher rapidement.
La jeune mutante resta silencieuse le reste du trajet. Elle tentait de suivre la cadence de son ami, son corps entier engourdi par la douleur que chaque mouvement lui provoquait. Les cellules de verre. Encore. Le jeune homme serra la main de Charlie en soupirant légèrement.
« William, non, tu n’auras qu’à dire que je t’ai blessé ou peu importe, mais laisse-moi partir », hoquetait-elle alors qu’elle voyait les cellules défilées.
Tyler. Anthelme. Charlie tenta d’échapper à la poigne de son ami, mais elle était trop faible pour qu’il soit réellement blessé par ses coups. Puis, elle vit Marah. Son regard s’attarda sur elle. Elle eut envie de lui crier après, de lui dire que tout cela était de sa faute, mais son regard exprimant colère devint voilé de tristesse alors qu’elle baissait la tête. Elle entra dans la cellule qui lui était destinée et se tut. Une heure. Deux heures ou peut-être trois, elle ne savait pas, William revint la chercher. Ils longèrent des couloirs sans fin. C’était un véritable labyrinthe. Ils arrivèrent finalement devant la porte métallique. Depuis une semaine, chaque jour, elle voyait cette porte, signe que le calvaire allait commencer. Un homme ouvrit la porte et Charlie se tourna au dernier instant vers William.
« Je suis désolé que ça se passe comme ça », murmura-t-elle alors que la porte se referma derrière elle.
Charlie fut menée au centre de la pièce et sanglée à une sorte de civière qui était presque à la verticale. Cette fois, seulement le bas de son corps fut sanglé ce qui intrigua un instant la rouquine. Elle fit glisser ses doigts sur les sangles, remarquant que de petits fils argentés étaient entrelacés à ceux d’un gris terne. Une poussée d’adrénaline se mit à courir dans ses veines quand elle remarqua que tous convergeaient vers une machine. Sa respiration se fit haletante et son cœur rata quelques battements. C’est à ce moment que des gardes entrèrent en compagnie d’une dizaine de personnes. Ces personnes semblaient trembler de peur alors qu’ils la fixaient avec horreur. Charlie retint sa respiration alors qu’elle sentit un picotement parcourir sa colonne. L’implant. Il était désactivé. Elle ne ressentait plus ce sentiment d’oppression constant. La mutante se mit à secouer frénétiquement la tête de gauche à droite, refusant de croire ce qui allait se passer.
« Vous allez vérifier dans la tête de toutes ces personnes. Nous avons besoins de savoir si l’une d’elle est une taupe, un traître, bref, vous savez. Vous êtes dans l’obligation d’effectuer cette tâche. Si vous refusez, nous allons faire marcher ce petit bijou tout neuf. » Commenta l’un des hommes en tapotant la machine sur la droite de Charlie. « Veuillez vous pencher sur la fameuse clé USB que Marah nous a dérobé. »
Encore cette clé. Encore ce nom. Charlie tiqua faiblement, ses muscles se tendant à l’extrême. Elle inspira profondément.
« Je ne peux pas. » Lâcha durement la mutante en serrant les poings au point où ses jointures en blanchirent. « Bien, nous vous aiderons alors », gloussa le garde en envoyant une décharge électrique.
Le corps de Charlie se crispa alors qu’elle sentait la décharge la traverser. Un point douloureux apparut au creux de son coude. Charlie serra les dents en secouant négativement de nouveau la tête. Elle ne pourrait pas fouiller dans la tête de toutes ces personnes. De nouveau une décharge, mais plus forte encore. Son corps se courba vers l’avant alors qu’elle retenait son cri. La douleur s’estompa laissant à Charlie reprendre son souffle. Non. Elle ne pouvait pas. Elle secoua faiblement la tête et la décharge partit aussitôt. La rouquine lâcha un cri alors que tous ses muscles se tendaient. Charlie n’arrivait pas à respirer tant la douleur était grande. Sa vision devint floue et tous les bruits autour d’elle semblèrent étouffer. L’homme mit fin à la décharge et attendit une vingtaine de minutes, laissant à Charlie récupérer un peu. Charlie était prise de légers tressautements durant les premières dix minutes. On finit par lui injecter un produit qui calma aussitôt les effets des chocs électriques, c’était une sorte de morphine, Charlie n’arrivait simplement pas à identifier le liquide.
« Alors? » Fit la voix amusée de l’homme.
Charlie ne répondit pas, levant simplement son bras. Ils firent avancer la première personne. Une jeune femme se trouva face à Charlie.
« Vous avez sept minutes par personne. »
La mutante ne broncha pas. Elle posa sa main sur la joue de la femme et se retrouvera rapidement dans la tête de celle-ci. Il n’y avait rien de bien particulier. Après sept minutes, la femme fut tirée brusquement vers l’arrière coupant alors le contact. Le second fut placé. À la troisième, Charlie commença à avoir un saignement au nez. À la quatrième, ses oreilles. À la dixième, hémorragie interne. Elle fut emmenée rapidement à ‘’l’hôpital’’ de Kanatrix où après trois longues heures, l’hémorragie fut maîtrisée. Ils la laissèrent tranquille une heure de plus dans la chambre aux murs blanchâtres. Elle fut finalement ramenée dans sa cellule de verre. Elle ne jeta pas un regard aux cellules cette fois-ci. Elle avançait, ses pieds traînant au sol. Son regard vide fixant le plancher. On la fit entrer dans une cellule à côté de celle de Marah. La rouquine fixa le mur qui les séparait. Les lames qui coupaient sa chair, les aiguilles qui s’enfonçaient dans sa peau lui injectant des produits qui la faisaient souffrir des heures entières. Des cauchemars. De la douleur. La douleur des autres, d’Anthelme, de Tyler. Charlie se prit la tête entre ses mains et lâcha un cri de douleur, sa tête bourdonnant. « Si seulement elle savait que ce n’était pas de réels suspects, que c'est simplement une nouvelle tactique pour lui faire enfin croire que tout est de la faute de cette autre mutante. Le docteur croit que ces faux souvenirs et ces pensées contre ce sujet finiront par l’influencer. » Cela passa en boucle dans sa tête jusqu’à ce que le souvenir lui glissa entre les doigts. Charlie était accroupie, sa tête toujours entre ses mains. Elle haletait sous l’effort. Il y avait trop de pensées dans sa tête. Elle n’arrivait pas à s’en défaire. Elle faisait tant d’efforts pour garder la tête froide, ne pas se laisser berner, mais elle était si épuisée mentalement et physiquement que son combat était perdu d’avance. Elle finit par abandonner. Ses mains retombèrent le long de son corps alors que les larmes roulaient sur ses joues.
« C’est de sa faute. C’est de ta faute Marah! » Finit par hurler Charlie en frappant la paroi métallique qui les séparait.
Elle frappa de nouveau le mur.
« Pourquoi tu leur a volé cette clé? » S’époumona-t-elle. « On va tous mourir », finit par murmurer Charlie presque pour elle-même.
Les longues heures de labeur pour briser Charlie commençait à porter fruit. La jeune rouquine sembla réaliser ce qu'elle venait de dire et bafouilla des paroles incompréhensibles avant de se recroqueviller sur elle-même, sa tête entre ses mains. Elle replongea alors dans ses pensées, le regard de nouveau vide d'expression.
SOS : 294 ÂGE : 25 ans CÉLÉBRITÉ : Francisco Lachowski NATURE : Mutant Organique EMPLOI : Vétérinaire LOCALISATION : Adams Morgan, dans un petit appartement. POUVOIR(S) : Métamorphe - Tyler Waterfield a la capacité de modifier sa structure cellulaire à sa guise pour transformer entièrement son apparence en celui d'un animal. Ils acquis ses diverses transformations en fonction de ses connaissances. En effet, son pouvoir se base sur l'une des facultés cognitives, soit celle de l'apprentissage. Lorsqu'il connait suffisamment un animal, on peut alors dire que cette transformation s'ajoute à son bestiaire personnel. Cependant, il lui est impossible de tenter une transformation avec plus d'un ADN différent au sien. La métamorphose en animal est de loin l'une des plus épuisantes pour le corps et pour le cerveau, puisqu'il nécessite que le corps du métamorphe en question soit assez solide pour activer le pouvoir et puis qu'à la base ce pouvoir se loge majoritairement dans son espace cérébrale.LES EFFETS SECONDAIRES : Tyler Waterfield absorbe les effets secondaires à la suite de sa transformation. Sa tête martelle bruyamment, ses yeux étant bleus lors de la transformation deviennent plus foncés et la fatigue s'installe rapidement. Il pourrait même s'endormir sur le lieu du combat.
Sujet: Re: (SUJET COMMUN : les tortures) le cauchemar continue. ( Semaine 1) Lun 14 Déc - 23:30
Le cauchemar continue
Game Over
Failure is a bruise, not a tattoo.
Spoiler:
Nom de la torture :Game Over Dans quel but ?Tester les capacités du pouvoirs de Tyler. Comprendre comment il fonctionne. Semaine numéro:1 Lieu:Salle de test, cellule de verre.
___________________
Assis sur son lit, dans sa cellule de verre, Tyler tenait le derrière de sa tête entre ses deux mains qui s’entrecroisaient. Ses jambes, elles aussi, se croisaient légèrement au niveau des genoux. Ses voisins de cellules semblaient tous meurtris, mais le vétérinaire s’avérait être plus épargné qu’eux. On le nourrissait toujours et on avait limité ses déplacements. Il n’avait pas encore perdu la tête et encore moins un doigt. En fait, il n’était pas sorti de sa cellule depuis la fois où il avait éclaté la fenêtre d’une des portes. Tyler récupérait physiquement, mais dans sa tête, c’était la panique. Sa cellule était insonorisée, on n’entendait rien de l’intérieur. Aucun bruit ne parvenait à traverser ce lourd et épais verre. Ils voyaient les autres souffrir. Il voyait Charlie souffrir, et ce sentiment d’impuissance le mettait presque K.O. Le calme avant la tempête. Voilà ce qu’il l’attendait. Tyler s’en doutait gravement, mais c’était déjà écrit dans son destin et c’était pour lui incontournable. Quelqu’un s’approchait de leurs cellules, puis bizarrement, le vétérinaire espérait qu’on vienne le chercher pour laisser du repos à Charlie. Malheureusement, l’homme qui s’était approchée venait pour sa copine. Rapidement, Tyler se mit en colère. Le visage rougit, les yeux humides plissés ainsi que les poings durement fermés, Tyler se leva en peu de seconde frappant son lit avec un de ses pieds. La rage lui montait à la tête. L’homme frappa dans le verre qui le maintenait prisonnier. Un deuxième et un troisième coup prit la suite. Sans cesser de marteler le verre, Tyler espérait que l’homme soit dérangé par ses caprices et change de cible. Des cris de rage et de forte colère le poussa à cogner une autre dizaine de fois. Il avait beau crier d’échanger leurs places, mais de l’autre côté on ne pouvait que le voir et non l’entendre. L’adrénaline qui lui avait monté au cerveau et qui avait parcouru tout son corps l’empêchait de sentir la douleur à cet instant même. Tyler craqua sous la pression. Il s’agenouilla devant le mur vitré les paumes rouge vif glissant contre celui-ci. Avec ses jointures en sang et de l’eau sous ses yeux cernés, le métamorphe resta les genoux contre le sol froid un long moment. Un deuxième homme, le même qui l’avait apporté dans cette cellule, passa dans le long corridor clôturer par les cellules de ses voisins mutants. On venait pour lui. Cette fois-ci, il allait leur donner encore plus de fil à retorde. Se basculant de chaque bord en lui envoyant des coups de coudes ainsi que des croches pieds ratés, Tyler ne se tenait pas en place. Celui qui le trainait appuya sur un simple bouton et un énorme choc le paralysa. Son corps tomba comme un vieux chiffon contre le carrelage. Tout juste avant de se relever, l’homme lui envoya son poing au visage, plus précisément contre son œil droit. Tyler se releva avec l’aide de l’homme qui lui avait fait comprendre qui menait la situation. Durant le reste du trajet, l’homme-animal s’était tenu calme et bien dressé. Spécialement pour lui, on l’avait ligoté debout contre un mur. Ses poignets étaient maintenus dans de genre de menotte métallique fondu dans le mur.
« Monsieur Waterfield! On vous attendait impatiemment. J’espère que vous avez prévu rembourser la fenêtre que vous avez éclatée. », parlait un des hommes pour le groupe.
Tyler était exposé tel un œuvre d’art, une peinture ou un bon vieux film.
« Il faudrait pour cela qu’il s’en sorte vivant. », se moqua une femme qui entrait dans la pièce.
Cette dernière s’approcha de Tyler un sourire prétentieux sur son magnifique visage.
« Avez-vous branché le système de punition électrique? », questionna la femme en glissant son index sur les lèvres de Tyler.
« On vous attendait avant de commencer le spectacle. », se marrait un autre homme plus loin.
La femme hocha la tête et pris une paire de ciseaux. Elle plaça l’outil de part et d’autre du t-shirt de Tyler qui sursauta légèrement aux froids des lames. Le t-shirt rapidement cisaillé, elle lui retira prétendant que c’était pour amplifier la douleur. Les instruments étaient tous branché et prêt à fonctionner. Comme s’il était un rat de laboratoire, une cage de verre sorti du sol pour atteindre le plafond et l’enfermé. Ses pieds retouchèrent le sol n’étant plus accroché au mur.
« Maintenant, le but du jeu est simple. Tu m’obéis et tu esquiveras la punition. Cependant, si tu me désobéis, tu auras ce que tu mériteras. », grincha dans un microphone l’homme à l’apparence plus sérieuse qui prenait place tout près de la dame.
« Métamorphose-toi en chien. », ordonna le chef du jeu.
Sans broncher, tel un petit chiot déjà docile, l’homme se transforma en une copie exacte de son propre chien. Dans la tête du chien-garou, il se voyait devoir leur faire un spectacle de cirque.
« Maintenant, en chat! », donna comme ordre sans laisser de repos au métamorphe.
Tyler reprit sa forme humaine et cacha ce qu’il avait à cacher avec les tissus restants de son t-shirt. L’homme derrière la vitrine s’impatienta et lui envoya une décharge électrique via l’implant dans sa nuque. L’homme dévêtu se croupit au sol brutalement. Il avait beau vouloir effectuer une métamorphose d’animal en animal, mais c’était impossible pour lui. Il devait absolument passer par sa forme humaine avant.
« J’avais demandé en chat. Tu croyais que le jeu était déjà fini? Je veux un oiseau, alors! », répondit plus durement l’homme.
Le seul oiseau que Tyler avait moindrement étudié et fait ses recherches était la perruche. Le genre d’oiseau fréquent à voir dans une clinique vétérinaire. Il ne s’était jamais métamorphosé en cet oiseau, ça allait être encore plus épuisant pour lui. Il écouta les ordres et prit place dans le minuscule corps d’une perruche. Les spectateurs avaient du plaisir face au spectacle.
« Loup. Transforme-toi en loup. Ce n’est pas ta première fois n’est-ce pas? », dit l’homme en faisant allusion à la fête d’halloween.
Entre la demande de l’oiseau et celle-ci, il s’était à peine écoulé 5 minutes. L’homme-animal se fatiguait énormément. Tellement que c’est yeux habituellement d’un magnifique bleu se rapprochait graduellement du gris pâle. En quelques secondes, il reprit sa forme humaine et enchaina rapidement en loup. Cette fois-ci, dans ce corps de loup, il marchait ballotant de chaque côté. Pour éviter de rendre la fatigue trop évidente, il reprit rapidement sa forme humaine, pour une autre fois.
« Lynx! », exigea le même homme.
Tyler n’en connaissait pas assez sur cet animal pour en prendre sa forme. Il ne savait pas s’il on l’entendrait de l’autre côté, mais il s’essaya.
« Je ne peux pas. Je ne connais pas assez le lynx… », supplia Tyler.
Sans attendre la fin de sa requête, un autre choc l’envoya valser au sol. Les yeux de l’homme presque vidé de toute son énergie avaient leurs prunelles presque blanches. Ce phénomène semblait fasciné les gens de l’autre côté puisqu’on lui demanda une nouvelle transformation.
« Raton-laveur », lança la femme qui voulait se moquer encore de lui.
En un clin d’œil, le corps se réduisit à la taille de la bête. Et voilà, un raton-laveur devant leurs yeux. Allait-il bientôt arrêter? Lorsque Tyler reprit sa forme humaine, ses yeux étaient totalement blancs excluant l’iris qui lui restait noir.
« Lion! », ordonna le maître de la partie.
Tyler s’essaya. Cependant, son corps frappa le carrelage sans signe de vie. Tyler réussit uniquement à voir les gens de l’autre côté s’affoler avant de broyer du noir. Sa respiration se ralentissait. La vie s’éloignait et la mort s’approchait. L’équipe ne devait pas se permettre de le perdre maintenant. De justesse, il fut envoyé d’urgence à l’endroit approprié pour le sauver.
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(SUJET COMMUN : les tortures) le cauchemar continue. ( Semaine 1)