(SUJET COMMUN : 2 posts chacun maxi) Bienvenue en enfer.
SOS : 3029 ÂGE : vingt-cinq ans CÉLÉBRITÉ : Elizabeth Olsen NATURE : Pass-mental/psionique EMPLOI : étudiante, fugitive de Kanatrix Corporation LOCALISATION : Washington D.C avec Roman POUVOIR(S) : Nouvelle mutation : EN COURS
Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
- Récemment elle s'est vu avoir des saignements de nez.
Sujet: (SUJET COMMUN : 2 posts chacun maxi) Bienvenue en enfer. Sam 28 Nov - 21:30
Bienvenue en enfer.
feat beaucoup de monde :p
Enchaîné, les mains derrière le dos, le trajet jusqu’à Kanatrix semble durée une éternité. Assise en face de celui que j’aime j’essaye de garder mon calme. Mais mon corps semble vouloir toute autre chose. L’inquiétude, l’angoisse, la peur. Monte malgré moi. Alors, je ferme les yeux, essayant de caler ma respiration sur celle d’Anthé. Tandis qu'il essaye de me remonter le moral doucement, en me disant de tenir le coup, que tout allait s’arranger. Mais c'était faux. Tout n'allait pas s'arranger en un claquement de doigts. Et comme pour sceller ces paroles, il dépose un léger baiser sur ma joue. Je ferme les yeux un instant, appréciant ce doux moment de répit. Un moment tendre. Sans doute le dernier avant longtemps pensais-je. L’unique larme coule sur ma joue. Je sais qu’il ment, il a toujours été un très bon menteur. Je ne suis pas née de la dernière pluie. Je sais de quoi, ils sont capables. On ne s’en remet jamais vraiment. Les tortures, les expériences. On vous pousse jusqu’au moment ou votre corps ne suit plus. Comme j’aurais voulu être avec Roman à cet instant. Au chaud, à la maison, en sécurité avec lui.
Le van s’arrête, les portes s’ouvrent. Je sors de mes pensées. Des hommes nous empoignent, je ne peux m’empêcher de regarder tout autour de moi. Je suis fatiguée, mes jambes, mes bras, tout mon corps hurle qu’il est épuisé. Pourtant, je sais que ce n’est que le début. Marche funèbre. J’avance bien malgré moi alors que Néron me tient fermement, une main sur mes poignets et une sur ma nuque, qu’il maintient avec insistance. Il me ferait presque mal. Je peux sentir l’implant bouger légèrement. Je ferme les yeux un instant, la douleur est encore présente.
Je ne m’en rends pas bien compte, mais la porte s’ouvre et là je m’arrête. Les souvenirs, les détails, reviennent. Ce long couloir blanc. Cette odeur d’ammoniac qui me pique les narines, qui me donne la nausée. Voilà pourquoi je détestais les hôpitaux. Cette odeur me rappelait l'ASG. Un gémissement sort de mes lèvres, impossible de décrocher un mot. La peur envahit mon regard. Je me mets à trembler inconsciemment, mon coeur s'affole. « Non je ne veux pas…» Soufflai-je alors que je résiste encore. Mais un seul coup suffit pour me faire entrer. J’ai envie de pleurer pour de bon, mais je sais qu’il ne faut pas, ce n’est pas le moment. Ne pas craquer. Mes pas raisonnent sur le carrelage immaculé, je me risque un petit regard vers Anthelme. J’ai peur, l’idée de le perdre, de revivre tout ça me hante, sans parler de mon frère, blessé, dehors livré à lui-même. Mon pire cauchemar prenait forme sous mes yeux et je ne pouvais rien y faire, rien y changer. Mon coeur se serre, j’ai l'impression qu'on me poignarde.
Petit à petit, plus on avance, plus je me rends compte que le moment tant redouté approche. Ces visages, leurs visages. Ceux qui hantent mes nuits et mes cauchemars depuis presque dix ans maintenant seront bientôt face à moi. J'appréhendais. Puis cette porte. Néron s'approche de celle-ci. Celle qui est gardée par une armada de garde. L’ASG. Il compose un code, passe son badge, examen rétinien. J’observe rapidement. Depuis le temps, j’en ai pris l’habitude. Caméra, porte de sortie, codes. Un déclic, la porte s’ouvre et… mon coeur rate un battement, la bouche grande ouverte. Charlie, Tyler et une rouquine dont je ne connais pas encore le nom. Ils sont tous là. Tous mes amis proches. « Charlie, Tyler vous…» Les mots me manquent, je ne peux finir ma phrase, choquée, anéantie devant le spectacle. Agenouillé par terre des flingues sur la tête. Je recule, marchant sur le pied de Néron. La colère monte, je tourne la tête et là.. Je les vois. Allen, Lucrétia et...Klaminski. L’envie de hurler. Je revois en boucle cet homme qui laisse trainer ses sales pattes sur ma peau. J’en ai la nausée, mais malgré cela, je n’arrive pas à détacher mes yeux de ce salopard et de Lucretia qui se tient fièrement à côté de lui. Je les déteste tous.
Il me fait avancer, les autres se font relever. Je présume que Freeman arrivera d’ici peu. Mais alors que je m’apprête à lancer une habituelle provocation. Des claquements de talons sur le marbre blanc se font entendre puis je l’aperçois. Mon coeur qui s'accélère, s'affole et mon monde s'écroule encore une fois. « Maman » Soufflai-je.
Spoiler:
tag: #ASG#C'estLeDebutDuCauchemars #Marah | words:573| notes: j'espère que ça ira, j'ai essayer de faire petit ! j'espère que vous êtes content !
electric bird.
Dernière édition par Marah Darshkov le Dim 29 Nov - 14:37, édité 1 fois
SOS : 1208 ÂGE : trente-neufs années gaspillées. CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender. NATURE : humain, pitoyable petit humain. EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus. LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
Sujet: Re: (SUJET COMMUN : 2 posts chacun maxi) Bienvenue en enfer. Dim 29 Nov - 11:41
Bienvenu en enfer
trop de gens que pour faire une liste.
C'est le silence qui a remplacé tout les cris, les coups de feu et les pleures, ce putain de silence insupportable qui laisse libre cours à l'esprit pour penser à tout et n'importe quoi sans aucun rapport avec la situation apparente. Et malgré lui, toutes les pensées de Néron se focalisent sur Narcisse. Il secoue légèrement la tête, ce concentre sur cette putain de route qui les ramène chez kanatrix. Deux mutants sur trois. Oui, mais à quel prix ? Un agent de blessé, par sa faute. Sans compter ce qu'il se serait passé si Marah n'avait pas perdu le contrôle de son pouvoir à la suite de la blessure de son jumeau. Il serait probablement mort, asphyxié. Sans qu'il ne le veuille, ses mains sont sujettes à un très faible tremblement. Il fixe les deux gamins et s'empoigne de Marah tandis qu'un collègue quelconque s'occupe de l'autre. Une main viens se faire violente sur la nuque de la jeune femme et l'autre au niveau de son bras, la forçant à avancer, de toute manière, elle est foutue, elle ne pourrait plus s'échapper. C'est terminé, ce petit jeu est terminé, et il espère qu'il va pouvoir reprendre une vie à peu près normale, c'est faux bien sur, ce n'est qu'une illusion parmi tant d'autres. La gamine s'arrête, il n'a pas envie de jouer et un simple coup dans le dos la fait avancer. Cette putain de porte passée, il s'arrête et balaye la pièce du regard, ils sont tous la. Deux-trois autres mutants, un ou deux humains qui étaient sur les listes aussi. Quelques membres de la légion d'Arès. Et puis bien sur les agents de kanatrix, Allen, Adler en tête de liste. Edwin n'est pas encore présent. Néron ne peut s'empêcher de la détailler un instant avant de détourner le regard vers la dernière arrivante dans la pièce. Et un sourire narquois se dessine sur son visage, la gamine tombe de haut, la détruire toujours un peu plus.
J'me suis permise de répondre, voilà voilà. C'est très petit aussi (a) et pas très corrigé
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Sujet: Re: (SUJET COMMUN : 2 posts chacun maxi) Bienvenue en enfer. Dim 29 Nov - 18:24
Bienvenue en enfer
“Unfortunately, the clock is ticking, the hours are going by. The past increases, the future recedes. Possibilities decreasing, regrets mounting.”
J’attendis un instant à l’arrière du camion, le temps qu’Agustin revienne avec la rouquine. Il la déposa dans le camion, se dirigea vers l’avant et nous étions partis vers Kanatrix Corporation. Je ne pouvais que sourire devant la mine horrifiée de la jeune mutante.
« De retour à la case départ on dirait bien » Commentai-je.
Durant le voyage, ce fut davantage pénible pour les deux mutants que pour moi. Je ne faisais que m’amuser un peu avec la rouquine, coupant sa délicate peau avec ma lame. Je lui administrai quelques coups laissant rapidement apparaître les couleurs caractérisant des ecchymoses sous sa peau laiteuse. Tyler ne pouvait rien faire de surcroît, paralysé de la tête aux pieds, il ne pouvait qu’observer ce qui m’amusait encore davantage. Ce n'était pas des coupures bien grave, rien qui ne pouvait la tuer du moins. On arriva enfin devant l’énorme bâtisse. Je sortis d'un sac accroché aux parois métalliques un pistolet aux parois de verre laissant voir deux petits implants à l'intérieur. Elle s'enligna avec précision derrière la nuque de Charlie et hop, c'était fait. Le prochain fut Tyler et voilà, nous en avions fini. Je sortis du véhicule rangeant mon couteau rapidement dans ma ceinture. Je prends Charlie, elle est plus légère que son copain après tout. Je la pousse devant moi voulant en finir rapidement pour rentrer chez moi et me reposer. Je dois aussi envoyer mon linge chez le nettoyeur ce qui m’agace profondément. Nous déverrouillons les portes pour finalement tomber sur une autre rouquine qui est présente. Alors que je remarque leur présence, je sens un coup dans mon ventre, je perds mon souffle. Charlie vient de m'administrer un coup, mais elle a tout juste le temps de pivoter que je lui attrape le bras et la jette au sol. Mes yeux scintillent de colère.
« À genoux bordel » Sifflai-je.
Je place l’arme derrière sa tête, reprenant tranquillement mon souffle. Les deux autres sont placés à genoux aussi, l’arme derrière la tête. C’est une question de prudence après tout. Ray a disparu. Je jette un regard aux alentours voir si elle est présente, mais non. Idiote. La porte qui s’était verrouillée de nouveau s’ouvre laissant apparaître des soldats de l’ASG avec leurs prises. J’observe la réaction des mutants laissant échapper un rire. Je tapote l’arme contre la tête de Charlie en secouant la tête. C’est presque pénible tout ça. Je me balance sur un pied, attendant les nouveaux ordres. Et puis on entend des pas, nous relevons de concert les mutants, l'arme toujours pointé vers eux en cas de tentative de fuite. J'observe de haut en bas les personnes qui arrive. Je fronce les sourcils. Ils ont l'air d'humeur... Non, en fait, ils n'ont pas l'air d'exprimé de réelles émotions excepté surement une certaine excitation, particulièrement venant de ce gringalet qui dévisage la mutante aux cheveux marrons. Le silence. Ils semblent observer nos prises. Je commence à m'impatienter.
« C'est bien joli ces retrouvailles, mais j'ai autre chose à faire sans vous vexer. Alors, vous avez vos jouets maintenant, on en fait quoi? » Dis-je en soupirant.
Dernière édition par Mia O'Connor le Lun 30 Nov - 4:58, édité 3 fois
SOS : 737 ÂGE : trente-huit ans. CÉLÉBRITÉ : hugh dancy. NATURE : humain ce qu'il y a de plus normal et pathétique. EMPLOI : profiler, l'analyste des têtes et des fonctionnements humains, toujours à la recherche de plus de complexité et de folie, affamé de psychés torturées et malsaine. il travaille sous couverture à l'ASG. « Fairy tales do not tell children dragons exist. Children already know the dragons exist. Fairy tales tell children the dragons can be killed »
Sujet: Re: (SUJET COMMUN : 2 posts chacun maxi) Bienvenue en enfer. Dim 29 Nov - 21:17
bienvenueen enfer
On connaît dans sa vie toute une infinité de silences avec tous des caractéristiques plus ou moins uniques. Narcisse n'avait connu jusqu'alors que quelques silences. Trop peu pour être un spécialiste, assez pour se faire une idée de la chose. Celui-ci était le pire. Néron n'avait pas dit un mot et Narcisse n'avait pas besoin de lire dans ses pensées pour savoir que ce qui s'était passé ce soir l'avait marqué d'une façon où d'une autre. Lui l'était de la manière la plus littérale. Quelqu'un s'était rapidement occupé de stopper son hémorragie avant que les choses ne deviennent encore plus délicates qu'elles ne l'étaient. Comme-si il pouvait y avoir pire que l'actuelle situation, plus pervers comme piège. Pour eux deux, cette victoire n'en était pas une. C'était encore une fissure. Encore la preuve qu'ils ne savaient pas travailler ensemble et qu'ils étaient voués à se détruire. L'heure n'était sans doute pas à la réflexion sur l'avenir de sa relation avec Néron, mais il fallait qu'il brise ce silence. Et pour l'instant, la manière la plus efficace, était de faire fonctionner ses méninges et laisser le flot de ses pensées l'envahir. Il reprenait petit à petit le contrôle et son assurance. Voilà qui était une bonne chose. Maintenant ils rentraient au bercail. Il aurait du être heureux de rentrer à la maison. Pourtant il n'arrivait pas à se convaincre. Ce qui allait suivre n'allait pas être meilleur. Jusqu'ici, le sort des mutants ne l'avait jamais franchement intrigué. Il traquait et ça lui suffisait. Il ne faisait pas parti des grands prédateurs et ce rôle dans l'ombre lui permettait de garder entre lui et les mutants une distance suffisante. Il savait que s'il se confrontait à la réalité, s'il regardait de ses yeux ces gens se faire torturer, s'il devait jouer du bistouris, il en ressortirait différent. Narcisse était beaucoup de chose, mais il n'était pas ce genre de monstre, il n'était pas assoiffé de vengeance, il n'avait pas envie de tuer. Il haïssait les mutants. Point barre. C'était une haine simple et injuste, cruelle, gratuite. Il n'avait pas besoin de se justifier. Il les hait. Et même après ce qui venait de se passer il n'avait pas envie de commencer à changer ses principes. Alors il ignorait, il étouffait au plus profond de lui la sensation divine qu'il avait pu ressentir en voyant Roman à terre. Quand il avait comprit que c'était là son œuvre. Il avait aimé. Il avait aimé tirer sur cet homme et encore plus voir son corps inerte tomber au sol. Il savait qu'il ne l'avait pas vu, mais pendant quelques temps il avait eu la sensation que le monde lui appartenait. Il avait fait quelque chose de bien - du point de vue de l'ASG. Maintenance ces cris et ces mutants qu'on traîne de force l'écœurent. Il ne le montre pas, se mure dans son silence. Celui-ci est le sien, il y est en paix. Il est agréable. Là il n'a pas besoin d'offrir de faux sourire, il n'a sur son visage qu'un rictus neutre, ne laissant exprimer aucun de ses doutes. Toute la clique est là. Allen. Lui. Forcément. Il n'était pas spécialement heureux de le revoir. Adler non plus. La seule personne qui lui était sympathique n'était pas encore arrivée. Tout ces gens se pavanaient, ils respiraient une fierté qui regonfla son ego. Il ne pouvait pas douter de l'ASG. Il savait qu'il devrait rester en retrait, il avait un bras en moins, il ne s'amuserait pas comme les autres. Il avait une bonne excuse au moins. Peu importe. Il était fier d'être des leurs.
Dernière édition par Narcisse M. Maide le Sam 5 Déc - 16:48, édité 2 fois
SOS : 658 ÂGE : 22 ans CÉLÉBRITÉ : Holland Roden NATURE : Mutante (Pass-Mental) EMPLOI : Serveuse dans une auberge LOCALISATION : Perdue dans les limbes de son propre esprit POUVOIR(S) : Charlie possédait auparavant la capacité de lire dans les pensées, de posséder les corps, mais suite à un retour chez Kanatrix, les généticiens ont achevé le projet. Derrière ces prunelles émeraude se voile la mort. Charlie est considérée de manière folklorique comme étant une Banshee, une femme de l'Autre-Monde. Le cri de la banshee (nommé keening en anglais, caoinne en gaélique) est décrit comme le plus effrayant et le plus triste que l'on puisse imaginer. En effet, Charlie est une banshee crieuse (il existe trois types de banshee; laveuse des morts, pleureuse & crieuse). Ces hurlements annoncent la mort prochaine d’un proche, ou de quelqu’un d’important.LES EFFETS SECONDAIRES : Des migraines intenses et des sautes d'humeur fréquentes. Aussi a-t-elle l'impression d'avoir perdu une partie de son âme depuis qu'elle ne fait qu'un avec la mort. Après tout, qui s'en sort intact lorsque la mort vous entoure constamment?
CARNET RÉPERTOIRE DE CONTACTS & LIENS: DISPONIBILITÉ RP: overbooké ✗Charlie Anderson
Chacha - Reine des Koalas
Sujet: Re: (SUJET COMMUN : 2 posts chacun maxi) Bienvenue en enfer. Lun 30 Nov - 5:44
Bienvenue en enfer
Life is deadly outside darlin'
La lame qui tranche la chair délicate de sa joue arracha un cri à Charlie. Elle tenta de se libérer de la poigne de son bourreau, mais cette dernière cogna durement la tête de la rouquine contre les parois du véhicule. Sous l’impact, le souffle quitta les lèvres de Charlie et des points noirs envahirent son champ de vision. Ses yeux devinrent humides. Elle remarqua finalement Tyler au fond de la boîte arrière du camion. Charlie étouffa un sanglot alors qu’elle tenta de repousser de nouveau la femme pour s’approcher de lui. Elle lui administra un coup aux côtes et tenta de se rapprocher de lui pour s’assurer de son état, mais elle fut rapidement redresser par la femme à la chevelure marron. Elle sentit de nouveau une coupure à son bras, mais cette fois-ci, elle se contenta de se mordre la langue pour étouffer son cri. Elle sentait un coulis de sang descendre tranquillement le long de sa tempe. Charlie priait silencieusement pour que le voyage puisse se terminer rapidement. Elle reçut soudainement un coup à la joue la faisant gémir. La coupure sembla brûler de plus belle alors que sa peau autour de la coupure prenait une teinte violacée déjà. La mutante serra les poings et inspira profondément. Elle devait absolument se calmer et réfléchir. Elle se sentait vidée de son énergie, complètement vide. Elle tenta une dernière fois de se débattre, mais un coup aux côtes la ramena rapidement à l’ordre. Charlie baissa la tête, vaincue. Ses yeux fixaient le sol alors qu’elle sentait une nouvelle fois la lame contre sa peau. Elle avait remarqué qu’elle n’était pas la cause de ces tortures, mais que cette jeune femme provoquait Tyler. C’était lisible dans ce regard où une lueur de folie semblait briller. Elle avait l’impression que la douleur résonnait juste dans ses os. Elle ferma les yeux en sursautant faiblement à chaque coupure. C’était fini. Elle allait mourir entre les mains de ces monstres. Elle allait mourir entre les murs de Kanatrix sans avoir vu une dernière fois les doux rayons du soleil ou sans avoir pu profiter. Elle continuait de fixer ses cuisses ne pouvant se résoudre à regarder Tyler. Elle ne voulait pas voir cette souffrance émaner de lui. Elle ne le supporterait pas. Le véhicule s’arrêta enfin. Charlie leva sa tête lorsqu’elle sentit quelque chose de froid se poser sur sa nuque. Ses yeux s’agrandirent d’effroi. Elle pria intérieurement que ce ne soit pas une arme à feu et qu’elle meurt là, sur le sol froid d’une camionnette, devant Tyler. Elle sentit une douleur vive alors. Elle ouvrit la bouche pour crier, mais rien ne sortit. De nouveau, des points noirs dansèrent dans son champ de vision. Elle n’eut pas le temps de réagir davantage que son bourreau la traînait à l’extérieur et la poussait devant elle. Charlie avançait sans la moindre réaction, son regard fixé au sol. L’odeur de détergeant, de produits chimiques et de mort l’assaillit de pleins fouet. Ses tripes se nouèrent, sa gorge se serra alors qu’elle se mettait à trembler comme une feuille. Ils traversèrent une porte. Puis une seconde. C’est à ce moment que Charlie tenta une ultime fois, dans un élan de désespoir avant que la porte ne se referme. Elle administra un violent coup aux côtes de la soldate et pivota, mais cette dernière avait des réflexe plus rapides que la rouquine. Charlie se retrouva rapidement au sol, gémissant contre la douleur que cela avait réveillée. Elle remarqua alors qu’il y avait déjà quelqu’un dans la pièce. Charlie s’étira pour lui attraper le bras espérant que cette dernière ait une mutation offensive. Ainsi, la rouquine n’aurait qu’à contrôler cette dernière pour se défendre. Cependant, il n’y avait rien. Aucune mutation, mais Charlie ressentit soudainement une douleur électrocutante dans les pensées de l’humaine. La mutante retira vivement sa main, haletante. Son bourreau la redressa à genoux pour ensuite poser une arme contre sa nuque. Les autres se retrouvèrent alors dans la même position. La mutante à la chevelure flamboyante posa ses mains sur ses cuisses, complètement abattue. Elle jeta un regard en coin à l’humaine. Pourquoi une hu… River. Anthelme lui avait déjà parlé d’elle au moment où il lui avait montré cette damnée liste. Charlie reposa ses prunelles verdoyantes sur ses cuisses. Inspire. Expire. Le bruit de la porte tira Charlie de ses pensées. Elle ne se donna même pas la peine de regarder ce qui se passait songeant que c’était de nouveaux soldats ou pire…
« Charlie, Tyler vous… » Fit une voix beaucoup trop familière aux oreilles de la rouquine.
Charlie tourna la tête réveillant alors la douleur dans sa joue violacée. Son corps fut secoué d’un sanglot. Anthelme. Marah. Ils n’avaient pas pu s’enfuir, ils n’avaient pas réussis. La rouquine sentit l’arme tapoter contre sa tête et le rire de la soldate armée derrière elle. Une bouffée de colère l’envahit. Comment pouvait-on apprécier ce genre de spectacle? C’était d’une cruauté…. Il n’y avait tout simplement pas de mots pour décrire la situation. Puis des pas résonnèrent annonçant l’arrivée de nouvelles personnes. Charlie s’obligea à détourner la tête, n’ayant même pas remarqué que des larmes roulaient sur ses joues. Un sentiment de malaise l’envahissait alors qu’elle fixait les trois nouveaux venus. Un vent glacial sembla souffler en elle. Elle sentit l’arme s’appuyer légèrement plus forte contre sa tête. La plaie à sa tête lui brûla davantage lui tirant ainsi une grimace douloureuse.
« C'est bien joli ces retrouvailles, mais j'ai autre chose à faire sans vous vexer. Alors, vous avez vos jouets maintenant, on en fait quoi? » S’impatienta celle qui lui servait de bourreau.
Charlie eut un faible sourire en coin. Elle devait admettre que cette soldate avait du cran. Bon, elle avait perdu toute santé mentale, mais elle avait du cran. Charlie releva la tête, l’arme appuyée contre celle-ci suivant le mouvement. Une lueur de défi se mit à brûler dans ces prunelles émeraude. Sa respiration était sifflante, mais elle ne voulait pas avoir l’air faible. Elle ne voulait pas laisser ce plaisirs à ces bourreaux de la voir ainsi. Cela serait surement reporter, mais pour le moment, elle n’allait pas continuer à leur laisser croire qu’elle allait se laisser faire.
« Si c’est pas la clique de débiles qui se ramènent pour observer le butin. On vous satisfait ô grands êtres stupides se croyant assez supérieurs pour se donner le droit de vie ou de mort sur les autres? » Siffla-t-elle, le sarcasme perçant dans sa voix.
Les battements de son cœur devenaient effrénés alors qu’elle prononçait chaque mot. Peut-être que si elle les provoquait assez, ces derniers allaient se contenter de la tuer et elle n’aurait pas à subir toutes ces tortures. Ce serait bien mieux ainsi. Elle continuait de soutenir inlassablement les regards. C’était suicidaire tout ce cirque. Ses yeux trahissaient probablement ce désir ardent de mourir rapidement.
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Sujet: Re: (SUJET COMMUN : 2 posts chacun maxi) Bienvenue en enfer. Lun 30 Nov - 12:21
bienvenue en enfer
mutants feat. bad guys
Broken bottles under children's feet Bodies strewn across the dead end street But I won't heed the battle call It puts my back up Puts my back up against the wall
Anthelme ferme les yeux, et lorsqu'il les ouvre de nouveau, il a cette mauvaise impression de ne pas savoir exactement combien de temps il s'est passé. S'est-il endormi ? Il se sent nauséeux, et toujours autant fatigué. Sa peau ne cesse de toucher de la matière, que ce soit la corde qui lui entoure les poignets, ou bien la carlingue du véhicule dans lequel ils sont transportés. Mais rien. Il ne se passe rien, à part une sensation désagréable dans la nuque. Et plus il insiste, plus cette simple sensation se transforme en douleur implacable. Il garde les yeux fermés. Que va penser Marah ? Il perçois son souffle, mais il ne doit plus s'intéresser à elle. Il l'a promis. Elle ne représente plus rien pour lui. On finit par les sortir de ce véhicule de malheur, un homme attrape Anthelme par la nuque, lui plaquant une arme dans le dos, et il le fait avancer. Anthelme se traîne lâchement, les yeux toujours fermés. Il se concentre sur sa respiration. De l'extérieur, on pourrait penser qu'il s'est résigné. Mais non. Anthelme n'est pas le genre de garçon a abandonné, il réfléchit, il étudie la situation sous tous les angles. La voix de Marah le force à ouvrir à les yeux, elle refuse d'entrer à l'intérieur. Pendant une fraction de seconde, son visage n'exprime rien d'autre que l'écho de la douleur de la jeune femme. Mais il finit par détourner les yeux. Il regarde autour de lui. Ils entrent dans une nouvelle pièce, le cœur du garçon rate un battement, alors que pourtant, il est caché derrière les corps de Néron et Marah. Mais quelque chose le prévient que ce qu'il va voir dans cette pièce ne va pas lui plaire. A peine a-t-il posé un pied à l'intérieur de la pièce, ses yeux savent où regarder. Son visage se décompose immédiatement. River. Sa respiration devient saccadée, et ses yeux ne quittent pas la silhouette de la jeune femme. River ! River ! Elle ne peut pas être là, c'est impossible. C'est une humaine. Elle n'a même pas dû avoir l'occasion de se défendre. L'homme qui se tient derrière elle le dévisage froidement. C'est comme si cet homme était là sans être là. D'ailleurs, il ne braque pas une arme dans la nuque de River, il se contente d'une main sur son épaule. Anthelme est perdu, il ne sait pas comment réagir, et avant même qu'il ne puisse esquisser un geste vers elle, l'homme derrière lui semble le sentir et lui assène un coup de pied à l'arrière du tibia, le forçant à se retrouver à genoux. Elle. Sa seule famille. Ici. Elle ne mérite pas ça. Il n'aurait jamais dû s'aventurer il ne sait où, en ces temps difficiles. Il aurait dû rester près d'elle, et la protéger. On parle autour de lui, mais c'est comme si il ne se trouvait plus avec eux. Jusqu'à ce qu'une voix qu'il ne connaisse trop bien se fasse entendre. Il relève la tête. Charlie. Tyler. Il ne les avait même pas vu, trop obscurci par l'image de River ici. Il n'y avait plus personne pour les sauver. Il s'était tous fait avoir. Il pose ses yeux sur Charlie, elle qui a encore la force de parler, de les provoquer. En temps normal, il devrait avoir le même réflexe. Mais il se sent si vide. Presque toutes les personnes à qui il tient sont dans cette pièce. Un rire rauque sort alors de sa gorge. Un rire un peu fou. Putain j'y crois pas. Ses yeux se posent alors sur chaque visage de ses ennemis, présents dans cette pièce. Son rire redouble. Quelle belle bande de tarés, regardez-vous, les psychopathes. Ils sont contents, hein, les petits toutous à leur mémère, d'avoir réussi à attraper quelques jouets. Elle va vous donner un bon susucre, après, la mémère à ses chiens-chiens. Le garde derrière lui lui assène un coup derrière le crâne, mais Anthelme rigole de plus belle. Il n'est pas aussi simple, ni de le faire taire, ni de le mettre à terre. Ahah, gentil clebs, coucouche panier !
SOS : 294 ÂGE : 25 ans CÉLÉBRITÉ : Francisco Lachowski NATURE : Mutant Organique EMPLOI : Vétérinaire LOCALISATION : Adams Morgan, dans un petit appartement. POUVOIR(S) : Métamorphe - Tyler Waterfield a la capacité de modifier sa structure cellulaire à sa guise pour transformer entièrement son apparence en celui d'un animal. Ils acquis ses diverses transformations en fonction de ses connaissances. En effet, son pouvoir se base sur l'une des facultés cognitives, soit celle de l'apprentissage. Lorsqu'il connait suffisamment un animal, on peut alors dire que cette transformation s'ajoute à son bestiaire personnel. Cependant, il lui est impossible de tenter une transformation avec plus d'un ADN différent au sien. La métamorphose en animal est de loin l'une des plus épuisantes pour le corps et pour le cerveau, puisqu'il nécessite que le corps du métamorphe en question soit assez solide pour activer le pouvoir et puis qu'à la base ce pouvoir se loge majoritairement dans son espace cérébrale.LES EFFETS SECONDAIRES : Tyler Waterfield absorbe les effets secondaires à la suite de sa transformation. Sa tête martelle bruyamment, ses yeux étant bleus lors de la transformation deviennent plus foncés et la fatigue s'installe rapidement. Il pourrait même s'endormir sur le lieu du combat.
Sujet: Re: (SUJET COMMUN : 2 posts chacun maxi) Bienvenue en enfer. Mar 1 Déc - 5:29
Bienvenue en enfer.
ft. beaucoup de gens
Au milieu de tout ça, l’idée m’est venue pour la première fois que d’être vivant c’était comme d’être éveillé dans un cauchemar.
- Harry Crews
Écrasé sur le dur sol du sombre train de l’enfer, Tyler était paralyse suite à l’injection d’un sérum dans sa poitrine. Couché sur le dos, Tyler ne pouvait s’empêcher de voir la scène d’horreur qui défilait sous ses yeux. Il se serait bien jeter contre la femme qui s’en prenait à la rouquine, mais l’état de l’homme-animal ne lui permettait pas. Du sang coulait de la coupure sur la joue de sa copine. La douleur que la femme ressenti lui fut imaginé comme un coup direct à son propre cœur. Tyler s’était remis à l’évidence qu’il avait perdu et que c’était inutile de se battre et de montrer encore des signes de résistance. Encore moins en ce moment. Du côté de Charlie, elle n’avait pas encore abandonné. Elle se secouait dans tous les sens tentant de s’échapper bien qu’elle était liée au siège puis que le seul moyen de s’en échapper serait d’avoir un pouvoir autre que psychique. Et puis, ce n’était malheureusement pas le cas pour la femme à la chevelure flamboyante. Au plus profond de lui-même, Tyler savait très bien que même si Charlie arrêterait de faire signe de résistance, Mia continuerait tout de même. En réalité, elle ne voulait pas s’en prendre à Charlie. Elle visait Tyler par l’entremise de Charlie. C’était une astuce bien pensé certainement pas au niveau de l’ASG ou bien de Kanatrix Corporation. Rester assis à ne pouvoir rien y faire. Toujours comme un vieux chiffon sale au fond du camion, le cœur de Tyler pompait rapidement. Un mélange d’émotion bousculait sa tête. Charlie l’apercevit finalement. Peut-être aurait-il dû rester un peu plus caché dans l’ombre pour éviter qu’elle s’agite…? Tyler observait à nouveau la scène qui prenait une autre tournure. Dans le bus de se rapprocher, Charlie frappa durement la femme. Elle était attachée… Pensait-elle vraiment pouvoir se libérer aussi facilement. Mia remit rapidement la rouquine à sa place en la blessant de nouveau. Tyler réussit à crisper durement sa main en un poing ferme. N’allons pas croire qu’il s’était rétabli. Ce fut qu’un bref durcissement des muscles de sa main. C’est encore loin d’être capable de faire un pas devant l’autre pour avancer. Ce fut le même manège durant le reste du voyage. À chaque coup que lui administrait la femme, Charlie tentait de retenir ses gémissements de douleur. Les minuscules plaintes que Tyler réussit à percevoir faisait parfois réagir son corps involontairement. L’un de ses genoux avait réussi à se plier, mais il s’était à nouveau écrasé au sol. Le contrôle de son corps revenait petit à petit. Vers la fin du voyage, Tyler était toujours épuisé suite à l’injection du paralysant qui était clairement près de la dose létale. Malgré cette injection presque fatalisme, le mutant réussi à se pose sur ses genoux. Perdu dans ses remords, son regard noisette lisait encore le sol. Ne se préoccupant plus de ce qu’il se passait autour de lui, le métamorphe se considérait comme déjà mort. Pour embellir le tout, un pincement vint lui glacer la nuque. Son haut du corps retomba lâchement. Les dents de Tyler se serrèrent suite à la douleur et face à l’inconnu de ce qu’il venait de se passer. Venait-on vraiment de lui implanter une vulgaire puce à chien? Il était métamorphe animal, ce n’était pas la raison pour le traiter en tant qu’animal à part entière. Même à ça, Tyler n’aurait jamais proposé à un propriétaire d’animal ce genre de collier électrique ou de puces électroniques dont certaines publicités font la promotion. La camionnette s’arrêta secouant le vers de terre défraichi. Les portières s’ouvrèrent rapidement, mais Tyler était de dos à celles-ci. À vrai dire, ce qu’il l’attendait de l’autre côté de ces portes, vers l’ombre de l’inconnu, ne l’intéressait plus. S’il avait à mourir, qu’on le fasse maintenant s’aurait-il permit de s’exclamer. Un peu d’aide semblait d’être approché du camion. Charlie fut tirée la première hors de ce vaisseau qui mène vers la mort. C’est alors qu’une poigne assez ferme le tira par le collet de sa veste hors du véhicule. On l’épaulait légèrement se foutant un peu dans quel objet pouvait-il foncer. Dans ce long corridor, Charlie menait la marche sous la poigne de Mia, tandis que Tyler trainait de la patte soutenu par une personne dont il n’avait pas pris la peine de regarder. Il marchait exactement comme les vieux saoulons qui dressent l’entrée de l’auberge. Les portes vers la destination s’ouvrèrent une à une. Un peu de bruit et de respirations haletantes lui signalaient qu’ils n’étaient pas seuls. Il n’avait pas levé la tête, il se fiait donc à ses autres sens. Tyler fut rapidement balancé au sol aux côtés des autres. À sa droite, c’était Charlie. C’était certain… Son odeur et le bout de ses cheveux roux lui prouvaient qu’il ne se trompait pas. Il inclina légèrement la tête pour l’observer ainsi qu’observer les alentours, mais le canon d’un fusil se posa immédiatement sur sa tempe pour le ramener à l’ordre. Le froid de l’arme lui rappelait à quel point il devrait se résigner à attaquer. Sa tête se replia à nouveau, collant son menton près de son torse. Un vrai petit toutou, un petit chiot encore bien docile. Voilà comment s’aurait permis Mia de le rabaisser. Le temps s’écoulait et l’arme n’avait jamais cessé d’être braquer contre sa tempe prête à mettre fin à ses plus beaux jours. Il respirait et expirait beaucoup plus facilement, reprenant le contrôle de son corps très lentement. Il se concentrait du coup sur la respiration des autres et leurs paroles espérant trouver un moyen de fuir d’ici.
« Si c’est pas la clique de débiles qui se ramènent pour observer le butin. On vous satisfait ô grands êtres stupides se croyant assez supérieurs pour se donner le droit de vie ou de mort sur les autres? » Siffla sa copine.
Pour rappeler à Charlie que se taire les aideraient probablement à épargner des blessures de plus, Tyler posa involontairement sa main sur celle de Charlie. C’est alors que l’arme cogna solidement la tempe du métamorphe.
« Cesse de bouger, sale rat de laboratoire. » cracha sévèrement l’homme qui tenait la gâchette.
Effectivement, l’homme avait raison. Il était plus qu’un simple rat de laboratoire sur qui on peut faire des tests comme bon lui semble. Assis-toi mon toutou et fait ce qu’on te dit!
1059 mots / Nov. fiche codée par shirosaki
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Sujet: Re: (SUJET COMMUN : 2 posts chacun maxi) Bienvenue en enfer. Jeu 3 Déc - 11:42
Bienvenue en enfer.
feat beaucoup de monde :p
Le trajet lui avait paru une éternité alors qu’elle avait reçu un mail de confirmation de la part de son assistant Andrew sur son téléphone portable, lui indiquant qu’un des jumeaux Darshkov avait été capturé. Elle espéra seulement que ce soit la dénommé Marah Darshkov. Depuis le temps qu’elle en entendait parler. La jeune femme avait eu le don de foutre une bonne partie des opérations en l’air. Ce qui avait - pendant un temps- profondément agacé Lucretia. Mais par chance aujourd’hui tout semblait aller dans son sens. Bonheur complet pour la terrifiante et intimidante Lucretia. Elle allait avoir sa revanche.
Ho bien sûre, elle l’avait déjà croisé la première fois lorsque Marah avait atterri à ses seize ans à kanat Rix. officiellement Lucretia s’était charger du frère de celle-ci, pas de cette gamine. Alors la voir maintenant ce n’était finalement pas « pareil ». Marah avait grandi, son pouvoir aussi et, elle n’avait pas bien grand intérêt à l’époque, tandis que là… c’était tout à fait différent. Son frère et elle s’était aventuré sur un terrain glissant. Les jumeaux menacez définitivement son patron Adrian et elle devait rapidement les mettre hors d’état de nuire et croyez-moi… Lucretia avait longuement pensé à la future stratégie adoptée. Elle allait tout mettre en oeuvre pour la briser.
La jolie trentenaire soupira d’aise, et se permit de fermer les yeux quelques secondes juste après avoir jeté un rapide coup d’oeil à son coéquipier. il avait finalement été efficace. Ce n’était peut-être pas tous des incapables finalement. »Finalement cette journée se termine plutôt bien Monsieur Saülh !. Lucretia se détendit un peu plus dans le fauteuil appréciant ce moment de répit alors que le léger ronronnement du monteur avait le don de la détendre un peu plus.
Le moteur s’arrête, les portes s’ouvrirent devant eux alors que Saülhtenait fermement la gamine désormais réveiller. Lucretia au côté de son partenaire, elle avançait calmement et fière ne sachant pas d’une semelle l’humaine. Le dénommé River jetait des regards anxieux un peu partout comme apeuré. S’en était presque jouissif si elle n’avait pas été aussi facile à attraper. Le don de Lucretia faisait toujours autant des ravages et se trouvait être toujours aussi efficace. Que ce soit dans la salle d’interrogatoire ou encore sur le terrain. Elle était redoutable.
Elle se trouvait désormais face à Marah et au jeune homme qui l’accompagnait. Néron et Narcisse se tenaient non loin d’eux pour veuillez au grain si jamais l’un des deux souhaiterait tenter quelque chose de stupide. La blonde sembla devenir songeuse l’espace d’un instant scrutant les moindres faits et gestes des deux jeunes gens, essayant de comprendre les liens qui les unissaient - ou du moins s'il y en avait un. Au premier abord, on aurait pu simplement croire qu’ils étaient amis. Que le jeune homme semblait plus être attaché à l’humaine qu’autre chose. Mais elle n’était pas dupe. Elle avait lu le dossier de Marah, cette gamine était intelligente. Elle connaissait leurs méthodes d’interrogatoire et elle aurait très bien pu en toucher un mot au type qui l’accompagne. Lucretia se pince légèrement la lèvre. Elle allait devoir vérifier ses dires.
Elle sortit finalement de ses pensées lorsque Katarina eut décidé, finalement de faire son entrée. Une entrée remarqué, puisque la fille Darshkov sembla être sous le choc de la surprise. Bien entendu que Katarina était de la partie. Elle l’avait toujours été, et elle le serait sans doute encore pour longtemps. Son regard toujours rivé sur les nouveaux arrivants, elle avait finalement fait abstraction des tentatives désespérées de ces petits merdeux alors que Katarina se mit à parler.
SOS : 1242 ÂGE : quarante-deux printemps CÉLÉBRITÉ : edward cute norton NATURE : mutant (organique) EMPLOI : ancien généticien et assistant principal pour le projet nine-thirty; ancien superviseur de l'ASG; ancien bras droit de docanov, nouvel allié fidèle à marshall, chef des rebelles POUVOIR(S) : berserker - edwin peut se changer en ours, en sanglier, en loup, ou en un monstrueux et dangereux mélange de ces trois mammifères. lors de ses transformations, cet homme d'ordinaire assez doux, n'est plus que rage, furie et violence
Il se tient bien droit, les pieds ancrés dans le sol. Son regard se perd sur tous ces visages si connus. Un à un, il les observe, il les analyse. Il les connait. Il les reconnaît. Tous. Il a permis à certains de naître. Il en a sauvé d'autres. Et aujourd'hui, il est là, tel le bourreau le jour de l'exécution. Il les observe sans s'attarder sur leurs mines défaites, fatiguées. Il ne peut pas se le permettre. Ses mains sont dans son dos, il est détendu. Inaccessible. Les traits usés de son visage n'expriment plus rien. Il tourne ses yeux clairs vers Néron, vers Narcisse. Vers ces hommes et ces femmes plus humains que jamais. Demain, pourront-ils vivre comme si de rien n'était ? Ils seraient si hypocrites de penser qu'ils en seront capables. Il soupire, imperceptiblement, quand il remarque cette chevelure blonde dans la masse de corps qui se pressent dans la lumière, tandis qu'il reste dans l'ombre. Son cœur se serre. La colère l'envahit. Elle n'aurait jamais dû être amenée ici. Elle ne méritait pas ça.
Un vague signe de tête à un agent, à la signification assez vague. Bon boulot. Bon sang, non. Non, ce n'est pas du bon travail, il en est persuadé plus que jamais. Et il se rend alors compte qu'Adrian, en plus de lui avoir volé ses souvenirs, a progressivement effacé son humanité. L'humanité de toutes ces personnes qui, pour un gène un peu différent ou pour une capacité particulière, se retrouvent "du mauvais côté" des barreaux. Au fond, est-ce que c'est ça, sa récompense pour avoir mené l'ASG durant toutes ces années ? Devrait-il se réjouir de ce spectacle. Ses pensées dérivent vers Liam. Il occupait un poste prétendument stratégique, mais jamais il n'est parvenu à arranger les choses. Et il est fatigué, fatigué de devoir se battre chaque jour que Dieu fait. Fatigué de devoir mentir à son vieil ami. Fatigué de se souvenir. Déchiré entre deux camps, Edwin se perd et ne sait plus exactement où il en est. Et son regard erre d'un être à l'autre. Marah et Roman, les jumeaux sauvés, il y a quelques années. Anthelme, ce gamin attachant. Néron, l'ami de toujours; pourra-t-il lui pardonner ? Lucrétia, cette femme tout bonnement diabolique. Et River. Sa River. Il serre les poings, recule et se retire dans son bureau.
Il tire sa révérence, le chef de sécurité de l'ASG. Demain, dans un jour ou une semaine, il changera de camp. Il sera l'atout qui fait pencher la balance. Il sera l'homme qui les sauvera tous.