SOS : 1208 ÂGE : trente-neufs années gaspillées. CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender. NATURE : humain, pitoyable petit humain. EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus. LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
Je classerais ici les souvenirs écrits par ordre chronologique heureux ou malheureux suivant mon inspiration, des textes cours ou long sur ce qu'il c'est passé dans la vie de Néron, des anecdotes avec son fils, la complicité perdue avec sa femme ... cliquer sur le titre du souvenir amènera normalement directement à celui-ci (sauf si je foire mes codes )
→ 2005 – Maxime & Néron. Un des premiers moment de complicité entre père et fils.
Dernière édition par Néron Erisson le Jeu 28 Jan - 10:36, édité 2 fois
SOS : 1208 ÂGE : trente-neufs années gaspillées. CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender. NATURE : humain, pitoyable petit humain. EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus. LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
« - Elle l'a laissé ! Elle l'a abandonné ! Comment a-t-elle pu laisser son propre fils derrière elle ! Qu'on lui a dit que j'étais peut-être et que cela soit plus qu'effrayant, d'accord, mais un gosse bordel ! - Calme-toi fils. Il faut la comprendre, elle a pris peur elle… - Non, NON ! Ca me fou en rogne, elle n'avait pas le droit de le laisser, elle n'avait pas le droit d'abandonner son propre enfant ! Qu'est-ce que tu veux que je fasse maintenant ?! - Ton rôle de père. Seul ou non, c'est ton rôle de t'en occuper maintenant. Mais sache que tu n'es pas seul, malgré ce que tu crois, nous sommes la, avec ta mère, n'en doute jamais. » Néron ferme les yeux, son poing se crispe contre la table et son père sors de son champ de vision, la colère parcours son corps de part en part, la tristesse aussi, l'incompréhension et la rage. Il soupir, tente de se calmer, sa main glisse dans ses cheveux et tire légèrement dessus, il sent la paume de sa mère contre son épaule, il a envie de tout envoyer balader, il n'a pas besoin de cette sorte de réconfort, ou était-elle, lorsqu'elle a laissé son père le trainer à l'armée ? C'est de la faute de ce dernier. Et même si Néron sait que c'est faux, il a besoin de rejeter sa rage contre quelqu'un, de désigner un responsable, pour le moment il s'agit de son propre père. Ce dernier réapparait dans la cuisine, son petit fils dans les bras et sans rien ajouter, il force Néron à prendre Maxime dans les siens. « Ne fais pas comme elle, ce môme a besoin de toi !» Son regard croise celui de son propre père et il hoche la tête, il se doit d'être la pour son fils, il est ce qu'il lui reste. Et Néron se rend compte qu'il est lui-même beaucoup trop en colère et cette dernière disparaît subitement lorsqu'il passe doucement sa main dans les cheveux de son fils. « Ca va aller. » Il l'espère sincèrement.
Il observe silencieusement la chambre presque entièrement plongée dans le noir, il observe Maxime dormir paisiblement, adosser dans l'encadrement de la porte, son regard reste fixer sur l'enfant d'à peine cinq ans. Le sommeil semble fuir Néron et il trouve réconfort en observant ce qu'il y a maintenant de plus précieux à ses yeux et il se jure de ne jamais le laisser tomber, de ne jamais lui faire du mal, de toujours être présent pour lui. Un bruit le tire de sa réflexion et il tourne la tête, son regard croisant celui de sa mère. Il referme doucement la porte de la chambre et suit cette dernière dans le salon, toujours plongé dans un silence presque apaisant. « - Comment ca va ? Tu devrais essayer de dormir un peu Néron, je ne veux pas que tu bousille ta santé, Maxime a besoin de toi. - Le sommeil semble fuir, je vais bien, ne t'en fais pas. - Non, tu ne vas pas bien, cela se voit à des kilomètres. - Pourquoi tu poses la question alors ? - Parce que je m'inquiète. - Tu t'inquiètes seulement maintenant ?! Tu t'es inquiétée quand p'pa à choisit de m'envoyer à l'armée ?! Tu t'es inquiétée quand j'ai disparu pendant presque un an ?! - Je n'ai jamais dit le contraire, j'ai été soulagée de savoir que tu étais vivant, je continue simplement de m'inquiéter pour toi. Comme le font toutes les mères pour leurs enfants. - Faut croire que non. Sinon on en serait pas la. Je vais me coucher. » Fin de la discussion, Néron se lève sans plus de cérémonie et disparaît dans l'obscurité de la nuit, ne prenant même pas la peine d'allumer la lumière dans les couloirs, il connaît cette maison comme sa poche. La nuit est le seul moyen qui l'empêche de claquer violemment les portes derrières lui, il soupire, ferme celle de sa chambre et s'y adosse, avant de se laisser lentement glisser contre celle-ci, les jambes légèrement repliés contre son torse et pour la première fois depuis des années, les larmes coulent enfin, silencieusement, le long de son visage. Et sa main droite vient lentement retirer l'alliance de son annuaire, il la sert entre ses doigts.
Dernière édition par Néron Erisson le Lun 25 Jan - 21:19, édité 1 fois
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Néron observe le plafond, totalement vautré sur le canapé dans le petit salon chez ses parents, quelque peu perdu dans un amas de pensées toutes plus inutiles les unes que les autres, avant qu’un léger poids s’allonger sur son ventre, il sourit doucement. « - Mamie veut je dors mais veux pas chambre. - Tu veux rester avec moi ? - Ui, tu pars pas ? - Non, jamais, je te le promet » Sans attendre, l’enfant vient poser sa tête sur la poitrine de Néron qui passe son bras gauche autour de son corps, protecteur, tandis que son autre bras pend simplement dans le vide, rapidement, la respiration régulière de Maxime se fait entendre dans la pièce et Néron se laisse doucement bercer par ses derniers, tombant lui aussi dans les bras de Morphée.
Dernière édition par Néron Erisson le Lun 25 Jan - 21:21, édité 1 fois
SOS : 1208 ÂGE : trente-neufs années gaspillées. CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender. NATURE : humain, pitoyable petit humain. EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus. LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
Moment paisible. Deux corps blottis l’un contre l’autre, profitant simplement du moment, aussi bref soit-il, une étreinte chaleureuse, qui suffit à retranscrire ce qu’ils n’ont plus besoin de se dire depuis longtemps. « - Tu repars quand ? - Lundi, je ne sais pas quand je rentrerais - Promets-moi de revenir, promets le moi, de ne jamais me laisser et de ne jamais laisser Maxime. - Ellen, regarde-moi. Leurs regards se croisent un cours moment et il dépose un doux baiser sur ses lèvres. Je reviendrais toujours, d’accord ? Peut importe le temps, peut importe la distance, je t’aime, et je reviendrais toujours auprès de toi, et de Maxime, je ne le laisserais jamais tomber. » La jeune femme hoche doucement la tête avant de la poser contre la poitrine de Néron qui ferme les yeux, caressant doucement les cheveux d’Ellen dans un mouvement affectif, reposant. Maxime, leurs fils d’à peine quatre ans dort à point fermé dans sa chambre, un petit moment de calme et de répits pour le couple. « - C’est dommage, moi qui comptais me trouver un amant pendant ton absence pour m’aider à élever Maxime … - Hum, retires ce que tu viens de dire .. - Sinon quoi ? - Tu ne veux pas le savoir, crois moi. » Léger rire, la bonne humeur déjà revenue, profiter des moments pendant lesquels Néron est présent, si peu nombreux, si précieux aux yeux du couple. Ellen se redresse légèrement pour s’assoir sur les hanches de son compagnon, le regard espiègle. « Huuum, je pense qu’il serait blond, a ce qu’il parait les blonds sont pas mal au lit … Qu'est-ce que tu en penses ?» Elle n’a pas le temps de terminer sa phrase que déjà Néron se redresse sans difficulté pour la bloquer sous lui, lui volant un baiser par la même occasion avant de la prendre dans ses bras sans lui laisser l’occasion de s’enfuir « - Je pense qu’il faut te refroidir un peu, tu me sembles bien trop excitée à l’envie de te taper un blond - Néron, tu n’oserais pas … - Quoi donc ? Sourire malicieux et regard qui veut tout dire. - Néron lâche moiiii ! Eclat de rire qui résonne - Parle moins fort, tu vas réveiller Maxime !» Plus de possibilité de reculer et les voilà déjà dans la salle de bain, Néron se fiche bien d’être encore habillé et des faibles coups d’Ellen qui tente toujours de se délogée, bien consciente de ce qu’il va se passer. Et quelques instants plus tard l’eau froide se déverse sur leurs deux corps toujours aussi proche, Ellen laisse échapper un cri de surprise quant à la situation avant de lancer un regard furieux à Néron. « - Elle est gelée ! - N’exagère pas ! Viens là, je vais te réchauffer » Néron augmente légèrement la chaleur de l’eau avant de reposer Ellen sur le sol et de venir l’embrasser tendrement, coinçant le corps de la jeune femme entre le sien et le carrelage de la salle de bain. « - Je suis trempée … - Moi aussi je te signale, j’aurais très bien pu te foutre sous la douche toute seule … - Mais tu m’aimes trop pour faire ça ! - Je t’aime trop pour me contenter d’observer tes vêtements mouillés rendre ton corps encore plus beau qu’il ne l’est. » Et tout en accompagnant ses paroles, il retire son haut à Ellen, puis le reste de ses vêtements, laissant l’eau tiède ruisseler sur leurs deux corps qui ne se sont pas décollés de quelques centimètres, étreinte douce et chaleureuse.
Dernière édition par Néron Erisson le Lun 25 Jan - 21:17, édité 1 fois
SOS : 1208 ÂGE : trente-neufs années gaspillées. CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender. NATURE : humain, pitoyable petit humain. EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus. LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
Tension trop forte, le sac à l'intérieur duquel on retrouve quelques affaires personnelles, une photo notamment, première photo de famille, Néron soupir et son regard se perd sur l'image immortalisée, il effleure du bout des doigts le papier déjà abimé par les nombreux allez-venu et laisse un soupire passe ses lèvres, glisse la photo dans une poche du sac et en retire par la même occasion les deux plaques en argent, il laisse la chaine glisser entre ses doigts et s'assoit sur le bord du lit, comme soudainement fasciner par ce bout de métal si précieux, il effleure la première plaque avant de la prendre en main, observe encore une fois les inscriptions gravées. Ca peut lui sauver la vie, parce qu'on y trouve les informations essentielles pour identifier des corps, il ferme les yeux et un frisson remonte le long de sa colonne vertébral, depuis que Maxime est né, il a peur de ne pouvoir tenir ses promesses, il a peur de ne pouvoir revenir à la maison. Il passe finalement la chaine autour de son cou et la glisse sous son t-shirt, boucle son sac en récupérant son foutu uniforme avant de sortir de la chambre.
« Tu pars ? » La voix fluette du jeune enfant se fait entendre, Néron s'accroupis pour se trouver à hauteur de son fils et passe sa main dans ses cheveux, Maxime vient de fêter ses quatre ans. « Ecoute bonhomme, je ne partirais pas longtemps, mais je veux qu'en mon absence, tu sois l'homme de la maison, d'accord ? Il ne faut pas que tu laisses maman seule, tu veux bien me le promettre ? » Son cœur se serre, il est incapable d'être certain de revenir, incapable de faire une foutue promesse à son fils, à sa femme. « Que si tu promets revenir. » Néron hoche doucement la tête. « Je te le promets. » Promesse en l'air, il ne supporte pas de mentir, il prend son fils dans ses bras quelques instants avant de se redresser, Ellen est sur le point de craquer, il s'en rend bien compte. « Ellen, Ellen ne pleure pas, tu m'as promis de ne jamais pleurer. Je t'aime, je reviendrais, je te le jure, je ferais tout pour revenir, toujours. » Elle hoche doucement la tête, baiser d'au revoir, douloureux, comme toujours et Néron la prend de longues secondes dans ses bras, les yeux fermés, savoure une dernière fois son odeur, s'imprègne de la douceur de ses cheveux, de la douceur de sa peau, pour ne pas oublier. « Je t'aime. » Un souffle, un murmure, rien de plus, elle en ai incapable. Il ouvre les yeux, son regard se pose sur Edwin. Néron se détache lentement d'Ellen avant de faire quelques pas vers son ami, un simple regard et quelques paroles murmurées. « Prends soin d'eux Edwin, fais-le pour moi. » Il n'attend pas de réponse, il sait qu'elle sera positive. « Tu peux compter sur moi, je ne les laisserais jamais tomber. » Un regard déterminé et Néron se retourne finalement, récupère le sac qui traine à ses pieds et enlace une dernière fois celle qu'il aime, avant de partir, une nouvelle fois, mais pour combien de temps cette fois-ci ? Il ne sait pas lui-même, âme égarée dans ce monde bien trop grand.
SOS : 1208 ÂGE : trente-neufs années gaspillées. CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender. NATURE : humain, pitoyable petit humain. EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus. LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
« Néron. Lâche cette lame. » Conseil ? Ordre ? Il ne sait pas, il n'écoute pas, ne veux pas écouter, veut tout simplement fermer les yeux et ne jamais les rouvrir, s'endormir et se retrouver dans un monde doux et paisible à tout jamais, rêves éternels, pourquoi pas après tout, il ne causerait plus de tords à personne. La lame avec laquelle il joue tout simplement, la faisant glisser entre ses doigts, laissant le métal coupant effleurer sa peau encore et encore, le danger qui guète, un faux pas et il se blesse seul, consciemment, jeu malsain, terriblement malsain, mais c'est comme une drogue, son regard terne fixé sur cette même lame, il n'entend plus les paroles de son ami, il ferme légèrement les yeux, enivré par la sensation froide de cette foutue lame contre sa peau. « Néron. » Il fait abstraction, comme un gamin qui refuse de voir la vérité, comme un gamin qui ne veut pas recevoir d'ordre, un gamin qui se rebelle. Son souffle s'accélère imperceptiblement et la lame s'enfonce lentement dans sa paume. « Bordel Néron ! » Edwin qui attrape son poignet et écarte ses mains l'un de l'autre, Néron n'a pas le choix, il reprend soudainement conscience et déjà un faible filet de sang tâche la table, regard perdu, il croise celui de son ami et se sent soudainement misérable, sa main droite lâche la lame qui retombe sur la table dans un bruit métallique sourd. « Qu'est-ce que tu fous ?! T'as pensé à Maxime ?! » Dure réalité qui le frappe violement, d'un geste sec, il se défait de l'emprise de l'autre homme, mais ce dernier n'en reste pas la, Néron soupire, ses mains trembles et il écoute, subit. « Je veux pas que tu fasses de connerie, t'as pas le droit de le laisser seul, tout simplement parce que t'es son père, t'as pas le droit de l'abandonner, il a besoin de toi. Et tu as besoin de lui. » Ses épaules tressaillent et soudain, tout semble lui retomber dessus, toute cette souffrance accumulée, cet espoir vain, cette tristesse, tout lui retombe dessus d'un seul coup, c'est trop pour un seul homme. « Ed' je … » Néron est incapable de croiser son regard, incapable de prononcer le moindre mot, parce qu'il a l'impression d'étouffer, étouffer sous le poids de la tristesse, d'une culpabilité inutile, de la violence de la vie, de sa vie. Il passe ses mains dans ses cheveux et se crispe « Néron, pour une fois dans ta vie, laisse toi submerger, personne ne te verra, personne ne t'entendra, il n'y a que moi. » Les mots de trop et tout ce qu'il ressent prend le dessus, ses doigts se crispent contre la table en bois et il semble soudainement fatigué, plus vieux aussi, déjà usé par la vie et il finit par craquer, totalement, parce qu'Edwin ne le jugera pas, parce qu'Edwin l'a à vu craquer, parce qu'Edwin est sans doute le seul ami qu'il lui reste.
Dernière édition par Néron Erisson le Jeu 28 Jan - 12:19, édité 2 fois
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Ennuyant. Cours de SVT parmi d'autre mais celui-ci semble encore plus long, encore plus chiant et encore plus inintéressant pour Néron. Assit dans le fond de la salle, il sent déjà la fatigue prendre le dessus tandis qu'il essaye vainement de se raccrocher au sujet du jour : l'immunologie. « Nous allons aborder ce cours par les principaux organes du système immunitaire. Ils se décomposent en deux parties, les organes lymphoïdes primaires et les organes lymphoïdes secondaires […] » Ok. C'est foutu à ce stade là. En même temps, quelle idée de coller un cours de sciences en première heure de la matinée. Néron soupire et termine par se désintéresser totalement de ce cours, préférant observer l'extérieur de la salle durant de longues minutes. « […] Néron tiens, vous me sembler bien attentif aujourd'hui. Qu'est-ce que la rate ? » Il relève la tête, n'en a absolument aucune idée, un sourire se dessine sur son visage. « La femelle du rat. » Il sourit de sa propre connerie et croise le regard du prof qui ne semble pas réellement amusé tandis que la plupart des élèves ont tout simplement éclaté de rire. Néron se redresse légèrement, retroussant les manches de son pull au trois quarts. « Pathétique. » Ses lèvres se pincent, et le regard de Néron se dirige tout de suite vers l'autre, assit plus en avant dans la salle et qui le fixe d'un air dépité. « T'as un problème Freeman ? » Le combat lancé, il ne supporte pas la simplement remarque d'Edwin. Il ne le supporte pas tout cours et ce depuis bien des années, et pourtant cette putain d'établissement scolaire s'acharne a les faires atterrir dans la même classe chaque année. « En faite je sais pas si tu le fais exprès ou si t'es réellement con, ça me désole. » La chaise crisse sur le sol dans un bruit aiguë rompant le silence venant de s'installer. Néron se fiche bien d'être en plein cours, il contourne la table et s'approche de son ‘camarade' « Répète cç pour voir ? Ah non j'oubliais, t'as pas de couilles, tu préfères étudier sagement. » Sans doute la provocation de trop et l'autre se lève, contournant à son tour la table, face à face, les deux ennemis se jaugent du regard. « J'ai dit que je me demandais si tu étais réellement con ou non. » Deux loups, deux chefs de meutes qui s'affrontent, cela a toujours été comme ca et ne changera sans doute pas. Il suffit à Néron de faire un pas en avant pour se retrouver à quelques centimètres d'Edwin, sans prévenir, il plaque ses mains sur le torse de l'autre et le pousse violemment en arrière. Les autres élèves sont attroupés autour de ce qu'il se passe. « Tu préfères bouffer la table ou le sol ? » Il ne rigole pas, le prend comme une attaque personnelle, comme toujours, c'est peut-être là son plus grand défaut. Et la main sur son épaule le calme, il se retourne et son regard se plante dans celui d'un ami. « Il n'en vaut pas la peine, laisse tomber. » Néron observe les personnes autour de lui et il termine par hocher la tête, quelqu'un d'autre en à fait de même avec Edwin qui semblait tout aussi prêt à en découdre, Néron finit par capituler, de toute manière il sait qu'il a déjà assez d'ennuis comme cela, son regard se tourne une dernière fois vers l'autre « Un conseil, évite de croiser mon chemin. »
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On aurait pu facilement le compare à un gosse un matin de Noël, impatient d'ouvrir ses cadeaux, les yeux brillants, les yeux teintés d'une malice qui lui ressemble peu, voir même du tout quand c'est généralement le sérieux, la peur et parfois la colère qui prend place sur son visage, mais aujourd'hui est différent, c'est toute l'innocence, la joie, le bonheur, la fierté qui habite Néron qui, pour une fois, du haut de ses vingt-trois ans, se laisse totalement allé à ce qu'il ressent, une joie pure et sincère. Il est incapable de rester en place et son regard clair ne cesse de balayer la pièce dans laquelle il se trouve tandis qu'Edwin est parti un moment le temps de faire couler deux cafés dans la cuisine, Néron a beau connaître l'endroit presque par cœur, il continue de l'analyser, se sachant capable de sauter partout comme un gosse. Néron se pince les lèvres, il n'a pas pu s'empêcher de se rendre chez cet ami si cher dé qu'il a appris la nouvelle, totalement émerveiller comme si un nouveau monde s'offre à lui, mais non, c'est toujours le même monde de merde, simplement teinté par cette annonce, rendu diablement beau le temps de quelques instants. « Bon, tu vas me dire ce qui te met dans cet état ? C'est presque inquiétant tu sais, tu veux que j'appelle un médecin ? » Néron lève les yeux au ciel et se contente de tirer la langue à Edwin, un vrais gamin, Edwin qui semble d'ailleurs choqué du comportement de son ami. Il récupère ensuite la tasse que le propriétaire des lieux a posée sur la table basse du salon, laissant le silence s'installer, son sourire toujours collé aux lèvres. « Néron, c'est vraiment flippant là. » Et il s'en fiche bien, il sait qu'Edwin fait ça pour l'emmerder plus qu'autre chose, il repose lentement la tasse de café et son regard se pose sur son ami, les yeux toujours brillant comme un gamin qui attend sa surprise, tous dans ses gestes du moment sont teintés d'une joie intense. « Je vais être papa, putain, je vais être papa ! »
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Néron ne sait pas combien d'années se sont écoulées depuis le jour où il a chaussé des patins pour la dernière fois. Une dizaine sans doute, si ce n'est plus. Il n'est même pas certain de tenir toujours debout sur la glace, mais tant pis, voir le regard remplis de joie de Maxime n'a pas de prix et de toute manière, Edwin ne devrait pas être plus doué que lui. Néron esquisse un sourire avant de rejoindre son ami à la patinoire. C'est une sensation bizarre, comme si rien n'avait changé, comme si le temps avait cessé de s'écouler, comme si tout était normal.
Néron termine de lasser les patins de Maxime avant de se relever, observant l'enfant tentez de garder l'équilibre perché sur les deux lames, il sourit et la main de Maxime vient se glisser dans la sienne pour ne pas perdre l'équilibre avant de se diriger vers la glace tant attendue, le regard de Maxime brille et Néron sourit doucement, s'engage avec prudence sur la surface glissante et reprend rapidement les automatismes pour patiner. Pas si mal, finalement. Il se rapproche du bord de la patinoire sous les yeux ébahit de l'enfant qui n'attend qu'une seule chose, pouvoir patiner à son tour.
Les premiers gestes de Maxime sont hésitants et il s'accroche à Néron pour ne pas glisser, ce dernier est aux aguets, rendant l'équilibre si précieux à son fils dé qu'il menace de tomber, ne se sent pas capable de le quitter des yeux ne serais-ce qu'un instant. Mais Maxime apprend vite et bientôt il n'a plus besoin de Néron pour garder l'équilibre, l'enfant se diriger vers son parrain. « T'es nul Tonton Eddy. » Néron ne peut se retenir d'éclater de rire devant la franchise de son fils et il observe Edwin qui tente de garder l'équilibre malgré tout et qui lui lance un regard noir. Néron arque un sourcil, pas de sa faute si Edwin n'a pas d'équilibre. « Tu devrais lui apprendre Papa ! » Néron hausse les épaules et baisse la tête vers son fils, « C'est bien trop amusant de le voir s'échiner à tenter de rester debout. » Néron ne peut s'empêcher de ricaner doucement, le sourire collé aux lèvres tandis qu'Edwin l'assène d'un second regard noir alors que Maxime s'évertuait à lui montrer les mouvements appropriés pour avancer et garder un certain équilibre. Néron glisse les mains dans les poches de son pantalon et observe l'enfant et son oncle de cœur un moment avant que Maxime n'abandonne et ne lance un regard dépité à Néron « Il ne veut vraiment pas.. » Néron secoue la tête, connaissant mieux que personne le caractère de son meilleur ami. « Non bonhomme, tonton Eddy peut être très têtu. » Néron se pince les lèvres en voyant ensuite Maxime s'élancer seul sur la glace, près à l'aider si jamais il perd l'équilibre, mais rapidement ses épaules se détendent en voyant que son fils s'en sort plutôt bien. Néron se rapproche d'Edwin et s'adosse légèrement au bord de la patinoire, manque de glisser, le regard fixé sur Maxime qui est arrivé de l'autre côté de la patinoire et qui leurs fait signe. « Il est doué ton fils. » Néron hoche lentement la tête, le regard brillant de fierté avant qu'il ne tourne la tête vers Edwin, un sourire narquois sur les lèvres « Comme son père après tout. » Il esquive la tape amicale d'Edwin qui manque une nouvelle fois de tomber sur la glace, Néron le rattrape de justesse. « Faut bien qu'il le tienne de quelqu'un ! Fait gaffe, Ce serait con que tu casses un truc quand même. » Edwin hausse les épaules, se redresse et tente une nouvelle fois de garder l'équilibre. « Rappelle moi qui a eue la fantastique idée de venir à la patinoire ? »