[INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can
SOS : 3029 ÂGE : vingt-cinq ans CÉLÉBRITÉ : Elizabeth Olsen NATURE : Pass-mental/psionique EMPLOI : étudiante, fugitive de Kanatrix Corporation LOCALISATION : Washington D.C avec Roman POUVOIR(S) : Nouvelle mutation : EN COURS
Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
- Récemment elle s'est vu avoir des saignements de nez.
Sujet: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Ven 2 Oct - 10:17
Intrigue: Blacklisted & Assassins
Lieu : quartier de chinatown
Ordre de passage - susceptible de changer: - Marah - Roman scénario of course - Anthe - Narcisse - Néron
Dénouement du RP: - Néron ou Nanar blessé - Marah capturé et ramené a l'ASG - Anthelme capturé et ramené a l'ASG c'est bien parce qu'il faut faire bosser l'ASG hein :p
Fréquence de réponse: - Les week endddd surement
Dernière édition par Marah Darshkov le Lun 30 Nov - 21:37, édité 10 fois
SOS : 3029 ÂGE : vingt-cinq ans CÉLÉBRITÉ : Elizabeth Olsen NATURE : Pass-mental/psionique EMPLOI : étudiante, fugitive de Kanatrix Corporation LOCALISATION : Washington D.C avec Roman POUVOIR(S) : Nouvelle mutation : EN COURS
Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
- Récemment elle s'est vu avoir des saignements de nez.
Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Ven 2 Oct - 10:17
Catch us if you can
Marah, Roman, Anthelme & Narcisse, Néron
Vendredi soir, la délivrance, le week-end. Je pouvais enfin respirer, décompresser. Oubliaient mes problèmes, ses pensées négatives qui me pourrissaient la vie à longueur de journée. Oubliai qu'il y avait quelques jours j'avais finalement dépassé moi-même mes propres limites. Boire et passer la nuit dans les bras d'un parfait crétin dont je ne citerai pas le nom, n'allait certainement pas arranger la situation dans laquelle j'étais. Je m’étais conduite comme une parfaite idiote, perdue. Je voulais juste recommencer à zéro. Il était temps que je cesse de passé d'un extrême à un autre et que je me recentre sur moi-même. Sortir me ferait surement le plus grand bien. Je jetai un rapide coup d’oeil à mon téléphone, affichant une petite moue sur le visage. « Mince, je suis en retard » . La soirée commençait dans quelques minutes et nous n’étions toujours pas partie de l'appartement. J’accélérais alors les choses, me séparant de mon téléphone, le déposant sur la commode.
Roman décidait de choisir ce moment pour me faire comprendre qu’il était temps que je sorte. Je levais les yeux aux ciels, amusé par la situation. D'habitude c'était lui qui était en retard et non l'inverse. Je précise. « Une minute j’arrive ! » Un sourire vint se nicher aux creux de mes lèvres alors que j’admirais le résultat dans le miroir. Petite robe noire, cheveux lissés - pour une fois- bottine, sautoir, un petit coup de rouge à lèvres, blouson en cuir. Pas trop mal. J’avais même réussi à cacher les cernes sous mes yeux verts. Un exploit.
Prête, je sortis de ma chambre, refermant la porte derrière moi, espérant ne pas croiser le fameux crétin en question - celui avec qui j'avais passé la nuit- et qui avait récemment élu domicile chez nous. Par chance, il s'était absenté ce soir-là. Je soupirai soulagé lorsque je croisais le regard de Roman arborant un petit sourire aux coins de ses lèvres. Je fronçais les sourcils. « Oui, comme tu peux le voir, je vais mieux tu n'as plus de souci à te faire. Ce soir c’est notre soirée frère/soeur. On s’amuse, on oublie nos problèmes d’accord ? » Lui dis-je en m'approchant de lui à grandes enjambés, saisissant au passage son bras pour l'entrainé dehors. Roman ferma à clé l’appartement tandis que nous descendions les escaliers jusqu’au rez-de-chaussée. « On en a besoin tous les deux. Il est temps qu’on pense un peu à nous... non ? » C’était vrai, les récents évènements n’avaient pas été très joyeux. Se rappeler de certains souvenirs de l'époque " Kanatrix/ASG" m’avait radicalement fait perdre tous mes moyens face à Anthé. Je m’étais enfuie comme une voleuse. Honteuse ? paniquée ? Je n'en savais rien. Trop de questions, d’émotions s’étaient emparé de moi à ce moment pour que je puisse avoir les idées claires. M’enfuir avait été la meilleure solution. Du moins à ce moment-là. Les jours suivants avaient été tout aussi éprouvants. Mais il était temps d’arrêter de broyer du noir. Je ne pouvais pas y penser jusqu’à la fin de mes jours. Alors j’allais « mieux » mais je n’étais clairement pas prête à en parler avec lui.
Je l’avais vu dans ses yeux avant de m’enfuir à toutes jambes. Son regard avait changé. Il venait de comprendre pourquoi j’étais aussi terrifié à l’idée d’y retourner, pourquoi je n’y remettrais jamais les pieds. Il avait mis la main sur des périodes douloureuses de ma vie que je souhaitais définitivement oubliai, seulement… il me fallait un peu plus de temps que prévu.
Une queue interminable se trouvait devant ce nouveau club en ville. Le « Baron rouge ». Je soupirai, sautillant légèrement sur place pour tenter de me réchauffé, jetant de petit coup d’oeil de temps à autre vers l’entrée du club. Elle se trouvait à seulement quelques mètres. Roman à côté de moi était déjà en train de lancer des petits sourire aux jeunes femmes autour de nous. Je souris, me mordant intérieurement la lèvre, me retenant de rire, lui donnant un petit coup de coude taquin. Nous étions qu’à quelques minutes du début de la soirée et il faisait déjà des ravages, à coup sûr il ne rentrerait pas seul ce soir. « Tu crois que si j’utilise mon pouvoir sur eux pour leur faire croire qu’on est des personnes importantes ils vont nous laisser passer plus rapidement ? Parce que (…) au cas où tu l’aurais pas remarqué, pendant que tu dragues ses blondes écervelées, ta soeur, elle, elle se gèle ! fini-je par lui dire faussement outrée, resserrant mon blouson autour de moi. J’étais totalement incomprise ce soir. Rappelle-moi quel crétin a sortie cette phrase « Il faut souffrir pour être belle que je lui en colle une ? Malheureusement, il n’eut pas le temps de répondre que je sentis mon téléphone se mettre à vibrer. Le nom de Charlie était apparu sur l’écran. Je levais la tête en montrant le téléphone à Roman, un léger sourire aux lèvres. On dirait que finalement cette soirée s’annonce plutôt bien non ? .
Message de : Charlie Anderson 23H30 à Dasha Romanov Marah, j’ai retrouvais la piste du Hacker, il se trouve au Nord de ChinaTown, dans un des bâtiments désaffecté : 1033 Road Yutfond Chinatown W. DC.. Ramenez vos fesses, je vous attends. Il va pas comprendre ce qui lui arrive. Rendez-vous devant l’entrée du bâtiment E.
Un léger sourire apparut sur nos visages, alors que l’idée de la rejoindre nous traversa l’esprit presque en même temps. J’ai deux mots à lui dire à ce petit con pas toi ? Était sortie de mes lèvres alors que j’imaginais déjà mes mains autour de son cou. Lorsque je revins bien rapidement à la réalité. Un pincement au coeur, un soupir lasse. Anthelme. Je devais avertir Anthe. Anxieuse, je pris sur moi pour envoyer cet SMS. Anthelme avait le droit de savoir lui aussi. Après tout, je n’étais pas obligé de lui parler non ? j’éviterai son regard, comme j’avais évité ses coups de fil. Je n’aurais qu'à me concentrerai sur « le hacker et mes mains autour de son cou » Oui, c'était ça.
Message de : Dasha Romanov à Anthelme Dvoske C’est Marah, Charlie à retrouver la trace du hacker. Roman et moi y allons. Rendez-vous : 1033 Road Yutfond Chinatown W. DC. Devant l'entrée du bâtiment E, on sera là dans 20 mn. Bouge.
J’appuyais sur « envoyer » et ranger mon téléphone. C'est ainsi que nous nous retrouvions à minuit et demi, Roman et moi à attendre près de l’entrée du fameux bâtiment E. Mon bras autour de celui de mon frère, frigorifié après avoir traversé un grillage sur le côté. Au fil des minutes mes yeux s’habituèrent peu à peu à la pénombre nouvelle. Cet endroit était définitivement lugubre. Je frissonnais, on aurait cru que cette scène sortait tout d'un droit d'un film d'horreur. Il faisait noir, froid. Seul, le grésillement des vieux lampadaires parvinrent jusqu'à mes tympans. Cet endroit était définitivement glauque. La seule chose qui me retenait ici se trouvait au dernier étage. Une faible lumière s'en dégageait. Lumière qui me donnait un peu d’espoir quant à l’issue de cette soirée.
Il était là, qu’à quelques étages de nous, lorsque j’entendis un bruit derrière nous. Je me retournais instinctivement, croyant avoir affaire à Charlie. ** Nous allions pouvoir passer aux choses sérieuses** Pensais-je alors que tout doucement Anthé apparut dans la lumière du lampadaire. Je tentais alors de fuir son regard, faisant mine de regarder ailleurs. Malheureusement pour moi, ce ne fut pas un grand succès. Je me sentis encore un peu plus mal à l’aise. Ses émotions me parvinrent par rafales. Il était ... vexé ? Enervé ? Contrarié ? Je ne peux m'empêcher de secouai la tête, les sourcils froncés. Il ne comprendrais sans doute jamais dans l'état de panique dans lequel j'étais. Regard fuyant. Une nouvelle fois. Je m'accrochai au bras de mon frère comme à une bouée de sauvetage. Il dut le sentir car nos regards se croisèrent un instant. Regard d'incompréhension alors que je secouai la tête lui signifiant que je ne voulais pas en parler. Pour l'instant, j'essayais de me calmer, calmer cette frustration, cette colère qui bouillonnait en moi. Ne pouvait-il pas comprendre à la fin ? Je pris une légère inspiration. Une expression neutre, un léger « Salut » Sortie de mes lèvres. Puis, mon coeur qui s'emballe, sans que je ne puisse rien contrôlé. Encore une fois. Dieu, je voulais m'enterrai dans un trou. « ... on attend plus que Charlie. Apparemment il est... là-haut, au troisième » .
Deux, trois…dix minutes peut-être ? Pas de Charlie à l’horizon. Je fronçais les sourcils de nouveau. « C’est bon... je vais l’appeler » Je sortie mon portable, définitivement inquiète pour mon amie. J’appuyais sur la touche du « rappel » automatique et attendis quelques secondes avant qu’elle ne décide à décrocher.
« Charlie, qu’est-ce que tu fais ? ça fait des plombes qu’on t’attend ! (…) Quoi ? mais ...mais non… attend non ! c’est toi qui m’as envoyé le SMS. Tu me disais d’être à cet entrepôt dans Chinatown pour le hacker(…) mais non je t’assure, je t’ai jamais envoyé de … » Mes sens en éveils, mon sourire qui disparaît peu à peu, mon coeur qui s’accélère. Non… ça ne pouvait pas être… Si ? Je me retournais scrutant le lieu. Isolé, visibilité quasi nulle, le calme plat... Mes yeux s’écarquillèrent au fur et à mesure que les pièces du puzzle se mettaient en place, alors que l'idée d'être tomber dans un piège s'insinuer peu à peu en moi. « Quelque chose ne va pas...c’est.. » Je fermais les yeux un instant, me concentrant quelques secondes quand une vague d’émotions me parvint. Adrénaline, peur, amour, vengeance, excitation.... de chasse… de quoi ? Je me retournais vers Anthé et Roman, jetant un rapide coup d'oeil dans leur tête, m'assurant que ce n'était pas eux. Trente secondes, tout au plus je revenais rapidement à moi. Scrutant une nouvelle fois les alentours « Ils sont là .. » Murmurai-je « Charlie c’est un piège ! » Fini-je par dire au téléphone. Je regardais à présent Anthé et Roman. Ma voix paniquée. « Charlie écoute, ou que tu sois, Barrez-vous, partez, MAINTENANT ! » Je raccrochai celui-ci, le jetant à terre sans ménagement, il ne me servirait plus à grand chose maintenant. « Balancer vos portables vite... il faut qu'on sorte d'ici » J'attrapais mon frère et Anthe par les bras, les tirants vers la sortie le plus vite possible ....
Dernière édition par Marah Darshkov le Lun 7 Déc - 21:08, édité 4 fois
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Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Sam 3 Oct - 10:58
Catch us if you can × ft. Marah, Anthelme, Narcisse, Néron
Une soirée tous les deux. Entre frère et sœur. Voilà ce qui était prévu pour ce soir-là. Roman n’avait pas su dire non à sa sœur quand elle l’avait proposée : Cela faisait un certain moment qu’ils étaient tranquilles, malgré les récents évènements… Et il voyait Marah devenir folle petit à petit à cause de l’emprisonnement. Tout comme lui d’ailleurs. L’attente de la sentence n’était vraiment pas bon pour eux deux, les poussant dans la dépression, la peur et l’angoisse. Ils devaient se changer les esprits pour devenir plus efficients, c’était une conclusion qui leur était presque venue naturellement…
Roman se secoua la tête à ses pensées avant d’avoir une moue devant le miroir de la salle de bain, peu satisfait du résultat de ses préparations pour cette fameuse soirée. Il recula alors un peu, se regarda sous toute les coutures avec une petite lueur critique au fond des yeux et passa finalement sa main dans ses cheveux pour leur donner l’aspect foufou qu’ils avaient habituellement. Il trouvait que ça lui allait bien, cet aspect décalé… En plus de lui éviter de devoir dompter ces cheveux rebelles. Un sourire s’invita alors sur ses lèvres quand il constata que c’était la touche qui lui manquait. Satisfait, il délaissa le miroir pour sortir de la salle de bain avant de foncer dans sa chambre pour finir de s’habiller. Il jeta ensuite un coup d’œil à sa montre, tout en sortant enfin « C’est bon, je suis… ». Il fronça les sourcils, s’interrompant en voyant sa sœur passer devant avant de pencher la tête, perplexe, pour la suivre dans le couloir. Elle n’était pas encore prête ? Pour une fois que ce n’était pas lui… Il la délaissa à l’entrée de sa chambre et alla récupérer alors plusieurs barres de céréales dans la cuisine pour les glisser dans ses affaires et en manger une tout de suite, en l’attendant.
Un nouveau coup d’œil dans la montre lui confirma qu’ils allaient être en retard. Il chercha son regard pour le lui faire comprendre ce à quoi elle lui répondit le même genre de phrase qu’il lui sortait habituellement et qui lui soutira un sourire amusé. Il retourna alors l’attendre à l’entrée, jouant simplement avec ses clefs. Quand il la vit, il ne put s’empêcher de la taquiner « le petit lapin blanc est sorti en retard de son terrier ! » Il leva ensuite les yeux à sa phrase avant de se laisser entrainer, n’oubliant cependant pas d’éteindre les lumières et de fermer la porte. « Je t’ai déjà dit que c’était Ok pour moi. Je suis grand frère poule mais pas à ce point, j’espère. » Il sourit doucement « Ne t’inquiète pas. Profitons » .
Le trajet fut rapide jusqu’au Club. Petit à petit, Roman se détendit dans la file d’attente et trouva ses repères, ne pouvant s’empêcher de repousser au loin tout ce qui leur pourrissait la vie depuis quelque temps. Tout semblait si simple et naturel ce soir-là, une fois dans leur élément. Il finit cependant par hausser un sourcil quand sa sœur lui donna un coup de coude « Tu as froid ? » s’amusa-t-il avant de lui donner sa veste « et voilà, plus de raison de se plaindre maintenant. Heureusement que grand frère chéri est là pour te protéger de ce méchant froid qui te taquine. » Il eut un regard pétillant mais fronça les sourcils quand il la vit sortir son téléphone. Sans lui demander son avis, il lut son message par-dessus son épaule et échangea un regard avec elle, comprenant parfaitement ce qu’elle voulait dans un accord commun. « J’ai deux mots à lui dire à ce petit con pas toi ? » dit-elle, ce à quoi il répondit « Moi j’ai son compte à régler. » Il la laissa alors prévenir leur ami et prit la main de sa sœur pour sortir de la file en faisant un dernier signe aux filles avant de quitter la rue.
Une fois arrivé, la première chose que fit Roman se fut de manger une nouvelle barre de céréale tout en regardant autour de lui. Il ne sentait pas de danger proche mais il préférait vérifier plutôt deux fois qu’une, surtout alors que sa sœur était là. « Charlie devrait être la. » nota-t-il sombrement au bout d’un moment avant de tourner la tête vers Anthelme quand il le vit. « Salut » lui répondit-il tout simplement en hochant la tête, tendu, nerveux par la situation qu’il ne trouvait décidemment pas normale. Il eut cependant un air surpris face à la réaction excessive de sa sœur en voyant le jeune homme et il releva les yeux, soudainement inquiet pour elle. Elle ne lui donna cependant pas de réponses concernant cette histoire et il chercha dans le regard d’Anthelme quelques réponses à son tour. Le silence se fit plus lourd alors que Roman serra les dents devant leurs mutismes mais se concentra pour saisir quelques bruits dans le silence. La mission passait avant tout. Il les cuisinerait plus tard. Il soupira alors pour chasser ces idées sombres, se sentant se tendre de plus en plus face à la situation. « Ce n’est pas normal. » finit-il par dire et il acquiesça quand Marah prévient qu’elle l’appelait.
La conversation poussa cependant le jeune homme à se tourner vers sa jumelle, fronçant les sourcils devant la tournure du dialogue qui lui semblait des plus étranges. Il releva les yeux vers Anthelme, comprenant instinctivement que quelque chose de mauvais se préparait tandis que ses membres se figeaient d’effrois. Quelque chose de mauvais. Du danger. Il regarda sa montre avant de se laisser entrainer par sa sœur, soudainement. Entre deux foulées, il jeta son téléphone au sol et lui demanda « Ce n’est pas vrai, ils sont ou ? » Instinctivement, il la prit dans ses bras « défend-nous ! * » Il jeta un coup d’œil à Anthelme pour qu’il les suive alors qu’il tendait de se frayer un chemin vers la sortie.
* Edit Marah: "défends-nous" dans le sens où Marah surveille les pensées des types, histoire que Roro n'est pas tout à faire. Vous voyez ?
Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Sam 3 Oct - 15:47
catch us if you can
marah, roman, anthelme feat. narcisse, néron
Happy hunter, ripe fresh kill On to the next one, gotta chase the thrill You gotta chase the thrill If you wanna have fun you gotta SHOOT AND RUN Leave, leave, leave it all behind, behind, behind, behind !
Le garçon est, ces derniers temps, plus difficile à gérer que d'habitude, au désespoir de ses collaborateurs, ou plutôt ses sbires. On ne peut pas dire qu'ils aiment leur patron, mais plutôt qu'ils lui vouent une confiance teintée et de respect et de crainte. Mais depuis peu, depuis la sortie de cette liste (mais aucun des hommes n'a fait le rapprochement), leur patron « Glass », comme il aime se faire appeler, est tout bonnement incontrôlable. Anthelme est plus qu'obsédé par ce hacker, et il en perd son sens des affaires. Bien que ça ne soit totalement sa faute, puisque beaucoup de mutants ont disparu rapidement de la circulation, soit ont-ils quitté la ville, soit ils ont été capturés, peut-être, mais peu importe, le résultat est le même. Dans les deux cas, c'est moins de clients pour lui. Bien sûr, il n'y a pas que ça, il faut qu'une femme s'ajoute au problème. Depuis le départ précipité de Marah, il s'est muré dans un mélange de déni total de la personne de Marah et une susceptibilité interminable. Après avoir essayé de l'appeler une ou deux fois pour affaires seulement, et voyant qu'elle ne répondait pas, le garçon a décidé de l'éjecter totalement de sa vie sur un coup de tête. Il reste parfois un vrai enfant capricieux, et dans ce cas là, éjecter de sa vie veut tout simplement dire faire la gueule. Monsieur, vous avez un message. La voix de Bob, qui n'est plus vraiment un dealer mais plutôt son assistant personnel au final, parvient à Anthelme, qui lève les yeux au ciel en soufflant, comme si le simple fait de voir quelqu'un s'approcher le mettait hors de lui. Ils se trouvent à Boswroth, où le garçon essaye en vain d'écouler son stock, mais les acheteurs se font rares, et il se contente de tourner en rond. De qui ? demande-t-il froidement sans faire mine de lever les yeux. Anthelme déteste tout ce qui, de près ou de loin, a à voir avec la technologie, alors c'est Bob qui se charge de toute la partie téléphone. Une certaine Dasha... Le garçon fronce immédiatement les sourcils. Puis, se renfrognant, il fait un geste évasif de la main. M'en fiche ! s'exclame-t-il avec un air boudeur qui surprend Bob. Il s'éloigne en ronchonnant. Que lui veut-elle maintenant ? Elle est à court de médoc' ? Le garçon passe une main dans ses cheveux, plus ébouriffés encore que d'habitude. Au bout de quelques minutes de plus à tourner dans son coin à râler à qui voulait l'entendre, le garçon finit par revenir près de Bob. Et, d'un air complètement désintéressé, il demande : Donne-moi ça. Bob dévisage son patron avec surprise. Ne comprenant d'abord pas de quoi il veut parler, Bob reste muet et immobile. Anthelme lui arrache alors le téléphone des mains et lui ordonne d'aller se rendre utile ailleurs. Putain, mais quel engin de merde ! s'énerve le garçon après plusieurs essais pour déverrouiller le téléphone. Ayant finalement réussi à trouver le bon mouvement, il se concentre pour réussir à trouver la messagerie. Déjà qu'il n'aime pas tout objet trop avancé technologiquement parlant, par là, j'entends tout ce qui a été inventé après le tourne-disque. Eh bien avec les téléphones, c'est encore pire. Et ce parce qu'il voit clairement ses doigts trembler. Il doit énormément se concentrer pour arriver à faire ce qu'il veut. Et le voilà donc avec le sms de Marah sous les yeux.
C’est Marah, Charlie a retrouvé la trace du hacker. Roman et moi y allons. Rendez-vous : 1033 Road Yutfond Chinatown W. DC. Devant l'entrée du bâtiment E, on sera là dans 20 mn. Bouge.
Anthelme reste un moment à réfléchir. D'une, il est déçu de ne pas être le premier à avoir trouvé le hacker. De deux, Charlie est-elle en danger ? Et de trois, merde, voilà que près du trois quart des personnes à qui il pourrait tenir vont se mettre dans la merde, et ce, sans lui. Ces trois raisons le poussent à tout laisser en plan pour aller à l'adresse. Et ce n'est qu'en chemin qu'il se dit: Bon... Marah... Je n'aurai qu'à l'ignorer comme elle l'a si bien fait avec moi. Il lui faut une vingtaine de minutes pour arriver à l'endroit indiqué. Il a couru quasiment sur tout le trajet, ce qui n'est pas dans son habitude. Mais, au coin de la rue avant d'arriver à l'adresse, il ralentit le pas, fourre ses mains dans ses poches de veste, prend le temps de reprendre son souffle, et finit par débarquer, faisant comme si il ne venait pas de courir le marathon du siècle. Anthelme arrive donc près des jumeaux, son visage reste de marbre, même si intérieurement, tout son corps en entier est en train de bouillir alors que ses yeux ne peuvent s'empêcher de se poser sur Marah. Il serre les dents, et décide de se concentrer plutôt sur son jumeau. Les deux le saluent alors, et Anthelme, persistant à garder son regard posé sur Roman, répond vaguement : Salut. Il est un mur de glace personnifié. … On attend plus que Charlie. Apparemment il est... là-haut, au troisième. Anthelme lève instinctivement les yeux vers le troisième étage en fronçant les sourcils. Dans sa tête, une seule et unique phrase passe en boucle j'vais le démolir. Il sert les poings à l'intérieur des poches de sa veste, et son sang décharge alors dans son corps une immense dose d'adrénaline. Il est prêt à faire passer à ce mec la pire nuit de sa vie. D'ailleurs, il a du mal à se contenir, il trépigne sur place. Pendant que Marah déclare qu'elle va appeler Charlie, Anthelme indique du regard à Roman qu'il va explorer un peu le lieu. Juste quelques mètres plus loin, il marche doucement, sans faire de bruit, il est plutôt doué pour se faire discret, et il inspecte la porte du bâtiment. Le dialogue entre Marah et Charlie lui parvient en bruit de fond, mais il ne fait pas particulièrement attention. Et alors, un mot attire plus son attention qu'un autre. Piège. Il fait volte face et se dirige vers les jumeaux. C'est quoi l'embrouille ? demande-t-il sans se défaire de sa froideur. Anthelme, nerveux, mais ne le laissant pas paraître puisqu'il n'est pas du genre à s'inquiéter pour rien, et encore moins les autres, regarde Marah en essayant de deviner dans son regard ce qu'il se passe. Elle leur demande alors de jeter leur téléphone, mais Anthelme se contente de les regarder faire avec les leurs en fronçant les sourcils, lui ne se trimballe pas avec un tel engin de la mort constamment. Il essaye de tempérer la situation alors que Marah attrape les deux garçons par le bras. Oh, il se passe quoi ?! s'écrie-t-il en se dégageant de l'emprise de Marah, mal à l'aise par ce contact. Il voit bien les regards échangés entre les jumeaux, mais il est trop peu connaisseur des relations sociales pour y déceler une quelconque information. Ce n’est pas vrai, ils sont où ? Défend-nous ! dit Roman en prenant sa sœur dans ses bras. Hé, on se détend les mecs, là ! Qui est là ? Anthelme, comme un petit chien, commence à suivre les jumeaux, mais il finit par attraper le bras de Roman pour les forcer à ralentir. Comme il n'a pas tout suivi, il ne comprend pas trop la situation, et il n'arrive pas à accepter le fait qu'il n'est aucunement question du hacker. Anthelme tend alors l'oreille. Mais aucun bruit ne lui parvient. C'est le silence complet.
SOS : 1208 ÂGE : trente-neufs années gaspillées. CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender. NATURE : humain, pitoyable petit humain. EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus. LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Sam 3 Oct - 20:21
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Marah, Roman, Anthelme. & Néron, Narcisse.
Foutue mission. Le pressentiment, quelque chose qui va se passer, quelque chose, n'importe quoi pour briser cet équilibre précaire, un coup de vent pour faire tomber le funambule de son fil dans un gouffre sans fin, une chute longue, dont on ne ressortira probablement pas vivant. Parce que c'est comme ca, on ne peut pas lutter toute une vie contre la mort, cela fait maintenant des années, trop, que tu la côtoie, la combats, l'évite. Longtemps, trop longtemps, et elle finira pas te rattraper, un jour ou l'autre. Mais pas aujourd'hui, pas encore, parce qu'il reste tant de choses à faire sur cette misérable terre, tu t'en persuade, enfin, trouver une accroche dans ce monde, quelque chose, quelqu'un. Tu ne veux pas ouvrir les yeux, parce que cela signifie que tu devras voir la vérité en face, parce que oui, il se pourrait bien que tu aime cet homme, cet homme au caractère si loin, si différent du tiens, aux propres qui te mettent hors de toi, mais voilà, tu n'y peux rien. La nuit qui a été douce, malgré tout, tout ce qui pèse, la menace qui gronde semblait si loin, hors d'attente de portée, mais la réalité reviens et te frappe en plein visage, l'esprit encore embaumé par le sommeil -le manque cruel de sommeil, il faut le dire-. La vague douleur musculaire, parce que dormir à deux sur un canapé ne reste pas l'idéal, mais l'esprit plus apaisé, comme s'il y avait un poids en moins, quelque chose de brisé. L'heure ? Tu t'en fiches, de toute manière il est encore tôt, le peu de soleil filtrant au travers des volets à demi fermés peut le prouver, et de toute manière, tout aura lieu dans la soirée. Le silence brisé par la respiration encore lourde et régulière de Narcisse. Narcisse. Tu laisse lentement reposer ton front contre son épaule, son dos collé à ton torse, le moment qui semble si paisible, et le fin sourire sur tes lèvres. Le temps qui passe et tu te décide à briser la bulle, le moment qui se voudrait éternel « Narcisse, réveille toi. » Se lever et se rhabiller rapidement. Déjà entrain dé réfléchir au déroulement de cette mission. Foutue mission, si seulement, si seulement le monde était autrement, que l'on laisse ses gosses tranquilles au fond, mais les ordres sont les ordres, et c'est tout.
« Tout est déjà prévus, leurs portables ont été infiltré plus tôt dans la journée, un message leurs sera envoyé faisant croire à une trace du hacker dans un bâtiment désaffecté de la ville. On va les piéger la bas. » Le temps qui file vite, trop vite, terminant d'enfiler ce qui sert de "tenue de mission", c'est à dire un pantalon noir laissant un possibilité de mouvement quasi infinie, un t-shirt de la même teinte et un fin pull, faut pas déconner, il fait froid la nuit. « On pourra facilement profité de l'effet de surprise pendant un premier temps, mais celui ci ne durera surement pas longtemps, il faudra agir vite et bien. »
Le simple bruit du moteur qui se coupe et des pas sur le gravillon recouvrant le sol de l'usine désaffectée, le silence, le jour qui se couche, laissant sa place à la lune qui sera le seul témoins de ce qu'il se passera ce soir la, seule et unique témoins muet. Un rapide coup d'oeil à la montre. « On a plus beaucoup de temps avant que les gosses rappliquent. Je vais me planquer près de la façade, essaye de te cacher avec les arbres, ils fait nuit, c'est quasi impossible de déceler une silhouette humaine dans l'obscurité, qui plus est habillé en noir, ils penseront pendant un premier temps que je serais sans doute seul, on les coincera ensuite. » L'hésitation un cours instant avant de planter un baiser sur ses lèvres, mauvais pressentiment, il va se passer quelque chose. Et sans rien ajouter, se retourner pour se diriger vers la façade du bâtiment, déceler une poutre en ferraille qui dépasse du mur, l'idée qui germe dans l'esprit. Prendre quelques mètres d'élan et un appuis sur le mur en pierre pour agripper la poutre, se hisser, point d'observation, attendre.
La soirée de la veille qui passe en boucle dans la tête, impossible de s'en défaire, jusqu'au moment, les bruits de pas, les paroles encore inaudibles. Tu relèves la tête, étire du mieux que tu peux les muscles froid et tourne instinctivement le regard vers les quelques arbres, tu le cherches, mais impossible de le discerner dans le noir. Et enfin, enfin les gamins, tu fronces les sourcils, ils ne sont que deux. Il en manque un. Et tu prie pour que Narcisse ne fasse rien, ne bouge pas et attende, pour une fois. Le troisième gosse qui ne tarde pas, tu attend encore, ce n'est pas le bon moment. La gamine qui est au téléphone, qui comprend que quelque chose ne va pas, qui tente la fuite, mais son ami trop bête qui s'arrête, exige des explications. Le bon moment, trop tard pour eux. Le silence qui s'installe, tu te laisses glisser le long du mur jusqu'au sol, ton arme en mains, prêt à tirer, le sourire presque aux lèvres, tu les tiens, vous les tenez, tu t'avance lentement, pour enfin te placer derrières eux, les surprendre. « Quelle naïveté. S'en est presque mignon. » Pris aux pièges, ils n'ont plus d'autres choix. Se battre, ou se rendre. Oh, tu te doutes que ce ne sera pas si simples, avec trois mutants face à vous deux, mais ils leurs manque une chose, une cruelle chose qu'est l'apprentissage, l'art de se battre, un simple plan en réalité. Ton regard qui dévie du groupe de jeunes, qui se pose sur lui, qui les empêchera de fuir, tu lui fait confiance, mais tu ne t'attarde pas, tu fixe la gamine, un petit compte personnel à régler avec cette dernière, mais il faudra neutralisé les deux autres avant. Mais pour le moment, tu les laisses se rendre compte de la situation, ils sont foutu.
Comme Nanar l'a annoncée dans le sujet de groupe, je poste avant :B Sachez que ce rp est la continuité de notre rp avec Nanar, donc voilà ♥.
SOS : 737 ÂGE : trente-huit ans. CÉLÉBRITÉ : hugh dancy. NATURE : humain ce qu'il y a de plus normal et pathétique. EMPLOI : profiler, l'analyste des têtes et des fonctionnements humains, toujours à la recherche de plus de complexité et de folie, affamé de psychés torturées et malsaine. il travaille sous couverture à l'ASG. « Fairy tales do not tell children dragons exist. Children already know the dragons exist. Fairy tales tell children the dragons can be killed »
Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Sam 3 Oct - 22:47
CATCH US IF YOU CAN
RUN RUN RUN FOR YOUR LIFE, LOCK YOUR DOOR AND STAY INSIDE SAVE YOURSELF IF YOU CAN, 'CAUSE YOUR GOD HAS A HEAVY HAND BLOOD RED SKY OVERHEAD MY DARK SIDE IS COMING SO YOU BETTER PLAY DEAD DEEP DOWN WE'RE ALL ENRAGED, DON'T WAKE THE BEAST INSIDE ITS CAGE — THEORY OF A DEADMAN ► SAVAGES
Narcisse. Réveille toi.
Ses yeux s'ouvrirent sur le bâtiment désaffecté. Ou plutôt, sa façade extérieure, austère, délavée par la pluie, saignante de rouille et de tout un tas de choses qui ne méritaient pas son attention. La lune et le soleil couchant projetaient des ombres longues et aqueuses, oscillantes comme le marécage des rêves cauchemardesques sur le sol, elles riaient, les arbres riaient, ombres dansantes qui jouaient la plus glauque des tragédies. L'imaginaire faisait de ce spectacle naturel d'une beauté spectrale une scène digne d'un ballet de la Faucheuse. Si Narcisse n'avait pas été émissaire de la mort ici, sans doute qu'il aurait eu peur. Mais il n'avait pas peur. Il était la peur. Il avançait sans bruit, vêtu de son long manteau noir qui cachait la même combinaison que Néron. Il avait opté pour une grande veste, idéale pour cacher son équipement. Et mille fois plus classieuse. Le pull de Néron n'en était pas moins sexy, mais ce n'était pas le moment de penser à cela.
Néron.
- Flashback
Plus tot dans la matinée
Narcisse ne dormait plus depuis longtemps, bien qu'il n'ait fait jusque là que fixer la plafond de son appartement, n'ayant pour seul compagnie que la respiration paisible et enchanteresse de Néron. Son coeur battait bien moins vite que la veille au soir, mais peut importe sa vitesse. Le sentir, palipant contre lui, était la plus précieuse des choses qu'il pouvait avoir. Sentir Néron à ses cotés. C'était inestimable. Il comptait bien profiter de ce silence, simplement à penser à ce qui s'était passé, revivre dans sa tête la scène d'une passion et d'un amour si profondément puissant. Et rien que la pensée de cette nuit torride lui arracha un tremblement qui le fit frémir de la tête au pied. Il tourna la tête, autant que sa nuque, douloureuse d'avoir dormi dans une position peu confortable, tout contre son amant, pour regarder le visage paisible et encore endormi de Néron. Aujourd'hui, c'était le grand jour. Pour la première fois, il sentit une boule monter dans son ventre, dans sa gorge et le faire douteur. Il avait.... peur. Il avait peur. Et cette chose l'avait abandonné depuis si longtemps qu'il avait oublié la puissance et la détresse de ce sentiment. Il ne voulait pas que ce qu'ils avaient commencé s'arrête maintenant. Et pourtant, tout pouvait prendre fin ce soir. Par la mort d'un des deux, l'hypothèse qu'il effleurait à peine. Ou par l'échec et dans ce cas... dans ce cas. S'ils survivaient. Ils n'auraient plus jamais un seul souvenir de cet amour naissant qui enflait dans leurs veines. Il n'y a pas d'erreur. Pas avec l'ASG.
Narcisse. Réveille toi.
Il ne s'était pas rendu compte que le sommeil l'avait rattrapé quand la voix de Néron percuta ses oreilles, graves, agréables. Tant mieux. C'était toujours plus agréable que de ruminer ses idées noires. Il avait dormi peut-être une heure de plus. C'était une heure de gagné. Il se leva et se dirigea vers la douche. Il ne resta pas longtemps sous l'eau, sa chaleur n'était pas aussi agréable qu'il l'aurait imaginé et il ressortit rapidement pour s’habiller. Il prit la même combinaison que Néron mais enfila son long manteau noir par dessus. Pour toute coiffure, il passa ses doigts dans ses boucles et essaya de les aplatir un peu. Néron lui déroula le plan. Les ordres. Ils allaient obéir, seront des robots. Des soldats. Le job, l'ASG. Chasser les mutants, protéger, avoir un but dans la vie. Il devra rester de marbre devant une balle perdue. Si d'un coté il se sentait presque invincible aux cotés de Néron, il savait aussi qu'il allait dans un terrain dangereux. Chantage affectif. Le danger des sentiments. Il aurait du mettre des barrières. Mais à quoi bon. Pourquoi mettre des barrières face au tel ouragan qu'était Néron Erisson ? « Tout est déjà prévus, leurs portables ont été infiltré plus tôt dans la journée, un message leurs sera envoyé faisant croire à une trace du hacker dans un bâtiment désaffecté de la ville. On va les piéger la bas. » C'était plutôt cliché, mais ça allait marcher. Ils seraient tellement pressés de connaître l’identité de celui qui les avait plongé dans la cage, qu'ils ne se douteraient pas que les chasseurs seraient derrière pour la refermer. Le plan était parfait, mesquin et suffisamment crédible pour que les cerveaux primitifs et cruels des mutants y croient. « On pourra facilement profité de l'effet de surprise pendant un premier temps, mais celui ci ne durera surement pas longtemps, il faudra agir vite et bien. » Il aquiesca. Plus jamais l'echec cuisant de la dernière fois La "première fois". Première fois à beaucoup de chose. La surprise pourra amputer un des jumeaux, ce serait la meilleure chose à faire. Ou le mioche. Le reste, ce sera le résultat de leur entrainnement. Le terrain; l'adrénaline de la bataille. Il était dans l'équipe d'analyse, il préparait ce terrain. C'était un honneur d'y être. Avec Néron, c'était presque une idée plaisante.
Ils roulèrent en silence, le paysage défila à toute vitesse, comme le temps. Le temps qui leur manquait. Si ça ne tenait qu'à lui, Narcisse le stopperait. Pour la première fois de sa vie, il regretta de ne pas le contrôler. Il appréhendait trop cette descente. Il n'aimait pas que ce genre de sentiments viennent à lui. Car il savait qu'il ne pouvait pas les laisser partir. Trop humain. Ou pas assez. . « On a plus beaucoup de temps avant que les gosses rappliquent. Je vais me planquer près de la façade, essaye de te cacher avec les arbres, ils fait nuit, c'est quasi impossible de déceler une silhouette humaine dans l'obscurité, qui plus est habillé en noir, ils penseront pendant un premier temps que je serais sans doute seul, on les coincera ensuite. » Encore une fois, il ne dit rien. Il n'y avait rien à dire. Il n'avait pas envie de le contredire, pour quoi faire ? Il savait très bien que l'autre voulait autant que lui rentrer vivant. Que l'autre voulait son bien, le voir envie. Il lui faisait confiance. Rentrer. A la maison ? A leur maison ? Et après ? Ne pas y penser. Oublier. Entrer dans l'action. Pendant quelques secondes, ils restèrent à se regarder, puis c'est à nouveau la tempête et tout ses sens se mirent à vibrer. Le baiser. Le baiser qui sonnait comme le dernier. Quand ses lèvres quittèrent les siennes, elle y laissèrent cette horrible gout, ce goût amer d'adieu. Ils savent ce qu'ils jouent. Trop bien. Narcisse fit quelques acrobaties et se figea, caché dans la nature. Il respira l'odeur des pins. Il n'allait pas l'aimer, cette odeur.
End Flashback.
La nuit noire ne tarderait plus, déjà l'horizon avait cessé de se répandre comme une plaie béante dans le ciel. Néron avait parlé. « Quelle naïveté. S'en est presque mignon. » Il était encore en retrait, trop pour voir leurs réactions.Mais il s'en délectait déjà. Les trois mutants. Prit au piège, les deux jumeaux et un gamin. Quel beau butin. Ils s'étaient tellement fait avoir. L'adrénaline prit possession de son corps à rythme effrayant et l'idée d'être le monstre caché sous le lit le prit avec une telle puissance qu'il dut se retenir de leur sauter dessus et de les dévorer. Il mourrait d'envie de les voir à genoux. Il mourrait d'envie de chasser. Avec Néron. Sa prestance, toute la puissance de ces uniques paroles, leurs portées, la domination qui se lisait dans la voix. C'était une chose véritablement imposante et qu'il aurait même trouvé érotique si le contexte n'avait pas été aussi sérieux et sombre. A lui. De montrer enfin ce qu'il avait dans ses tripes, de sortir l'animal de sa prison sociétal. Il voyait depuis tout à l'heure, les regards perdus de son compagnon. Et il comptait les honorer, lui répondre, faire écho. Il s'approcha enfin et lui rendit son regard. Tout du long, il ne fit que le fixer, s'adressant à lui. « Pauvres petites brebis égarées... Il semblerait que votre berger n'ait pas prit soin de vous. On ne sait pas qu'elle mauvaises rencontre on peut faire la nuit. The Big Bad Wolf n'est jamais loin. » En parfaite osmose. Rien ne pourrait les séparer, rien ne pourrait les arrêter. « Nous allons vous ramener à la maison. Vous pouvez vous rendre... ou implorer pardon. Maintenant. » Rien. Ou presque.
GALLINEA
Dernière édition par Narcisse M. Maide le Ven 16 Oct - 19:45, édité 2 fois
SOS : 3029 ÂGE : vingt-cinq ans CÉLÉBRITÉ : Elizabeth Olsen NATURE : Pass-mental/psionique EMPLOI : étudiante, fugitive de Kanatrix Corporation LOCALISATION : Washington D.C avec Roman POUVOIR(S) : Nouvelle mutation : EN COURS
Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
- Récemment elle s'est vu avoir des saignements de nez.
Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Mar 6 Oct - 23:52
Catch us if you can
Marah, Roman, Anthelme & Narcisse, Néron
Je tenais fermement Anthelme et Roman par le bras alors que j’avançais rapidement la gorge serrée. Je voulais partir, partir loin de cet endroit, de ce piège. Oh, il se passe quoi ?! C’était Anthé, je levais les yeux aux ciels, agacée Pourquoi me tapait-il aussi facilement sur les nerfs ? sincèrement ? Il s’était alors dégagé de mon emprise. L’angoisse était monté d’un cran, alors que nous tentions de nous frayer un chemin le plus rapidement possible vers la sortie. « ce n’est pas vrai, ils sont où ? » Je secouai la tête. je n'en sais rien, mais... ils sont proches, très proche. Je lançai petit regard en biais à mon frère l'incitant à continuer sa route.
L’adrénaline. Cet intense mélange à la fois de peur et d’excitation, sensation que je connaissais que trop bien. Une partie de mon adolescence avait était bercé par celle-ci à de nombreuses reprises, sans réellement me quitter encore aujourd'hui. Sensation qui me donne presque la nausée. Les chasseurs, nous épier, je pouvais sentir leurs émotions se propageait tout autour de nous, venant me titiller l’esprit par vagues. Nous étions seulement des « proies », des objectifs pour eux. Nous n’étions pas des « humains » , nous étions juste des animaux qui devaient être en cage. Comment pouvaient-ils se regardaient en face le matin ? Ces animaux.
Roman m’attira à lui, me prenant dans ses bras. Douce étreinte, protection. Mon jumeau, ma moitié. « Défend-nous ! * » Fébrile, mon coeur qui s’accélère de nouveau. Je ne pouvais rien faire, pas encore du moins. Mais dès qu’ils sortiront de leur cachette, tout aller changer. L’avantage serait nôtre. Il ne ferait pas long feu, c’était certains. Douce vengeance après tout le mal qu’ils avaient pu nous faire. Ce soir c’était eux ou moi. Instinct de survie, lionne qui rugit, qui protège son territoire. Je ne les laisserai pas s’approcher une nouvelle fois de ma famille. Je n’étais plus la petite fille de seize ans, j’allais leur faire regretter de s’être attaqué à nous. Mes yeux qui se ferment un instant, douce chaleur qui m’envahie, je les repère difficilement, mais je les sens, nos bourreaux. « Ils ont l’air d’être nombreux, leurs émotions sont… ils sont proches, trop proche.»
Je secouai la tête, agacé. Je détestais ça, être impuissante. Ne pouvoir rien contrôlé encore une fois. Comme cette fois ou Anthé était entré dans ma tête alors que tout avait échappé à mon contrôle. Des années de pratique qui s’étaient effondré en une fraction de seconde à cause d’une simple étreinte. De ces barrières qui s’effondrent. Tel un château de cartes. « Roman il faut bouger vite. »
Puis le retour d’Anthé dans la conversation, lui et ses questions. Lui et tout son être, lui qui m’agace, qui m'exaspère. Lui, qui avait mis un point d’honneur à me faire perdre tous mes moyens, lui… qui m’avait fait me sentir, faible. Sentiment qui me « colle » à la peau mais que je cache habilement derrière ce masque d’arrogance. Je lève les yeux aux ciels, alors qu’il s’empare du bras de mon frère, nous forçant à nous stopper. « Hé, on se détend les mecs, là ! Qui est là ? »
Mon sang qui ne fait qu’un tour, je coupais la parole à mon frère qui s'apprêtait à lui répondre, incapable de maitriser mes propres émotions. Mélange de colère, de frustration, de peur qui s’insinue peu à peu en moi. Perdue, je tente de me concentré sur les émotions que je perçois, fermant les yeux une nouvelle fois. Trié, distingués les émotions. Savoir faire la différence entre celles de mon double, d’Anthe et celles de nos assaillants. Emotions contradictoires, rafale qui me percutent, me trouble. Quelques secondes et je récupère le fil de leurs émotions. L’excitation. Nouvelle rafale, celle-ci me coupe le souffle. Je m’arrête, foudroyant Anthe du regard. « L’ASG Anthelme, L’ASG, ils sont là pour nous, pour toi. Si ce que tu as vu la dernière fois ne t’a pas suffit alors... Fait toi plaisir. RESTE. Nous on part. Mon coeur qui se serre, nos regards qui se croisent pour la première fois de la soirée. Je le soutient, signe de provocation.
Bien entendu, j’espérais qu’il nous suive sans poser trop de questions, mais le connaissant, il serait prêt à foncer dans le tas sans même réfléchir. Comme l’avait dit Charlie, Anthé était d’un tempérament impulsif, peut-être même un peu trop fougueux. Tu n’as toujours rien compris... Lui-dit je à mon tour déçue, soutenant son regard. À présent, je tirais légèrement sur le bras de mon frère, lui faisant comprendre qu’il était temps d’avancer. Il était hors de question que je le laisse ici. Il jeta un regard à Anthe, lui faisant comprendre qu'il ne fallait pas s'attarder ici trop longtemps. « Anthelme il faut qu'on y aille, maintenant. » Ajoutai Roman à son intention. « Ils ne vont pas nous faire de cadeau, ils sont dangereux » Insistait-il.
Lorsque soudain, une vague de ressentiment vint me frapper de nouveau, me coupant le souffle, m’arrêtant net. Instinctivement, cette chaleur si caractéristique de mon pouvoir prit petit à petit possession de tout mon être. Perdant l’équilibre un instant, je m’agrippais une nouvelle fois à Roman. Décharge électrique, ou monté d’adrénaline. Mon instinct me le criait, nous étions foutu. Fuir n’était plus une option à présent. Nous allions devoir nous battre. Mes yeux prirent une teinte rouge. Je redressais la tête murmurant « Ils sont là Roman. C'est trop tard... protéger vos nuques, quoi qu'il arrive. » . Croisant le regard de mon frère gardant ma main dans la sienne une fraction de seconde. Tu sais ce que ça implique...je vais devoir l'utilisé » Il soupire un instant et me fit un petit signe de la tête « T'inquiète pas, j'assure tes arrières.. comme toujours » Finit-il par dire avec un petit clin d'oeil. Je l’aimais, et il était hors de questions que ses monstres mettent la main une nouvelle fois sur lui. Je dirigeais mon regard cette fois vers Anthe, lui murmurant tout doucement. « Fais attention à toi, promet le moi. ».
Un bruit retentit derrière nous alors que je me retournais. J’aurais très bien pu sursauter, mais non. Je savais déjà qu’ils étaient là, à nous épier. « Quelle naïveté. S'en est presque mignon. » Armé, pointant une arme vers nous, nous menaçant. La peur qui fait surface, mais leur montré ne servirai probablement à rien. A la place, un air menaçant sur mon visage destiné à cet homme. Néron. Je le détestai de tout mon être. Il avait contribué à ce que ma vie et celle de la personne que j'aimais le plus devienne un véritable enfer. il méritait de souffrir tout autant que nous. Aujourd’hui serait mon jour de vengeance.
Apparut de nulle part. Mon coeur s’était accéléré. Rancune, colère, amour. Des émotions contradictoires émanées de Néron. Je haussai un sourcil, affichant un petit sourire en guise de provocation, soutenant son regard. « Comment va votre fils Néron ? » Demandai-je presque innocemment. « Ne faites- pas cette tête, vous menacer ma famille, c'est de bonne guerre non ? » La phrase de trop, qui je savais aller lui rappeler des souvenirs. Je savais que le deuxième n’allait pas tarder et j’avais raison, quelques secondes plus tard il fit sont entrée.Pauvres petites brebis égarées... Il semblerait que votre berger n'ait pas prit soin de vous. On ne sait pas qu'elle mauvaises rencontre on peut faire la nuit. The Big Bad Wolf n'est jamais loin. (…) Nous allons vous ramener à la maison. Vous pouvez vous rendre... ou implorer pardon. Maintenant. » Je les regardais à tour de rôle, un sourire mauvais sur le visage. « Parce que vous croyez sans doute qu’on va vous laissez faire ? Alors vous êtes encore plus stupide que nous. » Il était à moi. La colère, la peur, émotions déclencheurs d'une partie de mon pouvoir. Comme une protection, petit à petit mon corps se recouvre de cette fumée rouge écarlate. D'abord mes mains puis peu à peu se propage tout doucement, un peu plus. L'énergie afflue je la sens, comme une drogue. Mélange de peur, d'adrénaline et de toute sorte d'émotions. Folie suicidaire. Je fais un pas dans sa direction plongeant mes prunelles rouge dans celles de Néron, prête à attaquer. Roman et Anthe à mes côtés.
Dernière édition par Marah Darshkov le Dim 25 Oct - 18:33, édité 1 fois
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Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Lun 12 Oct - 11:39
catch us if you can
marah, roman, anthelme feat. narcisse, néron
Happy hunter, ripe fresh kill On to the next one, gotta chase the thrill You gotta chase the thrill If you wanna have fun you gotta SHOOT AND RUN Leave, leave, leave it all behind, behind, behind, behind !
Anthelme peut clairement voir qu'il tape sur les nerfs de Marah, mais avouons-le, ça lui faisait extrêmement plaisir. Si elle pensait qu'il n'était pas lui aussi énervé contre elle, elle se trompait lourdement. Et le garçon est particulièrement attaché à lui faire comprendre. D'ailleurs, nous pouvons clairement affirmer que si il met un point d'honneur à jouer les idiots à l'heure qu'il est, bon, dans un premier lieu parce qu'il n'est pas quelqu'un de craintif de nature, mais aussi parce qu'il est décidé à avoir un esprit de contraction envers Marah, aujourd'hui. Le garçon n'a jamais été du genre à s'inquiéter, sûrement parce que peu de choses le retiennent dans ce monde. Peut-être que si il avait plus de choses à perdre, il se battrait coûte que coûte pour survivre. Mais sa vie est bientôt finie, il le sait, ses jours sont comptés, et il n'a toujours pas trouvé de solution à son problème. Et puis, personne ne le pleurera. Mis à part, River, peut-être. Mais ne serait-elle pas mieux sans un frère de cœur dealer et irrationnel ? Anthelme voit clairement dans les yeux de Marah qu'elle est prête à se battre. Sûrement ressent-elle des choses qui échappent totalement au garçon. Mais malheureusement, il est du genre à croire que ce qu'il voit. Ils ont l'air d'être nombreux, leurs émotions sont... ils sont proches, trop proche. Anthelme lève les yeux et regarde autour de lui. Il ne doute pas vraiment des capacités de Marah, mais il n'est pas non plus du genre à s'avouer vaincu au moindre doute, alors ils peuvent bien venir. Un regard à Roman confirme que lui, croit entièrement en sa sœur. Son regard passe d'un jumeau à l'autre. Ils feront tout pour se protéger l'un l'autre. Lui, personne ne l'a jamais protégé. Aujourd'hui, que va-t-il faire si ils sont réellement en danger ? Tenteront-ils de le protéger lui ? Sûrement pas, Roman se concentra seulement sur sa sœur, et elle sur lui. Anthelme secoue la tête, pour chasser ses pensées noires. Peu importe, il a toujours été seul, ça a toujours été comme ça, il sera seul maître à bord, seul choisisseur de son destin, il se sauvera la peau comme il l'a toujours fait. L'ASG Anthelme, l'ASG, ils sont là pour nous, pour toi. Si ce que tu as vu la dernière fois ne t'a pas suffit, alors... Fais-toi plaisir. RESTE. Nous, on part. lui hurle-t-elle au visage, et son visage à lui n'exprime plus rien, mis à part de la colère. Il jette un regard à Roman, qui semble ne pas comprendre la situation, il bouge les lèvres, sûrement pour demander qu'est-ce qu'Anthelme aurait bien pu voir cette fameuse dernière fois, mais il semble aussi trop préoccupé pour questionner réellement. Anthelme, rassuré que Roman reste silencieux, se tourne méchamment vers Marah, mais il sent le regard protecteur de Roman sur elle, et il décide de reculer de plusieurs pas en fusillant Marah du regard. Pourtant, elle soutient son regard avec provocation. Anthelme bouillonne, il serre les poings, prêt à exploser et lui dire ses quatre vérités. Sait-elle à quel point il s'est senti abandonné quand elle est partie ? Il n'a personne, il ne peut pas la protéger, il se sent faible, et elle l'a laissé comme si il ne pouvait essayer d'être à la hauteur. Sûrement doit-elle réellement penser qu'il n'est qu'un moins que rien. Seul la présence de Roman l'empêche de péter un plomb. Il doit penser à son amitié avec lui. Il ne voudrait la gâcher pour rien au monde, c'est la seule qu'il ait. Eh bien, oui, je vais rester, parce que je m'en fous de tout ça, je m'en fous qu'ils me choppent, que je crève, je suis déjà mort de toute façon ! Les mots crissent sur ses lèvres, sa bouche s'ouvre à peine, il parle tout en serrant les dents, et il s'éloigne encore un peu plus, non sans cesser de dévisager Marah. Tu n'as toujours rien compris... lui dit Marah, déçue, mais Anthelme ne change pas de comportement, et du regard, il l'invite même à partir tout de suite, sans rien ajouter. Elle finit cependant par se tourner vers son frère et l'inciter à partir. Voilà, Anthelme n'est qu'un capricieux en manque d'amour, et peut-être que dans le fond, il espérait qu'elle le force à les suivre. Mais rien de tout ça ne se passera de cette façon. Il leur tourne le dos et fixe avec intensité un point invisible devant lui. Anthelme il faut qu'on y aille, maintenant. Ils ne vont pas nous faire de cadeau, ils sont dangereux. Anthelme baisse les yeux en entendant la voix de Roman. Serait-il comme ça avec lui si il apprenait sa relation avec sa sœur ? Anthelme allait leur dire qu'ils n'avaient qu'à partir sans lui, quand Marah parla à sa place. Ils sont là, Roman. C'est trop tard... protéger vos nuques, quoi qu'il arrive. Le garçon regarde autour de lui, mais il ne voit rien. Instinctivement, il passe sa main dans sa nuque distraitement. Derrière lui, Roman promet qu'il assurera les arrières de sa sœur, et Anthelme, souffle, comme si il était écœuré de ce trop plein d'amour. Alors que ce n'est qu'un souffle de jalousie. La voix de Marah lui parvient alors, comme un murmure. Fais attention à toi, promets-le moi. Anthelme secoue la tête et se tourne vers elle. Il pose un regard vide dans ses yeux bleus. Tu sais très bien que je ne suis pas du genre à promettre quoi que ce soit. Ça sonne comme un adieu. Et c'est peut-être ce que c'est. Un bruit sourd résonne alors autour d'eux, et Anthelme se retourne. Un homme est face à eux. Il reconnaît celui dans les souvenirs de Marah, l'homme qui lui a tiré dessus. Son visage se tend immédiatement, et il le dévisage avec froideur. Quelle naïveté. S'en est presque mignon. dit l'homme, et un prénom, nouveau souvenir de Marah, apparaît dans son esprit. Néron. Il est armé, et pointe son arme sur eux. Anthelme souffle faiblement et secoue la tête, ce n'est pas la première fois qu'on pointe une arme sur lui, et on a déjà pointé bien pire. Anthelme jette un petit regard autour de lui, et un objet brillant vient alors attirer son attention. N'étant pas très loin de Marah, et derrière elle, légèrement caché par son corps, il tend la main, et, d'un geste expert, lui enlève une de ses boucles d'oreille en argent, qu'il referme dans son poing. Jolie boucle d'oreille. chuchote-t-il froidement, mais un léger sourire malicieux. L'idée d'utiliser son pouvoir le rend tout de suite plus détendu, étrangement. Et puis les conditions, rappelons quand même que le garçon est asthmatique, alors vaut mieux pour lui qu'il absorbe une quelconque matière, son asthme n'aura alors aucun effet sur lui. Comment va votre fils Néron ? Alors que Marah « discute » gentiment avec ce soit disant Néron, Anthelme évalue la boucle d'oreille dans sa main. Plus l'objet est petit, plus cela doit lui demander d'effort pour le recouvrir entièrement. Lui restera-t-il un peu d'énergie si il se recouvre en entier ? Ne faites pas cette tête, vous menacez ma famille, c'est de bonne guerre, non ? Anthleme n'écoute pas vraiment, il est plutôt plongé dans ses pensées. Cependant, un regard pour Roman lui permet de le prévenir qu'il est préparé, et le jumeau aussi. Pauvres petites brebis égarées... Il semblerait que votre berger n'ait pas pris soin de vous. On ne sait pas quelles mauvaises rencontre on peut faire la nuit. The big bad wolf n'est jamais loin. Nous allons vous ramener à la maison. Vous pouvez vous rendre... ou implorer pardon. Maintenant. Anthelme se retourne et découvre un second homme. Il ne se souvient pas l'avoir vu dans les souvenirs de Marah. Il le jauge un moment puis il lève la main comme un écolier voulant prendre la parole. Est-ce qu'on peut m'expliquer pourquoi tu as besoin de nous faire une telle tirade ? Sans déconner, l'effet aurait été super bien si tu t'étais contenté de venir et de dire « j'vais vous buter parce que je suis un putain de connard qui aime buter les gens », là, alors, peut-être même que je me serais fait dessus. Anthelme marque une pause, et regarde les autres comme si c'était un public. Et là, ça aurait été marrant. finit-il en le regardant d'un air provocateur, un petit sourire malsain sur les lèvres. Ses doigts serrent la boucle d'oreille en argent dans la paume de sa main. Parce que vous croyez sans doute qu'on va vous laisser faire ? Alors vous êtes encore plus stupides que nous. Anthelme jette un regard légèrement inquiet à Marah, tout comme le fait Roman, après tout, il la sent un peu trop assoiffée de sang, lui aussi. Un instinct nouveau grimpe du plus profond de l'être d'Anthelme, si il se contentait de les protéger, peu importe si ils le protègent, lui ? Presque inconsciemment, alors que Marah se retrouve au milieu d'une sombre fumée rouge, le gris argenté de la boucle d'oreille se répand sur la peau du garçon. Peu à peu, il monte, il le recouvre, comme un bouclier protecteur, brillant et terriblement épais. Ses yeux ne deviennent plus que deux feintes grises. L'argent est une bonne matière, elle ne le rend pas particulièrement beaucoup plus fort, bien qu'un peu, mais surtout, elle est résistante. Anthelme observe pendant un bref instant sa main sous ses yeux. Et alors que Marah se tourne vers Néron, lui, se tourne vers l'autre homme. Personnellement, j'suis prêt à vous en mettre plein la gueule. Il n'aime pas particulièrement se battre, mais il a l'habitude de salir les mains. Et même son pouvoir est plutôt bon pour le protéger, il reste une arme, comme tout.
SOS : 1208 ÂGE : trente-neufs années gaspillées. CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender. NATURE : humain, pitoyable petit humain. EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus. LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Jeu 15 Oct - 17:28
Catch us if you can
Marah, Roman, Anthelme. & Néron, Narcisse.
Le surnaturel de la scène qui se déroule en ce moment même, et si un jour ou lui avait dit qu'il se retrouverait à chasser des gosses qui n'ont rien demandé, il n'y aurait pas cru. Et pourtant, le voilà, face à ses trois gosses qui ne veulent qu'une chose, survivre, il est la, tel un monstre, il est le prédateur, leurs prédateur, mais c'est comme ca, surement dans sa nature d'être le chasseur, il l'a toujours été après tout, on ne change pas en quelques instants, quelques jours ou même plusieurs années, c'est quelque chose d'ancré au fond de sois même et dont on ne peut se détacher « Comment va votre fils Néron ? Ne faites- pas cette tête, vous menacer ma famille, c'est de bonne guerre non ? » La provocation, alors voilà simplement comment cela va se dérouler pour le moment ? Simplement une histoire de provocation, celui qui blessera le plus l'autre, qui pourra l'affaiblir. Il ne trésaille pas, encaisse cette remarque, au diable cette gamine, si encore un mot franchis la barrière de ses lèvres il lui collera une balle dans la tête, ordres ou pas, une simplement histoire de vengeance, c'est dans la nature humaine après tout. « Pauvres petites brebis égarées... Il semblerait que votre berger n'ait pas prit soin de vous. On ne sait pas qu'elle mauvaises rencontre on peut faire la nuit. The Big Bad Wolf n'est jamais loin. Nous allons vous ramener à la maison. Vous pouvez vous rendre... ou implorer pardon. Maintenant. » Il le fixe, parce qu'il ne peut faire autrement. Comment une relation peut-elle autant évoluée ? Partir d'une haine quasi mutuelle à ... l'amour, parce que oui, il s'y résout enfin, il s'admet à lui même qu'il s'agit de cela, de ce sentiment détesté, redouté, adoré, tout n'est que paradoxe lorsque l'on souhaite essayer de décrire ce genre de ressentit pour une personne bien précise. Il entend à peine les paroles du gamin qui accompagne les jumeaux, il s'en fou. « Parce que vous croyez sans doute qu’on va vous laissez faire ? Alors vous êtes encore plus stupide que nous. » Le rire qui s'échappe un cours instant de sa gorge, il les observe encore un moment, les brebis égarées, dommage, ils sont tombés sur le grand méchant loup. « Et qui te dit que nous pensons le moindre moment que vous alliez vous laisser faire ? Tu me déçois, Marah. Je te pensais bien plus intelligent mais il semblerait que je me suis trompé sur ton compte. » Son regard reste imperceptible alors que la jeune femme se retrouve entourée d'une épaisse fumée rouge et que le gosse voit sa peau se recouvrir peu à peu de métal. Bon. Peut être que c'était mal barré. La main fermement encrée sur le pistolet, il ne laisse rien montrer. Son regard dévie une nouvelle fois vers Narcisse. « Personnellement, j'suis prêt à vous en mettre plein la gueule. » C'est ce qu'il crois ? Réellement ? Très bien. Il s'adresse de nouveau à la gamine, sarcastique « Tu me semble bien remise de ta blessure. Dit moi, ca fait mal une balle dans le ventre ? »
SOS : 737 ÂGE : trente-huit ans. CÉLÉBRITÉ : hugh dancy. NATURE : humain ce qu'il y a de plus normal et pathétique. EMPLOI : profiler, l'analyste des têtes et des fonctionnements humains, toujours à la recherche de plus de complexité et de folie, affamé de psychés torturées et malsaine. il travaille sous couverture à l'ASG. « Fairy tales do not tell children dragons exist. Children already know the dragons exist. Fairy tales tell children the dragons can be killed »
Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Dim 18 Oct - 22:23
CATCH US IF YOU CAN
RUN RUN RUN FOR YOUR LIFE, LOCK YOUR DOOR AND STAY INSIDE SAVE YOURSELF IF YOU CAN, 'CAUSE YOUR GOD HAS A HEAVY HAND BLOOD RED SKY OVERHEAD MY DARK SIDE IS COMING SO YOU BETTER PLAY DEAD DEEP DOWN WE'RE ALL ENRAGED, DON'T WAKE THE BEAST INSIDE ITS CAGE — THEORY OF A DEADMAN ► SAVAGES
Dur de se dire que l'action allait bientôt commencer, qu'ils allaient bientôt tous entrer un scène, que lesilence serait remplacé par les coups de feu, les pas rapides, les cris. La douce symphonie de la victoire. A ce niveau il ne l’espérait plus. La défaite n'était tout bonnement pas envisageable. Adrénaline dans les veines. Respirations hachées, transformées en volupté blanc dans la nuit noire qui grimpe, rampante et sinueuse, serpent caché sur le rocher. C'était l'instant magique de flottement, avant que la foudre ne tombe et ne frappe sa sentence. Ils étaient dans l'oeil du cyclone, chahutés, entourés de vents plus violent les uns que les autres, tornade de cliquetis d'armes et de pouvoir qui sortent de leur coquille. Instant de paix et de silence avant la lente agonie des combats pour la vie. Instant durant lequel chacun avait son petit mot à dire avant la mise à mort, chacun était son propre avocat. Et chacun savait ce qu'il avait à faire, jaugeait les autres de regards malveillants, perçants. Haineux. Oh. Tout cela ne faisait que de commencer. Et déjà ils savaient qu'il étaient foutus. Qui ? Eux. Ou les mutants. Il ne pouvait pas perdre. Cela ne rendait pas l'issue sure.
Les jumeaux sont dangereux. Ce serait une grave erreur que de les sous-estimer. Ils sont dangereux à eux deux. Mais séparés, ils seront à leur merci. Il fallait juste se débarrasser du gamin pour ne pas qu'il vienne compromettre leurs affaires. Encore un qui aurait mieux fait de rester chez maman se goinfrer de chips devant la télé plutôt que de jouer à l'adulte et se risquer dehors. Quel insouciant. Il ne pourra s'en vouloir qu'à lui même. « Comment va votre fils Néron ? Ne faites- pas cette tête, vous menacer ma famille, c'est de bonne guerre non ? » Narcisse sent la colère gronder en lui comme le rugissement du lion qu'il garde depuis bien trop longtemps en cage dans son être. Qu'elle ne pense même pas à s'en prendre au fils de Néron, il faudra qu'elle passe sur deux corps ! Il savait que le père du petit saurait le protéger. Il n'en doutait même pas une seule seconde. Mais maintenant ils étaient deux, ils étaient ensemble,il étaient... Qu'étaient devenus désormais, c'était une grande question. Qui ne devrait pas le traverser. Cette question le taraudait trop. Elle l'obsédait. Il n'était pas capable d'y répondre, pas même d'y apporter une ébauche de réponse. Il ne devait pas y penser merde ! Ce n'était pas le moment ! Mais il avait si peur, l'excitation et l'adrénaline, l'angoisse, ce fameux mélange créait en lui des émotions contradictoires d'une rare pureté et d'une force inconnue. Il avait du mal à contenir son envie de gloire et de consécration avec la capture des jumeaux. Des mutants. Un travail à deux. Avec Néron. Sans s'engueuler. En harmonie. Harmonie. Et il devrait faire le vide dans sa tête, il ne devrait penser plus a rien, à part son flingue contre les crânes, dans les nuques. Ramener les monstres à la maison, leur maison. L'ASG. Leur foyer. Celui qui les chérit, qui leur apprend cette vie de cruauté et de prédateur, de dominant. L'ASG qui punit, avec la main d'un père cruel et sur de lui, qui mène ses enfants comme des marionnettes pour qu'ils soient forts. Ils sont de bons petites soldats, mais plus encore que de la chaire à canon. Narcisse ne demandait rien de plus. Il n'avait pas besoin de plus que ça. L'entre-deux répugnant.
« Est-ce qu'on peut m'expliquer pourquoi tu as besoin de nous faire une telle tirade ? Sans déconner, l'effet aurait été super bien si tu t'étais contenté de venir et de dire « j'vais vous buter parce que je suis un putain de connard qui aime buter les gens », là, alors, peut-être même que je me serais fait dessus. » Les dents grincent. Narcisse se tourne vers le gamin, vers l'insolent qui bien sur n'a aucun sens de la subtilité. Ce n'est qu'un gamin après tout. Il cache sa peur. Ou alors, il est juste foncièrement con et bien sûr de lui. Ou tout simplement que Narcisse est vexé. Toute raison et bonne pour l'être maintenant. «Personnellement, j'suis prêt à vous en mettre plein la gueule» Le mutant qui se dévoile, fait d'argent. Qu'elle horrible créature. Qu'elle abomination de la nature. Et sa copine n'est pas mieux. Narcisse essaye de l'ignorer; mais le ne peut pas s'empêcher de vérifier où est Néron. Il va s'en sortir. Il est assez grand. Il sait se battre. « Hinhin ! J'ai hâte de voir ça » Il pointe l'arme vers le gamin. Il sait que ça ne le touchera pas. « Viens donc te battre comme un homme si tu l'oses. » Il se servira de ses poings et de son corps. Pas le choix. Et du terrain. Ils vont se démerder. L'autre jumeau ils l'auront en abattant les deux autres. Pour l'instant, se focaliser sur les cibles. Une a une . Comme des mouches. Du gibier. Ce sont des chasseurs.
GALLINEA
SOS : 3029 ÂGE : vingt-cinq ans CÉLÉBRITÉ : Elizabeth Olsen NATURE : Pass-mental/psionique EMPLOI : étudiante, fugitive de Kanatrix Corporation LOCALISATION : Washington D.C avec Roman POUVOIR(S) : Nouvelle mutation : EN COURS
Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
- Récemment elle s'est vu avoir des saignements de nez.
Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Sam 24 Oct - 12:25
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Marah, Roman, Anthelme & Narcisse, Néron
Anthelme et son esprit de contradiction. Je commençais à voir clairement dans son jeu, il tentait de me faire comprendre - maladroitement- que je l’avais blessé en agissant de la sorte. Mais qu’aurais-je pu faire ? M’asseoir et lui racontait toutes les épreuves par laquelle j’étais passé ? À quel point cela m’avait littéralement changé ? À quel point j’avais dû prendre sur moi pour ne pas sombrer dans la folie ? Que j’avais dû prendre mes responsabilités pour protéger mon frère et ceux à qui je tenais ?
ANTHELEME - Eh bien, oui, je vais rester, parce que je m'en fous de tout ça, je m'en fous qu'ils me chopent, que je crève, je suis déjà mort de toute façon ! Les mots crissent sur ses lèvres, sa bouche s’ouvre à peine, il me répond sans cesser de me dévisager tout en prenant un peu de distance alors que je lui fais comprendre qu’il me déçoit. Qu’il n’a rien compris encore une fois. « Tu n’es qu’un petit con Anthelme ! Lâchais-je énervé par sa connerie. « Tu ne vois pas qu’on tiens à toi ? Alors ramène tes fesses et on s’en va ! Fini-je par lui dire agacer, sentant le regard de mon frère posé sur moi. « Tu m’expliques, ce qu’il se passe entre vous deux ? Marah ? » Me demandait-il méfiant, jetant un rapide coup d’oeil vers Anthleme. C'est là que je choisis d’esquivais maladroitement sa question. « C’est pas le moment ! ». Fini-je par lui dire bien que j’étais consciente que tôt au tard, j’allais devoir lui donner des explications. Je tirais mon frère par le bras pour partir, mais il résista.
ROMAN - Anthelme il faut qu'on y aille, maintenant. Ils ne vont pas nous faire de cadeau, ils sont dangereux. Je me retourne croisant de nouveau le regard d’Anthe. J’assiste au spectacle me rendant compte finalement que cela ne sert à rien de fuir. Qu’il faut que nous restions soudés, car le dénouement est proche. Ils sont là, c’est trop tard. Je demande à Anthé de faire attention à lui, mais comme je le craint il me répondit qu’il n'était pas du genre à promettre quoi que ce soit. Je me retient de levé les yeux aux ciels. Nos prunelles se croisent et je soutiens son regard bleu une nouvelle fois. « Pourquoi suis-je obliger de tout faire à ta place ? Tu peux me le dire ? » Sous-entendu, promesse voilée. S’il ne peut me le promettre. Moi, j’étais en mesure de le faire. J’allais les protégés tout les deux.
Tout s’enchaine à une vitesse folle. Ils sont là à présent devant nous, leurs armes pointées sur nous, encore plus menaçants qu’à l’accoutumer. Concentré, je sens qu’Anthelme, derrière moi manigance quelque chose. ANTHELME - « Jolie boucle d'oreille » Me chuchote-t-il froidement avant que je lui fasse glisser la deuxième boucle d’oreille dans ma main, juste au cas où, comprenant ce qu’il avait en tête. Une joute verbale s’ensuit. Entre Anthelme et le deuxième homme. J’esquisse un petit sourire à la dernière réplique, qui était clairement une invitation à s’en prendre plein la gueule. Il l’avait cherché après tout. ANTHELEME - « Est-ce qu'on peut m'expliquer pourquoi tu as besoin de nous faire une telle tirade ? sans déconner, l'effet aurait été super-bien si tu t'étais contenté de venir et de dire « Je vais vous buter parce que je suis un putain de connard qui aime buter les gens », là, alors, peut-être même que je me serais fait dessus. » Il marquait une pause avant de continuer. « Et là, ça aurait été marrant. » Finit-il par dire alors que j’entends ricaner doucement mon frère à côté de moi. Je me retiens également. Je ne devais pas me déconcentrer, le plan que j’avais en tête aller fonctionné à merveille. Il fallait simplement que je pousse à bout ce cher Néron.
Il allait s’en mordre les doigts. Puis vint mon tour, Néron reporta son attention sur moi. Jusqu’à présent rester silencieuse, admirant le spectacle qui se déroulé devant mes yeux alors que j’avance d’un pas en sa direction. L’arme pointé sur moi. Je ne peux quitter mon regard du sien. La rage, ce sentiment destructeur, mais je devais garder mon sang froid. Notre survie en dépendez. NERON: - « Et qui te dit que nous pensons le moindre moment que vous alliez vous laisser faire ? Tu me déçois, Marah. Je te pensais bien plus intelligente mais il semblerait que je me suis trompé sur ton compte. (…) « Tu me semble bien remise de ta blessure. Dit moi, ça fait mal une balle dans le ventre ? »
Je fronçais les sourcils, perplexe tandis que je pouvais sentir la colère émanée de mon frère. Colère qui me frappa de plein fouet. Il était à deux doigts de lui sauter à la gorge.ROMAN- « Espèce de SALAUD si.. » Ce n'était pas moi, mais Roman qui avait finalement perdu son sang froid. Je me retournai vers lui m'empressant de le coupé aussi sec dans son élan incontrôlé, m'emparant de sa main de justesse. Le suppliant de se calmé. « Roman non ne rentre pas dans son jeu. »« ROMAN- Je vais le tuer Marah il..»« Laisse-moi faire je t'en pris, d'accord ? »Il acquiesçait contrarié. Je comprenais parfaitement sa panique, son état émotionnel, je le ressentais sans cesse à son égard. La peur de le perdre. Il reportait son attention sur Néron, un doigt accusateur sur l'homme qui se tenait en face de nous. ROMAN- « ...si tu t'en prend encore à elle. Tu signes ton arrêt de mort ! » Finit-il par dire d'un ton menaçant. Promesse qu'il tiendrait surement alors que mon coeur s'était légèrement accéléré. La peur que mon frère soit blessé refaisant surface. L'instinct de protection.
J'essayais de reprendre un peu contenance. Après tout n'étais-je pas plus doué à ce petit jeu que Néron ? Déstabilisé les gens était une seconde nature chez moi. De toute manière il était loin de la vérité. S’il se doutait un seul instant ce que je prévoyais de lui faire. Là, tout de suite, il fermerait sans doute sa grande gueule une bonne fois pour toutes. ANTHELEME : « Personnellement, j'suis prêt à vous en mettre plein la gueule. » « Et si ont parlé un peu de vous Néron ? » Je marquais une pause, un petit sourire aux creux de mes lèvres, arrogante, fière. Je m’avançais tout doucement vers lui lorsque Roman me retint par le bras, surpris par mon comportement. ROMAN- « Marah ! non. Arrête, tu veux qu’il te tire dessus ou quoi ?» Me demandait-il inquiet.
Mes prunelles croisèrent les siennes l’espace d’un instant, un regard plein d’incompréhension, de peur passa devant son visage, au moment même où il comprit que c’était mon intention. « Je ne risque rien, fais-moi confiance » Persuader que mon plan aller marcher. Je lui confirmais ses soupçons. Puis m’adressai à Anthé, tout en chuchotant « Anthé à ma droite maintenant, discute pas. » Je reportais mon regard sur Néron, pouvant sentir les regards inquiets des garçons sur moi. Ils devaient sans doute se douté à présent que j'avais une idée derrière la tête. « Dites-moi Néron… Comment ont été les retrouvailles avec votre femme, dure non ? …. Ophélia n’est-ce pas ? » Mon sourire s’élargit de plus belle, comprenant que j’avais touché un point sensible. Je jubilais voyant son visage peu à peu se décomposer, un sourire diabolique sur mon visage, mes yeux rouges rajoutant un petit côté « diablesse ». Les veines de son cou se mirent à palpiter, alors qu’un élan de rage me parvint.
Il allait craquer. Ce n’était qu’une question de temps. L’homme derrière moi également. Je pus sentir une vague d’incompréhension, de colère. « Je peux comprendre que votre cher ami derrière moi soit quelque peut désabuser, après tout… vous vous êtes bien foutu de sa gueule non ? C’était avant ou après votre partie de jambe en l'air ? » Marquant une nouvelle fois une pause, je le provoquai une dernière fois. J'allais finalement obtenir ma vengeance. « Lui avez-vous dit .... que vous étiez encore marié ? Et combien, il vous a été difficile de vous séparer de votre alliance ? » Le coup de grâce, je venais de l’achever.
Tandis que l’autre imbécile derrière, le compagnon d’arme de Néron ou je ne savais trop quoi faisait son malin, provoquant Anthe à son tour. Ses paroles n’eurent aucun sens pour moi, trop focalisé sur mon objectif. Néron.
Dernière édition par Marah Darshkov le Lun 26 Oct - 18:55, édité 2 fois
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Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Dim 25 Oct - 20:03
catch us if you can
marah, roman, anthelme feat. narcisse, néron
Happy hunter, ripe fresh kill On to the next one, gotta chase the thrill You gotta chase the thrill If you wanna have fun you gotta SHOOT AND RUN Leave, leave, leave it all behind, behind, behind, behind !
Tu ne vois pas qu'on tient à toi ? Tu ne vois pas qu'on tient à toi ? Ces mots résonnent dans la tête du garçon, et il a été incapable de répondre. De toute façon, si il avait pu parler, il l'aurait traité de menteuse. Mais il n'a rien dit. Il l'a regardé, surpris, les yeux gros comme des soucoupes, la bouche ouverte, mais complètement muet. Oui. Elle lui a cloué le bec, et rare sont les gens capable de faire de tels exploits. Mais c'est ce qui s'est passé. Roman l'a complètement achevé en leur demandant d'expliquer un peu ce qu'ils passaient entre eux deux, et Anthelme a préféré jouer les murs de glace. Tu ne vois pas qu'on tient à toi ? Tenir à lui ? Ces mots le hantent, et il ne pensait pas que ça pouvait faire autant mal. Est-ce que ça pourrait faire plus mal que si il se prenait une balle, là maintenant ? Oui, parce que le voilà face à deux hommes armés. L'un sous ses yeux, l'autre dans son dos. Et il fait le malin. Il n'a jamais rien su faire d'autre, de toute façon. Seulement, le petit rire de Roman à ses côtés le fait ricaner lui aussi. Son bon vieux copain. Est-il prêt à mourir aujourd'hui ? Sûrement. Peut-être imagine-t-il jouer les héros, avant. C'est bien son genre. Néron cherche Marah, tout comme Marah cherche Néron. C'est assez déplaisant, Anthelme préférait presque qu'il n'y ait aucune parole et que chacun se contente de se battre. Mais il ne peut s'empêcher de grincer fortement des dents alors que Néron parle directement de la blessure de Marah, et cela résonne encore plus avec son corps recouvert d'argent et ne faisant plus qu'un avec. Roman explose, et Anthelme lui jette un petit regard, seulement, il se retient bien de faire un commentaire, il est lui même prêt à exploser. Et alors que Marah s'approche un peu plus de Néron, Anthelme, qui est dos à eux, fixant son regard sur l'autre homme, ne peut s'empêcher de se tendre. Il la sent s'éloigner, il ne sent plus sa chaleur près de lui, et ça lui fout les nerfs. Les jumeaux échangent quelques mots, et, la mâchoire toujours serrée, Anthelme défit du regard l'autre homme. Qui est-il, dans le fond ? Un simple humain ? Pourquoi tant de haine contre eux ? Anthelme ne s'en est jamais pris aux humains innocents, pourtant, dans sa jeunesse, tellement d'humains s'en sont pris à lui. Anthé à ma droite, maintenant, discute pas. Les paroles de Marah le sortent de ses pensées, alors que son regard s'était légèrement adouci en regardant l'homme, comme si il avait, pendant une fraction de seconde, espéré qu'ils puissent faire la paix, aujourd'hui, et ne pas s'entre-tuer. Sans dire un mot, Anthelme se poste à droite de Marah, toujours dos à elle et Néron, les yeux fixés sur l'homme. Il préfère se trouver là, plus près d'elle, il pourrait toujours tenter un acte héroïque si on se mettait à lui tirer dessus. Viens donc te battre comme un homme, si tu l'oses. L'espoir de la paix est bien loin, et le regard d'Anthelme s’enflamme sous la provocation. Il serre les poings. Cet homme a-t-il la moindre idée de ce que son pouvoir lui permet d'accomplir ? L'argent n'est pas particulièrement fort, mais il pourrait sûrement lui broyer les os si il y mettait assez de force. Marah parle alors de mariage, de femme, de partie de jambes en l'air. Et Anthelme bouillonne, il n'a qu'une envie, c'est se jeter sur cet homme qui ose le provoquer. Si tu veux te battre, t'inquiète pas, tu vas être servi. dit-il entre ses dents. Et alors, sans plus réfléchir, les poings serrés, il arrive en quelques enjambées vers l'homme. Ses pas lourds résonnent sur le sol, et le poing part, visant l'abdomen. Il désobéit à Marah, certes, mais il ne supporte plus d'être passif, il a toujours été quelqu'un de plutôt actif. Et il ne supporte plus également le regard de cet homme posé sur lui. Il pourrait avoir pitié de lui. Mais non. Parce que lui n'aura sûrement aucune pitié pour lui.
Gasmask
Spoiler:
J'ai fait court pour plus trop bloquer le RP les ptits gars, désolée de la médiocrité de la chose
SOS : 1208 ÂGE : trente-neufs années gaspillées. CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender. NATURE : humain, pitoyable petit humain. EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus. LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Sam 7 Nov - 15:48
Catch us if you can
Marah, Roman, Anthelme. & Néron, Narcisse.
L'attention focalisée sur la gamine, celle qui est capable de manipuler l'esprit à son bon vouloir, et qui se pense plus forte, qui pense pouvoir s'en tirer cette fois ci. Elle n'est pas consciente qu'elle pourrait être morte à l'heure qu'il est, oui, simplement par sa volonté, elle pourrait être morte ou bien enchainer il ne sait trop ou dans les locaux de kanatrix, sans pouvoir utiliser ses pouvoirs, oui, elle pourrait être entrain de souffrir s'il n'avait pas laisser ce sentiment de vengeance prendre le dessus, s'il avait su faire son boulot correctement. Il secoua faiblement la tête voilà maintenant que les mots de Lucretia résonnaient dans son esprit. Un sourire carnassier se dessine sur le coin de ses lèvres quand le jumeau s'énerve, c'est ce qu'il veut, qu'il laisse la rage l'envahir, qu'il fasse des erreurs. Les jumeaux sont intelligents, il le sait, il s'en méfie comme l'on se méfie de la peste. « Et si ont parlé un peu de vous Néron ? » Il arque un sourcil, un sentiment d'incompréhension passe dans son regard un cours instant, il ne sait pas ce qu'elle va faire, il ne sait pas, la situation semble lui échapper et il déteste ce sentiment, celui d'être perdu, d'être à la merci des autres. « Dites-moi Néron… Comment ont été les retrouvailles avec votre femme, dure non ? …. Ophélia n’est-ce pas ? » Sa respiration se coupa un cours instant, comment ? Comment. Ce pouvoir. Ce foutu pouvoir. Elle fouillait son esprit, et il ne pouvait lui échapper, il était vulnérable, trop, beaucoup trop. Son regard chercha celui de Narcisse un cours instant. « Je peux comprendre que votre cher ami derrière moi soit quelque peut désabuser, après tout… vous vous êtes bien foutu de sa gueule non ? C’était avant ou après votre partie de jambe en l'air ? Lui avez-vous dit .... que vous étiez encore marié ? Et combien, il vous a été difficile de vous séparer de votre alliance ? » Il entendit à peine la provocation de Narcisse face à l'autre gamin, les paroles de la jumelle avaient eue l'effet d'une bombe sur lui, elle savait, elle savait plus que la plupart des proches de Néron, et tout cela en moins de quelques instants, de quelques secondes. La douleur d'une cicatrice rouverte. Il ne sait comment réagir, tente de garder son sang froid, sa prise se fait un instant hésitante sur l'arme avant qu'il ne se reprenne, il fixe la gamine avec rage, elle n'a pas le droit, elle ne peut pas tout foutre en l'air. Cela fait maintenant longtemps, trop longtemps que la chasse à commencer et il est tend d'y mettre fin. « Et si tu te mêlais de tes affaires ? Ca te changerait, perso j'en aurais marre de faire chier tout le monde autour de moi, regarde ton frère, il est obligé de te suivre comme un petit chien pour vérifier que tu fais pas de conneries. Mais c'est finit maintenant. » La rage incontrôlable et le coup qui part, la détonation sui résonne aux oreilles comme une mélodie lugubre, entendue bien trop de fois, faible recul qui n'a plus d'importance. La fin. Non. Il était trop simple d'y croire, la gamine qui savait, par il ne sait quel moyen, elle savait, elle s'écarte et la vague de peur et culpabilité quand la balle d'atteint pas sa cible mais Narcisse. La fin du jeu. Pour eux deux.
SOS : 737 ÂGE : trente-huit ans. CÉLÉBRITÉ : hugh dancy. NATURE : humain ce qu'il y a de plus normal et pathétique. EMPLOI : profiler, l'analyste des têtes et des fonctionnements humains, toujours à la recherche de plus de complexité et de folie, affamé de psychés torturées et malsaine. il travaille sous couverture à l'ASG. « Fairy tales do not tell children dragons exist. Children already know the dragons exist. Fairy tales tell children the dragons can be killed »
Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Sam 7 Nov - 17:53
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This is ultraviolence Ultraviolence Ultraviolence Ultraviolence I can hear sirens, sirens He hit me and it felt like a kiss I can hear violins, violins Give me all of that ultraviolence
Tout s'est joué à une petite seconde d'inattention. Infime. Le gamin avait répondu à ses provocations et s'était jeté sur lui. Comme il l'avait prévu, et, n'importe qui, aurait pu le prévoir. C'est typique de l'être humain de répondre à la provocation. Il en ferait de même, il en était bien conscient. Cela faisait longtemps que Narcisse ne s'était pas battu à mains nues, en général il n'est pas d'un tempérament à sortir les griffes et se contente de rester en arrière, préparer une stratégie et laisser faire les grands. Il n'était pas violent de base et il n'aimait pas spécialement blesser quelqu'un. L'idée même de tuer l'effrayait au plus au point, même s'il ne l'avouerait jamais. C'était une limite qu'il ne voulait absolument pas franchir, là où Néron l'avait franchie depuis bien longtemps. C'était une des choses qui creusait le fossé entre les deux hommes, l'un connaissait la sensation intense de prendre une vie et l'autre la fuyait comme la peste, préférant pousser les pensées dans leur derniers retranchements et faire en sorte que les choses se passent sans trop d'effusions de sang. Il jouait avec les autres à un jeu plus subtil que celui de la guerre. Cela ne faisait pas pour autant de lui une petite brindille qu'un simple coup de vent pouvait faire ployer. Il est très probable qu'il soit en mauvaise posture, il a face à lui un mutant qui peut altérer son état physique, pourtant ça ne l'empêchera pas de se battre jusqu'à la fin. Il a cette maie de ne pas savoir abandonner. En revanche, il a une carte dans sa main, un joker, le mutant n'a pas l'air de vouloir suivre le plan des Darshkov. Et ça c'est un bon point. Diviser pour mieux régner. Comme il l'avait prédit, le jeune garçon était impulsif et prenait sans doute cela pour un jeu. Il se surestimait.
Il n'était pas capable d'éviter le coup de poing qui s’abattit contre ses tripes, et même s'il avait pu cela aurait été bête de vouloir l'éviter. Au lieu de cela il attrapa le bras du gamin. C'est une sacré masse et il était obligé de serrer les dents face à la douleur qui le lançait dans son ventre. Un mal pour un bien. Il aurait bien besoin d'aide mais Néron est trop occupé à régler ses comptes avec Marah. Quand à l'autre frère, bien sur, il est hors de portée. Il va trop vite. impossible de prévoir ses mouvements, sa débarrasser de Marah devrait suffit pour le mettre en mauvaise posture. Ou le rendre enragé. La rage aveugle. Il est fait dans tous les cas, le tout est de faire tomber quelques têtes avant. Tout va vite d'un coup, tout simplement. Il n'y a plus de place pour les discours ni quelques mots. Juste la bataille, l'adrénaline et l'instinct de survie. Les mutants n'auront pas de pitié. Il lui faudra une température immense pour faire fondre le gamin et il n'est pas Barthelomet. Il ne torture pas les mutants gratuitement. On lui a demandé de ramener la proie vivante. L’assommer sera assez complexe. Il faut trouver une autre solution. Si il est lourd pour lui, alors sa masse doit aussi être imposante pour son possesseur. Il va le traîner au sol. En maintenant son bras, il bascula tout son poids vers Anthelme pour le faire tomber à la renverse dans l'espoir qu'à la manière d'une tortue, il se retrouve bloqué. Pourvu que ça marche, sinon il est dans la merde. Une seconde inattention. Il ne s'intéressait pas spécialement au combat de Néron mais en attendant un coup de feu c'est son coeur qui réagit avant sa raison et il se retourne brusquement.
La sensation n'est pas désagréable, il avait connu pire. C'est comme si un milliard de petites aiguilles pénétraient ça peau. Ça chatouille plus que ça ne lance. Au début. Il n'avait pas encore clairement conscience de ce qui se passait, son cerveau peinait à assembler les informations. Il recula, quelque chose l’avait percuté. Néron. L'arme. Marah. La douleur. Cette douleur. Lancinante, brûlante, il se mit à hurler percuté par l'urgence de la situation. Il était blessé. Il ne fut pas capable contenir une larme. Tout compte fait, c'est pire que tout ce qu'il avait connu jusqu'à présent. Il ne savait pas comment réagir. Cette fois sont brillant esprit n'allait pas pouvoir l'aider. Il l'avait même abandonné. Il tourna la tête et regarda les dégâts, du sang s'échappait de son épaule. Beaucoup de sang. Le monde tournait autour de lui, ses pensées se confondaient en une bouillie incompréhensible. Il y a comme une sensation de vent. Dans le brouhaha incohérent il y avait une anomalie. Bien plus réelle. Ce n'était pas la douleur. Il braqua machinalement son arme et tira vers Roman en mouvement. Il l'avait senti passer. Il y mit toute sa rage et tout le mal qu'il ressentait. Que ça touche ou pas, ce n'était plus son problème. Car il avait tellement mal et il était fatigué. Il était assommé par le coup, la surprise, la sensation atroce. Il laissa tomber son arme à terre, puis vinrent ses genoux. Abandonner ne plaisait pas à son ego, mais il s'était tut. Il n'y avait que impression d'être transpercé de part en part qui logeait dans son esprit. Il porta sa main à ses blessures et compressa pour stopper l'hémorragie. Il fallait reprendre le contrôle. inspirer. Expirer. Tout allait bien se passer. Il allait s'en sortir. Bien sur qu'il allait s'en sortir ! Il le savait, il avait senti que ça allait mal se passer. Inspirer. Expirer. Se souvenir de ce qu'on lui disait à l'entrainement. Game Over.
GALLINEA
SOS : 3029 ÂGE : vingt-cinq ans CÉLÉBRITÉ : Elizabeth Olsen NATURE : Pass-mental/psionique EMPLOI : étudiante, fugitive de Kanatrix Corporation LOCALISATION : Washington D.C avec Roman POUVOIR(S) : Nouvelle mutation : EN COURS
Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
- Récemment elle s'est vu avoir des saignements de nez.
Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Lun 9 Nov - 17:02
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Marah, Roman, Anthelme & Narcisse, Néron
Nos regards qui s’affrontent, son visage qui se décompose à mes paroles. Je viens de le toucher, de le déstabiliser. Son regard posé sur moi en dit long. Il n’a qu’une envie m’achevait. Pourtant c’est moi qui donne le coup de grâce au moment même où je parle de sa femme. Il sait que je me suis introduit dans sa tête, que j’ai lue en lui comme dans un livre ouvert. Il sait que ses émotions me parviennent et que je peux en jouer à ma guise pour le faire plier à mon bon vouloir. Il m’avait fallu seulement trente petites secondes pour connaître ses faiblesses et quelques minutes pour le faire perdre les pédales et c'était seulement l'échauffement. « Et si tu te mêlais de tes affaires. Ça te changerait, perso j'en aurais marre de faire chier tout le monde autour de moi, regarde ton frère, il est obligé de te suivre comme un petit chien pour vérifier que tu fais pas de conneries. Mais c'est fini maintenant. »
J’hausse un sourcil, l’envie de rire n’y est plus. Il me cherche, il tente de me déstabiliser encore une fois. Il y arrive presque. « Allez vous faire foutre Néron » Ses paroles m’atteignent malgré-moi et mes yeux trahissent ce que je ressens. Mon frère n’était pas le problème. C'était Anthelme pour qui mon pouvoir posé le plus de problèmes. Lorsque j’étais rentrée dans son esprit sans sa permission. Il s’était mis en colère contre moi. Nous avions partagé une partie de nos souvenirs en l’espace de quelques minutes, j’en avais été bouleversé. Me remémorer ces souvenirs avaient été bien plus douloureux que je l’aurais imaginé. La peur, la douleur, l'incapacité d'agir, de me défendre mais cette fois-ci ça allait être différent. Je n'étais plus cette gamine inexpérimentée de seize ans.
Une vague de colère, de rage me frappe de nouveau de plein fouet. La rage de Néron qui me parvient sans peine, je retiens mon souffle. Il pointe son arme sur moi. Je peux sentir mon frère à côté de moi se tendre, anxieux. Je lui fis signe discrètement de se tenir prêt, que Néron allait appuyer sur la gâchette. Qu’il fallait, qu’il se tienne prêt à toute éventualité. Le coeur battant la chamade, le moment approche. Vingt secondes. Le coup part, la détonation retentit. La balle fuse à toute allure, passe à quelques centimètres de ma joue. Je retiens ma respiration espérant que mon plan marche. Tout son passe extrêmement vite. Juste le temps de s’écarter de sa trajectoire, priant qu’Anthelme ne se trouve pas derrière moi. Je déglutis difficilement. Les battements de mon coeur s’accélèrent lorsque je me retourne, croisant le regard d'Anthé une fraction de seconde. Un fin sourire apparaît sur mon visage, soulagé. L’homme est à terre blessé, Anthelme est sain et sauf.
Je profite de ce moment, pour reporter mon attention sur Néron. Un sourire satisfait sur le visage, provocateur. « Oups, visiblement on ne vous a pas appris à viser correctement à l’armée Néron... quel dommage. Votre copain m’a l’air amoché. » Je foudroie Néron du regard tandis que je m’avance sans crainte vers lui tendant mon bras devant moi comme si je voulais l’étrangler, oui, je voulais sentir sa gorge entre mains, l'entendre me supplier de l’épargner. Mais, je n'écouterais pas ses supplications, je ne lui laisserais aucune chance, pas après tout ce qu’il nous avait fait. Une douce chaleur m’envahis, les battements de mon coeur qui s’accélèrent. L’instinct de survie, l’adrénaline qui monte, qui me prend aux tripes, les yeux brillants. Je veux qu’il s’étouffe, qu’il manque d’air, je veux le voir souffrir comme j’ai souffert. Je veux qui laisse en paix ma famille, ceux que j’aime. Il ne fera plus de mal à quiconque. Mes yeux se ferment un instant, l’énergie psionique se propage, prenant possession de chaque cellule, chaque centimètre carré de mon corps, de mon être. Elle m’électrise, s’en est presque addictif.
Le halo de lumière rouge qui m’enveloppait auparavant prend possession du cou de Néron alors que mes doigts se crispent.
Action/Pouvoir:J’entre dans sa tête, comme aspiré. Je le manipule, lui fait croire que l’arme qu’il tient lui brule les doigts, lui intimant de la lâcher, il a mal, ses doigts sont rouges. Fourmillements, picotement. Intense sensation du fer brulant contre sa main. Ce sourire qui ne me quitte plus, je resserre encore un peu plus mes doigts autour de sa gorge, comme une marionnettiste. Il agonise, s’étouffe, le manque d’air le fait paniquer.
L’achevé, je veux mettre fin à toute cette histoire, je me laisse presque submerger par mon pouvoir, absorbé par la vengeance. Néron n’est qu’à quelques centimètres de moi lorsqu'une nouvelle détonation retentit dans mes oreilles. Vive douleur que je ressens, qui me coupe le souffle, me fait perdre pied, désorienté. Mon pouvoir se met en veille alors que ma vue se brouille un instant. Une larme roule sur ma joue, la bouche grande ouverte de surprise, incapable de prononcer un mot. Les yeux exorbités de terreur, je comprends soudain que ce n’est pas moi qui viens d'être touché. Je croise le regard de Néron, encore sous le choc de la douleur. Mon bras vint se plaquer à l’endroit où mon frère est blessé. « Roman » Soufflais-je manquant d'air à mon tour. La douleur est vive. La sensation du métal qui perce la peau, la brulure, cette vibration qui te brise de l'intérieur. Les émotions, sensations de mon frère jumeau me parviennent, me frappe comme un ouragan. Mon rythme cardiaque s’affole. Je n’avais pas besoin de me retourner pour savoir qu’il était mal en points. Cette connexion que nous avions, entre jumeaux était bel et bien réelle, s’intensifiant de jour en jour, année après année.
L'impression qu'on me retourne l'estomac. J'essaye de reprendre pieds, de rester concentré. Je me retourne paniqué le cherchant du regard, effrayé à l'idée de le perdre encore une fois. Je cligne plusieurs fois des yeux, la douleur de mon frère s'insinue en moi, chaque parcelle de mon corps souffre, j'ai chaud, mon coeur bat la chamade. Baissant ma garde un instant, hurlant à plein poumon le nom de mon frère, un cri déchirant lorsque je l'aperçois. « ROMAN NONNNNNN » Plier en deux seulement à quelques mètres de moi. Réalisant à peine ce qui venait d'arrivée et à qui j'avais à faire, j'en oubliai de me protéger, dévoilant ma nuque à mon bourreau. Je m'élance vers Roman sans réfléchir, parce que je l'aime, qu'il est tout pour moi. Et qu'il était la seule personne qui me maintenait encore en vie.
Dernière édition par Marah Darshkov le Ven 13 Nov - 18:53, édité 1 fois
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Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Ven 13 Nov - 18:32
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marah, roman, anthelme feat. narcisse, néron
Happy hunter, ripe fresh kill On to the next one, gotta chase the thrill You gotta chase the thrill If you wanna have fun you gotta SHOOT AND RUN Leave, leave, leave it all behind, behind, behind, behind !
Anthelme ne compte plus le nombre de fois où il a à se battre par semaine, c'est devenu presque une habitude. Et malheureusement pour lui, il a rarement perdu un combat. D'ailleurs, alors qu'il se dirige vers cet homme, il ne pense pas à la défaite. Que pourrait faire un simple humain contre un homme d'argent ? Anthelme ne traite pas les humains comme inférieurs à lui, mais il voue une vénération profonde pour son pouvoir, parce qu'il sait que sans lui, il n'aurait jamais survécu jusqu'ici. Il ne prévoit pas ce qu'il va faire à cet homme, sûrement le mettre à terre lui suffirait. Mais il ne sait pas jusqu'où il peut aller, dans le feu de l'action. L'homme ne doit pas avoir eu l'ordre de le tuer, mais plutôt de le ramener vivant. Ils ne se priveraient pas de faire des petites expériences. Peut-être Anthelme pourrait-il lui souscrire quelques renseignements sur Kanatrix, il en aurait bien besoin pour créer ce médicament qui cesserait une bonne fois pour toute son pouvoir de le détruire. Mais à quel point doit-il stopper l'homme ? Est-ce qu'un peu d'intimidation suffirait pour que cet homme capitule ? Ou va-t-il forcément devoir aller jusqu'à la mort ? Alors que le garçon assène son coup de poing, voilà que l'homme lui attrape le bras. Et celui-ci porte tout son poids sur le garçon. Anthelme a un petit sourire, qu'essaye-t-il de faire ? Anthelme tombe à la renverse, et alors qu'il s'apprête à se remettre debout, d'une agilité illogique étant donné la forme qu'il a, mais la matière fusionne avec son corps, tout comme son corps fusionne avec la matière, et les défauts de l'un sont comblés par les qualités de l'autre. Cependant, une détonation résonne, et, littéralement paniqué, Anthelme tourne la tête, à moitié avachi encore sur le sol. Marah est debout. Néron est debout. Il voit dans son champ de vision le mouvement continuel de Roman. Puis, le cri de l'homme avec qui il se battait quelques secondes auparavant résonne près de lui. Anthelme se met debout d'un bon, il jette un regard bourré d'incompréhension à Marah, et il remarque qu'elle le regarde aussi, comme si elle avait été inquiète pendant un seconde. Il lui fait un petit signe de tête, lui disant qu'il va bien. Puis il se tourne vers l'homme qui a été son adversaire. Il se sent fatigué, soudainement, l'adrénaline de la bataille a cessé de monter, et la fatigue de s'être recouvert entièrement surgit. Son regard suit celui de l'homme, du sang sur son épaule, la balle ayant trouvée une cible, peut-être pas celle à qui elle était destinée au tout début. Anthelme hésite, puis il finit par tendre la main vers cette homme, comme pour lui venir en aide. Mais dans le même fraction de seconde, l'homme braque son arme sur le côté et tire. Abasourdi, Anthelme dévisage l'homme, et alors il tourne la tête par où l'homme avait visé. ROMAN NONNNNNN. Le cri déchirant de Marah lui perce les tympans, et la matière quitte Anthelme plus vite qu'elle n'est arrivée, elle s'efface, comme un mauvais souvenir. D'énormes cernes déforment le visage du jeune garçon, ses mains tremblent, ainsi que ses lèvres. Mais d'un coup, il se précipite vers Marah qu'il attrape par la taille et la repousse en arrière, l'empêchant de s'approcher de Roman. Roman, casse-toi, casse-toi maintenant. Sa voix tremble, mais le regard qu'il lance à son ami, son frère, le convint. Il ne suffit que d'un regard pour eux. Ils peuvent se dire tant de choses. Je vais la protéger. Tu seras plus utile ailleurs que dans leurs filets. Ils vont se faire chopper, Anthelme le sait. Il n'est plus en état de se battre, ni lui, ni Roman, ni Marah. Et le plus à même de s'échapper, c'est le jumeau. Il est plus rapide. Il ira chercher de l'aide. Anthelme prend le visage de Marah entre ses mains et il la force à le regarder dans les yeux. Il va bien, il est vivant. Il faut que tu te calmes. Roman se lève péniblement. Anthelme lui lance un regard, il est sûrement notre dernier espoir. Va-t-en. lui dit-il, presque comme un adieu, mais la voix remplie d'espoir.
SOS : 1208 ÂGE : trente-neufs années gaspillées. CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender. NATURE : humain, pitoyable petit humain. EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus. LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Sam 21 Nov - 12:42
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Marah, Roman, Anthelme. & Néron, Narcisse.
Ce n'était pas possible, non, tout mais pas ca, il n'avait pas pu rater ce tir, il n'avait pas pu le toucher lui au lieu de cette gamine. Sa réalité s'effondrait, il n'était même plus capable de tirer, de viser une cible, qu'est ce qui avait bien pu lui prendre ?! Pourquoi n'avait-il pas pensé qu'elle lirait dans son esprit ?! Qu'elle allait voir son intention de tirer. Mais non, il était tout simplement incompétent, un homme régit par la violence et le besoin de se venger, de faire taire la dure vérité, celle qui blesse, qui rouvre toute les cicatrices et qui vous laisse vous videz de votre sang sur le trottoir, sans aucune pitié. Et c'est ce qu'il faisait, il ne savait même plus ou il était, pourquoi il était la et qu'est ce qu'il foutait dans l'ASG. « Oups, visiblement on ne vous a pas appris à viser correctement à l’armée Néron... quel dommage. Votre copain m’a l’air amoché. » Il redresse la tête, il n'a plus qu'une envie, la tuer, en finir, sentir son sang sur ses doigts, le regarder s'écouler lentement en dehors de son corps, qu'importe les ordres, il veut la voir morte, maintenant. Il tente de contrôler cette rage alors que son regard alterne entre la gamine et Narcisse. Narcisse, dont l'épaule à été touché, ca aurait pu être pire, il est vivant, pour l'instant, pour combien de temps encore ? Néron pria silencieusement pour lui alors que Marah s'avançait toujours plus, et puis finalement son arme sembla lui bruler la main et il la lâcha malgré tout. L'air lui manque, c'est elle, elle joue encore avec lui mais cette fois semble prête à aller jusqu'au bout. Il n'a pas peur de la mort, il la côtoie depuis trop longtemps. C'est par simple reflexe humain qui porte sa main à sa gorge, ses genoux tremblent, ne supportent plus le poids de son corps et il tombe finalement sur le sol, se retenant de justesse avec son bras droit, l'air manque horriblement, il s'étouffe tout simplement, mais c'était sans compter le nouveau coup de feu qui retentit et l'emprise qui le libère soudain. La gorge en feu, il respire trop rapidement, cherche à reprendre le souffle qui lui a manqué, ferme les yeux, ses mains tremblent, il le rouvre doucement, se redresse tant bien que mal, ce n'est pas la gamine qui a été touché, c'est son frère, et l'autre gamin qui est tout aussi chamboulé. Elle crie, il se réjouit de la voir crier, sans pus de cérémonie il se contente de saisir l'arme qui lui permettra de neutraliser les mutants. Le gamin qui crie à Roman de s'enfuir, il pense pouvoir se protéger et protéger Marah ? Néron s'approche d'eux, par derrière, parce qu'il n'a plus aucune valeur à respecter, parce qu'il s'en contre fou de les attaques par derrières, un simple coup de coude dans le dos du gamin suffit à les faire tout deux basculer sur le sol avant qu'il ne les neutralise avec ce foutu implant. C'est par la qu'il aurait du commencer. Son esprit est en effusion, Narcisse. Il doit l'aider, mais il doit finir le travail. Résolu, il attrape un bout de corde qui trainait sur le sol depuis il ne sait trop combien d'année, il s'en fiche, ca fera l'affaire. Et c'est les mains derrière le dos qu'il ligote les deux gosses. Avant de se précipiter vers Narcisse. « Narcisse regarde moi. » C'est un ordre. La voix rauque, la gorge douloureuse, il s'en contre fiche, les mains tremblante, perdant son sang-froid il arrache le bout du t-shirt de Narcisse et le compresse contre son épaule, la balle n'est pas ressortie, plaie à sens unique, il ne peut rien faire, c'est peut être même ca qui le maintien en vie, si elle sert de bouchon à un vaisseau sanguin un peu trop important, il ne sait pas, n'en a foutrement aucune idée, tout ce qu'il veux, c'est qu'il survive. « Tout va bien ok ? Tout va bien. J'suis la ... » Quelques paroles murmurée, symbole de l'attachement bien trop profond, il ne devrait pas, non, mais pourtant, c'est comme ca. Narcisse ne mourra pas ce soir. Il essaye de se convaincre lui même. C'est peine perdue.
SOS : 737 ÂGE : trente-huit ans. CÉLÉBRITÉ : hugh dancy. NATURE : humain ce qu'il y a de plus normal et pathétique. EMPLOI : profiler, l'analyste des têtes et des fonctionnements humains, toujours à la recherche de plus de complexité et de folie, affamé de psychés torturées et malsaine. il travaille sous couverture à l'ASG. « Fairy tales do not tell children dragons exist. Children already know the dragons exist. Fairy tales tell children the dragons can be killed »
Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Dim 22 Nov - 17:09
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Il avait envie de fermer les yeux. L'idée était tentante et soulagerait sans doute le soucis qui le préoccupait le plus actuellement, à savoir une balle dans l'épaule. Ouais. C'était une bonne idée. Il n'avait qu'à fermer ses putain d'yeux et arrêter de penser cinq minutes, juste minutes de silence. Sans cri. Sans le goût métallique du sang. Sans l'odeur de la peur qu'il peut facilement s'imager à travers les yeux écarquillés de ces saloperies de mutants qu'ils ont enfin eu. Cinq minute sans l'ASG, dans une vie tranquille. Métro, boulot, dodo, cercueil. Fin de l'histoire. Juste cinq minutes dans la peau d'un autre, avec une jolie femme qui l'attend sur le pallier de leur maison américain avec leurs trois gamins le chien. Ouais. Juste cinq minutes, pas une de plus. Tout ira bien, très bien. Et surtout, god, il n'aura plus mal. Ca brûle, ça arrache ça déchire, il serre les dents, il respire fort, mais ça ne passe pas. C'est pas comme une évasive migraine qui plane sans jamais se poser, fugace fatigue qui l'endort et rend chaque respiration plus lourde de sens. Juste un truc fantomatique collé quelque part contre sa peau. C'est une balle. Une balle dans l'épaule et c'est grave. Une putain de balle qui n'aurait jamais du être tirée. Cinq minutes. Cinq minutes durant lesquels la chose la plus dangereuse dans sa vie sera le vieux lait qui traîne dans le frigo depuis plusieurs jours et qu'il repérera de toute façon bien avant de l'avoir glissé contre ses lèvres.
Ce n'est pas vraiment comme dans les films et faut dire qu'il n'est pas non plus McGyver. Il est bien conscient que s'il se laisse aller il pourrait bien en crever. Mais il est plutôt désemparé sur le coup et n'arrive pas à aligner deux pensées sensées sans buter contre un truc fantasque. Oh je vais avoir le cul tout caca avec le terre, that sucks. J'ai acheté cette chemise hier. Oh. Je pisse le sang. « Narcisse regarde moi. » Oh un ange. Néron. Narcisse ouvre difficilement les yeux, totalement anesthésie par la douleur qui comme une coulée de lave incendie ses veines. C'est un véritable incendie, il se sent fiévreux et peine à poser son regard sur un point fixe. Sa prise sur la réalité est aussi stable qu'une flamme, vacillante et malmenée par tous les éléments extérieurs. Pour l'instant il a réussi à ne pas sombrer totalement et c'est un bon point. S'il s'était laissé allé ça aurait pu être bien pire, ce n'était pas le moment de baisser les bras et s'apitoyer sur son sort. D'autant plus qu'ils avaient gagné ! Ne pouvait-il pas être heureux pour ça ? Non, bien sur. Il était vraiment content qu'ils s'en soient sortis, mais ce n'était pas une véritable victoire. Et personne ne la saluerait comme tel. C'était une évidence qu'ils devaient gagner. Néron. Est-ce que Néron va bien ? Un rapide coup d'oeil vers lui pour s'en assurer. Il va bien. Si on omet sa tête de chien battu et ses mouvements saccadés, signe d'un énervement et d'un stress qui commence à grimper. Il l'a touché. « Tout va bien ok ? Tout va bien. J'suis la ... » Narcisse aimerait vraiment lui dire que tout va bien.
En fait, il aimerait lui dire beaucoup de chose. Déjà que c'est un petit enfoiré. Ensuite, qu'il a fait du bon boulot. Lucrétia aura ça de moins à leur reprocher. Et enfin, que ça n'ira pas. Non ça n'ira pas, parce que rien ne sera plus comme avant. Il lui a tiré dessus et même si c'est un accident, il ne pourront pas éternellement faire comme-ci il ne s'était rien passé. Il y aura un affrontement. Il finiront pas en parler et ce moment Narcisse l’appréhendait déjà. S'il arrivait. S'il s'en sortait. Si Narcisse voulait être objectif, il trouverait beaucoup de points pour blâmer Néron. Et il se devait d'être objectif. Leur relation avait assez empiété sur leur travail et maintenant, le profiler commençait à craindre pour son avenir. Il craignait pour lui, pour ce qu'il devenait. Il aimait Néron. Il l'aimait d'un amour sincère et brut mais qui n'avait pas assez fleuri pour surpasser son immense ego qui lui jouait des sales tours, même remis à sa place par environ 8g de métal. S'il perdait son objectivité, s'il perdait toutes ces compétences, toute sa neutralité et son indifférence qui faisait son efficacité, il était dans la merde. Vraiment. Il avait peur de perdre tout ce qu'il avait construit. Il avait peur. Il avait peur de Néron. De ce que cette homme sous l'emprise de la colère pouvait faire. Et ça le fascinait. Il n'aurait jamais cru possible le fait d'aimer un homme autant que de le craindre.
« Néron... » Narcisse tente de se redresser du mieux qu'il peut, prit d'une quinte de toux. « Tu les a eu.... tu as vu... je sais bien viser... » Dit-il, égarant ses yeux dans ceux de Néron. Sa main glisse contre la joue mal rasée de son amant, son pouce trace de légers petites cercles tandis que sa respiration s'emballe et la douleur irradie. L'autre l'aide à stopper l’hémorragie et il l'en remercie d'un de ces regards qui veulent tout dire. Le calme après la tempête. Il s'accroche à ce contact comme-ci ça vie en dépendait. « On a réussi... » Nouvelle quinte de toux. « Néron... Promet moi de pas t'en vouloir, ok ? Ce.. C'est pas de ta faute... Elle t'a forcé. » Il ne sait si pas c'est la colère ou la peur qui lui arrache une larme.
Dernière édition par Narcisse M. Maide le Jeu 26 Nov - 20:07, édité 1 fois
SOS : 3029 ÂGE : vingt-cinq ans CÉLÉBRITÉ : Elizabeth Olsen NATURE : Pass-mental/psionique EMPLOI : étudiante, fugitive de Kanatrix Corporation LOCALISATION : Washington D.C avec Roman POUVOIR(S) : Nouvelle mutation : EN COURS
Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
- Récemment elle s'est vu avoir des saignements de nez.
Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Lun 23 Nov - 18:44
Catch us if you can
Marah, Roman, Anthelme & Narcisse, Néron
Cette douleur lancinante qui me prend aux tripes, j’ai mal, Roman aussi. Ses émotions qui se mêlent aux miennes deviennent de plus en plus intense à chaque seconde qui passe. Elles me coupent le souffle. Sa peur, sa tristesse, sa panique. Ma respiration est saccadée, mes yeux me brulent. J’ai peur de le perdre une nouvelle fois, alors sans réfléchir j’abandonne tout derrière moi. Néron devient le dernier de mes problèmes. Seul mon frère compte. Celui qui me tient debout jours après jours. Celui pour qui je donnerai ma propre vie sans aucune hésitation. Mon double, ma moitié. Je m’élance vers Roman, ne voulant qu’une chose, empêcher ses monstres de lui mettre la main dessus. Je m’élance vers lui lorsque les deux mains d’Anthelme se referment sur ma taille me repoussant en arrière. Mon coeur s’affole, je suis perdu, mon regard se pose sur lui, plein d’incompréhension. Pourquoi ne voulait-il pas que je rejoigne mon frère ?
Anthelme qui tente de convaincre mon frère de partir, de me laisser avec lui me fend le coeur. Je supplie silencieusement du regardRoman. J’allais le perdre une nouvelle fois. Je le savais . « Roman, casses-toi, casses-toi maintenant.» la voix d’Anthelme tremble trahissant son inquiétude, sa fatigue. Il est épuisé. je le suis aussi. Ce goût métallique dans ma bouche devient plus prononcé. Anthelme me force à le regarder, ses mains encadrent mon visage d’un air résolu. Je peux m’empêcher de tremblé sous le coup des émotions. « Il va bien, il est vivant. Il faut que tu te calmes. » Comment voulait-il que je me calme ? Mon frère était blessé, mon plan avait échoué. J’étais terrifié à l’idée de perdre tous ceux que j’aimais, de les voir souffrir sous mes yeux sans pouvoir rien y faire. Et surtout, j’étais effrayé à l’idée de me retrouver de nouveau à leur merci. Anthe n’avait pas l’air de se rendre compte de ce qui nous attendait. Moi, je le savais. Je savais de quoi ils étaient capables. Il tourne la tête jetant un dernier regard à Roman « va-t-en. » ces mots sonnent comme un adieu qui me déchire encore un peu plus le coeur.
C’est inévitable. Je dois me préparer, je sais que la fin approche. Sa voix tremble, mais le regard que lance Anthelme à mon frère suffit à le convaincre. J’aurais pu me sentir trahis qu’il m’abandonne de la sorte, préférant fuir mais au lieu de ça je lui fis un signe de tête en direction de la sortie. Malheureuse, les larmes qui coulent silencieusement sur mes joues. Il se lève péniblement, ses mains couvertes de sang. J’en ai la nausée. Ses lèvres me disent adieu, dans un murmure « je te retrouverais. ». Mon coeur se déchire encore une fois. Je lui fais de nouveau un petit signe de tête comme pour acquiesçais. Les mots ne sortent pas malgré mon envie de lui dire combien je l’aime. Je détestais cette situation. Je l’avais vécu quand nous étions petits et être séparé de mon frère était un vrai supplice. J’espérais qu’une chose que tout ceci se finisse. Que Caesar vienne nous chercher, c’était notre dernier espoir sinon je ne donnais pas cher de notre peau.
Au fond de moi je savais que c’était la meilleure solution. Dans l’état où il se trouvait il ne tiendrait que quelques jours tout au plus et le voir agonisé sous les mains d’Allen était hors de question. Les yeux dans les yeux, nous n’avions pas besoin de mots pour exprimer nos sentiments l’un envers l’autre. C’était instinctif. Il savait que je l’aimais plus que tout et que j’étais prête à me sacrifier pour lui, pour qu’il s’en sorte. Un dernier regard. Il prit la fuite, laissant derrière lui un courant d’air. Le temps que je réagisse, Néron arrive par-derrière. Donnant un coup de coude violent dans le dos d’Anthé. Surprise, je me retrouvais à terre avant même d’avoir pu comprendre ce qui nous arrivait. Plaqué contre le sol, ma tête endolorie. Je réalisais que je m’étais fait mal. Ma vue se brouille, je perds mes repères pendant quelques secondes alors qu’une forte douleur au niveau de ma nuque se fait sentir. Mon corps tout entier se raidit, m’arrache un gémissement. L’implant dans ma nuque, je serrais les dents.
Non ça ne pouvait pas être la fin. Je ne voulais pas revivre ce cauchemar. L’ASG, l’enfermement, les tortures. J’avais mis tant de temps à m’en remettre, à pouvoir me reconstruire et en l’espace d’un instant tout mon petit monde s’écrouler encore une fois. Anthelme se trouvait à présent ligoter, j’essayais d’articuler, de lui dire combien j’étais désolé de lui avoir envoyé ce foutu SMS, que j’aurais dû suivre mon instinct. Le laisser tranquille. La panique intense que je ressentais, ce sentiment d’impuissance. « Tout est de ma faute » finis-je par lui dire dans un sanglot étouffé. Je savais de quoi ils étaient capables, ils feraient tout pour nous briser, par n’importe quel moyen.
Les minutes passèrent alors que j’essayais, fatigué de me défaire de mes liens sans succès. Mes muscles endoloris, le goût du sang dans la bouche. Les effets secondaires dut à l’utilisation de mon pouvoir firent leur apparition tandis que Néron me saisit violemment par le bras m’entrainant de force dans le camion. Un autre homme, appelé en renfort s’occuper d’Anthelme, nous faisant ainsi grimper de force tout les deux. Non sans tenter une dernière fois de me débattre je fus coupé net dans mon élan. L’un des deux venait de m’envoyer une décharge pour me calmer, mes jambes cédèrent, la nuque engourdit, je serrais de nouveau les dents sous la douleur. Les portes se referment sur nous alors qu'un silence s'installe. Je baisse la tête résignait, me retenant de ne pas me laisser submerger par mes émotions.« Il... il ne faut pas qu’ils sachent pour nous. Tu comprends ? Je relevais la tête, croisant son regard. « Ils vont essayer de nous faire craquer, de s’en servir pour nous atteindre. (…) On devra agir comme si... comme si de rien était, parce que … s’il t’arrivait quelque chose je…fin je tiens beaucoup à toi, tu le sais. Alors je t’en supplie, pour une fois dans ta vie, promets moi ça. » J'avais conscience que c'était complètement ridicule d'insinuer une telle chose alors que nous étions dans la merde jusqu'au cou, mais il fallait qu'il comprenne que j'avais des sentiments pour lui, qu'il comprenne que quoi je dise ou quoi que je fasse là-bas pour ou contre lui. C'était pour notre survis.
Sujet: Re: [INTRIGUE: Rp phase 2 terminé !] Catch us if you can Jeu 26 Nov - 10:23
catch us if you can
marah, roman, anthelme feat. narcisse, néron
Happy hunter, ripe fresh kill On to the next one, gotta chase the thrill You gotta chase the thrill If you wanna have fun you gotta SHOOT AND RUN Leave, leave, leave it all behind, behind, behind, behind !
Un coup. Un simple coup dans le dos a suffi à neutraliser le garçon. Il se sent si faible, il a puisé toute son énergie. Ces derniers temps ont été trop mouvementés. Marah dans sa tête. Cette histoire de liste. Cette soirée à Halloween. Et tout ce qu'il avait dû gérer de son côté, tous les coups qu'il avait dû rendre, après en avoir lui-même pris. Il n'avait plus la force de continuer. Roman le peut encore. Il est leur seul espoir. Anthelme essaye de se redresser péniblement, mais une décharge résonne à l'arrière de son cou, et ses yeux s'ouvrent en gros, il se sent encore plus faible qu'ordinaire. Il se sent vulnérable. Instinctivement, il pose l'une de ses mains à plat sur le sol de béton, mais rien ne se passe. Sa main se met à trembler, il ferme les yeux alors que son rythme cardiaque accélère. Son pouvoir était la seule chose qui lui a jamais tenu à cœur, la seule chose qui l'a maintenu en vie jusqu'ici. Il sent Marah bouger à côté de lui. Il doit se ressaisir. Pour elle, maintenant. Ne pas céder à la panique. Il entend l'autre homme parler à celui qui est blessé. Il n'a même pas la force de faire remonter de la colère en lui, il n'est même pas capable de penser qu'il n'a qu'à crever, ce sale humain. On ligote le garçon, mais de nouveau, il n'a pas la force de se débattre. Il garde les yeux fermés, contrôlant son souffle à chaque inspiration, à chaque expiration. Ne pas céder à la panique. Tout est de ma faute. La voix de Marah l’apaise, et le rend encore plus nerveux aussi. Il sait qu'il va souffrir, il n'a pas besoin qu'on lui fasse un dessin. Mais il souffre encore plus de savoir que Marah aussi. Si seulement il avait encore un peu de force pour la faire déguerpir d'ici. Mais c'est à peine si il peut ouvrir les yeux. Son corps entier tremble, de gros cernes déforment son visage, et il a terriblement froid. Et voilà qu'on le traîne comme un vulgaire corps sans vie jusqu'à un camion. Anthelme garde les yeux fermés. On pourrait croire, de l'extérieur, qu'il s'est résigné. C'est son corps qui s'est résigné, et qui entraîne son esprit endolori avec lui. Ce pouvoir le tuera bien, finalement. Anthelme entend qu'on ferme les portes, et le silence s'installe. Il perçoit la respiration de Marah, et la sienne se cale immédiatement sur elle. Il... il ne faut pas qu’ils sachent pour nous. Tu comprends ? lui dit Marah, et Anthelme, faisant un effort surhumain, ouvre les yeux et croise son regard. Son regard est triste, il est abattu de la voir ici, avec lui, il aurait préféré être seul. Ils vont essayer de nous faire craquer, de s’en servir pour nous atteindre. (…) On devra agir comme si... comme si de rien était, parce que … s’il t’arrivait quelque chose je…fin je tiens beaucoup à toi, même plus que beaucoup. Alors je t’en supplie, pour une fois dans ta vie, promets moi ça. Anthelme baisse les yeux et expire longuement. Mentir ne sera pas un problème pour lui. A ce moment précis, il a tellement besoin de se blottir contre elle, comme un enfant. Je te le promets. Quelle cruauté. La seule et unique promesse qu'il ne lui fera jamais. Celle de promettre cacher avoir des sentiments pour elle. Il saura être convaincant, il les bernera tous. Son visage se refroidit, il est déjà dans cette optique. Il la protégera, il ne décevra pas Roman, Marah s'en sortira vivante, peu importe dans quel état lui sortira d'ici, Marah, elle, sortira vivante. C'est un peu une promesse qu'il se fait à lui-même. L'espace est assez étroit que si il se penche en avant, il se retrouve assez près de Marah, qui est assise face à lui. Il s'avance alors vers elle et l'embrasse sur la joue, doucement, et presque un peu trop tendrement pour lui, puis il recule et pose ses son regard sombre dans ses yeux. Accroche-toi, jusqu'au bout, on va s'en sortir. Mensonge. Mais il a toujours été bon pour mentir. Quel est le pourcentage de chance qu'eux deux arrivent à s'en sortir vivant ? Si y'a une chance sur deux, il lui donnera sa chance. Sans hésiter.