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Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse

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SOS : 149
ÂGE : 16 ans
CÉLÉBRITÉ : Logan Lerman
NATURE : Humain
EMPLOI : Lycéen

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Maxime Erisson
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MessageSujet: Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse EmptySam 6 Fév - 21:56

Baisser les bras n’était pas le credo de Maxime, loin de là. Edwin avait tenté de le rassurer mais rien n’y avait fait : il crevait de trouille, littéralement. De trouille et de curiosité : comment Néron avait-il pu lui cacher cela tout ce temps ? Se mettre ainsi hors de portée de son propre fils, cela dépassait totalement Maxime : et pendant tout ce temps, sur qui avait-il compté ? A qui s’était-il confié ? Qui avait été là quand il avait flanché, quand son boulot le dégoûtait (parce que Maxime n’imaginait pas que son boulot ait pu le satisfaire, pas de la manière dont Edwin en avait parlé, son père n’était certainement pas ainsi), quand il avait mal au cœur et n’arrivait plus à digérer tout ce qui se passait ?
Maxime aurait voulu être cette personne à qui il aurait confié ses malheurs, mais… Néron avait voulu le protéger, selon Edwin, et en faisant cela, il avait créé un fossé irrécupérable entre eux deux. Maxime ne savait même plus s’il devait lui en vouloir ou au contraire prier pour qu’il lui revienne sain et sauf et quémander son pardon. Il ne savait plus rien en fait, et tout ce flou commençait à l’angoisser.

Alors pour trouver quelques maigres réponses de plus au discours troué que lui avait débité Edwin, il avait fouillé dans toute la maison pour comprendre… Ne serait-ce qu’entrevoir des bribes de la vie de Néron en-dehors de leur foyer familial.
Il était tombé sur cette boîte à chaussure, cachée au fond de son armoire. Une boîte qui ne payait pas de mine et qu’il avait failli ne pas ouvrir. Sauf qu’en un coup d’œil, le temps de retourner le couvercle, il avait aperçu un résumé bref mais essentiel de la vie de son père. D’une main tremblante, il avait sorti ses plaques militaires que Néron y avait laissé, des clefs qui ouvraient des portes qu’il ne connaissait pas, une alliance… Celle de son mariage avec sa mère, qu’il ne mettait plus depuis qu’elle était partie. Il la toucha comme on touche une relique précieuse du passé : c’était un espoir sans mot, un peu de foi en l’humanité que Néron refusait de jeter.
Et puis il tomba sur la photo. Il voyait Néron beaucoup plus jeune, étendu sur un canapé, et lui-même, Maxime, âgé d’à peine 5 ans, dormant à même son torse, lové contre lui. Ils semblaient si calmes, si heureux sur cette photo… Et il semblait si petit dans les bras de son père. Lentement les souvenirs ressurgissent, tous ces instants magiques qu’il avait cru oubliés à jamais mais que son cœur renfermait précieusement pour des moments comme celui-ci : des moments où il aurait besoin de se rappeler pourquoi il aimait autant son père.
Il ne se rendit compte qu’il pleurait qu’au moment où une de ses larmes tomba sur le papier glacé et vieilli. La gorge nouée, il essuya maladroitement ses joues, essayant de se calmer mais il en fut totalement incapable et tenant cette photo comme si sa vie en dépendait, il éclata en sanglots silencieux et lourds, se recroquevillant sur lui-même comme lorsqu’il était enfant. Quand son père venait le chercher et le protégeait de tous les monstres du placard… Il aurait presque pu sentir les mains de Néron sur ses épaules, et apercevoir un peu de son sourire si doux qu’il avait toujours lorsqu’il posait les yeux sur lui.
Sur son fils.

Combien de temps resta-t-il prostré dans la chambre de son père ? En tout cas, il lui semblait que l’obscurité était tombée rapidement quand il releva la tête en entendant la sonnerie d’entrée. Edwin était probablement revenu et il devait avoir des nouvelles.
Il essuya ses joues rapidement, remit les affaires du passé de Néron en place à l’abri dans la boîte et fonça au rez-de-chaussée, pressé de savoir comment allait Néron.

Son cœur battait la chamade alors qu’il traversait le couloir et se précipitait sur la porte pour en tourner la clé, ne faisant même pas attention à celui qui se trouvait derrière. D’habitude il vérifiait par le judas mais Edwin avait promis de revenir et il était persuadé qu’il ne pouvait s’agir que de lui. Qui d’autre après tout aurait à cœur de venir rendre visite à un adolescent paumé ?

Mais quand il ouvrit la porte, il aperçut un visage qu’il reconnut aussitôt : il se l’était mémorisé trop de fois dans son esprit pour ne pas mettre une étiquette dessus à la seconde même où il le vit. Il ne connaissait pas son nom et ne voulait pas le connaître : ce type avait hurlé sur son père sous leur toit même, se prenant pour il ne savait qui, et Maxime n’était pas homme à pardonner. Surtout quand il s’agissait de Néron.
Son visage se ferma d’un coup et il se tint droit dans l’entrée, faisant presque barrage de son corps face à l’étranger, qui n’en était pas totalement un. Il darda un regard sévère sur l’homme et tenant la porte comme s’il s’apprêtait à chaque instant à la refermer, il demanda :

« Que venez-vous faire ici ? »


Il ignorait totalement si cet homme travaillait ou non avec son père et à vrai dire, il ne tenait pas à le savoir. Dans son esprit, c’était quelqu’un qui n’était pas fréquentable, et qu’il n’avait absolument pas envie de fréquenter, alors il ne put s’empêcher d’ajouter précipitamment, comme s’il tenait absolument à le voir disparaître le plus vite possible :

« Mon père n’est pas là en ce moment, il faudra repasser plus tard. »


Il ne lui avait pas laissé le temps de parler et ne comptait pas vraiment le faire. Quand Maxime n’aimait pas, la personne le savait assez rapidement : il avait un avis tranché qui ressemblait assez fortement à celui de son père d’ailleurs. Un sale caractère digne des Erisson, mais dont il était fier.
Un dernier regard sur le visage de l’inconnu, et sa main fit mine de refermer la porte sur lui, refusant d’entamer davantage la discussion entre eux.
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ÂGE : trente-huit ans.
CÉLÉBRITÉ : hugh dancy.
NATURE : humain ce qu'il y a de plus normal et pathétique.
EMPLOI : profiler, l'analyste des têtes et des fonctionnements humains, toujours à la recherche de plus de complexité et de folie, affamé de psychés torturées et malsaine. il travaille sous couverture à l'ASG.
« Fairy tales do not tell children dragons exist. Children already know the dragons exist. Fairy tales tell children the dragons can be killed »

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Narcisse Maide
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MessageSujet: Re: Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse EmptySam 6 Fév - 22:32




what is a god


to a non-believer ?

FT MAXIME ERISSON
Narcisse hésita longuement. Quand il était parti de chez lui, il s'était senti plein de courage. Il avait cru qu'il pourrait déplacer des montagnes, qu'il pourrait passer au dessus ce qui lui tombait dessus. Se battre. Mais maintenant qu'il était devait la maison de Néron, tout son courage, s'il en avait vraiment eu un jour s'était effacé. Cette maison lui évoquait des souvenirs qu'il préférait oublier, mais auxquels il s'accrochait car c'était maintenant la dernière chose qu'il lui restait. Des sourires fugaces, des cris qui sonnaient aujourd'hui comme des poésies. Il était sans nouvelle. Et la moindre chose qui pouvait lui rappeler l'autre était plus précieuse que tout l'or du monde. Il ne savait pas si Néron était vivant ou mort et même en essayant de ne pas y penser, de songer à autres choses il ne pouvait pas continuer à vivre comme-ci de rien n'était. Il n'était pas assez fort pour cela. La dernière fois qu'il lui avait parlé, il lui avait tout avoué. Il lui avait presque craché ses sentiments à la figure. Puis, ils avaient échangé un regard dans un bureau et c'était fini. Il avait suffit d'une minute. Une minute durant laquelle Narcisse avait regardé son téléphone. Edwin, l'ASG qui part en fumée. Son monde, le monde dans lequel il avait enfin trouvé sa place s'était totalement fracturé. Tout tombait en ruine. Par sa faute. Il aurait du être là. Alors si cela devait se finir ainsi… Non. Ce n'était pas possible. Il effleura la porte sans la toucher. Il ne pouvait pas. Il n'était pas capable de frapper à la putain de porte et de se présenter à son fils. Il n'était pas capable de dire qu'il avait besoin d'aide, qu'il avait de partager sa peine avec quelqu'un. Il n'était pas capable de s’avouer à lui même que les choses allaient mal.

Un sourire gêné s'afficha sur son visage. Il allait sans doute être mal accueilli. Il n'allait pas reprocher quoi que ce soit au gamin, il voulait juste s'assurer qu'il allait bien. Pour être honnête, qu'on lui claque la porte au nez. Si ça se passait bien tant mieux, il pourrait partager ses inquiétudes et peut-être aider cet ado, si ça se passait mal tant pis pour lui. Mais il n'allait pas rester sans rien faire. C'est injuste. Pas pour lui, non. Lui il a fait son choix, ce n'est pas comme-ci ils n'en avaient jamais parlé avec Néron. Combien de fois avaient-ils eu ce sujet de discussion ? Un jour il allait partir, peut-être pour toujours et Narcisse resterait. Seul comme un con. Il l'avait accepté. L'idée. Par l'acte. Il croyait l'avoir accepté, il avait dit l'avoir accepté. Il avait menti. Bien. Assez pour y croire.  Mais son fils. Il n'avait rien demandé. Il n'avait pas demandé à naître, pas demandé à vivre dans une famille si chaotique. Narcisse lui, n'avait pas eu de problèmes avec ses parents. Il avaient été de bon parents. Normaux. Des parents raisonnables qui se souciaient de leur enfant sans en faire trop. Des parents attentionnés qui étaient là pour le rassurer. Un papa qui lui apprenait à pêcher, faire un feu de camp et une mère qui lui faisait des crêpes. Et même quand il était ado, ils entretenaient le même lien. Parce qu'ils étaient une famille. Et qu'une famille se sert les coudes. Mais lui n'est rien pour Maxime.

Qu'elle famille ce pauvre gosse avait-il ? Il s'y était sans doute fait depuis. Mais Narcisse trouvait ça injuste. Il trouvait injuste que toutes ces choses arrivent. Il trouvait injuste que parce que quelques hommes avaient décidé de révolutionner le monde, d'autres allaient devoir souffrir. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'il s'obstinait à haïr autant des gens qui étaient comme lui ? Il n'avait pas de raison. Avant, il n'avait que son ego. Maintenant, il a sa haine. Mais c'est loin d'être aussi agréable, ce n'est pas reposant. Ce n'est pas quelque chose dans lequel on peut se défouler. C'est une inquiétude, une angoisse constante qui grimpe dans les tripes. Du revers de la manche de son manteau, Narcisse essuya les larmes qui venaient couler sur ses joues. Il en avait marre. Il était fatigué de se battre. Fatigué d'être cet homme qu'il était. Plus que jamais, aujourd'hui, il se détestait. Plus que jamais il doutait. Il frappa à la porte. Il entendit de l'extérieur les petits pas, presque pressés et il se demanda si Maxime attendait encore devoir son père dans l'encadrement de la porte, ou Edwin. Narcisse savait qu'ils étaient tous les deux proches. Lui n'avait pas eu la chance d'avoir quelqu'un, un ami sincère.

La porte s'ouvrit, laissant apparaître la mine déconfite du gamin. Il s'y attendait. Mais ça lui faisait mal quand même. Car de tout son cœur il aurait voulu lui faire comprendre, lui dire qu'il était désolé, qu'il ne voulait pas remplacer sa mère, qu'il comprenait, qu'ils pouvait le frapper peut-être importe. Ce regard le brûlait. « Que venez-vous faire ici ? »  Il réfléchit avant de parler. Pas le temps. « Mon père n’est pas là en ce moment, il faudra repasser plus tard. » Le ton sec le secoua, puis la phrase arriva à son cerveau et le coup lui broya l'estomac. Il n'était pas là. Il n'était plus là. C'était si douloureux.La porte allait se refermer sur lui quand il la bloqua d'une main plus forte qu'il ne l'aurait cru. « Je suis au courant. » Silence. « Je… je venais voir si tout allait bien, je crois qu'un Edwin à du te rentre visite non ? » Il baissa la tête, fixa le sol un instant. Il faisait froid dehors. Il était trempé à cause de la bruine. La bruine qui lui rappelait une autre visite. Dans un autre temps. Dans une autre vie. « S'il te plaît. Laisse moi entrer. » Il avait été bête de croire qu'il pourrait partager des anecdotes aux coins du feu avec le fils d'un autre. Un fils qui a besoin d'une mère, pas d'une type comme lui. Narcisse prit une grand respiration et arrêta de se rabaisser cinq minutes. Il ne devait pas se laisser abattre.

GALLINEA
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MessageSujet: Re: Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse EmptySam 6 Fév - 23:12

Une main se plaqua sur la porte, l’empêchant de la refermer et en relevant la tête, il croisa le regard déterminé de l’homme qui lui faisait face. Il ne comptait visiblement pas abdiquer devant lui, ni ce soir ni jamais, et quand il lui dit qu’il était au courant, Maxime additionna rapidement un plus un.
S’il savait, alors il était de Kanatrix. Alors il travaillait peut-être avec son père. Alors il savait peut-être ‘plus’ qu’il n’en disait… Où était Néron ? Que faisait-il ? Pourquoi ne revenait-il pas ? Que se passait-il exactement ?

La suite lui arracha un simplement haussement de sourcil surpris : il venait voir s’il allait bien ? Réellement ? Il… s’inquiétait pour lui ? Ou bien n’était-ce qu’une ruse de plus ? Ce ne pouvait être que ça, il ne pouvait pas imaginer que cet homme se souciait seulement de lui : après tout, ils ne s’étaient jamais réellement rencontré. Maxime avait juste aperçu sa silhouette dans l’entrée et son visage à travers la fenêtre quand il s’était retourné sur le perron.
Il n’arrivait pas à se décider. Ni à comprendre même : une vie entière sans voir personne et voilà qu’en quelques jours à peine, il recevait Edwin et cet homme, deux collègues de travail d’un père éternellement absent et mortellement secret sur sa vie professionnelle. Il en aurait ri s’il avait le cœur joyeux, mais il avait l’impression que plus rien n’arriverait à l’alléger désormais. Même la visite de Thomas n’avait pas réussi à l’apaiser totalement… Et pourtant, il s’agissait de Thomas, le seul être capable de calmer les battements désordonnés de son cœur d’un simple regard et d’un sourire.

Et puis l’étranger reprit, demandant à entrer. Utilisant un « s’il te plaît » qui finit de déstabiliser Maxime. Il aurait voulu lui claquer la porte au nez, réellement. Il aurait voulu en être capable, de se montrer aussi déterminé qu’au début, mais…

Mais savoir qu’il s’agissait d’un collègue de son père avait abaisser un peu ses barrières et après un regard lourd de sous-entendus et de jugements, il finit par se décaler légèrement, lui indiquant d’un mouvement du menton qu’il pouvait entrer.

« Seulement quelques minutes. »

Parce qu’il ne voulait pas avoir à regretter son geste… Il lui extorquerait les informations dont il avait besoin et le mettrait dehors de nouveau : ni vu ni connu, il se débarrasserait de lui sans état d’âme.

Le visage fermé, il lui indiqua le chemin de la cuisine et y entra derrière lui, refusant de s’asseoir face à lui et préférant aller se poser dans un angle du plan de travail, s’y appuyant en croisant les bras pour l’observer tout à loisir, dubitatif sur ce qu’il devait penser de lui.
Il ne lui proposa ni de s’asseoir, ni quelque chose à boire : pour l’instant, ils en étaient encore aux négociations de paix.

« J’imagine que vous travaillez avec mon père pour Kanatrix, c’est cela ? Edwin est venu et m’a raconté quelques détails mais… Il m’a juste dit que papa était vivant, c’est tout, il n’a rien voulu ajouter. Et vous… »

Il croisa le regard de l’inconnu et asséna sèchement :

« Vous, vous devez savoir. Où est mon père ? »

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MessageSujet: Re: Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse EmptyDim 7 Fév - 1:02




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FT MAXIME ERISSON
Il hésite un instant mais Narcisse a enfin son laissez-passer. Il ne sait pas vraiment ce qui a déterminé sa bonne appréciation ou pas, ce qui compte, c'est qu'il puisse rentrer. « Seulement quelques minutes. »
Il commençait à faire froid dehors et les idées noires associées au temps qui n'a pas envie de s'éclaircir, ce n'est pas la meilleur recette pour s'en sortir. Il s'essuya les pieds en rentrant, frotta ses mains l'une contre l'autre. Puis il relèva la tête et laissa le parfum de la maison entrer et faire ses ravages. Le parfum de Néron. Ce parfum si particulier qui lui évoquait l'homme qu'il aimait si fort. A en mourir. Contre tout et tous. Il s'enivrait de ces notes subtiles qu'il avait cru ne jamais sentir à nouveau. Mais maintenant qu'il les a contre ses narines, contre sa peau, c'est l'homme entier qui manque. Cette maison, il y a déjà été. Maxime le guida jusqu'à la cuisine et là Narcisse peina à contenir son émotion. C'est ici qu'ils s'étaient engueulés, qu'ils avaient doutés. C'est dans le couloir par lequel il viennait de passer que Néron l'avait plaqué contre la porte et embrassé. Néron. Son coeur se serra. Ca fait si mal. Pourquoi n’arrivait-il pas en s'en défaire ? Pourquoi n'arrivait t-il pas à penser à autre chose ? Si c'est ça aimer, cela faisait un mal de chien. Aimer vraiment. Il n'avait jamais connu jusqu'alors. Il voudrait ne pas l'aimer maintenant, pour ne pas souffrir. Mais il sait qu'après toute cette douleur, viendra les retrouvailles et le bonheur le vrai. Ici ou de l'autre coté.

Quelques minutes.
C'est déjà ça. Son devoir c'est déjà de passer, qu'il soit accepté ou non après cela ne l'importe pas plus que ça. Enfin si. Son coeur en a besoin, il a tellement besoin de soutien. Ce petit est seul aussi mais d'un coté il a Edwin. Et lui, Narcisse, se sent trop seul pour porter le poid d'une telle absence sur ses épaules. Alors il va profiter de ses quelques minutes de salut. Il n'y eut aucunes politesses. Maxime s'installa simplement dans un coin de la cuisine pour avoir une vue d'ensemble sur ce qui se passait. Pour lui faciliter la tâche, Narcisse resta au milieu. Planté là. Le regard allant de droite à gauche, mémorisant chaque recoin de ses maisons qu'il aurait aimé explorer dans de meilleurs circonstances. Explorer en en ayant pleinement les droits. « J’imagine que vous travaillez avec mon père pour Kanatrix, c’est cela ? Edwin est venu et m’a raconté quelques détails mais… Il m’a juste dit que papa était vivant, c’est tout, il n’a rien voulu ajouter. Et vous… » Il releva les yeux. Il avait cette même manière que Néron, ce ton tranchant. « Vous, vous devez savoir. Où est mon père ? »

Est-ce qu'il doit dire la vérité ? Il n'en sait rien. Il voudrait le protéger, mais combien avant on essayé ? Néron lui même et la vérité se sait toujours. Elle est d'autant plus violente. Il ne sait pas s'il doit tout dire, s'il doit tout avouer ou raconter des chimères. Peut-être parce que lui aussi il aurait envie d'y croire aussi à ces version édulcorées, où le père est juste parti en déplacement, dans une autre ville, pour revenir. Sauf que Néron n'est pas parti à coté, Néron est en danger. Et Narcisse ne sait même pas si quelqu'un l'aide, s'il respire encore à l'instant ou il pense à lui. « Tu as du voir l'attaque à la télé ? Ce sont des personnes mal intentionnées qui ont fait ça et elles ont embarquées ton père. Je suis désolé… Je n'ai rien pu faire… » Il n'ose pas imaginer la rage que pourrait avoir ce gamin en apprenant que c'est un peu sa faute si son père n'est pas rentré. Mais peut-être que cette rage sera bonne, il faut bien quelqu'un sur qui se défouler. « j'imagine qu'Edwin fait de son mieux pour qu'il le laisse tranquille. Je suis tout aussi désarmé que toi, je ne sais pas comment il va, je ne sais pas où il est… » Il relève la tête pour ravaler ses sanglots. Est-ce permis d'être si faible ? D'avoir besoin de craquer quand tout est désespéré et que enfin il y a quelqu'un d'autre qu'un miroir pour écouter vos songes désastreux ? Est-ce si grave d'avoir mal et d'avoir besoin d'en parler ?

GALLINEA
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MessageSujet: Re: Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse EmptyDim 7 Fév - 14:58

Il ne voulait qu’une seule chose de cet individu : qu’il lui dise où était Néron et comment il allait. C’était tout ce qu’il désirait et puisqu’il n’avait pas réussi à obtenir de réponse claire de la part d’Edwin, il comptait bien harceler ce type-là. Après tout, c’était lui tout seul comme un grand qui était venu se jeter dans la gueule du loup, il n’aurait donc à s’en prendre qu’à lui-même ! En un sens, l’adolescent ne se rendait pas compte qu’en se comportant ainsi, de manière aussi frustre et agressive, il risquait de provoquer l’inverse de ce qu’il attendait et de braquer cet homme contre lui. Bon sang, il ne devait même pas savoir pourquoi il avait droit à tant d’animosité de la part de l’adolescent ! A bien y réfléchir, il ne savait pas que Maxime était dans la maison quand il s’était engueulé avec son père, et l’histoire remontait à plusieurs semaines déjà : certes Maxime avait la tête dure et la rancune tenace, mais après tout, ces histoires ne le concernaient pas. Il n’avait aucun droit de prendre ainsi la défense de son père comme si ce dernier en était incapable : avec tout ce que lui avait raconté Edwin, apparemment Néron était parfaitement capable de s’assumer tout seul… Et même pire que cela.
Quelle image offrait-il donc à cet inconnu ? Celle d’un adolescent aussi agressif qu’un chat qu’on aurait jeté dans de l’eau froide et qui continuerait à pester des heures après ? Il devait avoir l’air stupide et Maxime s’en rendit subitement compte. Ses épaules stressées, son regard acéré et ses paroles amères… C’était une chose de ne pas aimer quelqu’un, c’en était une autre de lui offrir un spectacle aussi pitoyable qui le désavantageait, alors un peu honteux de lui-même, il détourna le regard vers le plan de travail, écoutant ce que l’individu lui disait sans émettre aucun mot, tâchant avant toute chose de se reprendre en main et de calmer ses élans de frustration vis-à-vis de son interlocuteur.

Ainsi, on avait ‘embarqué’ son père ? Etrange formulation qui ne signifiait pas exactement si Néron avait été d’accord ou non : peut-être avait-il simplement suivi le mouvement… Ce qui signifiait que cet homme en savait aussi peu que lui-même à propos de toute cette histoire. Et qu’il s’excuse n’y changerait rien : Néron n’était pas là, point barre. Edwin s’était déjà excusé, puis lui… Cela faisait beaucoup de gens qui se sentaient responsables de la disparition d’un seul. Autant de monde qui…

Qui tenait à Néron.

La réalité le frappa de plein fouet, et quand il releva les yeux aux paroles de l’inconnu, quand il croisa son regard envahi de larmes retenues, il comprit son erreur. Mais quel idiot il était ! Certes cet homme s’était disputé avec Néron, certes il avait crié des mots qu’il n’aurait pas dû sous son propre toit, mais il semblait tellement tenir à son père, être tellement proche de lui… Quel idiot : il l’avait mal jugé pour quelques mots échangés alors qu’en réalité, cet homme s’inquiétait pour son père presque autant que lui.

Il prit une grande inspiration, soutenant son regard sans ciller, et finit par hocher lentement la tête : Maxime était peut-être un adolescent en pleine période rebelle, mais il savait tout de même reconnaître ses torts. Admettre que cet homme était loin d’être l’ennemi qu’il s’était dressé mentalement en faisait partie : il avait été trop loin dans ses déductions, il s’était trompé.

« Asseyez-vous, vous n’avez pas l’air dans votre assiette. Ne vous inquiétez pas, je… je ne vais pas vous manger. »

Plus maintenant. Maxime abdiquait et enterrait momentanément la hache de guerre. Quand les temps étaient mauvais, mieux valait se serrer les coudes. Il se redressa et se dirigea vers la cafetière de son père, l’enclenchant pour démarrer un café serré. Ce type avait besoin de se réchauffer et quel meilleur moyen de se racheter à ses yeux qu’un bon café chaud ? Cela ne compenserait pas tout, certes, mais peut-être que cela l’aiderait à lui parler, à se confier pourquoi pas et en dire un peu plus pour éclairer les zones d’ombres du paysage qu’Edwin avait sommairement dressé. Un peu trop rapidement au goût de l’adolescent qui ne satisfaisait pas d’aussi peu, surtout quand la vie de son père était en jeu.

Le ronronnement du bruit de la cafetière s’enclencha et résonna dans la cuisine et l’adolescent sortit une tasse propre, qu’il remplit dès qu’il y eut assez de liquide noir : la ramenant vers la table, il la déposa devant l’inconnu avant de tirer une chaise pour s’y asseoir à son tour, face à lui.

« Je vous dois un aveu : je vous ai entendu vous disputer il y a quelques temps avec mon père, ici même. J’étais au-dessus et… Et je ne supporte pas que l’on crie sur mon père, alors j’ai pris la mouche. Un peu. »

Il se passa la main à l’arrière du crâne, grimaçant un peu et honteux de devoir avouer ça. Mais il devait en passer par là après tout, il le devait bien à ce type. Et avec un peu de chance, il mettrait son agressivité du début sur le compte de ce quiproquo.

« Je pensais que vous étiez un sale type et je vous ai un peu trop vite catégorisé. Je… Bref, je m’excuse parce que je me rends compte désormais que vous tenez à mon père. Donc je vous demande pardon. »


Son regard était sincère quand il se posa sur l’étranger : il se voulait confiant et optimiste pour démarrer une relation un peu plus saine avec ce type. Il attendit une confirmation que ses attentes n’étaient pas vaines avant d’enchaîner :

« Vous avez dit qu’Edwin faisait de son mieux : comment le savez-vous ? Il a réellement une influence sur ce groupe de personnes ? Parce que quand il est venu, j’ai eu l’impression que ce n’était pas réellement le cas vous savez. Et… Enfin, il a réussi à me foutre la trouille. »
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EMPLOI : profiler, l'analyste des têtes et des fonctionnements humains, toujours à la recherche de plus de complexité et de folie, affamé de psychés torturées et malsaine. il travaille sous couverture à l'ASG.
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MessageSujet: Re: Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse EmptyLun 8 Fév - 14:00




what is a god


to a non-believer ?

FT MAXIME ERISSON
L'intention première de Narcisse n'avait pas été d'attiser la pitié du fils de Néron, mais visiblement, son état avait adouci un peu Maxime ce qui n'était pas plus mal. Cela lui évitait de longs discours qui n'auraient peut-être été écoutés que d'une oreille sur la raison du pourquoi du comment il en était venu à s'attarder sur le palier de la maison de son père et s'était décidé à toquer parce que sans doute c'est ce qu'il aurait voulu, parce que c'était lui, ce qu'il voulait et surtout parce que Néron lui manquait bien trop. Ce n'était pas tant son absence qui était insurmontable, Narcisse n'était pas dépendant de son amant à ce point, bien qu'il admettait que celui-ci avait pris une place telle dans sa vie qu'il lui était parfois dur de gérer le vide que l'absence de sa présence creusait. Néron n'était plus qu'un simple collègue avec qui passer des heures à tuer et s'il y a bien une chose en laquelle Narcisse a un jour cru, c'est l'amour. Il ne s'était pas attendu à cet amour là, mais il avait toujours été persuadé qu'il existait quelque part une âme sœur ou un concept qui s'en rapprochait. Et à ses yeux, il l'avait trouvé. Il était pleinement tombé amoureux, il avait tous les symptômes. Et il avait beau avoir une certaine expérience avec les raisonnements humains, ces sentiments là ne sont pas aussi malléables que les autres. Mais surtout, pourquoi vouloir s'éviter une si belle chose qu'aimer ? Même si elle implique de souffrir, même si elle implique de mourir. Ce sont des choses qui offrent des secondes qu'on échangerait bien qu'on des heures, des années de vie sans hésiter. Sans regretter. Même quand les choses s'éventent avec le temps et que le coeur change de bord, il est des choses que l'on ne veut jamais refaire. Narcisse ravala ses larmes et passe à autre chose. Bien. Le choc était passé, maintenant il pouvait se reprendre en main. Il allait mieux.

Peut importe ce que l'autre pensait de lui, l'heure n'était pas aux brimades. Il y a un temps pour tout est pour l'instant le plus important n'est pas de savoir qui est a sa place où qui ne l'est pas, qui est un ennemi ou quoique ce soit. Narcisse s'attendait à une réaction plus virulente, mais le gamin gardait son calme. C'était rassurant. Il ne s'était jamais senti à l'aise avec les enfants et encore moins avec les ados, expliquer en boucle quelque chose pour que ça rentre dans une tête qui n'a aucune autre envie que passer sa journée à rien foutre était une des choses qui l'énervait le plus au monde. Encore plus que le caractère de Néron, qui était déjà une source de stress assez importante. Sa vision de l'enfance était cliché, mais il en avait tellement bavé plus jeune qu'il n'arrivait pas à voir de façon positive cette époque de la vie où tout n'est qu'affrontement pour un oui ou un non. « Asseyez-vous, vous n’avez pas l’air dans votre assiette. Ne vous inquiétez pas, je… je ne vais pas vous manger. » Narcisse ne se fit pas prier, il prit place presque immédiatement à table. Il était resté longtemps debout dans le froid dehors à se demander quoi faire et jusqu'à maintenant, il n'avait pas pris conscience que la fatigue et la morsure de la pluie avaient retracés sous ses yeux les cernes de ces dernières nuits à ne plus pouvoir dormir et fatigués ses muscles transis. Il devait avoir l'air misérable, avec ses cheveux en batailles et ses vêtements qu'il n'avait pas pris la peine d'accorder. Il était parti sur un coup de tête, tant que le courage y était encore. Maintenant il était u chaud et la moitié du boulot était fié. Il pouvait respirer un coup. Le ronronnement de la cafetière lui évoqua les cafés de sa propre mère. Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas appelé.

Narcisse ne se souvenait pas avoir eu vraiment besoin de ses parents un jour. Son père l'emmenait souvent pécher mais il n'avait jamais aimé le silence de la pêche et suivait son paternel uniquement pour lui faire plaisir. Le fracas du torrent contre les rochers était bien plus agréable. Pourtant, son métier était en quelque sorte, une sorte de chasse où la discrétion, le silence et la patience étaient de mise. Toute sa vie il avait essayé de combattre l'emprise de ses parents et se détacher d'eux, ne pas trop leur ressembler ou du moins, ressembler à l'image qu'ils voulaient de lui. Mais ils revenaient sans cesse. Il avait beau se rebeller contre ce qui semblait être une sorte de destin, il y avait toujours un détail qui lui rappelait leur présence bien trop intrusive dans sa vie. Ses parents étaient là sans l'être, dans son ombre. Narcisse s'échappa de ses pensées et accueilli avec plaisir la tasse, lâchant un faible merci au passage. Repenser à sa propre famille lui avait redonné du poil de la bête. « Je vous dois un aveu : je vous ai entendu vous disputer il y a quelques temps avec mon père, ici même. J’étais au-dessus et… Et je ne supporte pas que l’on crie sur mon père, alors j’ai pris la mouche. Un peu. » Narcisse ne put réprimer un sourire. Il aurait donné cher pour voir ces deux là. Il comprenait pourquoi Néron tenait à son fils. C'était un bon gars qui devait énormément tenir à son père. Son absence devait être encore pire pour lui que pour Narcisse.

« Je pensais que vous étiez un sale type et je vous ai un peu trop vite catégorisé. Je… Bref, je m’excuse parce que je me rends compte désormais que vous tenez à mon père. Donc je vous demande pardon. » Narcisse ne répondit pas. Il n'était pas si sur qu'on puisse le considérer comme un bon gars, lui, par contre. Certes il n'était pas venu pour lui faire du mal ou cambrioler la maison, mais en un sens, il n'était pas mieux. Qu'en savait Maxime ? Qu'est-ce que Néron avait bien pu lui raconter ? Jusqu'où était-il au courant pour le travail de son père ? Pour eux, même ? Savait-il qu'il n'était qu'un simple collègue ?Narcisse était déterminé à lui apporter la vérité dont il semblait avoir besoin, mais il se rendit compte qu'il ne pourrait pas tout dire. Il ne savait pas ce que l'autre savait et ce qu'il devait savoir. Il y a parfois des choses qu'il vaut mieux cacher pour protéger la personne. « Ce n'est rien, je te comprend. C'est à cause du travail… j'ai eu peur qu'il m'ait caché quelque chose, mais je m'étais trompé. » Une demi vérité. Où il avait eu peur que Néron ne soit pas sincère. A cause du travail. A cause de la liste et des mutants, ça, il n'était pas forcé de le savoir. « Vous avez dit qu’Edwin faisait de son mieux : comment le savez-vous ? Il a réellement une influence sur ce groupe de personnes ? Parce que quand il est venu, j’ai eu l’impression que ce n’était pas réellement le cas vous savez. Et… Enfin, il a réussi à me foutre la trouille. » Il n'en savait rien. Edwin, c'était un supérieur qu'il avait estimé comme il estimait toute personne. Même Lucrétia. Parce qu'ils étaient hiérarchiquement plus puissant que lui et qu'il tenait au respect. Maintenant, c'était un visage dans la masse qu'il espérait ne pas recroiser, pour plusieurs raisons. Parce qu'il ne savait s'il devait lui en vouloir, si l'ASG allait vouloir lui refaire la tête. S'il avait réussi à effrayer Maxime, c'est que les choses ne passaient pas si bien. Sans doute que les mutants voulaient la peau de Néron. Il devait faire pression pour le garder en vie. Tout ne tenait qu'à un fil. La situation avait pris des proportions bien trop grande. Narcisse ne pouvait rien faire, rien faire d'autre que dire ce qu'il savait. C'était frustrant. « Je ne connais pas beaucoup Edwin mais je sais qu'il tient à ton père, je suis sur qu'il fait tout pour que les choses aillent mieux. Edwin connaît ces gens, mais il a eu une sorte de… malentendu. A l'heure qu'il est je suppose qu'il doit régler ce problème, ce n'est qu'une question de temps. » . Ca, il l'espère. Il ne peut faire que ça. Y croire. Encore une fois, il y a une part de mensonge. Il se voyait mal dire au gamin que tout ceci était la faute d'Edwin, qu'il avait provoqué tout cela, que Néron était un dommage collatéral. Sans parler des mutants. Maxime a bien tout le temps pour choisir s'il devait les haïr ou les défendre. « Il ne faut pas avoir peur, Néron va s'en sortir. Il est fort, il ne va pas se laisser faire. » Il prit une gorgée de sa boisson brûlante et la reposa, le regard perdu dans le vide. Il aimerait croire à ses propres mensonges.

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MessageSujet: Re: Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse EmptyVen 12 Fév - 20:43

Il s’était trompé… Du moins, c’était ainsi que la situation se présentait. Mais comme toujours quand il s’agissait de son père, il fonçait sans réfléchir et prenait toujours sa défense, quoiqu’on dise et quoiqu’il arrive : à avoir compté uniquement sur lui pendant des années, il n’admettait pas qu’on bafoue ainsi la seule référence qui s’était imposé à lui. Alors oui, Néron n’était pas souvent présent, oui la communication entre eux s’était tellement effiloché qu’il avait l’impression de ne plus rien partager avec lui sinon quelques assiettes mangées en silence dans la cuisine, et cette impression latente de passer à côté de quelque chose d’important… Mais Néron restait son père et il l’aimait de tout son cœur : l’avoir entendu se faire crier dessus par cet homme avait suffit à l’adolescent pour la catégoriser comme un homme à éviter. Un ‘ennemi’. Un ‘méchant’ : c’était pitoyablement manichéen et sommaire, mais Maxime était encore un gamin sur bien des points, et celui-là en particulier.

Et puis, admettre qu’il s’était trompé l’aidait en un sens, car il allait pouvoir enfin en apprendre un peu plus sur l’étrange disparition de Néron : du moins, plus qu’il n’en savait maintenant, et même si l’inconnu semblait être du genre à retenir les informations capitales tout comme Edwin l’avait fait avec lui, il avait bon espoir d’en tirer une pièce de plus à ajouter au puzzle de la situation qui se dessinait sous ses yeux.
Alors, additionnant A et B, il en arriva à plusieurs conclusions : Néron était dans un sale pétrin, Edwin avait des liens avec des gens peu recommandables et visiblement, il avait dû jouer un rôle dans la situation de son père… Et enfin, Néron n’allait « pas se laisser faire ». Les images qui défilèrent dans l’esprit de Maxime furent peu reluisante, et il détourna le regard pour tenter de calmer l’affolement qui se profilait dans les battements désordonnés de son cœur. Bon sang, son père était vraiment dans la merde !
S’il passa une main dans ses cheveux dans un geste saccadé et nerveux, il s’en rendit à peine compte, bien trop concentré sur ce que l’inconnu venait de lui avouer. Il avait donc eu raison de s’en faire, et même si l’homme qui se tenait face à lui semblait dire que Néron s’en sortirait, il ne connaissait que trop bien ce ton qui mêlait à la fois fatalisme et espoir inconsidéré : cet homme n’était sûr de rien.

Il eut un ricanement désabusé, sentant son cœur se serrer un peu plus d’angoisse : bon sang, il aurait donné cher en cet instant pour avoir une famille normale, des visiteurs ‘normaux’ et une vie tellement simple qu’il passerait son temps à rêver d’une aventure quelconque… Tout cela semblait si illusoire, si impossible à atteindre tout d’un coup, comme un mirage en plein désert : lui l’éternel assoiffé attendait un miracle.

« Donc en gros, il n’y a qu’à attendre, c’est cela ? Attendre et espérer. »


Il releva alors les yeux, venant percuter le regard un peu trop sombre de l’homme en face de lui : ses iris étaient troublées, sans doute parce qu’ils se découvraient pour la première fois et réservaient encore leur jugement sur l’autre. Si Maxime avait reconnu ses torts, il n’était cependant pas prêt à admettre aussi vite qu’il pouvait ranger cet homme dans la catégorie des ‘gentils’ (manichéisme, quand tu nous tiens !) ni même s’il pouvait totalement lui faire confiance. Cela dit, il avait fait le geste de venir le voir, de s’inquiéter pour lui et l’adolescent n’était pas habitué à cela depuis un moment, lui qui vivait en parfaite autarcie depuis tant d’années… Edwin avait été là autrefois mais cela faisait une paire d’année qu’il n’était plus revenu le voir, et puis Néron s’absentait tellement souvent… A force, Maxime avait appris à ne compter que sur lui-même : voir débouler autant d’adultes dans son petit territoire était assez déstabilisant… Et suffisamment évocateur sur la situation actuelle de son père.

« Cela fait des jours que j’attends. Pffff, des mois même, que mon père me parle enfin de ce qu’il vit, qu’il arrête ses cachotteries, mais il a fallu que j’attende qu’il soit retenu prisonnier quelque part contre son gré pour que j’apprenne enfin quelque chose sur ce qu’il vit. C’est assez évocateur de notre relation non ? »

Un peu trop même et il soupira de nouveau, fatigué. Il ne savait même pas pourquoi il avait besoin de confier cela à cet inconnu… Sans doute que la pression devenait trop pesante.

« Vous aussi, vous travaillez dans cette histoire de…. De mutants ? Edwin m’a dit certaines choses, mais je n’ai pas vraiment compris ce que vous faisiez, vous et mon père. »

Et il pencha légèrement la tête de côté, attendant des réponses un peu plus précises.
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MessageSujet: Re: Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse EmptyDim 13 Mar - 18:36




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Le gamin en face de lui est nerveux. Son corps réagit de lui même il n'y a pas besoins de mois, les regards suffisent, les gestes parlent, il maltraite ses cheveux, et son rire flotte, hystérique, comme venu d'une autre dimension, d'une autre personne. Ce n'est alors plus un gamin qu'il a devant lui, mais un ado qui a grandi trop tôt, qui fait face trop tôt  des choses qu'il ne pourrait pas comprendre. Parce que son père même n'en saisit pas toute l'essence. Il passe ses émotions sur quelque chose et plutôt que d'envoyer en l'air toute l vaisselle, plutôt que de tempêter, il évacue les émotions en malmenant ses cheveux. Il réagit comme tout personne ayant appris une terrible nouvelle et Narcisse lui même se retruve dans ces gestes qu'il a sans doute esquissé dans s'en rendre compte. Et qu'elle terrible nouvelle. Même s'il savait son père quelque part et dans de mauvais draps, jamais un enfant ne pourrait imaginer ce qu'il lui arrive réellement, il ne le voudrait pas, son esprit occulterait rapidement l'information. Même s'il a une idée vague, parce qu'un enfant à comme ce troisième œil, sait ce genre de chose, il ne peut tout simplement pas se l'admettre. Pour se protéger, s'auto-protéger. Le cerveau et ses merveilles, une véritable bombe à retardement, car les images viendront un jour. Narcisse devrait s'en vouloir de perturber autant cet enfant, mais il a ce devoir de sincérité envers Maxime. Et même une demi vérité est aussi violente. « Donc en gros, il n’y a qu’à attendre, c’est cela ? Attendre et espérer. » C'est d'une justesse à briser le coeur. Il n'y a que ça à faire, patienter pour un retour, attendre un miraculé. Attendre, c'est bien une spécialité de l'être humain. Attendre demain pour faire la vaisselle, attendre dix ans pour se lancer dans grands projets, attendre trop longtemps et finir par oublier ou être fauché par la vie avant que l'on ai pu avoir le temps de réaliser ces chimères délaissées. Être patient n'est pas qu'une qualité, savoir attendre est un atout, mais toujours attendre est une condamnation. Le gamin attend son père, lui attend les réponses, les « je t'aime » jamais dit mais qu'il peut lire sur les lèvres. Ou veut. Il attend des preuves d'amour qu'il a sous les yeux, il attend un signal. Il attend le moment où il pourra tirer une balle dans la tête de ceux qui ont fait ça parce qu'il n'est plus que rage et vengeance. Et comme les étapes d'un deuil, il passe les étapes de l'enlèvement. Il se relève, furie.

« Cela fait des jours que j’attends. Pffff, des mois même, que mon père me parle enfin de ce qu’il vit, qu’il arrête ses cachotteries, mais il a fallu que j’attende qu’il soit retenu prisonnier quelque part contre son gré pour que j’apprenne enfin quelque chose sur ce qu’il vit. C’est assez évocateur de notre relation non ? »  

La colère du gamin évoque à Narcisse celle qu'il a lui même ressentit pour son père quand il a commencé à devenir grand et réfléchir. Il a souvent lutté contre lui, insulté et en retour il s'en est pris des bonnes dans la tête. Des cicatrices invisibles mais qui restent gravées dans sa mémoire, figées dans l'acier des larmes. Narcisse regrette beaucoup plus de choses qu'il n'en laisse transparaître et l'amour étrange qu'il avait pour son paternel en fait partie. Il revoie encore la déception de celui-ci quand il évoquait à table sa bisexualité ou encore, la rage, quand le vieux avait appris que son fils ne viendrait pas travailler au poste de police, mais qu'il se lançait ailleurs. La psychologie. Il avait rigolé et traité son propre fils d’intello avant de le menacer d'arrêter de payer ses études s'il ne se reprenait pas. Heureusement, Narcisse avait trouvé sa voie et son assurance lui permit de tenir tête à ce père. Il regrette aujourd'hui l'absence de sa mère, son silence qui acceptait. Qui l'acceptait lui, mais acceptait aussi les excès de l'homme de la famille. Alors, il se met facilement à la place de Maxime, il se promet rapidement d'en toucher deux mots à Néron quand il sera de retour. Parce qu'il va revenir. Il est obligé, il doit revenir au moins pour ce gosse qui a besoin de lui.

« Vous aussi, vous travaillez dans cette histoire de…. De mutants ? Edwin m’a dit certaines choses, mais je n’ai pas vraiment compris ce que vous faisiez, vous et mon père. »

Il baisse les yeux, prend une grande inspiration et perd son regard dans le décor. Que dire. Cette fois-ci, il ne peut pas échapper à la vérité, il doit lui dire. Non seulement parce qu'il a le droit et le besoin de sa voir, mais aussi parce que plus d'ignorance pourrait lui porter préjudice. Trop en savoir, pourrait tout autant le mettre en danger. S'il aime les enfants, Narcisse n'est pas forcément à l'aise avec les explications. N'ayant jamais eu de vie de famille avec quelqu'un, les questions du genre, comment on fait les bébés et compagnie l'avaient épargné. Mais face à Maxime, largement en âge de comprendre les bases de toute ces histoires, c'est une autre affaire. Ce n'est pas une histoire de graine, de papa, de maman, ni de caca popo mais plutôt de projets douteux dont il n'a même pas tous les tenants et aboutissants, de génétique et de cruauté. Pas mal de cruauté. Et merde. Lui qui était venu sous l'étendard de la vérité, il se retrouve comme un con.

« Pour avoir eu un père un peu trop présent, je peux t'assurer que ce n'est pas la joie non plus. Il fait de son mieux tu sais, parfois il parle de toi, il s'inquiète. Tu es et restera sa priorité, j'en suis certain. »

Il le rassure d'un sourire et reprend son discours, plus mal à l'aise.

« Tu as du entendre parler des mutants à la télé, pas vrai ? La plupart sont aussi inoffensifs que toi et moi, mais d'autres sont plus… virulents. Ton père et moi essayons d'empêcher des débordements en quelques sortes… Et un groupe mal intentionné à réussi à prendre la fuite. »

Il laisse le gosse comprendre seul que ces mêmes gens ont embarqué le père pour se venger et espère qu'il mordra à l'hameçon quand aux pseudos bonnes intentions de l'ASG. La demi-vérité devient mensonge. Il n'est pas si inoffensif que ça dans cette affaire. Le ruit de la détonation lui revient en tête, le corps du jumeau qui s'écroule. Touché, coulé.
Non. Pas si inoffensif.

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MessageSujet: Re: Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse Je te déteste, mais nous aimons le même homme, alors.... - pv Narcisse EmptyMer 16 Mar - 22:28

Il écouta attentivement l’inconnu lui parler et évoquer Néron. Inconnu parce que dans le fond, il ne connaissait toujours pas son nom, mais… Ce type semblait en savoir plus sur son propre père que lui-même, et cela tiraillait le cœur de Maxime d’imaginer que Néron s’était davantage confié à quelqu’un d’autre qu’à lui-même. Bon sang, il était son fils quand même, sa seule famille restante, celui sur qui il aurait dû pouvoir compter… Mais… Quand il y repensait, lui-même se confiait davantage à Thomas : il lui racontait tout, de ses pensées les plus sombres à ses espoirs les plus fous. Sur bien des points, Thomas en savait davantage sur lui que son propre père.
Lui et Néron s’étaient un peu trop éloignés décidément, et il craignait que cette nouvelle absence ne soit celle de trop. Qu’après cela, ils ne soient plus capables de recoller les morceaux, de s’entendre aussi bien qu’avant…. Si toutefois ils s’étaient déjà bien entendus. Néron était devenu un étranger et lui-même ne savait plus trop ce qu’il représentait aux yeux de son père : une vague attache, un poids aux pieds, ou un reste de famille auquel il s’accrochait ?

Il secoua bêtement la tête aux paroles de l’homme en face de lui, incapable de trouver ce qu’il pouvait bien répondre à ses douces illusions. Un ricanement, un soupir, quelques mots exacerbés par sa rancœur ?
Il laissa tomber, tout cela n’en valait pas la peine et cet homme ne pourrait jamais comprendre.
Par contre, la suite sur les mutants fut déjà plus intéressante et Maxime se redressa, soudain inquiet : l’angoisse glissa dans ses veines à toute vitesse et il serra les poings.

« Vous voulez dire que ce sont eux qui ont emmené mon père ? Mais… s’il s’agissait des plus virulents, alors ça veut dire qu’ils sont vraiment dangereux ! Oh bordel… »

En quelques secondes, sa rancœur et sa constatation douloureuse d’un fossé le séparant d’avec son père se sont effacées, balayées par l’angoisse de savoir si Néron est encore en vie. De savoir ce qu’il subit. Souffrant d’imaginer sa souffrance. Il déglutit, pâlit et comme tout adolescent qui ne sait pas gérer ses émotions, il relève un regard colérique sur son interlocuteur. C’est toujours plus facile d’agresser celui que l’on a en face de soi.

« Mais pourquoi personne n’a rien fait ? Ils se sont échappés et vous avez laissé faire ? Comment c’est organisé votre truc, pour qu’ils réussissent à emmener quelqu’un en otage avec eux ? Et vous, vous étiez où ? Je croyais que vous étiez son collègue, vous auriez pu le protéger ?! »

Oui d’ailleurs… Son collègue, son ami, son confident ? Néron lui parlait ? Néron semblait plus proche d’un simple collègue que de son fils et…

Maxime pâlit subitement. Un ‘simple’ collègue ?
Quel simple collègue viendrait prendre des nouvelles du gosse de celui avec qui il ne faisait que bosser ? Même si ce type était dans la merde ? Il fallait déjà avoir un certain degré d’amitié, voire… d’intimité.

« Mais vous êtes qui d’ailleurs ? Je veux dire, pour lui ? Purée, je ne connais même pas votre nom ! »

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