Sujet: La peur au ventre | Keytsia Dim 3 Jan - 12:34
Aiden marchait rapidement dans la grande ville de Washington. Il ciblait les lieux où voler tout en changeant régulièrement de lieux pour éviter d’imposer un schéma. Cela dans l’idée d’embrouiller plus la police. Ce jour-là, il se trouvait dans le rayon informatique d’un grand centre commercial. Il avait été attiré par les derniers ordinateurs sortis et regardait les fiches qui donnaient toutes les informations à avoir. Le cyberpathe regardait régulièrement autour de lui tout en restant discret. L’avènement de la technologie était une aubaine pour lui, il pouvait s’y donner à cœur joie même si sa migraine était toujours là pour le rappeler à l’ordre. Il décida de partir de ce rayon avant de commettre une connerie. Oh il savait maîtriser son pouvoir, mais plus ou moins, sauf s’il se concentrait intensément. Le blond décida d’aller à China Town pour manger son repas de midi. Il était inquiet pour Keytsia, ils s’étaient séparés au matin pour aller « travailler ». Il avait toujours cette boule au ventre quand il voyait la brune disparaître de son champ de vision. Aiden n’aurait jamais pensé tomber amoureux à ce point de quelqu’un et cela lui faisait peur.
Peur de ce qu’il pourrait faire pour cette personne s’il devait la protéger. Il savait bien qu’ils étaient traqués et cela l’inquiétait vraiment. Il avait une formation militaire, mais pas la femme qui occupait sa vie. Après son repas engloutit, il retourna dans leur appartement et passa son après-midi à nettoyer les armes qu’il avait réussi à emporter avec lui ainsi que compter ses munitions. L’appartement était petit, mais cela ne l’empêcha pas de s’entraîner physiquement au combat. Il savait se battre et Aiden savait parfaitement que seul un entraînement régulier lui permettrait de survivre jour après jour. Aiden vérifiait régulièrement l’heure, mais n’osait pas envoyer des messages à Keytsia, oui il avait peur, peur d’être collant, peur d’être trop… Il ne savait trop quoi. Quand il s’agissait d’elle, il n’avait aucune logique. Allons allons reprends-toi tu es militaire quand même ! L’homme commença sérieusement à se faire du sang d’encre quand l’heure défila trop et qu’il ne voyait pas l’autre voleuse rentrer, il décida de lui envoyer un message.
Key…T’es où ? Dis-moi si je dois venir te chercher.
Il était inquiet et n’hésiterait pas à aller casser la figure à des types qui se risqueraient à l’embêter. Ce n’était pas lui, ce personnage amoureux et possessif. Pour la peine, Aiden se mit à faire des pompes. Il était bien trop inquiet et cela enclencha son pouvoir. La télévision s’alluma, se branchant sur la chaîne d’information et la micro-onde dans la cuisine se mit à tourner. Le cyberpathe ferma les yeux et compta jusqu’à dix pour s’apaiser. S’il s’inquiétait trop, son pouvoir lui filerait entre les doigts. La migraine commençait à pointer le bout de son nez, franchement menaçante. Contrôle-toi, contrôle-toi. Son téléphone sonna, mais il ne le regarda même pas. Il ouvrit les yeux, contrôlant sa respiration. Il avait éteint le micro-onde et il tourna la tête vers la télévision. Le présentateur parlait d’une fusillade dans des mauvais quartiers de la ville. Aiden se redressa et s’approcha de l’appareil comme si cela lui permettrait de mieux entendre. Il attrapa la télécommande et zappa sur une autre chaîne d’information. Non il ne s’abaissait pas à changer de chaînes avec son pouvoir, ce serait gâché de l’énergie pour rien.
La migraine s’installait bien alors qu’il n’avait utilisé son pouvoir que quelques secondes. Il alla avaler un cachet et prit une bière pour s’installer sur le canapé, attendant Keytsia. Il se demandait ce qui l’empêchait de sortir dans la rue la chercher. Peut-être parce que tout simplement, c’était inutile. La ville était trop grande et si elle était en mouvement, il ne la trouverait pas facilement. Un bruit dans la serrure l’alerta que sa petite amie était rentrée. Il éteint la télévision et se précipita vers la porte.
« Bon sang t’étais où ?! J’étais mort de trouille ! »
Grogna-t-il, furieux. Pas contre elle, ou peut-être bien un peu. Il cachait difficilement son inquiétude la concernant. Il tiqua en la voyant arborer des marques.
« Tu es blessé ? »
La peur fut remplacée par la fureur. Qui avait bien pu oser l’attaquer ?! Il n’osait imaginer, même s’il avait déjà bien une petite idée de qui pourrait s’en prendre à elle.
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Sujet: Re: La peur au ventre | Keytsia Dim 3 Jan - 16:34
La peur au ventre
|| Keytsia et Aiden
Il était peut-être huit heures du matin alors que Keytsia et Aiden s'étaient séparés pour se rendre à leurs « boulot » respectif. Keytsia avait, par chance réussis à « bidonner » un CV en quelques clics, aidez d’Aiden pour le rendre un peu plus crédible sur le net. Grâce à ça, elle avait finalement pu décrocher un poste dans une agence dédié à la création de site internet. Elle avait jamais été aussi heureuse depuis longtemps. Elle pouvait enfin soufflé un peu et se préoccuper d’autre chose que de sa « survie » et celle d’Aiden.
Il y a eu quelques années, elle n’avait sans doute jamais imaginé devoir penser « mentir » sur sa vie, sur ce qu’elle était réellement. Mais depuis cette histoire avec l’apparition de ses pouvoirs et de Tori qui s’étaient mise en tête de se « venger » après le décès de leur mère, la vie de Keytsia avait rapidement pris un autre tournant. Elle qui se voyait destinée à de grandes études et bien, elle en était loin. Un sourire amer vint se nicher au creux de ses lèvres. Elle en voulait à ses parents, à sa famille. Ce n’était en rien sa faute. C’était ses parents, sa soeur qui lui avaient forcé la main pour qu’elle accepte cet essai clinique. Désormais elle était réduite à « masquer » la vérité à tout le monde, à risquer sa vie quotidiennement ainsi que de celle de son amant. Lui, qu’elle aimait par-dessus tout, qu’elle ne remercierait jamais assez d’avoir eu le courage de la faire sortir de cet enfer.
Assise devant son bureau, la jeune femme scrutait inlassablement l’horloge numérique de son ordinateur. Il était bientôt l’heure de partir, elle allait enfin pouvoir rentrer à la maison. Profitez d’Aiden, passer du temps avec lui tranquille devant la télévision. N’importe quel couple en aurait eu vite marre de cette routine, mais pas eux. Ils aimaient ces petits moments tranquilles. Ils avaient dû faire face à tellement d’ennuient depuis ses deux ans que chaque petit moment passé en compagnie l'un de l’autre était devenu précieux. Un sourire apparut, un vrai sourire cette fois-ci. 18H30 était afficher sur l'écran devant-elle. Enfin elle allait pouvoir respirer et profiter de sa soirée tranquille avec l’homme qu’elle aimait. Elle salua rapidement ses « collègues » avant de s’emparer de son manteau, bonnet et sortir rapidement du bureau dans lequel elle se trouvait. Mais avant de rentrée elle ferait un léger détour dans le quartier de Chinatown, histoire de prendre quelques mets à déguster ce soir avec Aiden. Elle savait qu’il avait encore un peu de mal à reprendre ses marques dans son pays natal, alors elle tentait de faire au mieux. Après tout c’était à cause d’elle qu’il s’était retrouvé dans l’obligation de revenir sur le territoire Américain.
Une fois dehors, elle prit le premier bus s'arrêtant devant elle, patientant quelques arrêts avant de descendre et de prendre cette fois-ci le métro. Tout semblait calme, tranquille à l'horizon. Elle prit place, s'installant confortablement, par chance l’heure de pointe n’était que dans quelques minutes, c'est ainsi qu'elle s’octroya un petit moment de détente bien mérité en attendant son arrêt. Se permettant par la même occasion de sortir un livre de son sac tout en scrutant de temps à autre les passagers. Lorsque soudain, quelqu'un attira son regard. Non loin de là, un homme habillé en civile zieuté en sa direction et ce, de nombreuses fois. Elle n’était pas dupe, elle avait appris avec le temps et surtout- grâce - à son petit ami comment repérer les agents. N’importe qui aurait pu se mettre a paniqué, mais pas elle. Elle avait au moins se mérite là. Garder son calme, même lorsque la situation était à la limite de la folie. Il faut dire qu’elle avait eu pas mal d’entrainement durant ses années à l’ASG.
Le métro ralenti pour finalement s’arrêter. Une douce voix féminine retentit, signe qu’elle était arrivé à destination. Elle rangea rapidement son livre dans son sac, et attendit patiemment que les portes s’ouvrent se fondant habilement dans la masse afin d’échappé à l’homme qui la suivait depuis bientôt une demi-heure. Ce n’est qu’à quelques rues de là, faisant mine de s’arrêter et de regarder différentes boutiques, tout en abandonnant définitivement l’idée de rapporter un quelconque repas à la maison lorsque son téléphone portable vivra :
De : Aiden Lynch Message: Key…T’es où ? Dis-moi si je dois venir te chercher.
Elle soupira, faisant une légère grimace tout en regardant autour d’elle, ce n’est qu’à cet instant que son plan parti lamentablement à l’eau. Oui, elle avait encore du progrès à faire en la matière. Elle n’était pas comme Aiden. Serte, elle était assez débrouillarde dans son genre, ingénieuse même ! Mais en ce qui concernait la fuite, elle n’était pas encore tout à fait au point. Elle rangea son téléphone en même temps qu’elle croisait le regard de l’agent, reculant maladroitement d’un pas. Elle fit trébucher un plateau de fruits. S’excusant rapidement, elle oublia finalement son calme, et se mit à courir, rapidement. Ses cheveux noir de jais virevoltants derrière elle. La panique monte en elle lorsqu'elle s'engouffra dans une ruelle. Malheureusement pour elle sans issus. Elle se maudit intérieurement. Manque de chance, lorsqu’elle se retourna, l’homme était devant elle, une arme à la main, la pointant vers elle.
Coréens: « 당신을 막을 Keytsia ! 지금 , 당신이 나와 함께 기회가 없는 이상 이 있습니다. 당신은 저와 문제 없이 를 따라 거 야! Phonétique: dangsin-eul mag-eul Keytsia ! jigeum , dangsin-i nawa hamkke gihoega eobsneun isang i issseubnida. dangsin-eun jeowa munje eobs-i leul ttala geo ya! Traduction approximative : Keytsia arrête toi ! c'est fini maintenant, tu n'as aucune chance avec moi. Tu vas me suivre et sans discuter !»
Ces paroles, elle ne les écoutaient plus. Reculant, jetant un regard de droite à gauche inquiète, dans l’espoir de trouver une échappatoire. Elle ne voulait pas utiliser son pouvoir, sachant pertinemment qu’elle allait en payer le prix par la suite.
Coréens: « 당신의 꿈 에! 오히려 죽어! » Phonétique: dangsin-eul mag-eul Keytsia ! jigeum , dangsin-i nawa hamkke gihoega eobsneun isang i issseubnida. dangsin-eun jeowa munje eobs-i leul ttala geo ya! Traduction approximative : « Dans vos rêves ! plutôt mourir ! »
Dernière parole, dernière tentative. Peut-être désespérée, elle avait levé la main avec un geste fluide et sûr, ses yeux virèrent au jaune d’or lorsque des éclairs jaillirent en direction de l’homme qui tira en même temps qu’elle projeta son attaque. Il fut à terre en quelques secondes, mais Keytsia, à son tour bascula par terre, s’éraflant les mains, en ouvrant grand la bouche. Surprise, par la douleur fulgurante qu’elle ressentit dans ses entrailles. Sa vue se troublant un instant, alors qu’elle se relevait tant bien que mal. Les larmes lui montant aux yeux, elle positionna sa main contre son abdomen. Du sang. Elle ne put s’empêcher de gémir et de lancer un dernier regard envers l’homme et disparaître.
La clé dans la porte, elle s’était adossé à l’encadrement de la porte. Elle essayait tant bien que mal de tourner cette foutue clé, blessé. Les mains en sang. La douleur n’avait cessé de lui arracher des grimaces. Un miracle qu’elle ne s’était pas encore évanouie sur place. La porte s’ouvrit, elle se redressa, faisant mine que tout allez bien. Pourtant elle se rendit compte que c’était sans doute peiné perdu de vouloir souhaiter cacher à Aiden sa blessure, puisqu’il c’était déjà précipité vers elle visiblement en colère. Et il avait raison, elle n’avait pas été assez prudente. Croire qu’ils pourraient vivre en paix, c’était de la foutaise pure et dure.
« Bon sang t’étais où ?! J’étais mort de trouille ! (…) Tu es blessé ? » » Un faible sourire apparut sur son visage, dans le but de détendre l’atmosphère, mais ce fut plutôt une grimace. « Ils m’ont retrouvé. Il y en avait un à la sortie du boulot… Je suis désolé. » Elle s’avance, près du comptoir de la cuisine, elle se sent mal, très mal, se penche avant de se débarrasser de sa veste. « Vas chercher la trousse de secours, je vais m’en charger » La douleur tiraille, l’électrise. La vue se brouille, elle a chaud et elle commence doucement à perdre pied.
Mots: 1456 ( je me suis un peu lâché sur la longueur mdr)
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Sujet: Re: La peur au ventre | Keytsia Lun 4 Jan - 19:03
Is this our last dance?
La peur au ventre
You know I always will.
Aiden était dans tous ses états en voyant ses mains en sang et son air. Elle n’allait pas bien, clairement pas. Quand il entendit ce qu’elle avait subi, il grinça des dents et serra les poings. Il ne pouvait pas se permettre de la coller non-stop sinon on les remarquerait trop vite. Ils étaient recherchés en tant que couple mixte et cela ne facilitait pas leurs sorties. Il la suivit à la trace alors qu’elle se déplaçait et retirait sa veste. Il tentait de ne pas la coller, d’être prévenant et de lui laisser de l’indépendance, mais il allait en devenir malade si cela continuait. Le mutant s’approcha d’elle et vit bien que quelque chose n’allait pas. Il lui toucha doucement le poignet.
« Keytsia, regarde-moi. »
Non elle n’allait pas bien, sans même réfléchir, il la prit avec autorité dans ses bras et se dirigea vers leur chambre. Aiden ne lui laissait pas le choix pour le coup. Il la tenait fermement, en profitant pour voir l’étendu des blessures. Il voyait du sang au niveau de l’abdomen, avait-elle reçu une balle à cet endroit ? Il préférait ne pas y penser. Son pouvoir crépita dans l’air et les objets électroniques non loin du duo commencèrent à s’activer. Aiden ne prit même pas la peine de faire les exercices pour s’apaiser. En tant que militaire, il savait qu’il contrôlait mieux ses émotions que cela, mais quand il s’agissait de la femme qu’il aimait, il perdait le contrôle. Il ne préférait même pas parler tellement il était furieux. Il n’était pas furieux contre la brune, mais contre lui-même. Comment le blond avait-il pu croire une seule seconde que Keytsia pourrait travailler normalement alors qu’on les traquait depuis deux ans ? C’était tout simplement impossible, il devait se l’avouer. Sauf que clairement, il voulait lui offrir une vie normale. Elle avait souffert quatre ans dans une cellule, elle méritait une vie normale. Il l’allongea sur le lit et lui effleura le front de ses doigts.
« Je vais chercher la trousse de secours, reste avec moi Key. »
Il avait peur et s’il devait l’emmener à l’hôpital, il ne donnait pas chère de leur peau. On les trouverait rapidement s’ils apparaissaient sur le registre de quoi que ce soit. Il courut jusqu’à la salle de bain pour prendre une trousse et revint tout aussi rapidement auprès de la femme qu’il aimait. Il se mit à regarder ses mains, ce n’était pas cela le plus grave, c’était ce sang au niveau de l’abdomen qui l’inquiétait. Il sortit une paire de ciseaux et sans rien dire, découpa le tissu de son haut.
« Je t’en rachèterai un. »
Plaisanta-t-il. Il voulait la couvrir de cadeaux, lui offrir une maison, la rendre heureuse. Peut-être que cela semblait stupide à première vue, mais pas selon lui. Il voulait lui offrir tout ce qu’elle méritait d’avoir et même plus. Elle était sa reine.
« Dis-moi très exactement ce qui s’est passé, as-tu reçu une balle ? »
Il espérait tellement ne rien trouver quand il aurait retiré tout son pull. Bien entendu, cela ne se passa pas comme ça. Quand il écarta les pans, il vit bien qu’elle s’était prise une balle. Le militaire ne dit rien, analysant la situation, il devait trouver une solution. Il n’y avait plus qu’à espérer que la balle avait traversé, sinon il allait devoir la retirer et espérer qu’elle n’avait pas d’organes endommagés. Comment en étaient-ils arrivés là ? A se prendre des balles ? Ce n’était pas la première fois que l’un ou l’autre se faisait menacer, mais Aiden avait toujours réussi à s’en sortir. Il devait réfléchir, il savait soigner ce genre de plaie. Il reporta son regard clair sur la brune et lui sourit tendrement pour la rassurer. Il ne préférait pas lui dire l’étendue des dégâts. Il se promit de retrouver le gars qui avait fait cela. Non vraiment, il ne restait pas neutre quand il s’agissait de Keytsia, bien au contraire.
« Bon, il faut t’asseoir, on va voir si la balle est sortie. Je n’arrive pas à voir alors que tu fais l’étoile de mer. »
Dit-il ironiquement pour la taquiner un peu. Il ne savait pas ce qu’il préférait, que la balle soit sortie ou pas. Il ne savait pas ce qui était le pire, ou plutôt le savait bien et préférait ne pas y penser. Il regarda discrètement le lit qui se retrouvait un peu couvert de sang, mais ce n’était pas un problème. Il espérait juste que Keytsia n’allait pas faire sa tête de mule. S’il l’avait écoutée, elle se serait soignée seule et il n’était pas disposé à la laisser faire. Il posa quelques compresses sur l’abdomen pour tenter de contrôler l’hémorragie en attenant que la brune bouge.
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Sujet: Re: La peur au ventre | Keytsia Jeu 7 Jan - 11:11
La peur au ventre
|| Keytsia et Aiden
Les mains sur le comptoir de la cuisine, son coeur tambourine dans sa poitrine, clignant plusieurs fois des yeux, elle se sent doucement partir lorsque son compagnon vint poser une main délicate sur un de ses poignets la sortant de cet état de léthargie « Keytsia, regarde-moi. » la respiration saccadée, elle lève doucement les yeux vers ceux d’Aiden affichant un piètre sourire. « ça… ça va aller je t’assure, ce n'est pas comme si c’était la première fois…» Lui dit-elle en pensant amèrement à l’attaque de sa soeur survenue quelques mois auparavant avant leur fuite en Amérique. Cependant, elle ne put dissimuler plus longtemps l’état où elle se trouvait, terminant sa phrase à demi-mot, presque dans un murmure. La balle se trouvait encore là, elle pouvait aisément la sentir se mouvoir dans son abdomen. Elle qui détestait la vue du sang, elle avait été servi avec les multiples attaques de ces derniers mois. Elle se mit à grimacer de douleur. Celle-ci reprenant peu à peu le dessus sur les pensées de la jeune femme. « Il...il faudra que tu m’apprennes à me battre, je.. je suis au courant de ce que tu fais...» elle marquait une pause avant de reprendre « Tu sais... les combats... Il faut que j'apprenne moi aussi. Tu ne peux pas veiller sur moi 24H/24, tout le temps tu sais ?»
Sans même réfléchir, elle sentit Aiden la prendre dans ses bras, l’attirant rapidement vers leur chambre, ne lui laissant pas le choix. Elle le suivit à contre-coeur, n’ayant pas la force de tenté quoi que ce soit. Vu son état, le moindre mouvement, même respiré devenait de plus en plus difficile à chaque minute qui passe. Commençant légèrement a tremblé, elle s’arrêta un instant resserrant son bras autour de son buste. Purement instinctif, comme si cela pouvait arranger son état. Lorsque soudain, les objets se mirent à crépiter autour d’eux. Son visage angélique se tourna vers celui qu’elle aimait, l’air inquiète. « C’est à cause de moi ça ? Aiden, calme toi… je t’assure ça va s’arranger je cicatrise rapidement. » Lui dit-elle tout doucement afin de l’apaiser au mieux.
Depuis leurs sorties, c’était lui qui s’était occupé de tout, de leur fuite, de récupérer de l’argent, de leur trouver un toit pour s’abriter ou encore de veiller sur elle lorsqu’elle se réveillait en hurlant la nuit. Elle lui en était reconnaissante bien entendu, mais au fond d’elle, elle souhaitait contribuer plus souvent à leur couple. Elle l’aimait profondément. Peut-être même plus que sa « pseudo-famille ». Elle s’installa, se laissant tomber lourdement sur le lit, lui arrachant une grimace. Au diable la sexytude, elle s’était pris une balle, ce n’était pas le moment de penser à ça. Un faible sourire apparut sur son visage, en signe de réponse lorsqu’il lui signala devoir allez chercher la trousse de secours, effleurant son front de ses doigts. « Je vais chercher la trousse de secours, reste avec moi Key. » Elle le suivit longuement du regard jusqu’à le perdre de vue lorsqu’il entra dans la salle de bain.
C’était dingue, comme en l’espace de deux ans ils s’étaient rapproché et surtout dans de telles conditions. Comment un couple pouvait il espérait se former alors qu’ils craignaient tous deux de se perdre l’un, l’autre ? Une chance sur mille peut-être ? Perdue dans ses pensées, elle en avait presque oublié la douleur, qui ne tarda pas à se réveiller et lui faire savoir qu’elle était toujours là. Un gémissement sortie d’entre ses lèvres rosé alors qu’Aiden entre de nouveau dans la chambre, une trousse de secours à la main. ça aussi, elle n’était pas encore capable de le faire, se recoudre. On ne lui avait jamais appris à faire tout ça.Vivre dans une famille traditionaliste ne l’avait pas du tout aidé. Sans parler de ses années d’enfermement à Kanatrix qui n’avait rien arranger à la chose. « Tu sais tout faire… Murmura t-elle plus pour elle que pour lui alors qu’il entreprit une paire de ciseaux à la main de découper soigneusement son pull « Je t’en rachèterai un. » Elle haussa un sourcil amusé par la situation alors que ses pensées divaguèrent vers d’autres horizons alors qu’elle croisait le regard du jeune homme, ses joues prirent une légère teinte rosée. Dans d'autres conditions, il n’aurait sans doute pas eu besoin d’un ciseau pour ça. D’ailleurs, elle ne put s’empêcher d’en faire la remarque. « C’est nouveau, d’habitude tu n’as pas besoin de ça pour me déshabiller. » Finit-elle par lui dire un léger sourire en coin. C’était ça aussi, Aiden et Keytsia, de l’humour, de la taquinerie. Ils avaient l’art et la manière de transformer un évènement dramatique en un moment plein d’ambiguïté.« dis-moi très exactement ce qui s’est passé, as-tu reçu une balle ? » Lui expliquer clairement ce qui m'était passé ? Ho, c’était facile, elle s’était encore une fois fait avoir. Tout ça pour montrer à Aiden qu’elle était capable de s’intégrer en Amérique et menait une existence normale avec lui. Eh bien, elle avait finalement abandonné l’idée. « Je suis sortie du boulot. Je voulais te faire une surprise et te prendre ton plan préféré. Mais en chemin, je me suis fait repérer à Chinatown par un des agents de ma soeur. Il m’a menacé, j’ai répliqué… pas assez vite apparemment. (…) Il m’a touché au ventre, mais une fois qu’ont l’aura sortie, je commencerais à cicatriser. Il ne me faudra que deux jours, je pense que ça devrait aller. Par contre, je peux dire adieu à mon boulot. Je m’y plaisais bien pourtant. Stressée… elle avait tendance à parler plus que d’ordinaire, même Aiden savait ça. Alors elle se tue, continuant du regardait l’air interdite avant qu’il lui demande de ce relevé. « Bon, il faut t’asseoir, on va voir si la balle est sortie. Je n’arrive pas à voir alors que tu fais l’étoile de mer. » Lui avait-il pour la taquiner, tout en déposant quelques compresses sur son abdomen. Surprise, elle ne s’en était même pas rendu compte. Elle tenta de faire abstraction de ses mains pleine de sang, la nausée lui prenant, elle finit par se décider à ce levé et à rejoindre un des fauteuils en velours chiné, non sans grimacer. « Pas besoin de recoudre, enlève juste la balle » Lui demande-t-elle espérant de tout coeur qu’il coopère. Il fallait le dire, elle détestait les aiguilles. Rien que pour faire son tatouage dans le dos, elle avait mis plusieurs jours en s’en remettre. Posant, une nouvelle fois son regard sur son compagnon, pendant quelques secondes, elle ne put s’empêcher de lui rappeler à quels point elle l’aimait et le remercier d’être à ses côtés. Coréens: « Aiden ? 사랑해 // Phonétique: Aiden ? Saranghae //Trad: Aiden ? … je t’aime » Murmura-t-elle, à son encontre tout en lui caressant la joue avec sa main.
Mots: 1219
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Sujet: Re: La peur au ventre | Keytsia Sam 9 Jan - 10:55
Did you and Jupiter conspire to get me?
I'm shining bright
I think you and the Moon and Neptune got it right.
Il savait que ce n’était pas la première fois que cela arrivait et cela l’énervait encore plus. Il ne savait plus quoi faire pour la protéger. Il avait reçu une éducation traditionnelle en Corée. Ses parents avaient tenté de lui inculquer des valeurs du continent américain du nord, mais l’école coréenne s’était chargée de transmettre d’autres valeurs à Aiden, celle de son pays de cœur. Il nageait entre deux eaux et il le savait parfaitement. Le militaire resta stoïque quand Keytsia lui dit qu’elle était au courant pour ses combats de rue. Il préférait ne pas en parler, pas tout de suite tout du moins. Néanmoins, elle avait raison, il allait devoir céder et lui apprendre à se battre. S’ils continuaient à vivre ensemble, elle devait devenir forte. L’homme ne répondit rien quand elle lui dit de se calmer, mais la magie opéra et il s’apaisa. Son pouvoir cessait lentement de crépiter dans l’air et il soupira longuement. Tout ceci fatiguait l’homme, mais il ne voulait pas y penser. Un rire lui échappa quand il vit ses joues rougirent et il la regarda tendrement.
« J’aime quand tu es ainsi. »
Murmura-t-il sensuellement. Il adorait sa gêne qui provoquait quelque chose de chaleureux chez lui. Aiden lui demanda ce qui s’était passé et durant tout son récit, il resta très concentré. Il s’en retrouvait contrarié, mais ne dit rien. Il était triste pour elle, triste qu’elle n’ait pas pu lui faire plaisir comme elle le désirait et qu’elle risquait probablement de perdre son travail. C’était tout simplement injuste. Elle méritait de s’accomplir, de faire quelque chose de sérieux de sa vie. Il ne laisserait pas tout se détruire autour d’elle. Il veillerait personnellement à son bonheur même s’il devait se sacrifier pour cela.
« Tu mettras très peu de temps à cicatriser, on fera en sorte que tu aies un certificat médical, ils ne pourront rien contre toi. »
Il ne pouvait plus revenir dans le système, mais connaissait toutes les astuces pour s’en sortir et en ferait profiter sa compagne. Il sentait bien son cœur battre à toute rompre, mais il contrôlait sa respiration. Aiden savait qu’il ne pouvait pas se permettre de paniquer pour rien. Il ne serait d’aucune utilité dans cet état. Il accepta le fait de retirer seulement la balle et de ne pas recoudre. Il avait confiance en les capacités de Keytsia même s’il devait contrôler l’angoisse qui le rongeait. Il retira la compresse et attrapa une pince. Il n’avait pas le temps d’administrer un tranquillisant à la femme, de toute manière ils n’en avaient pas. A genoux devant elle, le militaire allait trifouiller sa plaie quand il entendit les mots. Il se figea et leva son regard clair sur elle tandis qu’elle lui toucha la joue. Cela lui faisait toujours quelque chose quand il entendait ses mots. Il n’avait jamais aimé quelqu’un autant qu’elle et ne savait même pas s’il était déjà tombé amoureux ainsi même s’il savait au fond de lui que non. Aiden aimait les femmes, il prenait du plaisir avec elles, mais jamais il n’était tombé amoureux d’une de ses amantes. Un sourire traversa son visage.
Il mettait plus de temps pour dire de tels mots, il connaissait le pouvoir des mots et l’impact qu’ils avaient sur un individu. Il était quelqu’un de timide au fond lui.
« Ça va faire mal. »
Souffla-t-il avait de mettre la pince dans la plaie. Il avait bien vu que la balle n’avait pas traversé, il n’y avait plus qu’à espérer qu’elle n’était pas allée trop profondément. Il tentait de faire le plus rapidement possible, cherchant la balle. Il sentit quelque chose de dur taper contre la pince et ne réfléchit pas, c’était la balle. Il l’attrapa vivement et la tira rapidement pour l’en sortir. Elle était couverte de sang et il la laissa tomber sur un tas de bandage. Il ramassa une compresse propre et la posa contre la plaie, appuyant fortement. C’était bon. Keytsia allait s’en sortir si tout allait bien. Il n’y avait aucun mot pour exprimer son soulagement, il baissa la tête, les épaules tremblantes, mais prenait sur lui pour en pas pleurer. Il leva son regard clair sur sa femme, elle était sienne, il le savait bien.
« Tu vas t’en sortir. »
Il posa sa tête contre ses genoux, s’en fichant d’avoir les mains couvertes de sang même s’il les tenait le long de ses flancs. Il ne bougeait pas, soulagé. Il réfléchissait toujours à ses paroles concernant les combats de rue. Il ne lui ferait pas l’affront de lui demander comment elle savait. Elle savait et c’était tout. Elle le connaissait après tout. Cet événement de ce soir était probablement celui de trop et il prit sa décision.
« Je t’apprendrai à te battre, mais pour l’instant, tu dois te reposer. »
Il la regarda avec une certaine autorité, se demandant si elle allait batailler pour rester encore éveillé alors qu’elle avait subi un lourd choc. C’était bien pour cela qu’il l’aimait, car elle était une femme forte.
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Sujet: Re: La peur au ventre | Keytsia Ven 15 Jan - 10:41
La peur au ventre
|| Keytsia et Aiden
Un petit sourire vint se placer aux creux de ses lèvres alors qu’elle croise à son tour le regard de son compagnon. Elle n’avait pas pu s’empêcher de placer cette fugace allusion à sa position et au fait qu’elle se retrouver à présent privé de son haut, partie en lambeau grâce à Aiden .« J’aime quand tu es ainsi. » Elle avait beau avoir un certains âge, ou encore connaître par coeur l’homme qui partager sa vie, Keytsia garder toujours ce petit air innocent sur son visage et ce, malgré toutes les horreurs qu’elle avait vécues. Elle se mordille la lèvre tout en prenant une teinte pivoine. C’était sans doute ce petit côté « fragile » qui avait fait succomber le jeune homme à ses charmes. « Dans d’autre circonstances, je t’aurais probablement sauté dessus, tu le sais . Mais je vais m’abstenir ...Aïe» dit-elle en rigolant alors que la douleur se mit à se réveiller, lui rappelant ainsi qu’elle avait été toucher. à l’abdomen « Bon sang, ça fait mal » dit-elle se mordant furieusement la lèvre inférieure. Puis elle s’était levé, le suivant vers le fauteuil.
Trève de plaisanterie, la balle devait être enlevée le plus vite possible, ne serait-ce que pour les problèmes d’infection. « Tu mettras très peu de temps à cicatriser, on fera en sorte que tu aies un certificat médical, ils ne pourront rien contre toi. » Elle fit un léger signe de tête négatif, à ce stade-là, le certificat médical ne servirait probablement à rien « Ce n’est pas vraiment à ça que je pensais, mais plutôt au fait qu’ils savent ou je travaille maintenant. Je suis désolé, mais il va falloir que je trouve un autre job. » Fini t-elle par lui dire, une petite moue sur son visage « Et dire que je venais à peine à trouver mes marques, je vais devoir tout recommencer » C’était la vérité, sa soeur avait l’art et la manière de lui pourrir la vie et ce, depuis deux ans maintenant. Elle arrivait toujours d’une quelconque manière à lui mettre le grappin dessus et quand ce n’était pas Keytsia qui avait été repéré, c’était Aiden. « Tu aurais probablement dû me laisser là-bas, tu aurais une vie plus facile » Facile n’était pas vraiment un mot très approprié compte tenu de ce qui les attendait, mais la jeune femme se sentait quelque peut responsable de leur situation. « Tori ne te lâchera pas aussi facilement, elle sait que tu es avec moi et rien que pour ça, elle va se faire un malin plaisir de t’utiliser pour m’atteindre. (…) Elle a tellement changé. » C’était véridique, elle avait changé. Beaucoup. La dernière fois que les deux jeunes femmes s’étaient retrouvées face à face, l’affrontement avait été plus que sanglant. Il était loin le temps où les deux soeurs prenaient soin l’une de l’autre.
Aiden s’était mis à genoux, prêt à lui administrer les soins, la jeune femme prit une grande inspiration, non sans grimaçait légèrement lorsqu’elle aperçue l'état de la blessure. Ce n’était pas très joli à voir. Il ne l’avait pas raté. C’est à ce moment-là qu’elle s’était rendu compte à quel point il lui était précieux et les quelques mots « magique » étaient sortie d’entre ses lèvres, alors qu’il lui avait rendu son sourire. Elle fut quelque peu surprise de la tournure. Il n’osa pas lui répondre alors, son corps entier se tendit instantanément. Peut-être l’avait-elle dit trop tôt ? Elle était comme ça Keytsia, elle avait besoin d’exprimer ce qu’elle ressentait par des mots, elle était entière, pas de demi-mesure avec elle. Soit elle vous aimez, soit… elle ne vous aime pas. Mais pour l’heure, elle baissa la tête, effaçant peu à peu son sourire lorsqu’il lui dit « Ça va faire mal. » Et elle ne s’était probablement pas préparée à la douleur, puisqu’elle ouvrit la bouche en grand, ses yeux se mirent à briller alors qu’il plongea la pince dans son abdomen à la recherche de l’objet incriminé.
Cette maudite balle, qui lui faisait tant mal. Ses mains se crispèrent sur les accoudoirs, lorsque finalement il l’avait extirpé de son corps. Un gémissement sortie d’entre les lèvres de la jeune femme. Sa respiration se fit saccadée. Il la déposa la balle, une fois extraite sur les bandages, ses mains pleines de sang. Il s'était mis à trembler. « Tu vas t’en sortir. » finit-il par lui dire alors qu’elle lui fit un petit signe de tête, comme pour répondre à l’affirmative. Il déposa sa tête contre ses genoux alors qu’elle se mit à caresser les cheveux du blond. « Calme-toi, je suis vivante. Tu vas devoir me supporter encore quelque temps… dommages pour toi. un petit sourire de soulagement apparut aux creux de ses lèvres. « Je t’apprendrai à te battre, mais pour l’instant, tu dois te reposer. » Elle haussa un sourcil surprise. Étrange, d’habitude il aurait essayé de riposter, mais là… il semblait être d’accord avec elle. Y avait-il un problème ? « C’est vrai ? ... Moi qui m’attendais à ce que tu t’y opposes…» Dit-elle dans un murmure avant de froncer les sourcils, d’un air distrait. « Me reposer ? Comment veux-tu que je me repose alors que ma soeur est continuellement à nos trousses... et... et que toi tu risques probablement d’y passer aussi ? » finit-elle par lui dire définitivement inquiète.
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Sujet: Re: La peur au ventre | Keytsia Sam 16 Jan - 17:36
Did you and Jupiter conspire to get me?
I'm shining bright
I think you and the Moon and Neptune got it right.
Aiden était de frustré de savoir que l’ASG leur mettait des bâtons dans les roues, encore. Il avait mal, mal au cœur. Il était furieux, mais le cachait. Le mutant ne voulait pas forcément montrer cette rage qui pulsait en lui comme un second cœur.
« Je t’aiderai à trouver quelque chose de bien. »
Murmura-t-il, conscient que c’était une bien maigre consolation, mais c’était tout ce qu’il pouvait faire. Elle avait perdu son job et c’était tout simplement injuste. Son regard clair se posa sur Keytsia quand elle affirma qu’il aurait dû la laisser là-bas. Il fut furieux de l’entendre parler ainsi, il n’était pas d’accord avec elle. Il s’était attaché à elle, il avait besoin d’elle plus que tout. Il ne pouvait pas la laisser, clairement pas. Comment osait-elle lui dire cela avec autant de naturel ? Il baissa la tête, pensif. Tori, la sœur de la femme qu’il aimait. Quoi qu’ils fassent, elle serait toujours à leurs trousses et pas pour des retrouvailles joyeuses. Il le savait bien, tout ceci ne serait pas sans conséquence, évidemment. Il aurait dû s’y attendre comme pour tout le reste. Il devait trouver une solution, il devait s’occuper de cette femme qui risquait définitivement de leur coûter la vie. Son cœur cessa de battre quand elle s’ouvrit à lui. Il ne comprenait pas pourquoi, mais il fut incapable de lui répondre, il resta complètement muet. Il vit bien que cela affectait la coréenne, mais il resta muet. Le militaire préféra se concentrer sur la balle et réfléchir à la suite après. Peut-être n’aurait-il pas dû se montrer aussi froid.
D’un autre côté, qu’était-il supposé faire ? Il avait beau être quelqu’un d’aimant, la peur le rongeait trop pour déclarer sa flamme à présent. La balle fut enfin dehors et il respira contre les genoux de Keytsia, il tremblait. Il avait eu peur et avait encore peur, peur de la perdre. Que ferait-il sans elle ? Elle avait complètement envahi sa vie et il l’aimait d’un amour sans faille.
« Je ne vivrai jamais sans toi. »
Dit-il sincèrement, redressant la tête après qu’elle l’ait charrié sur le fait qu’il allait devoir la supporter. Ses yeux brillèrent et les rares objets électroniques dans la pièce s’animèrent. Il sentit son cœur se gonfler d’amour pour cette femme forte. Il perdait le contrôle de ses pouvoirs quand il paniquait, mais aussi quand il ressentait cette puissance. Il n’avait jamais cru à ce genre de connerie, mais là il le sentait. Son pouvoir crépitait dans l’air. Il leva ses mains couvertes du sang de sa femme et les mit de chaque côté de son visage sans pour autant la toucher.
« Je n’y passerai pas. C’est ta sœur, mais on va devoir agir. Je veux que tu deviennes forte, je veux que tu te battes. Si je t’entraîne, tu apprendras comment tuer quelqu’un et tu devras décider. Cela reste ta famille Keytsia. Personne ne peut décider à ta table. »
Sa voix était froide, sans sentiment et complètement atone. Son pouvoir s’insinuait dans ses veines et le rendait froid comme une machine. Il aimait Keytsia, mais il n’arrivait pas à le dire. Il y avait quelque chose qui le retenait, la peur de la perdre, de ne plus la voir demain. Il sentit la possessivité qu’il ressentait à son égard et sa froideur s’écarta légèrement tandis qu’il cligna des yeux. Son pouvoir fut de nouveau sous son emprise et il tourna la tête vers le téléphone qui clignotait. D’une pensée, il réussit à l’éteindre même si cela l’épuisa. Il reporta son regard clair sur la femme brune à ses côtés. Il ne tuerait pas quelqu’un de sa famille, jamais. Si quelqu’un devait tuer Tori, ce serait Keytsia et personne d’autre selon lui. Comment pourrait-il regarder en face la femme qu’il aimait s’il tuait un membre de sa famille ?
« Tu deviendras quelqu’un de fort, je l’ai toujours su, quoi que tu penses là-dessus. »
Il toucha sa joue de son index, s’en fichant bien à cet instant de lui mettre un peu de sang dessus. Il avait besoin de contact physique, de s’assurer qu’elle vivait. Elle était vivante. Ses yeux se mouillèrent et il fut incapable de retenir les larmes qui roulèrent le long de ses joues. Il était tellement soulagé. Il ne mentait pas en disant qu’il ne vivrait pas sans elle, il ne serait qu’un cadavre perdu.
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Sujet: Re: La peur au ventre | Keytsia Dim 24 Jan - 14:59
La peur au ventre
|| Keytsia et Aiden
C’était étonnant à dire, mais Aiden avait été le tout premier petit « ami » qu’elle avait eu. Trop occupée a passé une partie de sa vie dans les hôpitaux la jeune femme n’avait guère eu envie de se préoccuper des joies de toute adolescente un temps soit peut normal. L’adolescence et les prémices de l’amour, les oiseaux qui chantent et… non je plaisante. On va dire qu’à cet âge-là, ce sont principalement les hormones qui vous jouent des tours, mais pas Keytsia. Elle n’avait pas eu cette chance, trop occupé à tenter de se battre contre la maladie jours après jours. Et puis le traitement est arrivé, l’espoir de pouvoir vivre un peu plus longtemps. Et tu avais pu entrevoir, juste l’espace d’un instant une vie « normale ». Mais voilà, comme dans chaque histoire, il y a un jour ou l’autre un défaut dans l’équation. La modification de son A.D.N, l’attaque accidentelle contre sa mère, sa vie qui bascule, Tori qui la dénonce. Sa propre soeur, sa chaire et son sang. Elle fait en sorte que la jeune femme restes enfermé dans cet enfer. Elle ne comprend pas. Elle passe ses nuits à pleurer, se sentant de plus en plus seule et lui… il apparaît comme par magie. Lui redonne un semblant d’espoir.
« Je t’aiderai à trouver quelque chose de bien. » Elle relève la tête, perdue dans ses pensées, un semblant de sourire apparaît sur son visage délicat. « J’y compte bien » finit-elle par lui dire avec un petit sourire avant qu’il ne pose sa tête sur ses genoux. Il n’avait peut-être pas le cran de lui dire les quelques mots « magique » mais elle savait qu’il était un militaire dans l’âme et oser dire de telle chose,de tel mot était comme un signe de faiblesse. C’était idiot mais c’était comme ça. Elle allait devoir attendre, continuer à dompter la bête qui était en lui et l’adoucir. « Tu n’es pas obligé de me le dire tout de suite Aident, mais… sache que c’est ce que je ressens pour toi » Elle continua à lui caresser les cheveux pendant un petit moment. Le silence tomba, et l’espace d’un instant elle soupira sereine. Elle était près de l’homme qu’elle aimait et c’est tout ce qui comptait - du moins pour l’instant. « Je ne vivrai jamais sans toi. » Il avait l’art et la manière d’utiliser les bons mots pour la réconforter, ou dans le cas présent la faire fondre et oublier qu’il n’avait pas réussi à partager avec elle ses sentiments « Moi non plus… tu as été mon premier » lui dit-elle tout en marquant une légère pause « et j’espère le dernier… Tu sais, dans ma famille on croit aux âmes soeurs et… je crois que je l’ai trouvez » C’était vrai, dès la première fois qu’elle avait croisé son regard, il s’était passé quelque chose en elle. Quelque chose d’inexplicable. « Tu te souviens comment on s’est rencontrés ? »
FLASHBACK
Nous étions en fin d’après-midi, Keytsia se trouvait dans cette pièce à attendre patiemment que quelqu’un de digne venir la conduire à sa séance. L’ambiance était quelque peut inquiétante bien que les murs se trouvaient être blancs, une odeur d’ammoniac vint chatouiller le nez de la jeune femme qui ne peut retenir une grimace. Ce n’est que lorsque la porte devant elle s’ouvrit qu’elle leva enfin la tête. Le teint blafard, les cheveu ternes, elle avait de plus en plus de mal à dormir.Les crises incessantes n’arranger en rien la chose. Et c’était ce jour-là qu’elle l’avait rencontré pour la toute première fois, lui. Ce séduisant blond. Il s’était avancé vers elle, comme si de rien était, sur le point de l’accompagner dans la salle du docteur. Il lui fit signe de ce levé, ce qu’elle fit sans protester, il ne semblait ne pas oser la regarder dans les yeux, sans doute avait-il déjà des doutes sur la réelle finalité de son job au sein de l’ASG ? Peu importe, ce n’était que lorsque, elle s’était agrippé à la manche du jeune homme perdant l’équilibre que son pouvoir s’était activé, comme une légère étincelle, les doigts de la jeune femme s’étaient mis à crépiter, donnant une légère secousse au jeune homme. Et c’est à c moment précis que leurs regards s’étaient croisé pour la toute première fois.
FIN DU FLASBACK
Aussi tôt l’avait-elle chargé, que les objets électroniques s’étaient mis à s’animer ce qui fit légèrement sursauter la jeune femme, juste avant de reporter son attention sur le jeune homme. Les deux mains encadrantes sont visages, comme s’il souhaitait la toucher il tenta de la réconforter le plus possible. « Je n’y passerai pas. C’est ta sœur, mais on va devoir agir. Je veux que tu deviennes forte, je veux que tu te battes. Si je t’entraîne, tu apprendras comment tuer quelqu’un et tu devras décider. Cela reste ta famille Keytsia. Personne ne peut décider à ta place. » Sa voix lui parut soudain froid, comme lorsqu’ils entamaient le sujet de sa famille Aiden avait tendance à se refermer. Sans doute, ne comprenant pas pourquoi Tori s’était mise en tête de pourchasser la jeune femme. « Je… je sais pas si je serais capable de l’éliminer, même si elle me tient en joue avec un flingue. C'est ma soeur. Comment je pourrais lui faire ça ? » Oui, c’était ça la question, aurait-elle le cran de le faire ? Elle ? sa soeur Tori avait toujours été la plus forte, la plus combative. Keytsia elle, elle était la petite soeur fragile, malade qu’il fallait sans cesse protéger… La jeune femme soupire. C’était un comble, elle hésitait à vouloir faire du mal à sa soeur, alors qu’elle, elle n’avait pas hésité une seule seconde à lui tirer dessus - et à plusieurs reprises. « Tu deviendras quelqu’un de fort, je l’ai toujours su, quoi que tu penses là-dessus. ».
Elle reporta son regard sur l’homme qu’elle aimait. Un petit sourire triste apparut sur son visage « Je sais pas si j’en serais capable Aiden. ôtez la vie à quelqu’un pour se défendre c’est une chose, mais ôtez la vie à un membre de ma famille… » Elle finit par laisser sa phrase en suspens alors qu’il lui toucha légèrement la joue de son index, comme pour lui faire signe et en un instant quelques larmes coulèrent le long de ses joues. La jeune femme lui pris aussitôt la main la serrant dans la sienne « ne t’en fait pas, on trouvera une solution ensemble, comme toujours. » finit-elle par lui dire, s’approchant de lui doucement, elle colla son front contré celui de compagnon, juste avant de déposer un tendre baiser sur ses lèvres.
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Sujet: Re: La peur au ventre | Keytsia Jeu 28 Jan - 16:59
Il s’en voulait de ne pas avoir réussi à dire à Keytsia ce qu’il avait sur le cœur. Ce n’était pas qu’il ne l’aimait pas. Non c’était juste un grand timide au fond de lui, même s’il avait conquis de nombreuses femmes durant sa jeunesse. Mais avec la coréenne c’était différent. Ils avaient un lien et il l’aimait comme il n’avait jamais aimé personne. Elle lui permettait de respirer, de se lever le matin. Jamais il ne se serait cru capable de s’attacher à quelqu’un de cette manière, aussi fort. Alors à la place, il lui avoua qu’il n’arriverait jamais à vivre sans elle. C’était sa manière d’exprimer les mots qui étaient coincés au fond de lui. Le concept d’âme sœur lui plaisait bien et il lui sourit tendrement. Ce n’était en rien un sourire de moquerie, bien au contraire.
« Tu es la seule qui ait réussi à ce jour à faire battre mon cœur de cette manière. »
Murmura-t-il avec une certaine douceur. Oui, il se souvenait de leur première rencontre. Il se souvenait qu’involontairement, elle lui avait donné une secousse d’électricité. Il revoyait cela, il se revoyait croiser son regard sombre et apprécier cela. La douceur qu’il avait pu entrevoir sur son visage fatigué. Elle avait su alors frapper son être en plein cœur sans même s’en rendre compte. Au fil des mois, il avait commencé à s’attacher à elle et à détester voir les autres la maltraiter. Cela lui avait été de plus en plus insupportable et au fil des années, il était né en lui l’idée de l’aider. Jusqu’à arriver à maintenant, là où ils se trouvaient. Lui sa tête sur ses genoux et elle, caressant ses cheveux. Il se sentait bien, tellement bien. Tout bascula quand Aiden parla de leur avenir et de ce que Keytsia devrait faire tôt ou tard. Elle n’aurait pas le choix, c’était évident que ce jour allait une fois arriver et qu’alors, il faudrait être prêt à faire ce qu’il fallait. Bien entendu, elle ne s’en sentait pas capable. Aiden se radoucit. Comme à chaque fois qu’il entendait sa voix, la froideur qu’il ressentait disparaissait. C’était un peu comme si elle le sortait des ténèbres dans lesquelles il avait été plongé.
« Veux-tu que je le fasse pour toi ? »
Il n’hésiterait pas une seule seconde à se salir les mains pour elle. Peut-être était-ce mieux que plutôt qu’elle le fasse et ne puisse plus se regarder dans un miroir. Il ne voulait pas qu’elle souffre. Aiden était prêt à faire tout ce qui était en son pouvoir pour la soulager. Elle n’avait qu’à dire et lui exécuterait, tout simplement. Un simple claquement de doigt et il serait à ses pieds. Peut-être ne se rendait-elle pas compte du pouvoir qu’elle avait sur lui ou plutôt, ne l’avait-il jamais dit. Mais peut-être s’en doutait-elle au fond d’elle. On s’en doutait quand on s’aimait de cette manière, non ? Aiden s’en voulut de lui avoir parlé de cela, elle semblait si triste et quand il toucha sa joue, elle se mit à pleurer. Son cœur d’homme se mit à se briser. Il détestait la voir pleurer, la voir dans une telle souffrance. Il respira longuement alors qu’elle colla son front contre le sien. Ses lèvres sur les siennes furent comme une onde de choc et il tressaillit. Il posa sa main sur sa nuque et lui rendit son baiser. Pourtant, il rompit le baiser, elle était blessée.
« Dis-moi ce que je dois faire pour te soulager. Je ferais n’importe quoi pour toi. »
Souffla-t-il contre ses lèvres. Il la regarda tendrement. Il était réellement prêt à tout pour elle. Prêt à la protéger de tout. Il caressa sa nuque. Son front se posa de nouveau contre celui de la femme et il ferma les yeux, inspirant sa douce odeur. C’était vraiment son foyer à présent, son point d’amarrage. Il ne se voyait vraiment pas faire sa vie sans elle. Il rouvrit les yeux et la regarda.
« Tu dois te reposer. Veux-tu que je te porte ou tu te sens d’aller au lit seule ? »
Il ne voulait pas l’infantiliser. Elle restait une femme forte, quoi qu’elle pense. C’était une femme qui avait tenu des années dans les cachots de l’ASG. Il l’avait vue souffrir, il avait dû prendre sur lui au début, avant de céder à ses instincts de protection la concernant. Aiden ne résista pas et l’embrassa à nouveau. Ecrasant ses lèvres contre les siennes, sentant son goût très féminin au fond de sa bouche. Elle était vivante et cela lui suffisait. Ils avaient survécu une journée de plus. Chaque jour était un combat différent après tout.
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Sujet: Re: La peur au ventre | Keytsia Dim 31 Jan - 18:04
La peur au ventre
|| Keytsia et Aiden
On vit sa vie comme on l’entend, tranquillement on voit les années passées. On s’enlise dans notre train quotidien et un jour tout change. La destinée, où peu importe ce que s’est, vous met en travers de votre chemin une belle âme qui vous bouleversé, vous changé, vous fait voir la vie sous un autre angle. Une âme soeur en quelque sorte. Certains trouvent cette idée stupide, irréaliste, absurde peut-être .Mais croyez-moi, lorsqu’on tombe sur la bonne personne, celle qui vous transcende, tout devient si beau, si simple. « Tu es la seule qui ait réussi à ce jour à faire battre mon cœur de cette manière. » lui murmura -t il avec douceur, chose qui ne passa pas inaperçu aux yeux de la jolie asiatique. « Il y a plutôt intérêt Monsieur Lynch » lui dit-elle alors qu’un petit sourire était apparu au coin de ses lèvres, légèrement soulagé par la réponse de son aimé, la jeune femme ne put s'empêcher de se saisir de la main du jeune homme. La tranquillité, ses petits moments passés ensemble, c’était ça qu’elle aime par-dessus tout. Non loin de tout ce remue ménage avec sa soeur qui les traquait sans cesse.
Puis était venue le temps de parler des choses qui fâchent, Keytsia en était consciente, elle devait tôt au tard arrêter d’esquiver les coups de sa soeur et frapper une bonne fois pour toutes. Mais comment pouvait-elle faire ça ? C’était sa soeur, celle qui avait été par le passé son modèle. Ironie du sort, désormais elle n’aspirait qu’à une chose. Ne pas ressembler à sa soeur. Elle avait tellement changé en l’espace de quelques années, que même Keytsia qui avait vécu avec elle une bonne partie de son enfance, et adolescence avait du mal à la reconnaître. Il était clair pour la jeune femme que la soeur qu’elle avait toujours admirée avait définitivement disparu. Aujourd'hui ce n’était qu’une femme aigrie, au coeur sombre. « veux-tu que je le fasse pour toi ? »
Étonnante comme question, n’importe qui aurait trouvé cela étrange venant de l’être aimé. Mais Aiden était avant tout un militaire, c’était un homme d’action, il ne faisait que très rarement dans la sentimentale lorsqu’il était question de sa propre survie, ou en l’occurrence la sienne, à elle. « non. Je le ferais à ma manière »Un sourire amer apparaît sur son visage, alors qu’elle ravale ses larmes. « J’aurais impression de me comporter comme ces monstres qui nous chassent. Tu as entendu parler de ces disparitions ? de ces enlèvements . Je suis sûr que l’ASG est derrière tout ça ! » Elle n’avait pas tort, elle avait même raison sur ce point, mais combien de temps faudrait-il pour que les autorités s'en aperçoivent ?
Ses lèvres touchent, celle de son amant. Son coeur s’emballe, un léger frisson parcours le long de son échine. Le sentiment de quiétude s’empare de la jeune femme. C’était dingue avec la facilité à laquelle il arrivait à la calmer. Son front collé contre le sien, elle essaye de se persuader que tout finira par s’arranger, pour lui, pour elle. Qu’ils trouveront rapidement une solution à ce problème. Puis vint alors une nouvelle angoisse, celle de cet homme apparut quelques jours plus tôt dans les médias. Alors elle serre les dents. Contrarié. Elle qui pensait pouvoir enfin vivre une nouvelle vie, tranquille et pouvoir repartir de zéro, c’était bel et bien foutu. « dis-moi ce que je dois faire pour te soulager. Je ferais n’importe quoi pour toi. » Elle se recule, plongeant sont regards dans celui d’Aiden. Malheureusement il ne pouvait rien faire de plus. « Je crois que tu en a fait assez chéri, mais pour l’heure il va falloir qu’on se fasse beaucoup plus discret. Avec ce qui est arrivé à cette journaliste… » Elle secoue la tête, désespéré. « De plus en plus de monde se doutent qu’on existe et l’ASG mettra tout en oeuvre pour nous faire taire. » finit-elle par lui dire convaincu que cette organisation allait tout faire pour cacher ses agissements contre nature. « On est comme des « boulets » accroché à leurs pieds. Si une occasion se présente pour se débarrasser de nous, tu es aussi bien placé que moi pour savoir qu’ils n’hésiteront pas une seule seconde à nous éliminé définitivement ! (….) Il faut qu’on se trouve des alliés. » C’est vrai, jusqu’à maintenant ils étaient resté que tous les deux, évitant de trop ce « lié » d’amitié avec des personnes, mais désormais il fallait que son change soit rapidement !
« Il faut qu’on trouve des gens comme nous » Conclu, alors qu’aider venait coller de nouveau son front contre le sien, fermant les yeux quelques instants, appréciant serment ce contact. « Tu dois te reposer. Veux-tu que je te porte ou tu te sens d’aller au lit toute seule ? » Elle hausse un sourcil et reprend une distance raisonnable - bien qu’aucune distance ne soit raisonnable lorsqu’il s’agit d’aider, puisqu’il ne put s’empêcher de céder à ses instincts premiers, l’embrasser. Elle se laissa faire, venant à lire doucement. Fébrile, il déposa un doux baiser que seul l’homme qu’elle aime en était capable. Un baiser langoureux, remplie de douceur. Le temps qui semble s’arrêter, l’univers entier disparaît, seul lui compte à présent. Ce contact si doux, qu’elle dut se résoudre à briser, l’espace d’un instant pour lui répondre « Tu es un ange, mais je vais y arriver toute seule » Elle se lève non sans grimacer légèrement. Se prendre une balle n’avait jamais été très agréable. Elle ne s’y habituerait sans doute jamais. Elle lui prit la main l’attirant avec elle vers le lit. Elle espérait juste un peu de réconfort et de tendresse. Elle en avait grandement besoin avec cette journée riche en rebondissements.
Mots: HJ : On fait comment pour la suite ? On conclu et on essaye de trouver un rp de groupe avec un peu d’action ? :p