Néron, accroche-toi parce qu'il va falloir répondre
SOS : 149 ÂGE : 16 ans CÉLÉBRITÉ : Logan Lerman NATURE : Humain EMPLOI : Lycéen
CARNET RÉPERTOIRE DE CONTACTS & LIENS: DISPONIBILITÉ RP: Maxime Erisson
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Sujet: Néron, accroche-toi parce qu'il va falloir répondre Lun 11 Jan - 17:40
Dimanche matin, cuisine des Erisson, odeur de café et atmosphère silencieuse.
Maxime touillait son bol de chocolat chaud comme d’autres rechargent leurs armes. La bouteille de lait entre lui et son père, il réfléchissait à toute allure, se demandant à quel moment il serait plus judicieux d’attaquer. Ils avaient fait la grasse matinée tous les deux, ce qui pour Maxime revenait à se lever à 7h30 et devoir attendre son père qui ne pointait jamais son nez avant au moins 9h, voire 10h dans les meilleurs jours. La console de jeu était encore allumée devant le poste de télévision et Maxime avait eu le temps de s’entraîner mais également de peaufiner ses questions.
Mais pour l’instant, il réfléchissait à sa stratégie devant un Néron somnolent et pas vraiment réveillé. De toute évidence, son père n’était qu’à mi-chemin entre l’oreiller et la douche, et il n’allait pas se montrer trop véhément tant que Néron n’aurait pas récupéré une tension à peu prés normale.
Il avait eu 16 ans il y avait quelques semaines et il estimait que désormais, ils pourraient parler ‘entre hommes’ avec son père. Il n’était plus un gamin, et même si ses papiers affirmaient qu’il était encore mineur, certains sujets n’attendraient pas sa majorité (du moins il l’espérait…). Il esquissa une moue, avança ses lèvres, trouva l’idée fort amusante et continua, tentant de toucher son nez avec sa lèvre inférieure, oubliant momentanément ses questions… C’est au moment où il se mettait à loucher pour mieux visualiser son nez qu’il eut un faux mouvement avec le coude, et sa cuillère glissa du bol de chocolat pour atterrir sur la table dans un bruit métallique presque assourdissant dans la cuisine un peu trop calme. L’adolescent sursauta, arrêta ses mimiques et rattrapa sa cuillère en esquissant un petit sourire désolé à son père (qu’il venait probablement de re-réveiller).
Puis, n’y tenant plus, il décida finalement de passer à l’attaque. Certains sujets n’attendaient pas.
« Dis Papa, je me demandais un truc… »
D’habitude, cette amorce était valable pour toute demande farfelue pour lesquelles l’adolescent savait qu’il allait devoir batailler dur, du style « on pourrait acheter un chien ? Une nouvelle console ? Un toboggan géant qu’on placerait juste devant ma fenêtre ? Adopter un petit chinois pour qu’il fasse mes devoirs à ma place ?... ». Bref, tout ce qui était susceptible de passer dans son esprit plutôt complexe d’adolescent. Et celle-ci risquait de ne pas vraiment différer des autres…
«… c’est une supposition, juste une supposition, je ne le suis pas vraiment, mais juste au cas où, tu préfères que je sois bisexuel ou gay ? Tu me jetteras à la porte dans les deux cas, ou y en a un que tu considères moins catastrophique que l’autre ? »
Et il se pencha pour attraper une tranche de brioche…
SOS : 1208 ÂGE : trente-neufs années gaspillées. CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender. NATURE : humain, pitoyable petit humain. EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus. LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
Sujet: Re: Néron, accroche-toi parce qu'il va falloir répondre Lun 11 Jan - 19:34
« PAPA C'EST QUOI CETTE BOUTEILLE DE LAIT ? »
Maxime & Néron
Il était approximativement neuf heures vingt-cinq lorsque Néon se leva ce dimanche matin, pour une fois, il s'était accordé un peu de repos, un peu de répits. Cela faisait tout de même bien dix minutes qu'il écoutait les bruits de l'appartement, couché simplement sur le dos et observant le plafond sans réel but. Il finit par se lever, enfilant un simple pantalon de jogging et un t-shirt des plus banals, rien de bien extraordinaire en somme. Comme d'habitude - les matins ou Néron était la - il trouva Maxime déjà levé, la télévision allumée et la console de jeu en route, il émit un petit soupir et, après avoir dit bonjour à son fils, s'occupa de faire couler un café.
Néron n'aime pas le matin, tout simplement parce que son organisme refuse de se réveiller correctement sans une dose de caféine. Il s'assoit à la table de la cuisine et est rapidement rejoins par Maxime qui déjeune avec lui, c'était une habitude depuis maintenant quelques années, les dimanches matins ou Néron est là. Il boit une gorgée de café, laissant le liquide réchauffer sa gorge et passe une main dans ses cheveux dans le but d'arranger sa coupe qu'il savait horrible au réveil. Son regard devis ensuite sur Maxime, qu'il observe encore à moitié dans les vapes, Néron n'est vraiment pas du matin. Néron sursaute légèrement lorsque la cuillère de son fils tombe sur la table d'une manière dont il ignore encore tout. « Dis Papa, je me demandais un truc… » Néron relève la tête, ce genre d'annonce de la part de Maxime n'annonçait généralement pas une question très sérieuse, ou alors une idée complètement farfelues « mmh ? » L'ancien militaire porta sa tasse de café à ses lèvres «… c'est une supposition, juste une supposition, je ne le suis pas vraiment, mais juste au cas où, tu préfères que je sois bisexuel ou gay ? Tu me jetteras à la porte dans les deux cas, ou y en a un que tu considères moins catastrophique que l'autre ? » Néron manqua de s'étouffer et mit quelques secondes avant de reprendre une respiration correcte, son regard se portant immédiatement sur son fils. S'il y a bien une question à laquelle il ne s'attendait pas, c'était celle là. Néron ferme les yeux un cours instant et se détend légèrement, se rendant compte que son corps était tendu comme un arc, il a envie de lui demander pourquoi une telle question, mais après tout, Maxime à 16 ans,et c'est pendant cette période que ce genre de question doivent être posées. « Dans aucun des deux cas je ne te mettrais à la porte. Il n'y a pas de honte à aimer un homme. » Il ne se rend compte que trop tard de la nature de ses mots et son geste reste en suspend un moment avant qu'il ne repose sa tasse sur la table. « Ecoute Maxime, il y a quelque chose dont j'aurais du te parler bien plus tôt. »
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Sujet: Re: Néron, accroche-toi parce qu'il va falloir répondre Lun 11 Jan - 19:58
C’était quand même drôlement important parce que mine de rien. Il pouvait très bien être puceau tout simplement parce qu’il n’était pas fait pour aller avec une fille, voilà tout. Ce qui expliquerait beaucoup de choses d’ailleurs, dont la propension des demoiselles à se sauver dès qu’il approchait. C’était un calcul stupide mais au point où en était Maxime, il s’imaginait tout et n’importe quoi pour se rassurer. Et puis, il y avait Thomas… Thomas dont il était très proche, et qu’il n’arrivait plus à voir comme un ami. Peut-être était-il attiré par lui, allez savoir ? Ses hormones le travaillaient tellement et il était parfois tellement perdu…
Il fallait qu’il en ait cela dit le cœur net avant toute chose. Parce que si son père sautait au plafond à l’idée que son fils ait une sexualité déviante, il faudrait peut-être tenter de faire les choses en douce pour éviter un infarctus à Néron. Peut-être…
Ou sûrement, vu la façon dont Néron s’étouffa dans son café ! Généralement, ce n’était pas bon signe, même chez son père. Maxime le regarda en coin, se tordant la bouche en se mordillant la lèvre inférieure en attendant de voir si Néron allait s’en remettre… ou s’il devait appeler une ambulance. Cela dit, il se voyait déjà expliquer la raison du malaise de son père à l’ambulancier et… nope nope, il n’en avait vraiment pas envie en fait !
Dieu merci, Néron sembla s’en remettre, et quand il lui assura qu’il ne le mettrait pas à la porte, Maxime eut un petit soupir de soulagement. Pas de honte ? Tant mieux alors ! En un sens, c’était rassurant que son père pense cela, parce qu’il aurait détesté devoir lui cacher ce genre de choses, ou la personne avec qui il aurait pu sortir.
« Bon tant mieux alors, ça veut dire que j’ai feu vert ? Nickel, merci Papa ! »
Il comptait reprendre son petit-déjeuner où il en était, quand Néron reprit la parole. Maxime garda le nez plongé dans son bol tout en répondant rapidement, réfléchissant déjà à autre chose :
« Si ça concerne tes caleçons roses, je peux tout expliquer. J’avais oublié ce maudit short rouge, et figure-toi que le rouge déteint. Un truc pas croyable, d’ailleurs je ne voulais pas y croire moi-même. Mais le rose, c’est hyper tendance en ce moment sur les mecs, je t’assure. »
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Sujet: Re: Néron, accroche-toi parce qu'il va falloir répondre Lun 11 Jan - 20:58
« PAPA C'EST QUOI CETTE BOUTEILLE DE LAIT ? »
Maxime & Néron
Cette discussion ne peut que mal tourner et malgré le fait que Maxime ne semble à priori pas avoir remarqué les mots pourtant lourds de sens de Néron, ce dernier tient à avoir cette discussion avec son fils, cela fait trop de temps qu'il lui cache cette information et cela devient de plus en plus oppressant pour lui-même, sans compter Narcisse qui arrive à lui mettre la pression à force de lui demander quand il en informerait Maxime. De plus, il n'aime pas mentir, pas à Maxime, il n'aime pas devoir dissimuler tant de choses autour de son travail, Néron a simplement envie d'être honnête avec son fils. « Bon tant mieux alors, ça veut dire que j'ai feu vert ? Nickel, merci Papa ! » Néron lève légèrement les yeux au ciel, quelque peu irrité que son fils ne prenne pas la chose un peu plus au sérieux, rien ne sera simple ce matin-là. Il écoute apeine la suite du semi discours de l'adolescent sur le fait que les couleurs déteignent à la machine à laver, en particulier le rouge, sur le blanc. Néron retient un soupir et se passe les mains sur le visage. « Pourquoi cette question ? » Et malgré tout, il n'arrive pas à prononcer ces mots devant son fils qui espère tant le retour de sa mère, Néron le sait mieux que quiconque, Maxime a toujours eu espoir que sa mère revienne un jour et n'a jamais abandonné cette idée, même en grandissant il rêve toujours de voir ses parents réunit de nouveau, mais ça n'arrivera jamais, quand bien même Ellen refasse surface un jour, elle a laissé trop de douleur et Néron lui-même ne sait pas s'il arriverait à lui pardonner, peut être, ou peut être pas. Il se pince légèrement les lèvres. « Oublies, cependant j'aimerais vraiment te parler d'un sujet qui me tient plutôt à cœur et qui a un rapport direct avec cette question. » Néron n'ai pas un bon père, pas à ses yeux et il a déjà assez déçus son fils, mais il a peur de le faire un peu plus, est-ce cela qui bloque les mots dans sa gorge ? Sans doute. Assurément même, il n'a jamais été simple pour lui d'exprimer quoi que ce soit de personnel envers les autres. Il ferme les yeux un cours instant et se masse les temps presque inconsciemment, dieu qu'il aimerait pouvoir réfléchir plus longtemps à ces mots. « Je suis moi-même bisexuel. » La bombe lâchée, les mots brusques, ils l'ont toujours été et ça ne changera sans doute jamais, mais Néron a peur, simplement peur de la réaction de l'adolescent face à lui, de son fils, fils qu'il a tant de fois laissé sans même le vouloir, fils dont il semble incapable de s'occuper correctement à ses yeux, et pourtant, il fait de son mieux, il l'a toujours fait, mais ne semble pas taillé pour le rôle de père, pas dans cette vie là.
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Sujet: Re: Néron, accroche-toi parce qu'il va falloir répondre Lun 11 Jan - 22:04
Qu’est-ce qu’il pouvait y avoir de plus important que les caleçons de son père qui avaient déteint à la machine ? Dans le petit univers de Maxime, absolument rien. C’était même un miracle que Néron le prenne aussi bien, et quand il vit que son père ne disait toujours rien, il hocha la tête, satisfait. Et hop, c’était dans la poche : bon, si Néron le prenait aussi bien, il avait peut-être tout intérêt à lui parler de sa chemise préférée qui n’avait apparemment pas apprécié le sèche-linge… Si son père était dans un bon jour pour qu’on lui annonce toutes les catastrophes, c’était parfait et… Et Papa Erisson avait visiblement quelque chose d’autre sur le cœur à lui dire, si bien que Maxime oublia caleçon, chemise et tout ce qui était rose pour se concentrer sur ce que son père lui disait.
Généralement, quand il adoptait ce visage-là et cet air grave, c’était que la situation n’était pas à la plaisanterie. Et Maxime arrêta aussitôt de mastiquer son morceau de brioche pour se concentrer sur Néron, fixant un regard inquiet sur lui. Comment ça, un rapport direct avec sa question ? Sa question portait sur sa sexualité d’adolescent et… Oh mon dieu, il avait trouvé les revues !!!!
Maxime se redressa aussitôt, prêt à se défendre, à argumenter tout ce qu’il était possible d’argumenter sur cette vaste terre quand Néron prit à nouveau la parole… Et le morceau de brioche qu’il avait trempé dans son chocolat chaud jugea le moment opportun pour tomber dans son bol rempli, émettant un ‘ploc’ bruyant et désastreux alors que Maxime posait un regard ahuri sur Néron. Il dû rester bouche bée au moins deux bonnes minutes avant que son cerveau n’enregistre totalement l’information et qu’il aligne 2 et 2. Sexualité + aveu de sa bisexualité alors que rien ne l’obligeait à lui dire + air grave et conditionné comme s’il s’agissait de sa vie qui était en jeu…
« Attends attends attends !! » s’exclama Maxime en reculant, sa chaise grinçant au sol.
C’était trop, beaucoup trop pour lui.
« Tu ne m’aurais jamais avoué ça sans une bonne raison : tu passes ton temps à tout me cacher alors, ça veut juste dire que là, on t’a foutu la pression pour me le dire et… et ce ‘on’, c’est quelqu’un, et… »
Il écarquilla les yeux, véritablement sous le choc et lança un regard outré à son père :
« Attends t’as quelqu’un et tu ne m’as rien dit ? Non mais pire que ça : t’as un… tu sors avec un… et tu ne m’as rien dit ?? Oh bordel ! »
Mais pourquoi avait-il posé cette maudite question ?
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Sujet: Re: Néron, accroche-toi parce qu'il va falloir répondre Lun 11 Jan - 22:26
« PAPA C'EST QUOI CETTE BOUTEILLE DE LAIT ? »
Maxime & Néron
C'était une mauvaise idée. Une très mauvaise idée que d'avoir balancé ca comme cela, Néron le sait. Mais la délicatesse n'a jamais été son fort, c'est à peine s'il connaît réellement le sens du mot "délicatesse", peut être bien, il est tout simplement incapable d'en faire preuve et encore moins lorsqu'il s'agit de discussion dans ce genre. Néron n'aime pas parler, c'est un fait dont beaucoup de personnes sont au courant, mais il y est parfois obligé, comme maintenant. « Attends attends attends !! Tu ne m'aurais jamais avoué ça sans une bonne raison : tu passes ton temps à tout me cacher alors, ça veut juste dire que là, on t'a foutu la pression pour me le dire et… et ce ‘on', c'est quelqu'un, et… Attends t'as quelqu'un et tu ne m'as rien dit ? Non mais pire que ça : t'as un… tu sors avec un… et tu ne m'as rien dit ?? Oh bordel ! » Bon, ok, il aurait pu trouver un moyen plus doux d'annoncer ça, il avait réussi à choquer à moitié son propre fils, bon, en même temps, qui ne l'aurait pas été ? Néron fronce les sourcils face au regard outré que Maxime lui lance. « Est-ce que cela fait de moi quelqu'un de différent ? Tu ne semblais pas si outré à l'idée de l'être toi-même. » Provocation, ce jeu est ridicule, Néron n'a pas à se justifier et surtout pas face à son propre fils, mais son tempérament lui ordonne presque de réagir de la sorte, il reste tout de même calme, seul son esprit bouillonne, à présent parfaitement réveiller. Le dimanche matin rêvé. « Et si je n'ai rien dit c'est parce que j'avais peur de ta réaction, mais j'ai jugé que tu étais apte à comprendre avec la question que tu m'a posée, il semblerait qu'en faite, pas vraiment. » Comme si rien ne s'était passé entre père et fils, Néron se lève et dépose sa tasse vide sur le comptoir, près de l'évier, faire quelque chose avec ses mains, n'importe quoi, trouver les mots adéquats, pour une fois, au moins essayer de le faire. « Je n'ai peut être pas fait preuve de délicatesse, j'en suis conscient. Sache que malgré cela, je serais toujours ouvert à tes questions, si bien sûr tu veux toujours m'en poser et si ça peut te rassurer, très peu de personnes sont au courant. » Un calme apparent, Néron n'est en réalité pas si calme, il s'adosse contre le plan de travail et son regard se pose un instant sur Maxime et cette fameuse question reviens dans son esprit, est-ce qu'il a bien fait d'avouer ce petit détail sur lui-même à son fils ? Sûrement, ou peut être pas. Néron en a marre de cacher toutes ses choses à Maxime, alors il essaye de se rattraper comme il peut, même si son fils n'en ai pas conscient.
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Sujet: Re: Néron, accroche-toi parce qu'il va falloir répondre Lun 11 Jan - 22:46
Oui il était choqué mais… Tout simplement parce que Néron était son père, et qu’il avait vu dans tous les manuels depuis qu’il était né qu’un papa allait avec une maman. Point barre. En l’occurrence, il avait toujours espéré que cela serait le cas avec ‘sa’ maman quand elle reviendrait. C’était un rêve stupide de gosse qui s’accroche à ses illusions, mais c’était tout ce qu’avait Maxime pour ne pas admettre que sa propre mère l’avait abandonné sans remord derrière elle. Son père vivotait entre deux missions chez eux, il avait sans doute plus vu son oncle Edwin que Néron quand il était plus jeune, et la plupart du temps, il faisait le clown à l’école en espérant être remarqué. Alors admettre que sa mère l’avait abandonné, ce serait comme d’admettre qu’il ne valait décidément rien et qu’il ne valait pas le coup qu’on s’intéresse à son cas.
Donc à ses yeux, c’était son père et sa mère. Pour toujours. Et Néron venait de briser cette image avec cet aveu incongru. Maxime se sentit en droit de mal réagir, mais… il ne s’était certainement pas attendu à ce que son père réagisse ainsi et le rembarre oralement comme il venait de le faire ! Néron ne lui avait jamais parlé ainsi !
Médusé, il écarquilla les yeux en le regardant, un peu déstabilisé face au fait que son père ait autant de mordant. Lui qui l’avait toujours vu comme un type rêveur, à côté de ses pompes et ne sachant pas comment affronter les obstacles de la vie… Voilà qu’il découvrait un Néron avec des dents et un réel revers qui faisait mal.
Il le regarda se lever, incapable pour l’instant de réagir correctement… Jusqu’à ce que Néron commette une gaffe de plus et annonce que peu de personnes étaient au courant. Non, cela ne le rassurait pas parce que ça signifiait tout simplement que ces personnes l’avaient su avant lui !! Néron avait dû leur présenter son ‘mec’ avant même d’en parler à son fils !
Repoussant son bol de chocolat chaud, l’appétit coupé, il s’appuya dos contre sa chaise, observant son père qui se tenait contre le rebord du plan de travail : les deux Erisson se faisaient face, ne sachant ni l’un ni l’autre comment réagir.
« Donc en gros, je suis le dernier au courant et il faudrait que j’avale la pilule gentiment sans faire d’histoire parce que je suis assez grand, c’est ça ? Rassure-moi, ton ‘type’ ne veut pas jouer au beau-père cool depuis qu’il sait que t’as un fils au moins ? Parce que je ne veux pas le voir, je te préviens ! »
Et là-dessus il serait catégorique. C’était déjà suffisamment dur de se dire qu’il allait devoir partager son père alors qu’il avait déjà si peu de temps avec lui.
« Et Maman dans tout ça ? Tu y as pensé ? »
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Sujet: Re: Néron, accroche-toi parce qu'il va falloir répondre Ven 15 Jan - 9:47
« PAPA C'EST QUOI CETTE BOUTEILLE DE LAIT ? »
Maxime & Néron
Une connerie. Toute cette histoire n'était qu'une connerie et voilà ou ça les menait, Néron retint un soupir, le regard rivé sur un point invisible légèrement derrière Maxime, il ne peut pas, n'ose pas affronter son regard, ses jugements, il a assez été jugé, il en a marre, c'est tout. Sans compter cette vie de 'famille' inexistante, parce que ce n'en ai pas une, parce que Néron n'est jamais la, parce qu'il cache tant de choses à son fils. Parce qu'il se cache tant de choses à lui-même. « Donc en gros, je suis le dernier au courant et il faudrait que j'avale la pilule gentiment sans faire d'histoire parce que je suis assez grand, c'est ça ? Rassure-moi, ton ‘type' ne veut pas jouer au beau-père cool depuis qu'il sait que t'as un fils au moins ? Parce que je ne veux pas le voir, je te préviens ! » Il le fusille presque du regard, réflexes dû à son temps passer à l'ASG, mais til s'adouci de suite, Maxime à le droit de mal réagir, mais il n'a pas le droit de le juger. « Deux personnes sont officiellement au courant. Edwin, depuis des années que je ne compte plus et je ne suis même pas certains que ce soit un détail qui lui reviennent à l'esprit aujourd'hui et toi. Vous êtes les deux seules personne à qui je l'ai annoncé de vive voix. Le reste ... C'est beaucoup plus compliqué, tu n'aimerais pas et tu n'as pas à savoir comment cela c'est fait. » En repensant à cette soirée/nuit, il se sent pittoresque, c'est ce qu'il a été, lâche, ridicule. « Et Maman dans tout ça ? Tu y as pensé ? » Corde sensible, Néron ouvre la bouche pour répondre mais rien ne sors, aucun sons, aucune paroles, et sans le savoir Maxime vient de rouvrir une cicatrice mal refermée depuis bien trop d'années, ce contre quoi il se bat au quotidien. « Elle a pensée à moi quand elle s'est barrée ? » Ne pas y aller trop fort, déjà assez de chamboulement pour la journée et la semaine à venir, si ce n'est plus. Néron se retient de lancer une autre pic amère, mais Maxime est son fils et il doit être la pour lui et non le détruire comme il le fait avec les autres. « Ecoute Maxime, rien n'a jamais été simple, tu le sais et rien n'est simple aujourd'hui, j'aurais dû prendre le temps de réfléchir aux mots que j'allais employer, mais ta question m'a pris de cours. Bien sûr que je pense à ta mère, souvent, peut être même trop. Je ne regarde tout simplement pas les photos parce que c'est douloureux, je ne porte plus mon alliance parce que c'est au-dessus de mes forces. Je l'ai aimée et sans doute qu'une part de moi l'aimera toujours, mais c'est un temps révolu. J'aurais aimé que les choses soient autrement. »
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Sujet: Re: Néron, accroche-toi parce qu'il va falloir répondre Ven 15 Jan - 20:11
La plupart du temps, ce sont les enfants, avec leurs questions, leurs réflexions, leur vivacité et leur façon obstinée de voir la vie toute noire ou toute blanche, qui finissent d’achever leurs parents déjà sur le bord de la route, haletants et épuisés. C’est quand vous pensiez enfin pouvoir vous reposer en vous appuyant sur ceux que vous aimez le plus que le monde s’écroule à cause d’une poussée d’hormones ou tout simplement parce que l’adolescence est l’âge ingrat.
Et Maxime était en plein dedans. Et comme tous les adolescents, il frappa là où cela faisait mal, parce qu’il s’en croyait le droit et surtout, parce qu’il le prenait sans demander son avis à son père. Ramener le souvenir de sa mère sur le tapis, entre les deux Erisson qui étaient comme chiens et chats en cet instant, c’était déterrer la hache de guerre et empêcher le retour au calme. Maxime le savait et s’en moquait. Car en cet instant, hors de lui, il n’aspirait plus à calmer ses élans destructeurs ni son envie de se rebeller contre ce qui arrivait. Même si cela ne ferait rien et ne changerait pas la situation : il ne l’acceptait pas, point barre.
Peut-être aussi parce que tout cela devenait disproportionné : il ne voyait quasiment jamais son père, ce dernier ne lui parlait que de sujets sans intérêt, évitant soigneusement ceux qui fâchaient, et cela faisait bien trop longtemps que l’adolescent avait dû apprendre à ne compter que sur lui-même. Ce semblant de vie de famille était déjà dur à avaler, mais que Néron se pointe en lui avouant un truc aussi énorme sur lui-même, lui qui se gardait bien de faire des confidences d’habitude, c’était… C’était trop tard. Il aurait fallu qu’ils aient une véritable relation père-fils pour que Maxime encaisse le choc sans trop de bleus. Mais là, c’était trop violent, trop disproportionné…
Et il se braqua aussitôt quand son père évoqua la douleur qu’il ressentait toujours en pensant à elle, et ses sentiments encore présents bien que désormais, il soit trop tard. Néron et son éternel fatalisme. Néron et ses éternelles épaules voûtées quand il rentrait. Néron et ses éternels soupirs las. Néron et son atroce façon de subir la vie alors que Maxime se démenait pour sortir la tête de l’eau de son côté.
« Mais tu veux TOUJOURS que tout soit autrement, et tu ne fais JAMAIS rien pour le changer ! » s’écria-t-il, furieux.
Néron et ses éternels secrets… Le regard que Maxime posa sur lui était empli d’une colère qu’il ne savait plus contre qui tourner, manquant terriblement d’informations : le boulot de son père, ses collègues dont il ne connaissait pas l’existence, sa mère qui les avait laissés dans cette merde il y avait 10 ans de cela, Oncle Edwin qui n’était plus revu depuis un bail ? Contre qui devait-il pester à la fin ? Contre qui lâcher cette colère qui lui dévorait les entrailles ? Contre Néron, seul et unique adulte qui avait daigné rester à ses côtés, même si parfois Maxime ne savait plus trop pourquoi.
« Tu sais quoi ? J’comprends que t’aies besoin d’un mec, parce que t’as plus de couilles depuis longtemps. » assena-t-il alors d’une voix glaciale.
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Sujet: Re: Néron, accroche-toi parce qu'il va falloir répondre Sam 23 Jan - 12:48
« PAPA C'EST QUOI CETTE BOUTEILLE DE LAIT ? »
Maxime & Néron
« Mais tu veux TOUJOURS que tout soit autrement et tu ne fais JAMAIS rien pour le changer ! » Si seulement, si seulement il pouvait faire en sorte que tout change, que tout soit meilleur pour Maxime, pour lui, aussi, mais c'est tout simplement impossible et Néron a parfois l'impression de ne plus être le maitre de sa propre vie, d'être juste un putain de pantin qui croit en une once de liberté, de choix, de décisions, mais la réalité revient bien trop vite, douloureuse, rude, elle frappe là ou ça fait mal, sans scrupule, elle le ramène sur terre et il n'a plus son mot à dire. Il ne peut pas changer tout ça, même s'il y mettait toute la volonté du monde, il ne peut pas, comme ça, du jour au lendemain, quitter Kanatrix, on ne le laisserait pas faire et sans doute que Néron serait pas la suite tout bonnement incapable de mener une vie normale, sa vie ne l'a jamais été et elle ne le sera sans doute jamais, triste réalité, désillusion toujours un peu plus profonde.
Il a réellement essayé, pendant quelques temps, de tout changer, il a essayé d'être un père normal, quand Maxime était petit, de l'emmener au parc, de jouer avec lui, l'aider à faire ses devoirs, mais tout abasculé, Maxime à grandit et Néron a trouver ce boulot de merde, il ne possédait tout simplement plus autant de temps, malgré sa plus forte volont et il a laissé les choses dégénérée, il a laissé une partie de son ancienne vie de côté, celle de père, principalement, à son plus grand désespoir aujourd'hui. « Tu sais quoi ? J'comprends que t'aies besoin d'un mec, parce que t'as plus de couilles depuis longtemps. » Frapper là ou ça fait mal, il ne s'en rend pas compte tout de suite de la phrase prononcée par son fils, sans doute le temps d'assimiler l'information, temps de réactions amoindri par il ne sait trop quoi et quand enfin son esprit capte le sens de ses paroles, que la gifle est déjà partie. Pas dans le but de faire mal, pas dans le but de blesser, presque comme un réflexe, une atteinte personnelle, Néron ne veut pas faire de mal à son fils, mais il s'agissait la des paroles de trop. Et il se rend à présent compte de ce qu'il vient de faire, il s'était toujours juré de ne jamais lever la main sur son fils et il vient de briser cette règle qu'il s'était imposé, sans doute une des seules promesses qu'il avait encore réussi à tenir jusque là. « Maxime, je… » C'est déjà trop tard, comme toujours.
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CARNET RÉPERTOIRE DE CONTACTS & LIENS: DISPONIBILITÉ RP: Maxime Erisson
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Sujet: Re: Néron, accroche-toi parce qu'il va falloir répondre Sam 23 Jan - 13:18
Il aurait dû s’y attendre. En réalité, n’importe quel gosse lançant une telle réplique à son père aurait dû s’attendre à recevoir au minimum une gifle. Sauf que Néron n’avait jamais levé la main sur lui, et étrangement, Maxime s’était conforté dans l’idée qu’il ne le ferait jamais. Même s’il le poussait à bout : il restait son fils et en conséquence, il avait ce lien privilégié avec lui qui aurait dû lui donner la possibilité de lui dire tout et n’importe quoi. Il fallait croire qu’il y avait des limites à la patience de Néron, même concernant son propre fils.
Sa tête partit sur le côté et il sentit une brûlure sourde s’étaler sur sa joue. Et si Maxime rougit davantage de honte que de douleur, il eut du mal à réaliser ce qui venait de se passer. Durant un court instant, le père et le fils s’observèrent, n’osant pas bouger ni parler, incapables de réaliser qu’ils venaient de franchir une limite qu’ils s’étaient toujours interdit. Maxime avait insulté son père, et Néron l’avait frappé. Ni l’un ni l’autre n’aurait cru en venir à ce stade-là un jour, et pourtant, le mal était fait et le choc était si violent qu’ils en restaient pantois et abasourdis. Leurs regards se croisèrent : on lisait une stupéfaction sans borne dans celui de Néron alors que déjà se profilait une colère encore plus froide dans celui de Maxime.
Il n’aurait jamais dû poser cette question, jamais ! Parce qu’en quelques mots, il venait de tout perdre : son père qui lui préférait un autre homme et qui allait définitivement lui échapper et disparaître de sa vie, et la confiance qu’il avait en Néron Erisson, cette référence qui avait toujours été là pour le protéger.
Il déglutit et baissa soudainement le regard, clignant des yeux pour chasser ces maudites larmes de faiblesse qui se profilaient et menaçaient de finir de le couvrir de honte.
« Je vois… » murmura-t-il sur un ton plein de dépit et d’amertume.
Et ces quelques mots étaient effrayants en eux-mêmes, parce qu’ils signaient le glas des illusions du jeune homme. On lui avait dit que pour grandir, il fallait faire quelques sacrifices : il n’avait jamais été prêt à faire celui de son père et pourtant, par la force des choses, il y arrivait.
« Tu sais quoi, va rejoindre ton mec. Moi je ne veux plus te voir. »
Et il s’enfuit hors de la cuisine, grimpant les escaliers deux par deux pour fuir plus vite cette honte immonde qui lui collait à la peau. Il en voulait à Néron mais plus que tout, il en voulait à ce type qui lui enlevait son père et avait réussi, sans même être présent, à détruire le maigre lien qui subsistait entre eux. Et quelque part, il s’en voulait aussi… les mots qu’il avait prononcé lui revinrent en mémoire, se bousculant dans son esprit entre la honte et la colère.
«… c’est une supposition, juste une supposition, je ne le suis pas vraiment, mais juste au cas où, tu préfères que je sois bisexuel ou gay ? Tu me jetteras à la porte dans les deux cas, ou y en a un que tu considères moins catastrophique que l’autre ? »
Il avait sa réponse : Néron l’aurait accepté sans sourciller, sans émettre de protestations et sans critiquer. En fait, Néron aurait été le père le plus cool de l’univers. Mais c’était lui qui n’avait pas pu se résoudre à se montrer aussi tolérant quand Néron le lui avait avoué… Lui qui l’avait chassé sciemment, qui l’avait critiqué, qui avait refusé… En fait, il n’était qu’un sale petit con.
SOS : 1208 ÂGE : trente-neufs années gaspillées. CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender. NATURE : humain, pitoyable petit humain. EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus. LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.