Sujet: i'm a beautiful liar (Marah & Anthy') Jeu 3 Sep - 11:30
i'm a beautiful liar
marah feat. anthelme
This is a beautiful lie My last lie Even if it hurts to death I am hiding myself under a mask for you I see myself in the mirror and I ask myself Will it really make you happy if I let you go ? I’ll throw myself away completely because you need quiet time to yourself Did I say those things without even meaning it ?
Il ne faut qu'une seconde après qu'il ait posé un pied dans le hangar pour que plusieurs personnes s'écartent de son passage. Il est connu, ici. Oh oui très connu, et depuis très longtemps. La première fois qu'il entra dans cet hangar désaffecté et pourtant grouillant de monde, il n'avait même pas dix ans. Sa mère l'avait envoyé aller chercher de quoi « se calmer », et déjà, il avait fait forte impression. Un homme avait essayé de l'enrôler dans son réseau de prostitution d'enfant, un autre comme mule. Il avait tout refusé la tête haute, en leur disant qu'il était plus haut que leurs petits boulots de merdeux. La preuve, maintenant, il était leur patron. Aujourd'hui est une journée particulière, ça grouille plus que d'habitude, c'est comme un petit marché où les légumes sont remplacés par des sachets de poudre ou des comprimés. C'est le jour des liquidations de fin de mois, c'est bête, mais c'est un marché comme les autres, on appelle les plus à bout, et on fait croire qu'on brade les prix. Mais il faut savoir qu'avec la drogue, on ne brade jamais les prix, on ne fait que rendre plus accro encore, et l'addiction pousse à acheter et consommer toujours plus. Plusieurs personnes le saluent, mais Anthelme ne répond que d'un vague hochement de tête. L'aube a à peine pointé le bout de son nez, mais vaut mieux venir tôt, et si jamais il avait décidé de venir plus tard, il aurait dû se taper le soleil à l'extérieur, et ça, non merci. Il est mort de fatigue, la nuit a été longue, tout simplement parce qu'il y eût un petit problème avec l'un de ses dealers qui avait trop profité de ce qu'il était censé vendre. Il trouve rapidement son coin, là où il vend la Failing et autre drogue qu'il produit lui-même. Plusieurs de ses dealers sont présents, et négocient avec des drogués. Après avoir salué chacun d'entre eux, toujours avec cet air dans le vague, Anthy' se hisse sur un vieux tonneau en plastique. Ses pieds se balancent dans le vide, et il regarde d'un œil expert comment se passe les transactions. Chaque dealer, chaque drogué ici connaît son visage, mais pas son vrai nom. Tous l'appellent Glass. Il n'y a qu'une seule et unique personne travaillant ici qui connaît son véritable prénom, c'est Roman. Mais aujourd'hui, il n'est pas là. Il a une vie à lui aussi, et Anthy' n'a pas besoin de lui, alors il l'a laissé tranquille. Le travail au marché noir n'est jamais très compliqué, les gens sont tellement désespérés, surtout un jour aussi particulier que celui-ci. Ça crie dans tous les sens, plusieurs dealers provenant de différents gangs sont ici, certains se provoquent sans cesse, mais tout le monde est trop occupé à se faire du fric pour chercher à se battre réellement. Anthy' a vraiment l'impression de se trouver dans un marché à poisson, où chacun essaye de vendre sa drogue en hurlant comme un goret. Personne ne s'en prend jamais au groupe de Glass, le producteur de la Failing, car tout le monde sait que ses principaux clients sont des mutants, et donc, légèrement dangereux. Anthy' ferme les yeux pendant quelques secondes, en espérant se reposer un peu. Ses traits sont tirés, et de gros cernes ornent son visage. Il a un bonnet sur la tête, qui lui aplatit ses cheveux et place quelques mèches devant ses yeux. Anthy' ouvre soudainement les yeux. Carl, viens-la. Le-dit Carl, un gamin d'une quinzaine d'années, arrive vers lui, légèrement mal à l'aise. File-moi une cigarette gamin. lui demande Anthy' avec un ton où l'autorité est presque palpable. Le gamin s’exécute immédiatement, et Anthy' place la cigarette entre ses dents mais sans l'allumer. D'un regard, il renvoie le gamin au boulot. Puis il pose son regard dans la foule, en s'amusant à bouger sa cigarette avec ses dents. C'est alors qu'il distingue une silhouette dans la foule. Marah. murmure-t-il pour lui-même. Il se demande si elle se faufile entre les gens pour venir jusqu'ici. Irait-elle ailleurs ? Il le prendrait sûrement mal si il la voyait se servir chez un autre. Il regarde autour d'elle, cherchant Roman, mais aucune trace de lui. Il fronce les sourcils. Elle serait venue seule ?
SOS : 3029 ÂGE : vingt-cinq ans CÉLÉBRITÉ : Elizabeth Olsen NATURE : Pass-mental/psionique EMPLOI : étudiante, fugitive de Kanatrix Corporation LOCALISATION : Washington D.C avec Roman POUVOIR(S) : Nouvelle mutation : EN COURS
Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
- Récemment elle s'est vu avoir des saignements de nez.
Sujet: Re: i'm a beautiful liar (Marah & Anthy') Jeu 3 Sep - 14:38
I'm a beautiful liar
ft. Anthy et Marah
Inspire, expire. Calme-toi tout va bien se passer, ça va passer Marah. Déjà, plusieurs minutes que je répète sans cesse cette même phrase, sans réellement y croire. Foutaises. Il est clair que ça allait empirer dans les minutes à venir. Mais je devais tout faire pour ralentir l’inévitable. C’est donc une nouvelle fois, que je me retrouve dans cette salle de bain, essayant de ralentir mon rythme cardiaque, sans succès. Mes mains tremblent, mon nez se met à saigner. Appuyer négligemment sur le lavabo, je tente de me maintenir debout comme je peux. Tenant ma tête en arrière afin de ralentir les saignements. Au fil des minutes ma respiration devient de plus en plus saccadée. En temps normal j’aurais surement paniqué, mais sachant que mon frère ne me lâchez pas d’une semelle depuis cette attaque, je devais continuer à feindre que tout aller pour le mieux si je souhaitais pouvoir sortir d’ici. Chose difficile puisque j'étais assigné à résidence jusqu’à nouvel ordre par mon cher frère.
Les symptômes empirent, les crises sont de plus en plus fréquentes depuis l’attaque de Néron je le sais, mais je dois prendre sur moi, pour ne pas inquiétez mon frère. Roman. Meurtrie. Machinalement je porte ma main sur mon ventre, là où se trouve cette blessure par balle, à présent caché par un bandage. Je grimace. ça fait mal, très mal. Ma vision se trouble, je perds pied me retenant à peine. Une évidence me frappe, alors que je tiens dans ma main droite la boîte presque vide de médocs. J’avais besoin de mes médocs, maintenant, tout de suite. Je laisse échapper un soupire lasse, alors que mes yeux se ferment une fraction de seconde. Pas le choix, il fallait que j’y aille.
Je me redresse, remettant en place une mèche de mes cheveux, la glissant derrière mon oreille. Ouvrant le robinet d'eau je m’aspergeais rapidement le visage espérant que ma moitié n’y verrait que du feu. Deux bruits sourds, je me retourne, quelqu’un frappe à la porte. Je soupire. « C’est bon je sors. Deux secondes s’il te plaît Je m'essuies rapidement le visage avec une serviette qui traine. Je la dépose à sa place avant de prendre de prendre mon courage à deux mains, c'est à ce moment là que j'ouvre la porte pour faire face à mon frère « ça va, sincèrement, arrête de me couver. Tout va très bien. ».
Les minutes passent alors que je tente de convaincre mon frère. Ce n’est qu’après lui avoir promis de rester cloué au lit pour me reposer. Qu'il concéda à s'absenter pour aller régler deux trois choses importantes- que je pus enfin me faufiler dehors. C’est ainsi que je me retrouvais à arpenter le marché noir de Bosworth, déclinant gentiment les propositions quelque peu indécentes des passants, non je n’étais pas une camé, encore moins une drogué. Mais l’A.D.N instable avait eu raison de moi, et le seul remède que Roman avait pu me trouver se trouver en possession d’Anthe.
Un dealer de DC, que je connaissais de vue, n’ayant jamais pu vraiment lui parler en tête à tête - étant accompagné de Roman la plupart du temps qui avait pris l’habitude de parler à ma place - Mais aujourd’hui c'était totalement différent, je pouvais enfin m’occuper de mes affaires, profitez d’un moment tranquille en sa compagnie et accessoirement récupéré ce dont j’avais le plus besoin en ce moment. Je tournais la tête quand je croisais son regard.
Un sourire aux lèvres apparut. Dieu merci il était là. Je m’avançais alors d’un pas décidé, passant habilement aux côtés de ses « chiens de garde » . Tient, tient mais qui vois-je ? Tu m’attendais ? Lui dis-je alors qu’il était assis en face de moi, balançant d’avant en arrière ses jambes. Je m’approchais un peu plus de lui, assez proche pour lui chuchoter « j’ai besoin de … tu sais quoi. J’ai eu quelque petit souci dernièrement » lui dis-je avant de soulever légèrement mon tee-shirt, lui dévoilant alors le bandage qui couvrait la blessure par balle. ...sans parler des crises qui reviennent..
Spoiler:
tag: #Anty#Marah | words: 508| notes: J'espère que ça ira !
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Sujet: Re: i'm a beautiful liar (Marah & Anthy') Jeu 3 Sep - 15:40
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Lorsque leurs regards se croisent, la jeune femme a un sourire qui se dessine sur ses lèvres, ce par quoi le garçon répond par une moue dubitative. Bien qu'il soit très curieux de savoir pourquoi elle est ici, seule, il ne peut s'empêcher de se montrer méfiant. Le respect qu'il a pour Roman l'oblige à se poser des questions. La plupart de ses dealers regardent Marah passer, mais aucun ne dit quoi que ce soit, ils savent tous que le garçon déteste se faire protéger, il est bien assez grand pour le faire tout seul. Ils ne sont là que pour faire tableau et avoir contact avec les drogués, ce que déteste Anthelme, cela lui rappelle trop sa mère. Rappelons tout de même qu'Anthelme touche autant à ses drogues qu'il ne les vend. Cependant, c'est par besoin. Tiens tiens, mais que vois-je ? Tu m'attendais ? demande-t-elle en s'approchant de lui. Il la regarde arriver près de l'endroit où il se trouve tout en pinçant les lèvres. C'est alors qu'elle s'approche encore un peu plus et lui murmure : j'ai besoin de... tu sais quoi. J'ai eu quelques petits soucis dernièrement. Anthelme reste silencieux, son cerveau fonctionnant à plein régime. Il ne jette qu'un bref coup d’œil à sa blessure, il a déjà vu assez de sang de la journée avec ce qu'il a dû gérer cette nuit. Sans parler des crises qui reviennent. ajoute-t-elle. Il saute alors de son bidon et la regarde de bas en haut. Où est ton frère ? Il a bien du mal à garder sa méfiance de côté, mais il reste tout de même suspicieux. Bien sûr, il comprend que la jeune femme soit dans le besoin, et ait décidé de venir se servir elle-même. Mais pourquoi ne pas venir avec Roman ? Est-il au courant qu'elle est ici ? Si non, que va-t-il dire si Anthy' lui donne ce qu'elle veut ? Il attrape la cigarette qu'il avait coincée entre ses dents et il la fait tourner entre ses doigts. Est-ce que Roman est au courant que tu es ici ? Cette fois, il ne peut cacher un sourire mesquin. Il n'a jamais vraiment eu affaire à Marah, et il est curieux de voir comment elle est. Marah est comme lui, elle pourrit sans ce médicaments, sauf que lui, n'a pas encore trouvé le médicament qui pourrait vraiment l'aider. Enfin, pour Marah non plus, ce médicament n'est pas la solution, mais il atténue les symptômes de l'instabilité de leur ADN. Anthelme a d'autres symptômes qui se sont développés avec son pouvoir, et ce médicament là ne les calme pas. Ok, viens par là. Le garçon passe son bras sur les épaules de la jeune femme et l'emmène plus loin, là où la foule se fait moins dense, caché derrière de vieux conteneurs en ruine. Il laisse sa main glisser légèrement dans son dos avant de la mettre dans sa poche de veste pour en sortir une boîte d'allumette. Il a toujours trouvé Marah attirante, mais il s'est juré que par égard pour Roman, il ne la toucherait jamais. Il a aussi peur de se faire casser la gueule, et ce, royalement. Il allume sa cigarette après avoir craqué une allumette, qu'il jette ensuite sur le sol. Du menton, il pointe son ventre. Qui t'a fait ça ? Son ton n'est ni intéressé, ni désintéressé, il s'informe, parce qu'il aime tout savoir. Il sort alors une petite boite cylindrique et blanche de la poche de son pantalon. Il en sort alors deux cachets d'un rouge vif. Tiens, c'est ma réserve perso', il me reste plus que ça, j'attends la livraison. Eh oui, ça va vite ici, il a déjà liquidé son stock, et plusieurs de ses sbires sont partis refaire le plein. Sa réserve perso est également beaucoup moins addictive que le reste de son stock, puisqu'il a fait en sorte de moins y mettre d'agent additif dedans, et donc de drogue. Il n'est pas fou non plus, il n'a pas envie de devenir comme sa mère. Bien qu'elle en contienne un peu quand même, pourquoi se priver d'une petite dose tant que ça reste raisonnable ?
SOS : 3029 ÂGE : vingt-cinq ans CÉLÉBRITÉ : Elizabeth Olsen NATURE : Pass-mental/psionique EMPLOI : étudiante, fugitive de Kanatrix Corporation LOCALISATION : Washington D.C avec Roman POUVOIR(S) : Nouvelle mutation : EN COURS
Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
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Sujet: Re: i'm a beautiful liar (Marah & Anthy') Jeu 3 Sep - 18:06
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Des questions, toujours des questions. Roman et Ante se ressemblent bien plus qu'il ne l’imaginent. Je porte ma main à mon front. Satanée migraine. Elle ne s’en ira jamais. où est ton frère ? . Méfiance quand tu nous tiens. Il attrape une cigarette, qu'il avait coincée entre ses dents, la faisant tourner entre ses doigts. Sourire. Je fronçais les sourcils, le regardant droit dans les yeux. Aurais-je entendu un ton suspicieux dans sa voix ? Se méfierait-il de moi ? la « petite soeur » de Roman. Je n’avais pourtant jamais pris conscience que je pouvais être aussi intimidante. Je me sous-estime peut-être après tout. "Ne me dis pas que tu te méfies de moi (…) Te ferais-je peur Anthe ?". Lui soufflai-je avec un sourire. Une pensée bien amusante en sachant ce qu’il faisait durant ses journées, et sans doute ses nuits comparées à moi.
D’un ton lasse, je soupirais avant de reprendre mon sérieux. "Il devait régler deux trois choses. Il n’a pas voulu rentrer dans les détails, mais tu le connais" A vrai dire, c’était totalement vrai. Il n’avait rien voulu me dire. Ce qui était plutôt étrange. Lui qui d’habitude ne me cachez rien. Il avait été assez vague sur le sujet. Mais le connaissant par coeur, j’étais persuadé que cela avait de près ou de loin un rapport avec ses fréquentations douteuses. " Est-ce que Roman est au courant que tu es ici ?" Voilà la question fatidique. Soupire gêné. Je repris légèrement mal à l’aise. " Justement a ce propos, si tu pouvais …rester discret à ce sujet. Il n’est pas au courant. Je suis censé être assigné à l’appart depuis ça. . Finis-je par lui dire, tout en mettant de nouveau une main sur le bandage.
Un sourire mesquin apparut sur son visage. J’arquai mes sourcils, penchant légèrement ma tête sur le côté, le défiant du regard. J’aimais jouer, et je ne m’en rendais pas forcément compte. Je peux sentir son regard se poser sur moi pendant quelques secondes, les battements de mon coeur s’accélèrent. Finalement, il m’invite à le rejoindre dans un endroit moins bruyant, plus intimes, à l’abri des regards indiscrets et de l’effervescence de Bosworth "Ok, viens par là. ". Je m’approche de lui, le laissant passer son bras autour de mes épaules, m’entrainant à l’arrière.
"Tu fais jamais le ménage ici …ça se voit " L’endroit était effectivement discret, entouré par des dizaines de conteneurs, plus imposant les uns que les autres. Sombre, oui l’endroit l'était. Je resserrais ma veste lorsqu’un frisson me parcourut. Je devais être en train de faire une poussée de fièvre ou je ne sais quoi d’autre. Je jetais un coup d’oeil rapide aux alentours, mine de rien. Curieuse. On s’arrêta. Lorsque je sentis sa main descendre tout doucement de mon dos. Je croisais alors son regard. Je me mordais la lèvre " Pas sûre que Roman apprécie…qu'en dis-tu ?"
Qu’était-il entrain de faire ? Était-il en train de jouer ? Cette proximité soudaine. Les yeux dans les yeux, une fraction de seconde, je détourne mon regard la première reportant mon attention sur ce pour quoi nous étions venus ici, lorsqu’il sorti une petite boîte d’allumettes de sa veste. " Qui t'a fait ça ? ". Il ne me regarde plus. L’air désintéressé. " Un mec qui va bientôt regretter d’être né d’après Roman. " un sourire. " Dis moi … c’est quoi toutes ces questions ? Tu t’inquiètes toujours comme ça pour tous tes « clients » Anthé ? " Je m’approche de lui réduisant un peu plus l’espace qui nous sépare. Jouer, et encore jouer. Je le regardais droit dans les yeux de nouveau. tout en jouant innocemment avec un des boutons de sa veste. " Ou c’est juste parce que c’est moi ? ". Sourire et je me recule, reprenant une distance raisonnable.
Finalement j’aimais bien ce jeu. Mais malheureusement il s’arrêta bien trop rapidement lorsqu’il sortit de la poche de son pantalon une petite boîte cylindrique. Objet de ma convoitise. Soulagement complet. ça ferait l’affaire pour quelques jours. Heureusement que ce n’était que quelques fois par mois. Deux petits cachets rouge vif que je connaissais que trop bien. " Tient, c'est ma réserve perso', il me reste plus que ça, j'attends la livraison. " Je tandis alors la main pour récupéré les deux petits cachets, avant de lui répondre " Merci, tu me sauves la mise encore une fois. Tient voilà le fric." Je lui tendais quelques billets subtilisés à Roman durant son sommeil. Argent qu’il gardait précieusement pour mes médocs.
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Dernière édition par Marah Darshkov le Mar 20 Oct - 22:14, édité 1 fois
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Sujet: Re: i'm a beautiful liar (Marah & Anthy') Ven 4 Sep - 14:10
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Anthelme est quelqu'un qui ne sait pas tenir sa langue, alors quand il a une question qui lui trotte dans la tête, il la pose toujours. Peu importe que cela blesse les gens. Et puis, blesser les gens n'est pas quelque chose dont il se préoccupe. Alors, il ne réfléchit même pas quand il questionne la jeune femme sur son frère. Ne me dis pas que tu te méfies de moi . (…) Te ferais-je peur Anthe ? Anthelme ne peut s'empêcher d'avoir un rire moqueur. C'est là qu'on voit que tu me connais mal, ma belle. La peur n'a pas sa place dans ma vie. lui dit-il, très sérieux, mais avec un petit sourire en coin triomphant au coin de sa bouche. C'est vrai, rare sont les moments où Anthelme a peur de quelque chose. Même si certaines choses l'inquiètent parfois, comme le déclin de sa santé, il n'est pas quelqu'un qui s'en fait pour beaucoup de chose, ni qui est facilement impressionnable. Il devait régler deux trois choses. Il n’a pas voulu rentrer dans les détails, mais tu le connais. finit-elle tout de même par dire pour répondre à sa question. Anthelme acquiesce d'un air entendu, c'est vrai que Roman n'est pas un grand bavard. Est-ce que Roman est au courant que tu es ici ? Eh oui, il devait bien s'informer, pour savoir où se trouvait les limites. Justement à ce propos, si tu pouvais …rester discret à ce sujet. Il n’est pas au courant. Je suis censée être assignée à l’appart depuis ça. Le garçon fronce alors les sourcils et il ne répond pas. C'est une façon pour lui de lui dire qu'il ne lui promet rien. A vrai dire, il ne la connaît pas encore très bien, alors qu'avec Roman, c'est différent. Et même si il y a une part d'excitation à connaître ces deux jumeaux séparément, Anthelme n'est pas encore capable de dire, si jamais il devait prendre parti, de quel côté il irait, avec le frère ou la sœur. Il décide alors de l'emmener plus à l'écart des autres, et elle se laisse faire. Lorsqu'ils se détachent l'un de l'autre, et qu'il laisse glisser sa main dans son dos, le regard de Marah croise le sien. Il la regarde se mordre la lèvre, et il hausse un sourcil. Pas sûr que Roman apprécie... si ? Un sourire s'étire sur le visage du garçon, à la limite entre une profonde arrogance et un air de défis prononcé. Il n'est pas là, aujourd'hui. Il la regarde droit dans les yeux alors qu'elle détourne le regard, comme plus attirée par quelque chose qui dépasse la propre présence du garçon, sûrement la raison pour laquelle elle était venue ici. Cependant, le garçon se contente de sortir sa boîte d'allumettes de sa poche. Un mec qui va bientôt regretter d'être né d'après Roman. répond-t-elle à sa question concernant la personne qui lui avait fait cette blessure. Dis moi… c’est quoi toutes ces questions ? Tu t’inquiètes toujours comme ça pour tous tes « clients » Anthé ? Le garçon baisse les yeux sur les doigts de la jeune femme qui joue avec un bouton de sa veste, puis il les relève et croise son regard. Ou c'est juste que c'est moi ? Le garçon passe alors sa langue sur ses lèvres, avec toujours un petit air de défis. Puis il hausse innocemment les épaules. J'aime tout savoir, Chérie, c'est comme je suis, je ne vis que pour répandre des rumeurs à droite et à gauche. Une mutante attaquée dans un coin sombre d'une rue, ça va plaire, ça va affoler tout le monde. Et quand le monde est stressé, de quoi a-t-il besoin ? De médicaments. Il laisse planer un petit silence. J'ai un buisness à faire tourner. Il aime faire jouer le chaud et le froid, il aime quand ils se frôlent, s'enlacent et dansent subtilement ensemble, et il aime surtout quand ils rentrent en collision. Il aime s'éloigner pour mieux revenir. Et Marah n'y réchappera pas. Elle se recule après lui avoir sourit, et le visage d'Anthelme devient plus sérieux, presque froid. Il sort la boîte de la poche de son jean et lui tend les comprimés. Merci, tu me sauves le mise encore une fois. Tiens voilà le fric. Anthelme baisse les yeux sur les billets que lui tend la jeune femme, et il s’esclaffe. Tu as piqué ça à Roman, avoue ! Il les prend, et les compte, réflexe du métier, puis il les plie et les place dans la poche arrière de son jean. Il va criser quand il va voir qu'il lui manque de l'argent, même si je me doute qu'il m'était destiné à la base. Anthelme s'éloigne légèrement et tire une taff de sa cigarette, il regarde la fumée sortir de sa bouche et s'étirer dans l'air. Pourquoi ne peut-il pas absorber cette matière ? Devenir de la fumée devrait être vraiment intéressant. Est-ce parce qu'il n'est pas encore assez fort ou tout simplement ne le pourra-t-il jamais ? C'est quoi ton truc ? Tu sais, ton pouvoir, c'est quoi le tien ? Anthelme est quasiment sûr qu'elle ne connaît pas le sien, il se demande d'ailleurs si Roman le sait. Il est au courant de celui de Roman, bien entendu, c'est pour ça à la base qu'il l'a engagé, mais il ne croit pas avoir jamais usé du sien devant lui, et il n'a jamais entendu Roman parler de celui de sa sœur. Alors bien sûr, pour lui qui aime tout savoir, il est curieux de connaître celui de Marah. Et l'avoir seule face à lui est une bonne occasion.
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Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
- Récemment elle s'est vu avoir des saignements de nez.
Sujet: Re: i'm a beautiful liar (Marah & Anthy') Ven 4 Sep - 23:05
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Il ne put s’empêcher de rire, un rire moqueur « C'est là qu'on voit que tu me connais mal, ma belle. La peur n'a pas sa place dans ma vie. » me répondit-il très sérieusement, affichant un petit sourire en coin de lèvres. Sourire, qui ne passe pas inaperçu. Intéressant. Il se croit invincible. Je le note dans un coin de ma tête. Amusant, vraiment. Je n’en dirais pas temps pour Néron, lorsque, quelques semaines auparavant, je m’étais prise d’affections pour ses deux peurs. Bien sur je l’avais amèrement regretté par la suite, d'où la blessure par balle. Mais d’une certaine façon, j’avais réussi à combiner deux de ses plus grandes peurs avec succès. S’il était conscient de quoi j’étais capable il tiendrait surement d'autres propos. Sourire « Leçon numéro un. Ne jamais sous-estimer une femme, nous pouvons être tout aussi dangereuses que les hommes. » Je marquai une petite pause, prenant mon habituel ton joueur, ne le quittant pas des yeux. « Surtout-moi en faite, demande à Roman, je peux être très …persuasive quand j’en ai envie » finis-je par lui répondre me retenant de rire à cette allusion fugace.
La main dans mon dos, nos regards qui se croisent, dévoilant une partie de ses intentions, nos intentions ? Je lui demande si Roman apprécierait cette situation. Il me répond par un sourire plein d’arrogance. « Il n'est pas là, aujourd’hui » un air de défi sur son visage. J’aime ça. « C’est bon à savoir ». Je lui rendis son sourire. Séductrice à mes heures perdues, mon frère avait eu beaucoup de mal à me garder à distance des hommes durant notre adolescence. Même si ne nous avions que douze minutes d’écart, il avait toujours cet instinct de me protéger de tout et de rien. Encore aujourd’hui je ne pouvais m’empêcher de jouer à ce jeu délicieusement envoutant. Quelque chose d’addictif, quelque chose de définitivement excitant. L’adrénaline qui monte. Un réel plaisir.
Il ne se laisserait pas dicter sa conduite par mon frère. Un point pour lui. Je le teste, on se cherche. Il joue avec le feu. Il n’a pas froid aux yeux. Puis redevient sérieux. Ce n’est que plus amusant. Haussement innocent d’épaule. « J'aime tout savoir, Chérie, c'est comme je suis, je ne vis que pour répandre des rumeurs à droite et à gauche. Une mutante attaquée dans un coin sombre d'une rue, ça va plaire, ça va affoler tout le monde. Et quand le monde est stressé, de quoi a-t-il besoin ? De médicaments. » M’appuyant contre un tonneau qui trainait, j’arquai un sourcil le regardant de plus près. Très fin, assez jeune, grand, yeux bleu. J’avais toujours eu un faible pour les mecs aux yeux bleu. Je sors de ma rêverie. Amusant. Cette attitude de chaud et froid. L’envie d’en savoir plus me titilla. Il devenait intéressant cet Anthé. J'aimais quand on me résiste. Il fit une pause avant de reprendre «J'ai un business à faire tourner.» . Je me détachais de mon point d’appui pour le rejoindre. Il me tend le petit sachet que je m’empresse de prendre soulagé. Il s’empare du fric, ne perdant pas une seule seconde, se mettant à compter la petite liasse de billets devant lui.
Plongeant une main dans mon sac, y ressortant une petite bouteille, je pris une longue gorgée d'eau accompagné d'un des petits cachés de couleur rouge vifs que j'affectionnai temps. Instinctivement, mes muscles se décontractent. Effet immédiat, ou seulement psychologique. Peu importe, j’en avais besoin. Je reportais mon attention sur Anthe, tout en prenant un air faussement innocent. « Tu as piqué ça à Roman, avoue ! » J’haussai un sourcil, penchant légèrement ma tête sur le côté. Retenant un petit sourire. «Mmmh … Sincèrement je ne vois pas de quoi tu veux parlez » . Il met l’argent dans la poche arrière de son jean mine de rien. « Il va criser quand il va voir qu'il lui manque de l'argent, même si je me doute qu'il m'était destiné à la base. » J'haussai les épaules. Peut-être aurais-je droit à deux trois petites remarques, mais sans plus. Après tout cet argent était destiné exclusivement à mes médocs, il ne m’en tiendra certainement pas rigueur. En revanche pour la petite escapade hors de l'appartement, c'était totalement différent.
Je reporte alors mon attention sur Anthé, il s’éloigne légèrement, tire une bouffée sur sa cigarette tandis que je baisse la tête, me perdant quelques secondes dans mes pensées. C'est quoi ton truc. Tu sais, ton pouvoir, c'est quoi le tien ? Grande question, je relève la tête, rencontrant son regard. Je m’éloigne légèrement à mon tour, prenant de nouveau appuie sur le tonneau, arquant un sourcil tout en prenant un petit air arrogant. « Mieux vaux que je t’en fasse la démonstration, tout de suite » Petite pause pour alimenter sa curiosité « J’espère juste que tu m’en tiendras pas rigueur. » . Mon regard vint se plonger de nouveau dans le sien, mais cette fois-ci, c’était différent.
Pouvoir: À présent, son esprit était miens. Sensation enivrante. Je plongeais littéralement dans son esprit, passant en revue, sa vie au crible, ses moindres souvenirs, moindres pensés intimes ou non. J’appris que je lui plaisais depuis voilà quelques temps. Ce qui eut le don de me faire sourire intérieurement. Des images, des émotions, par centaines, par milliers me frappèrent de plein fouet comme une vague déferlante. Sa mère, son problème d’addiction à la drogue, un contrat avec …Kanatrix Corps. Je stoppai net. Je fronce les sourcils. Surprise. Me promettant de lui en toucher un mot, puis vint le moment où je tombe sur sa peur. La peur de perdre le contrôle de son pouvoir, peur de devenir dingue. Voilà qui ferait l’affaire. J’allais m’en servir.
Plonger dans la pénombre de son appartement, tranquillement installé on pouvait voir Anthé tranquillement installé sur son canapé. Clope entre ses lèvres, comptant les liasses de billets qui s’étalaient devant lui. Bruits, odeurs, tout était présent pour faire basculer le dealer dans son propre cauchemar. Plus réel que jamais. Sourire. plus aucun bruit, il ne mit que quelques secondes avant de s’en rendre compte. S’était calme, trop calme. Un instant, il s’apprêtait à ce levé lorsqu'un bruit assourdissant retenti. La porte de son appartement venait de s’effondrer littéralement sous ses yeux, alors que trois mecs armés jusqu’aux dents s’approchaient de lui dangereusement. Sensations, peur, angoisse de l'inconnu. J’amplifiai ses émotions par mille.
Il aurait voulu sans doute crier, se débattre, les menacés. Utiliser sans doute son pouvoir. Mais rien. Il ne pouvait strictement rien faire. Il était mien. Je l’avais sous mon contrôle. L’un des trois hommes, se détacha du groupe. Je lui donnai alors l’apparence de mon propre enfer. Néron. Anthé toujours immobile, tandis que le bourreau s’approchait de lui déposant lentement le canon de son flingue sur sa tempe. Un rire fou s’échappe alors de sa bouche. « Bienvenue dans ton propre enfer Anthé ». Quand soudain tout disparaît, désormais piéger dans une chambre de verre, Anthé, recroquevillé dans un coin de la pièce. Attaché. Sans défense. Il tente de se libérer, de crier, hurler. Il n’espère qu’une chose, sortir d’ici, que tout s’arrête, que tout soit fini.
Lorsque soudain, son pouvoir s'active sous ses yeux, lentement, doucement, prenant possession de tout son corps. Chaque parcelle, chaque membre, chaque fibre de tout son être. La matière, sa matière, celle avec qui il avait une profonde connexion état en train de le trahir sous ses yeux. Le verre était en train de prendre complètement possession de lui. Je pouvais sentir alors la peur montait à lui, lorsque je décidai de ralentir légèrement la progression. Son corps était à présent fait de verre hors-mis sa tête. J’apparaissais en face de lui, m’approchant doucement, m’agenouillant à sa hauteur, lui glissant ses quelques mots dans son oreille. « Oui, mais voilà. C’est moi qui te contrôle et tu ne peux strictement rien faire tant que je n’en prends pas la décision »
Puis je reviens à moi suivit de près par Anthé. Secoué. Nous sommes toujours dans l’entrepôt, au même endroit que tout à l'heure. Face à face. J’affiche alors un sourire triomphant, me mordillant la lèvre. Ne jamais sous-estimé une demoiselle. Jamais. « Modification de la perception de la réalité via un contrôle mentale, pas trop mal non ? » Annonçais-je fièrement.
Sujet: Re: i'm a beautiful liar (Marah & Anthy') Sam 5 Sep - 13:42
i'm a beautiful liar
marah feat. anthelme
This is a beautiful lie My last lie Even if it hurts to death I am hiding myself under a mask for you I see myself in the mirror and I ask myself Will it really make you happy if I let you go ? I’ll throw myself away completely because you need quiet time to yourself Did I say those things without even meaning it ?
Durant sa jeunesse, Anthelme n'a jamais eu le temps d'avoir peur. Il était trop occupé, par sa soif de pouvoir, ses besoins d'enfant dont il était le seul à pouvoir y subvenir, les problèmes de sa mère. Pourtant, il y eu tellement d'occasions où il aurait pu se renfermer dans un monde de peur ou de crainte. Les journées entières qu'il passait seul sans manger, les nuits blanches où sa mère ramenait des hommes à la maison et où il ne trouvait aucun autre endroit pour être tranquille que dans le placard de la salle de bain, toutes ces semaines où sa mère, en manque, devenait littéralement folle et ne pensait qu'à trouver de l'argent. Il ne sait pas si il a été extrêmement fort à cette époque pour supporter tout ça, ou si, tout simplement, il était réellement totalement indifférent aux autres. C'est son intelligence qui l'a sauvé, sans doute, se réfugier dans les livres et les expériences scientifiques a sûrement été son plus beau salut. Encore aujourd'hui, il ne prend pas le temps de s'inquiéter sur ce qui l'entoure, il se contente de prendre les problèmes comme ils viennent et de les résoudre, calmement. Mais est-ce vraiment qu'il n'a pas peur ? Leçon numéro. Ne jamais sous-estimer une femme, nous pouvons être aussi dangereuses que les hommes. lui dit-elle dans un sourire, à quoi Anthy lui répond par un sourire identique. Surtout-moi en fait, demande à Roman, je peux être très... persuasive quand j'en ai envie. Anthy hausse un sourcil, puis il secoue la tête de droite à gauche. Je n'ai jamais sous-estimé les femmes. Oh non, jamais. Sa mère était peu être pourrie jusqu'au sang, mais sa détermination et son courage n'étaient pas invisibles, simplement, elle les avait mis au profit des mauvaises intentions. Anthelme continue son petit jeu, c'est amusant, ça le détend. Bien qu'il ne soit pas quelqu'un de particulièrement tendu, il a quand même passé une sale nuit, et c'est agréable de l'oublier simplement. Bien sûr, si Roman avait été présent aujourd'hui, les choses auraient été différentes, mais avouons-le, maintenant, elles ne seront plus jamais les mêmes. Jamais Anthelme ne suivra les ordres de quelqu'un, c'est un meneur, mais avec Roman, c'est différent, c'est du respect. Alors bien sûr, il ne ferait rien qui le mettrait en colère, tout du moins si il était au courant. Les sujets de discussion s’enchaînent, et on en vient à la blessure de la jeune femme. Et tant bien même elle prétend que la personne qui lui a fait ça ne s'en sortira pas tranquillement, elle n'a rien dit d'autre. Puis vient cette histoire de comprimés. Qui est au final leur histoire d'origine, c'est ce qui les lie à la toute base. Il la regarde sortir une bouteille d'eau, preuve qu'elle est préparée à tout, et surtout à ça. Il remarque, même si cela est imperceptible, que ses traits se détendent, et il se demande à quel point elle a besoin de ces cachets. A quel point son corps en a besoin, et à quel point son esprit les désire. Mais rapidement, son attention est attirée par autre chose, sa propre drogue pourrait-on dire, parmi toutes les autres. L'argent. Elle prend un ton innocent pour lui dire qu'elle ne voit pas de quoi il parle, et ça le fait sourire de plus belle. Mais avant de réfléchir, il a déjà saisi l'argent. Il ne peut s'empêcher de se dire que c'est là la preuve de son égoïsme, si il avait été réellement inquiet de ce qu'aurait pensé Roman, il aurait tout du moins hésité... Le garçon s'éloigne alors, sa cigarette entre les lèvres, il observe la fumée s'élever dans l'air. Il lui pose alors la question sur son pouvoir, et il la regarde du coin de l’œil, bien entendu, il ne manque jamais d'observer la réaction des gens quand il leur parle. Elle s'éloigne de lui et part s'accouder à l'un des cents tonneaux se trouvant autour d'eux. Elle se montre arrogante, ce qui fait sourire le garçon. Mieux vaut que je t'en fasse la démonstration, tout de suite. Et alors son regard se fixe dans le sien, et pendant une fraction de seconde, les battements du cœur d'Anthelme s'emballent dans sa poitrine. Pendant quelques secondes, Anthelme se sent vide et perdu. Il sait qu'il est censé être à l'entrepôt, là où, quelques minutes plus tôt, il se contentait de regarder ses sbires distribuer sa drogue et ramasser des billets. Et pourtant, c'est différent. Il est là sans être là. Puis il se sent partir de cet endroit, où déjà il avait l'impression de ne plus être. Il est dans son appartement. Il ne se demande pas ce qu'il fait là, ou peut-être si, il ne sait pas trop. Mais il est trop occupé à compter ses billets. Il doit les compter, il ne sait pas trop pourquoi, mais il doit le faire. C'est important. Oui, ces billets sont toute sa vie. C'est pathétique. Mais il ne peut pas faire autrement. C'est réel, c'est sa vie. Cigarettes, volets fermés et billets. Puis il n'y a plus aucun bruits, plus de voisins qui hurlent, de chiens qui aboient, de rires fous dans la rue. Il veut se lever, mais trop tard, la porte vient de s'effondrer sous ses yeux. Peu importe qui ils sont, le garçon est prêt à se battre. Ils sont armés, et lui n'a que son cœur pour se défendre. Son cœur qui ne peut s'empêcher de battre à tout rompre, parce que même si la tête n'a pas peur, lui, il craint pour sa peau. Le garçon tremble ? Pourquoi ? Il aimerait se cacher ? Mais depuis quand fuit-il les problèmes ? Il se sent plus faible que d'habitude, comme si tout ce qu'il ressentait au fond de lui et qu'il arrivait à cacher en temps normal lui était craché au visage. Tout est pensé dans son appartement pour l'aider, sa table en métal, les différentes statues de pierre posées aux quatre coins de la pièce, les armatures de marbre sur les meubles. Il n'a qu'à tendre la main. Mais il ne peut pas bouger. Son corps est paralysé, comme ça lui arrive souvent, mais d'habitude, ce n'est que ses doigts, sa main ou sa jambe, jamais son corps en entier. Il ne peut rien faire, il est vulnérable, sans son corps, il n'est plus rien. L'un des trois hommes du groupe s'avance vers lui, il ne reconnaît pas ses traits pourtant bien distincts. Il lui place le canon de son arme sur la tempe, là, tout est fini. Comment a-t-il pu en arriver là ? Maintenant ? Sa vie est-elle réellement finie ? Bienvenue dans ton propre enfer, Anthé. Et alors tout disparaît. Anthelme est prostré contre un mur, les bras recouvrant son visage d'enfant dont il n'arrive pas à se détacher depuis plusieurs années. Il est attaché, il est seul, et surtout, il est vide. Vide de tout, de son pouvoir, de son libre-arbitre, du contrôle de son corps. Il voudrait s'enfuir, briser ces chaînes et hurler, vociférer sur ce monde auquel il n'a jamais voulu appartenir. Et alors, il se sent devenir verre. Le verre, cette matière qu'il a toujours adoré, si fragile et délicate, tout ce qu'il pensait ne jamais être. Elle s'étale sur lui, crisse sur sa peau. La peur, c'est comme si le verre était sa peur qui prenait peu à peu possession de lui. C'est sa peur qui se faufile dans ses veines jusqu'à son esprit, son cœur, le plus profond de son être. Il ne peut plus bouger, il n'est plus rien, un corps vivant mais inutilisable. Il sent la folie toquer à sa porte. Il ne fusionne plus avec la matière, elle a entièrement pris possession de lui, il n'est plus qu'une statut. A part son visage, il cligne des yeux plusieurs fois, et il prie pour que ça s'arrête. Et alors Marah apparaît, il n'a même pas la force de la dévisager, ni même de se questionner sur la raison de sa présence ici. Oui, mais voilà. C'est moi qui te contrôle et tu ne peux strictement rien faire tant que je n'en prends pas la décision. Il est revenu à l'entrepôt, même si son esprit est encore fortement embrouillé. Anthelme titube, et son dos cogne fortement contre un conteneur en taule. Un bruit sourd résonne autour d'eux, il plaque sa main contre la taule, son autre main passée sur son visage. Avant qu'il ne s'en rende compte, alors qu'il n'a encore qu'à peine pris conscience d'être revenu, la taule s'étire et parcourt son corps tout entier. Ses yeux ne deviennent plus que deux feintes de taule froissée. Modification de la perception de la réalité via un contrôle mentale, pas trop mal, non ? déclare-t-elle, fièrement. Anthelme, ayant fusionné avec la taule d'un rouge vieilli, se tourne vers elle. Il fait bouger ses doigts devant ses propres yeux, chaque mouvement produit une résonance désagréable. Ouais, super. lui dit-il, distant et ironique. Merde. murmure-t-il ensuite pour lui. Il a entièrement absorbé la taule, son corps tout entier ne fait plus qu'un avec, ça va lui demander un effort monstre pour s'en débarrasser, lui qui est déjà assez fatigué... Ses émotions l'ont tellement submergé qu'il n'a pas réussi à se contrôler. Quelque chose l'énerve. Elle est entrée dans sa tête sans lui demander la permission, et elle est sûrement la seule et unique personne dans cette ville, pour ne pas dire la planète, a en savoir autant sur lui, maintenant. Après coup, il sait qu'elle a lu en lui, il l'a senti parcourir sa mémoire, ses souvenirs et ses émotions. Il se sent presque souillé. Il déteste se dévoiler, il est le maître des mensonges, mais voilà qu'en un claquement de doigt, elle a presque tout appris sur lui. La matière qu'il a absorbé lui donne de la force, et il se retient de ne pas exploser. Il serre les poings, prend son visage entre ses mains, puis hurle de rage en couvrant sa bouche de ses mains. Son cri résonne contre la taule qui le recouvre,mais il se retourne subitement vers Marah. Ne refais plus jamais ça, ne rentre plus jamais dans mon esprit, sinon, tu pourras te trouver un autre dealer pour ta came ! Il s'approche d'elle un peu plus, son regard vide plongé dans le sien, il n'espère pas réellement lui faire peur, il la met en garde simplement. C'est là qu'il se rend compte que la confiance ne tient qu'à un fil. Et surtout, ne parle jamais de ce que tu as vu, d'accord ? La jeune femme n'est qu'à quelques centimètres de lui, et ses yeux plongés dans les siens le ramènent quelque peu à la réalité, les traits de son visage se détendent, si tant soit peu il soit possible de le distinguer sous la taule qui a pris possession de son visage. Et sa voix se fait alors plus douce. Il y a des choses dans ma vie qui feraient mieux de rester profondément enterrées, et je n'ai pas envie qu'on s'en serve contre moi. Anthelme prend une grande inspiration et souffle doucement, il bouge ses épaules, histoire de se détendre, mais il n'est pas prêt de pouvoir reprendre forme humaine.
SOS : 3029 ÂGE : vingt-cinq ans CÉLÉBRITÉ : Elizabeth Olsen NATURE : Pass-mental/psionique EMPLOI : étudiante, fugitive de Kanatrix Corporation LOCALISATION : Washington D.C avec Roman POUVOIR(S) : Nouvelle mutation : EN COURS
Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
- Récemment elle s'est vu avoir des saignements de nez.
Sujet: Re: i'm a beautiful liar (Marah & Anthy') Sam 5 Sep - 16:24
I'm a beautiful liar
ft. Anthy et Marah
Lieu : Marché noir :Boswroth
Accoudé à un des conteneurs, je le regardais revenir peu à peu à lui, déboussolé, perdu. J’avais l’habitude de faire cet effet à bon nombre de personnes lorsque je prenais un tel risque d’utiliser mon pouvoir sur eux. En général, la personne le prenait assez mal, et Anthé n’y échappa pas. Encore embrouillé, il se cogna fortement le dos à un conteneur en taule. Désorienté. Le bruit résonnant à travers l’entrepôt, je n’osais l’approcher, préférant qu’il reprenne seul ses esprits. Ouais, super. me dit-il, visiblement distant, sur un ton qui se voulait ironique. « Merde. » murmure-t-il. Mal à l’aise lorsque je pris conscience de l’avoir un peu trop « bousculé ». Il est vrai que parfois je laissais un peu trop mon imagination m’échappait. Je pouvais devenir aisément flippante quand je le voulais. Roman me l’avait déjà dit en rigolant.
Je reportais mon attention sur Anthé, mal, il était mal, serrant les poings, tentant de se contenir, prenant son visage entre ses mains tout en hurlant de rage. Je sursautais, fronçant les sourcils. Le pauvre, j’y étais allé peut-être un peu fort. J’en étais consciente, encore plus lorsque j’avais eu la chance de rencontrer Marguerite Collins, voilà quelques années maintenant. Une mutante tout comme moi, mais sa particularité à elle était d’amplifier les pouvoirs d’autrui et autant dire, lorsque nous étions toutes les deux, nous faisions des merveilles. Mon pouvoir devenait alors redoutable à force d’entrainement et je devenais alors le pire cauchemar de mes assaillants. Cette fois, Anthé en avait fait les frais. Il se retourne alors vers moi, quelque peut menaçant. « ne refait plus jamais ça, ne rentre plus jamais dans mon esprit, sinon, tu pourras te trouver un autre dealer pour ta came ! » je reste calme. C’était ça la solution, et je compris immédiatement son problème. Ses émotions. Il s’approcha alors de moi fortement contrarié. « Des menaces, toujours des menaces. Tu devrais plutôt me remercier. À l'heure qui l’est, je t’ai probablement sauvé la vie. Anthe ». Lui dis-je d'un ton grave, le plus sérieusement du monde. Oui je l’avais vu dans son esprit, son intention de se rendre à Kanatrix Corporation afin de faire des recherches sur un potentiel « médicament » pour ses problèmes. Chose complètement stupide, il aurait probablement fini sur une table en compagnie de Barthelomet en train d’expérimenté une autre de ses tortures sur lui.
Apprends à faire confiance aux gens qui t’entourent, à Roman, à moi. Les gens comme nous, il faut s’entraider, pas ce combattre. Sinon on mourra tous. Crois-moi j’en sais suffisamment sur le sujet et ce, depuis mes 16 ans. . Puis dans un élan de bonté, je lui dévoilai la signification d’une partie de ce que je lui avais fait voir. Quelque chose, que je n'aurais jamais admis à quiconque, même à mon frère. Je voulais, comme Anthé, paraître forte, mais en réalité, j’avais peur comme tout le monde. Je baisser la tête, prenant une rapide inspiration. L’homme qui te tenait en joue, le flingue sur ta tempe. Je montrai de nouveau ma blessure, puis relevé la tête faisant face à Anthé, le coeur lourd. C’est lui qui m’a fait ça. Il travaille pour Kanatrix Corporation. Oui je vois ta tête. Tu connais cette entreprise n’est ce pas ? C’est celle à qui ta mère t'a « vendu » Et bien il travaille pour eux et crois-moi tu es bien loin d’imaginer ce qui se passe, ce qu’ils sont capables de nous faire. Ce jour là, j'étais terrorisé Anthe. Je le cache à Roman, je lui dis que tout va bien, mais c'est faux. Onze ans que sa dure, que je fais ses cauchemars. Que j'attends les cris de mon frère qui résonne dans ma tête, alors que je suis impuissante, onze ans que je me vois en train de me noyer dans cette cuve rempli d'eau, de suffoquer et je peux rien faire. RIEN. Juste attendre que ça passe. Alors je t'en pris, pour ta propre sécurité, ne t’en approche pas. » .
Les souvenirs remontant à la surface, six mois. Six longs mois dans la terreur la plus totale, sans pouvoir faire quoi que ce soit, dans l’incapacité d’utiliser ses pouvoirs pour se défendre, être séparé de la seule personne avec qui tu es lié. L’entendre hurler à la mort alors qu’on la découpe, l’utilise comme un cobaye. Tes peurs, tes pires cauchemars utilisé contre toi. Je déglutis inconsciemment, perdue dans mes pensées. Souvenirs intenses, des moments que je tentais d’oublier, mais qui refaisaient surface que je le veuille ou non. Juste … promet moi que tu ne t’en approcheras pas. J’espérai profondément qu’il ne tente rien contre eux, du moins tant qu’un de nous deux, Roman ou moi n'étions pas à ses côtés. Nous étions avant tout des humains avec un coeur, des émotions. Nous avions beau tout prendre à la légère, nous prendre pour des « super-héros » mais nous en étions pas moins vulnérables. Il y a des choses dans ma vie qui feraient mieux de rester profondément enterrées, et je n'ai pas envie qu'on s'en serve contre moi. me dit-il d’une voix plus douce.
J’hochais la tête, bien évidemment, j’avais mis un point d’honneur à utiliser mes pouvoirs uniquement sur ceux qui souhaitez me faire du mal ou encore sans prendre à ceux que j’aimais le plus. « Apprends à me faire confiance et laisse-moi arranger ça.» Je me levai alors, me positionnant devant lui, tendant mes paumes de mains vers le haut, devant moi, l’invitant à poser « ses mains » sur les miennes « Tes émotions, c’est ça le problème. Pourquoi à ton avis j’ai pu aussi bien te manipuler ? Amplifié tes émotions ? Pourquoi la panique est montée si vite ? Tu ne les contrôle pas. Et ton pouvoir est géré par celles-ci. (…) Bien. Fais ce que je te dis, prend une grande inspiration par le nez ... puis expire par la bouche. Fais-le plusieurs fois et calmes-toi … laisse toi faire. ». Fini-je par lui dire doucement le regardant droit dans les yeux dans l'intention d'entrée une nouvelle fois dans son esprit.
Sujet: Re: i'm a beautiful liar (Marah & Anthy') Mar 8 Sep - 11:28
i'm a beautiful liar
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This is a beautiful lie My last lie Even if it hurts to death I am hiding myself under a mask for you I see myself in the mirror and I ask myself Will it really make you happy if I let you go ? I’ll throw myself away completely because you need quiet time to yourself Did I say those things without even meaning it ?
Anthelme ne savait pas ce qui l'énervait le plus. Le fait qu'elle se soit permise d'entrer dans son esprit sans lui demander la permission, ou alors qu'elle en sache autant sur lui à ce moment. Il n'est pas le genre de garçon à se dévoiler facilement. D'ailleurs, il ne l'a jamais fait, il est plutôt du genre menteur chronique. Parfois, il lui arrive tout simplement de ne pas mentir, mais il ne dit pas la vérité non plus, il esquive, il manie l'art de laisser entendre aux gens ce qu'ils veulent entendre sans en dire sur lui. Même River, qui est la personne qu'il considère comme la plus proche de lui, pour ne pas dire comme sa famille (si seulement il pouvait se l'avouer à lui-même), elle ne sait quasiment rien de lui et de son passé. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'il a passé plusieurs années de sa vie à dormir dans la rue et qu'il en est finalement sorti grâce à la drogue. Alors comment accepter qu'en l'espace d'une seconde, une personne en sache autant sur lui ? Et comment avait-il pu être aussi faible pour se laisser en dévoiler autant ? La taule qui le recouvre rend ses mouvements désagréables, il se sent encombrant mais aussi plus puissant. Et il y a cette sensation plus délicate, plus profonde, celle qui se répand dans ses veines comme de la drogue, parce qu'il se sent bien. Son corps n'a plus ses problèmes habituels, il est plus sain, il n'est plus malade. Et c'est agréable. Mais il sait que ce n'est qu'éphémère, car lorsqu'il reprendra forme humaine, la maladie aura empiré. Sa force lui monte à la tête, alors il s'énerve sur Marah. C'est vrai, Anthelme n'est pas le genre de garçon à se tenir, et ce, même pour les gens qu'il aime, ou apprécie parce que l'amour n'est pas l'un de ses objectifs. Elle reste calme à ses menaces, mais ça ne déstabilise pas Anthelme, d'ailleurs, si il avait tout son esprit, il aurait pensé qu'il n'en attendait pas moins d'elle. Des menaces, toujours des menaces. Tu devrais plutôt me remercier. À l'heure qui l’est, je t’ai probablement sauvé la vie. Anthe. lui dit-elle, comme une mise en garde, ce à quoi Anthelme répond par un rire moqueur en levant les yeux au ciel. Tu m'as sauvé la vie ? Mais justement, c'est la mienne, j'en fais ce que je veux ! s'énerve-t-il avec toujours ce petit rictus moqueur. A vrai dire, ce n'est pas clairement le fond de sa pensée. Il sait, pertinemment, que si il ne trouve pas de solution à son problème, il ne lui reste que quelques années à vivre, alors quitte à perdre sa vie en essayant de trouver une solution, ça sera au moins ça. Il préfère ce genre de solution plutôt que d'attendre la mort. Et il n'est pas le genre de personne à qui on dicte ce qu'il doit faire, au contraire, il a un certain esprit de contradiction, et il se fera un plaisir d'aller encore plus fouiner à Kanatrix après cette discussion. Apprends à faire confiance aux gens qui t’entourent, à Roman, à moi. Les gens comme nous, il faut s’entraider, pas se combattre. Sinon on mourra tous. Crois-moi j’en sais suffisamment sur le sujet et ce, depuis mes 16 ans. Le garçon prend une grande inspiration après sa phrase. Ce n'est pas sa mère qui l'a empêché à faire confiance aux autres, ce n'est pas des éléments de son passé qui lui disent « ne leur fais pas confiance, les gens se trahissent entre eux tout le temps », non rien de tout ça. Si il ne fait pas confiance en eux, c'est, tout simplement, qu'il ne sait pas, qu'il n'a pas l'impression d'avoir besoin des autres. Il s'en est toujours sorti tout seul, personne ne lui a jamais tendu la main, et il n'a jamais essayé d'attraper la main de personne. Sauf River. Pourquoi a-t-il craqué avec River ? Lui fait-il confiance ? Il ne sait même pas comment on fait confiance en quelqu'un, comment ça se manifeste. Peut-être fait-il déjà confiance à Roman, d'une certaine manière. Il n'en sait rien. Il n'a pas envie de faire équipe, peut-être. Anthelme regarde Marah, un peu perdu. L’homme qui te tenait en joue, le flingue sur ta tempe. commence-t-elle en lui montrant sa blessure. C’est lui qui m’a fait ça. Il travaille pour Kanatrix Corporation. Oui je vois ta tête. Tu connais cette entreprise n’est-ce pas ? C’est celle à qui ta mère t'a « vendu » Et bien il travaille pour eux et crois-moi tu es bien loin d’imaginer ce qui se passe, ce qu’ils sont capables de nous faire. Ce jour là, j'étais terrorisée Anthe. Je le cache à Roman, je lui dis que tout va bien, mais c'est faux. Onze ans que ça dure, que je fais ses cauchemars. Que j'entends les cris de mon frère qui résonnent dans ma tête, alors que je suis impuissante, onze ans que je me vois en train de me noyer dans cette cuve remplie d'eau, de suffoquer et je peux rien faire. RIEN. Juste attendre que ça passe. Alors je t'en pris, pour ta propre sécurité, ne t’en approche pas. Kanatrix Corporation ? Il savait ! Il savait qu'ils ne pouvaient pas rester à rien faire, qu'ils devaient envoyer des chiens pour les traquer ! Mais pourquoi n'en avaient-ils toujours pas envoyer pour lui ? Son regard se perd dans le vide, son cerveau est en ébullition. Il devrait peut-être se faire remarquer, pour qu'ils en envoient un ? Et là, alors, il attraperait ce salopard et s'en servirait pour intégrer cette entreprise. Ça serait beaucoup plus efficace pour infiltrer ce fichu bâtiment et trouver ce qu'il recherche ! Le silence rappelle Anthelme à la réalité, et son regard se pose sur Marah. Il peut lire dans ses yeux la souffrance qu'elle a dû supporter, mais il ne sait pas quoi dire. La moitié de son esprit est toujours ailleurs, en train de concocter des plans. Juste… promet-moi que tu ne t’en approcheras pas. Tous les muscles, tous les nerfs d'Anthelme se tendent. Est-elle inquiète pour lui ? Il serre les dents. Je ne suis pas le genre de garçon qui fait des promesses, Marah. Et il dit la vérité. Oui, pour la première fois depuis longtemps, il est sincère et ne ment pas. Il espère que la douceur de sa voix fera comprendre à Marah qu'il est simplement franc avec elle. Elle ne devrait pas s'inquiéter pour lui. Il y a des choses dans ma vie qui feraient mieux de rester profondément enterrées, et je n'ai pas envie qu'on s'en serve contre moi. continue-t-il de cette voix plus douce, qu'il n'a pas l'habitude d'utiliser, et donc qui paraît un peu faible et maladroite. Elle hoche la tête pour lui répondre, et Anthelme expire profondément, comme soulagé. Il a trop de choses en tête pour savoir ce qu'il ressent en ce moment. Il est toujours un peu énervé, inquiet, et excité à l'idée de mettre en place de nouveaux plans contre Kanatrix Corporation. Apprends à me faire confiance et laisse-moi arranger ça. Elle se place alors devant lui, et il peut voir dans la prunelle de ses yeux sa propre apparence. Il a l'air bien étrange, recouvert de taule comme ça. Comment doit-elle le percevoir ? Et pourquoi s'en inquiète-t-il ? Elle lève les mains devant elle, et il les regarde, légèrement sur la défensive, mais aussi un peu moqueur. Il hausse un sourcil, comme pour lui demander à quoi elle joue. Tes émotions, c'est ça le problème. Pourquoi à ton avis j'ai pu aussi bien te manipuler ? Amplifier tes émotions ? Pourquoi la panique est montée si vite ? Tu ne les contrôles pas. Et ton pouvoir est géré par celles-ci. Anthelme pouffe de rire en regardant vers le ciel. Puis, avec un petit sourire en coin, il baisse les yeux vers Marah et hausse les épaules d'un air désinvolte. C'est déjà bien que j'ai des émotions, non ? Parce que je pourrais être tout aussi bien l'un de ses murs de glace qui fait craquer les filles ! Il les lève les mains, mais hésite. Franchement, on peut pas trouver une autre solution ? J'ai l'impression d'être un gamin de cinq ans qui va jouer à trois petits chats. Si il faut un contact physique, je connais d'autres moyens. déclare-t-il avec un petit sourire aguicheur, bien qu'en réalité, il essaye plutôt de cacher son malaise. Il est un peu inquiet, malheureusement, qu'elle entre de nouveau dans sa tête. Cependant, il finit tout de même par s’exécuter, et place ses mains contre les siennes. Il sent la chaleur de Marah sous la taule qui a fusionné avec son propre corps. Bien. Fais ce que je te dis, prend une grande inspiration par le nez... puis expire par la bouche. Fais-le plusieurs fois et calme-toi... laisse-toi faire. Alors qu'elle le regarde droit dans les yeux, Anthelme secoue la tête de droite à gauche. Tu déconnes, hein ? Mais il se doute bien qu'elle ne rigole pas. Il la regarde une fois dans les yeux, mais dès qu'il croise son regard, il détourne le sien. Il souffle, comme pour se donner contenance, et reprendre ses esprits. Puis il la regarde, inspire profondément par le nez, et expire par la bouche. Mais il a bien du mal à se détendre, il ne touche pas vraiment les mains de Marah, il se contente de les effleurer. Il a quand même le corps recouvert de taule, et à part quand il frappe les gens sous matière, il n'est pas habitué à toucher quelqu'un sous cette forme.
HORS SUJET :
Spoiler:
J'espère que ça va Si tu as besoin que je rajoute quelque chose, n'hésite pas à me le dire
Gasmask
SOS : 3029 ÂGE : vingt-cinq ans CÉLÉBRITÉ : Elizabeth Olsen NATURE : Pass-mental/psionique EMPLOI : étudiante, fugitive de Kanatrix Corporation LOCALISATION : Washington D.C avec Roman POUVOIR(S) : Nouvelle mutation : EN COURS
Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
- Récemment elle s'est vu avoir des saignements de nez.
Sujet: Re: i'm a beautiful liar (Marah & Anthy') Jeu 10 Sep - 16:38
I'm a beautiful liar
ft. Anthy et Marah
Lieu : Marché noir :Boswroth
« Tu m'as sauvé la vie . Mais justement, c'est la mienne, j'en fais ce que je veux ! » Toujours ce petit rictus moqueur sur son visage, levant les yeux aux ciels, comme excédé que je puisse un tant soit peu m’inquiéter pour lui. « Comprend-moi, je veux simplement t’éviter de mourir dans d'atroces souffrances, tu es bien trop mignon pour sa » fini-je par lui dire sur une petite note d’humour.
Continuant de le fixer, mes yeux plongés dans les siens, je tentais inlassablement de comprendre quelle était sa réelle motivation envers Kanatrix Corporation. Était-cette histoire de « contrat » qui avait éveillé en lui un certain intérêt pour cette institution ou était-ce le problème que nous rencontrions tous, celui lié à nos gênes défectueuses et à ces crises à répétition ? dans les deux cas, tenté d’entrée dans ces locaux était de la pure folie. D’un autre côté je comprenais un peu mieux à présent son état d’esprit, sa façon de penser. En sachant que notre « durée » de vie était plus que limité il préférait prendre des risques, tenté le tout pour le tout afin de trouver un remède qui nous permettrait de repousser l’inévitable. Notre mort prochaine.
« Arrête d’agir comme un gamin stupide et borné. C’est clairement du suicide. Et si tu crois qu’un simple pot-de-vin à l’un des « chiens de Docanov » va t’aider, tu te trompes royalement ! Il s’entoure uniquement de personne loyale et ceux qui seraient tentés de le détruire se retrouvent en un claquement de doigts dans les caissons. . Les caissons de stase, je m’en rappelle comme si c’était hier, après avoir franchi les portes de nos cellules nous étions tombé par hasard sur cette salle, une salle immense, immaculé de blanc, au centre se trouvaient ces fameux caissons de stase. Caissons, qui contenaient des corps, inerte. Retenu, sans doute contre leur gré, immobile. Conscient de leurs environnements, mais ne pouvant nullement bouger, ni s’exprimer. Une façon pour Docanov de faire maintenir constamment une aura de peur, d’angoisse chez les mutants qu’il employer, une façon de les maintenir sous son contrôle
Je m’asseyais à nouveau sur un des tonneaux de fer, mettant aux défis Anthé de me contredire tout en ajoutant Ho et si ça peut te paraître facile d’entrée…essaye donc d’en ressortir ! tu devras passer devant une dizaine de vigile rien que pour accéder à la porte du laboratoire. Lui dis-je avec tout le sérieux dont j’étais capable. Après tout, j’avais passé près de six mois dans le laboratoire et j’en connaissais les moindres recoins. C’était de la pure folie. Les vigiles étaient nombreux, bien trop nombreux. Par chance, j’avais pu user de mon pouvoir de manipulation mentale sur eux après m’être débarrassé de l’implant. Mais les conséquences avaient été désastreuses. Les quelques jours suivant notre fuite de chez Kanatrix Corporation avaient été plus qu’éprouvante pour moi. Mon pouvoir avait fonctionné à plein régime, et les crises s’étaient multiplié rapidement, à intervalles réguliers. Il m’avait fallu plusieurs jours pour m’en remettre.
Dieu sait si j’avais eu le pouvoir de modifier la mémoire, mon premier cobaye aurait sans doute été Anthé. Lui faire oubliait l'existence de kanatrix Corporation, ne serait-ce que pour m’assurer qu’il ne s’attire pas trop d’ennui en notre absence. J’étais comme ça, et je ne pouvais rien y faire. J’étais d'un tempérament naturellement protecteur, que ce soit envers ma famille, ou encore envers les gens que je côtoyais régulièrement. Vous n’aviez qu’à demander à mon frère. Lorsque nous sortions en soirée et qu’il rencontrait des filles, j’avais pris l’habitude de « sonder » leurs esprits, histoire de voir si elle pouvait être à la hauteur de mes attentes - et de ses espérances évidemment- Eh bien, croyez-moi ou non. Très peu d'entre elles avaient réussi à passer le test. Idem de mon côté et ce n’est pas Roman qui vous dira le contraire.
Sa voix prit un ton inhabituellement doux qui me surpris, il semblait presque sincère. Aurais-je marqué des points ? Je ne suis pas le genre de garçon qui fait des promesses, Marah Têtue et borné, voilà ce qu’était Anthé. Il avait beau avoir ce petit « je ne sais quoi » dans le regard, qui m’attirait, autant son envie irrésistible de ce jeté littéralement dans la gueule du loup m’agacer. Je décidai d’adopter une tout autre tactique. Je m’approchai alors de lui glissant ses quelques mots. « Prévient nous au moins si tu tentes quoi que ce soit. » tout aussi doucement que lui. Il y a des choses dans ma vie qui feraient mieux de rester profondément enterrées, et je n'ai pas envie qu'on s'en serve contre moi. comme bon nombre de personnes d’ailleurs, il n’était pas le premier et encore moins le dernier à vouloir se protéger. Nous avions tous une part vulnérable en nous. Mon frère, moi, Anthé. Lorsque nous faisions partie de ses gens, au passé douloureux. Il était facile de s’en servir pour nous blesser.
Nous étions à présent l’un en face de l’autre, je lui avais demandé de me faire confiance et je voyais bien qu’il avait du mal à se laisser aller. Une partie de lui-même se trouvait être vulnérable à ce moment, il aurait sans doute voulu tourner les talons, que personne ne le voit dans cet état. Souffrant, de cette apparence. Sans doute pensait-il que je le trouvais soudain moins attirant . En réalité c’était le contraire, il devenait encore un peu plus séduisant à mes yeux. Il haussa les épaules, affichant un petit sourire en coin d’un air désinvolte. "C'est déjà bien que j'aie des émotions, non . Parce que je pourrais être tout aussi bien l'un de ses murs de glace qui fait craquer les filles ! . Alors je dois pas être comme les autres filles, j’ai un gros faible pour les hommes vulnérables. Il les lève les mains, mais hésite. Franchement, on ne peut pas trouver une autre solution . J'ai l'impression d'être un gamin de cinq ans qui va jouer à trois petits chats. S'il faut un contact physique, je connais d'autres moyens. déclare-t-il avec un petit sourire aguicheur. Je pouffai à mon tour de rire, lui rendant son sourire aguicheur, je frôlais la paume de sa main du bout de mes doigts. L’air ambiant devait alors comme électrique, les palpitements de mon coeur augmentèrent légèrement. En effet, il y a un autre moyen, mais on n'est pas encore assez intimes pour ça et pourquoi bruler les étapes alors qu’on peut faire durer le plaisir autrement ?.
Les yeux dans les yeux, les battements de mon coeur se calant petit à petit sur la respiration d’Ante, une douce chaleur m’envahie. Je sentais mon pouvoir s’activer doucement. Plonger dans ses pupilles, je pouvais voir son reflet, la détresse dans ses yeux. Prête à entrer de nouveau dans son esprit lorsqu’il se mit à secouer la tête de droite à gauche. Je perdis momentanément le contact. Je fronçais les sourcils, contrarié. Tu déconnes, hein ?Est-ce que j’ai l’air de plaisanter ? non, alors concentres-toi. Inspire et expire. Calmement.. J’arquai un sourcil avant d’ajouter sinon … je devrai employer la manière forte … lui dis-je sur le ton de la provocation.
Spoiler:
tag: #Anty#Marah | words:924 | notes: Gosh, j'espère que ça ira, et que t'es pas trop déçu.....mais avec ma mère qui parle toute les 30 secondes, j'ai du lutter pour écrire quelque chose de cohérent !
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Sujet: Re: i'm a beautiful liar (Marah & Anthy') Ven 11 Sep - 18:44
i'm a beautiful liar
marah feat. anthelme
This is a beautiful lie My last lie Even if it hurts to death I am hiding myself under a mask for you I see myself in the mirror and I ask myself Will it really make you happy if I let you go ? I’ll throw myself away completely because you need quiet time to yourself Did I say those things without even meaning it ?
Anthelme n'avait pas encore emmagasiné assez d'informations sur Kanatrix Corporation pour tenter quoi que ce soit, et de voir Marah lui en parlé aussi facilement lui fit comprendre qu'il en savait réellement très peu. Il savait bien que ceux ayant ce statut de mutant devaient provenir de là-bas, mais il est loin de se douter à quel point chacun d'entre eux a une histoire bien triste à raconter. Au final, il s'en sortait peut-être pas plus mal, d'être né directement comme ça, d'avoir été vendu avant même d'être né. De ce que Marah lui dit, ils n'ont pas tous eu cette chance. Mais comment imaginer, au final, n'être né que dans ce but ? Personne ne voulait réellement de lui. Sa mère voulait l'argent qu'il représentait, et ces gens, à la Kanatrix Corporation, ne voulaient que ses capacités. Il n'a pas de père, et n'en aura probablement jamais. Il n'a jamais été désiré, ni aimé. Il n'est pas né pour vivre une vie pleine de joie, et d'amour, mais seulement pour être exploité. Ça n'a toujours été que sa raison d'être, la raison de sa naissance. Et il doit vivre avec le fait qu'il n'aurait jamais dû vivre en premier lieu. Bien sûr, Anthelme écoute chacun de ses mots avec attention, surtout quand elle le traite de gamin stupide et borné, et là son visage se déforme légèrement pour paraître vexé. Docanov, ce nom lui dit quelque chose, et immédiatement, sa mémoire l’entraîne dans les tréfonds de ses souvenirs, et il voit ce nom écrit en lettres majuscules à l'encre noire sur le papier blanc du contrat. Étant donné comment Marah parle de lui, cette personne a l'air importante, plus qu'il ne l'imaginait, peut-être ? Il l'écoute aussi alors qu'elle parle des caissons, et il peut voir à son visage que ça ne présage rien de bon. Mais à quoi s'attendre de bon pour une entreprise comme celle-ci ? Il pourrait lui dire qu'elle ne comprend pas, qu'il n'a pas le choix, et qu'il préfère agir plutôt que de crever la gueule ouverte après s'être tourné les pouces pendant plusieurs années. Il a envie de lui dire qu'il est fichu si il ne fait rien. Certes, ils le sont tous plus ou moins, mais son temps est plus court. Il est incapable de dire dans quel état il sera dans un an. Peut-être sera-t-il déjà à moitié paralysé. Son état empire chaque fois qu'il se transforme, il a de plus en plus de mal à coordonner ses mouvements, son corps lui échappe, et une fois qu'il ne pourra plus bouger, il ne pourra plus rien faire. Il doit en profiter tant qu'il est encore libre de ses mouvements. Au fur et à mesure qu'elle le met en garde, Anthelme comprend qu'elle en sait vraiment sur l'entreprise et aussi sur ses locaux, et pendant une fraction de seconde, il se dit qu'il devrait se servir d'elle, pour rentrer, pour esquiver les obstacles et les pièges. Elle serait sans doute dur à manipuler pour la faire venir avec lui, mais elle lui serait d'une si grande aide. Non. Non il ne peut pas faire ça, il se résigne avant que son cerveau ne commence à échafauder des plans. Pas à Marah. Préviens-nous au moins si tu tentes quoi que ce soit. lui dit-elle, et le garçon ne peut s'empêcher de sourire. Et tu viendrais avec moi ? lui répond-t-il avec un air de défis dans la voix, bien qu'il s'est décidé quelques secondes juste avant de ne pas la mettre en danger de cette manière. Peut-être préviendrait-il Roman, en lui faisant promettre de ne pas emmener Marah. Oui, il ne voudrait pas voir Marah dans ces lieux, la façon dont elle en parle a suffit à le convaincre qu'il ne lui ferait pas revivre ça. Oh oui, il aurait voulu tourner les talons, s'enfermer chez lui, se plonger dans le noir et mettre de la musique zen, histoire que ça lui demande le moins d'énergie possible pour redevenir humain. Et surtout pas, se trouver devant une fille qui lui plaît, recouvert de taule, pouvant la broyer d'une seule main et étant au bord de la crise de nerf. Bref, super situation. Et pourtant, il est toujours là, devant elle. Elle n'est qu'à quelques centimètres de lui, et en plus de ça, il a presque ses mains posées contre les siennes. C'est déjà bien que j'ai des émotions, non ? Parce que je pourrais être tout aussi bien l'un de ses murs de glace qui fait craquer les filles ! dit-il pour plaisanter, mais aussi pour se donner contenance. Alors je dois pas être comme les autres filles, j'ai un gros faible pour les hommes vulnérables. Le garçon se mord alors la lèvre inférieure et baisse les yeux. Il est perplexe. Il n'aime pas être vulnérable, et il hésite, parle-t-elle de lui ? Si oui, ça voudrait dire qu'il est vulnérable, mais qu'il lui plaît, et ça, ça le rend à la fois mal à l'aise, à la fois heureux. Mais il n'a pas envie de donner l'impression d'être quelqu'un de faible, il n'estime pas l'être, malgré toutes les failles qui le représentent. Si il était faible, il ne serait pas arrivé jusqu'ici, non ? Le garçon lève enfin les mains, et essaye de détendre l'atmosphère, ou plutôt de se détendre lui-même, avec une énième blague. Anthelme a toujours été comme ça, lorsqu'il était jeune, il avait peu de gens avec qui parler. Il n'avait pas d'amis, il allait trop vite pour les autres enfants, et il ne fallait pas compter sur sa mère. Alors, en grandissant, en devenant plus fort, il a arrêté de retenir sa langue, et il parle, même si il n'a rien à dire. Il se redresse quand elle pouffe de rire à ses mots, en faisant le fier. Elle frôle alors la paume de sa main de taule du bout des doigts, et c'est comme des centaines de vibrations qui s’emmêlent dans son corps. Lorsqu'on le touche et qu'il est sous forme de matière, il ne ressent pas la peau humaine comme il la ressent en étant humain. Et chaque matière a sa manière différente de réagir au contact humain. Avec la taule, ça le fait vibrer, tout entier. Il a même du mal à reprendre son souffle, et pendant un bref instant, son cœur s'emballe. Il cligne des yeux plusieurs fois, comme pour se ramener à la réalité. En effet, il y a un autre moyen, mais on n'est pas encore assez intimes pour ça et pourquoi brûler les étapes alors qu’on peut faire durer le plaisir autrement ? Anthelme secoue la tête et sourit. Il hésite, devrait-il lui montrer qu'il aime contredire les gens et qu'il est prêt à prendre le risque, là, maintenant, de bousculer encore un peu plus choses ? Il se rappelle alors sa condition, et abandonne l'idée. Anthelme fait mine de se concentrer, mais au final, il fait perdre le contact. Il ne saurait même pas dire ce qui est dur là dedans. Peut-être n'est-ce tout simplement pas comment il fonctionne ? Ce n'est pas lui, il n'a pas les capacités pour être comme ça, c'est proscrit de son ADN. Est-ce que j'ai l'air de plaisanter ? Non, alors concentre-toi. Sinon, je devrai employer la manière forte... Et son corps se tend immédiatement à ces mots. Anthelme fronce les sourcils, comme pour la mettre en garde de ne pas recommencer ça. Puis, il souffle, il serre les mâchoires et relève le visage vers elle. Il la regarde, il se laisse aller, ses yeux se perdent dans les siens. Ses mains sont levées face à celles de Marah, mais elles ne font que les frôler. Anthelme est tout à fait conscience de la distance qui séparèrent leurs mains, il pourrait sans aucun doute la citer avec précision, et il s'évertue à la maintenir telle quelle. Il se sent partir, au fur et à mesure qu'il se perd dans ses yeux. C'est comme si une chose l'attirait à l'intérieur de lui, comme si il était appelé par l'intérieur même de son âme. Mais il ne voit pas ce à quoi il s'attendait. Il est dans une chambre miteuse, il n'a que sept ou huit ans, et il est là, à regarder la fissure qui crépite sur le mur. Sa mère hurle, ses cris percent le silence et traversent les murs qui les séparent. Elle est sûrement dans la salle de bain, et elle vient de couler sa dernière dose. Celle qui prédit les jours ou les semaines de manque qui vont venir, parce qu'elle ne doit plus avoir d'argent pour s'en procurer des nouvelles. Anthelme, qui sait que pourtant, ce n'est qu'un souvenir, se sent soudainement vide. Ça ne lui fait rien, ni chaud, ni froid, mais il est là, et il n'y a rien à faire. C'est un jour qu'il a vécu, réellement, et c'est triste. Il a oublié que Marah contrôle son esprit, sinon, il serait sûrement fou qu'elle voit une chose comme ça. Dans la réalité, son corps entier se tend, sa mâchoire se crispe. Il a envie de se boucher les oreilles, parce que les hurlements de sa mère lui retournent le cerveau. Alors, il hurle à son tour.
SOS : 3029 ÂGE : vingt-cinq ans CÉLÉBRITÉ : Elizabeth Olsen NATURE : Pass-mental/psionique EMPLOI : étudiante, fugitive de Kanatrix Corporation LOCALISATION : Washington D.C avec Roman POUVOIR(S) : Nouvelle mutation : EN COURS
Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
- Récemment elle s'est vu avoir des saignements de nez.
Et tu viendrais avec moi ? Me demandait-il avec son petit sourire, un air de défi sur le visage. Prise au dépourvu, je fronçais les sourcils. La peur guidant mes pas, je reculai, secouant la tête « non. Je n’y remettrais pas les pieds, jamais, tu entends ?. Mes muscles se raidirent instinctivement, les battements de mon coeur s’emballèrent . Je marquai une pause avant de l’affrontait de nouveau du regard. et Roman non plus d’ailleurs. Ne le mêle pas à ça. Je te l’interdis. On peut t’aider serte. Mais pas de la manière dont toi tu l'envisages. Je peux t’obtenir les plans de Kanatrix, de l’ASG, mais pas plus, ne me demande pas de revivre ce cauchemar et à mon frère non plus. Je baissai la tête un instant, prenant une grande inspiration. rien que pour avoir les plans, ça va me coûter beaucoup. Je prends des risques Anthe … d'énormes risques.. Pour cause, j'allais devoir encore une fois prendre contact avec ma mère, alors qu'elle n'avait pas été foutue de tenir sa langue devant Néron et lui dire ou je travaillais.
Lui demander de nous dire s’il comptait se rendre à Kanatrix Corporation fut la première chose qui m'était venu à l’esprit, mais je ne pensais pas qu’il aurait eu le cran de me demander une chose pareil. Pensée pouvoir revivre un instant ce que j’avais vécu, se jeter volontairement dans la gueule du loup me pensait totalement suicidaire alors que nous avions eu tant de mal à tenir le coup tous les deux. Six mois les plus terribles. Nous avions perdu beaucoup de choses cette année-là. À commencer par notre mère, celle qui n’avait pas hésité un instant à nous laisser aux mains de ses chiens. Celle qui nous avait donné la vie. Celle en qui nous avions une infinie confiance. Puis, l'innocence. Nous avions fait une croix sur elle, dès que nous avions mis les pieds à l’ASG, trainé de force, jeté aux pieds d’Edwin Freeman. Se sentir trahis. Considéré comme de la vulgaire marchandise. Comme de vulgaire jouer. Mais nous avions toujours cet espoir que notre mère aller arriver, tout arranger en un claquement de doigts. Ce n’est qu'après des heures passé en compagnie d'Allen, et de nombreuses nuits à pleurer à chaudes larmes dans l’espoir que ma mère vienne arrêter ce massacre que je m’étais finalement résigné à la perdre pour de bon, cette innocence. Ce soir-là. Je perdis une part de moi.
À ce moment-ci, l’innocente jeune fille, avait fait place à une jeune femme qui n’avait que très peu d’illusion sur son futur, sur l'humanité. Voir, qui avait faits une croix sur la possibilité d’avoir un futur normal. Un mari, des enfants. A cette pensées, mon coeur se serra. Mon rêve, un rêve illusoire. L’ASG serait toujours là, parmi nous, près de nous à épier nos moindres fait et gestes. Des agents trouveraient toujours le moyen de nous traqués, de nous retrouver. Toujours là a rôdé. Adrian toujours là pour tenter de mettre la main sur moi ou mon frère. Je le savais et nous en paierons le prix, un jour. Tout avait commencé par ce vol de documents dans le bureau de Docanov, dont Roman avait été l’instigateur - pour être honnête une clef USB. Subtilisé des informations n’avait jamais fait partie de nos plans, mais il avait préféré s’assurer d’avoir un moyen de pression « pour notre propre sécurité » avait-il dit, et encore aujourd’hui j’en doutais. Nous avions jamais été autant en danger qu’à présent. Néron avait failli m’avoir, et pour de bon. J’avais littéralement cru que cette fois, c’était la dernière.
"Alors je dois pas être comme les autres filles, j'ai un gros faible pour les hommes vulnérables." C’était bel et bien à lui auquel je pensais. Je dus toucher un point sensible, il se mordilla la lèvre inférieure, signe qu’il était en train de cogiter. Un soupçon perplexe ? Peut-être croyait-il que, laisser entrevoir une part de vulnérabilité le rendez faible à mes yeux ? a ceux du monde ? Non. Le peut que j’avais entrevu dans ses souvenirs lorsque j’avais pénétré son esprit, m’avait touché, j'avais vu un enfant plein de courage, tentant de survivre dans un environnement hostile, essayant de ce frayer un chemin à lui tout seul.
Il se mordit la lèvre inférieure, baissant la tête, comme s’il avait été gêné. Surprise, j’arquai un sourcil. Aurais-je marqué un point ? Je lui rendis alors son sourire répondant à sa « blague » tandis que, sous mes doigts, je pouvais sentir les sensations qui émanaient de tout son être. Étais-ce moi, qui le faisait vibré de la sorte ? Il secoue la tête et sourit. Il hésite un instant. Mais pourquoi ? À quoi pense-t-il ? Tant de questions restant en suspend, alors que je continue de le fixer. Mes yeux bleus posés sur lui, impossible de s’en détacher, sensation étrange. J’inspirai, j’expirai, prête à me connecter lorsque j’avais perdu le contact. Je le menace d’employer une autre manière, chose qui le rendit aussitôt plus « réticent ». Il fronce les sourcils, comme pour me mettre en garde. Souffle saccadé, il serre la mâchoire et relève son visage. Mes mains frôlent à peine les siennes, mes yeux rencontrent à nouveau les siens, je me sens attiré comme un aimant…irrésistible, je frissonne.
Pouvoir: Je me sens glissai tout comme Anthe. Mon souffle devient plus fluide, mon pouvoir s’active, je le sens. Une douce chaleur m’envahie. J’inspire, expire lentement. Mes sens sont en éveils. Comme emmené dans un autre lieu, je plane, me sens libre, légère. Je prends de nouveau une profonde respiration, des centaines d’images viennent me frapper de plein fouet, violente, triste. Je m'efforce de garder l'objectif en vu. Calmer Anthe. Je fronce les sourcils. Je reprends mon souffle essayant de stabiliser les « visions » sa mémoire, son esprit. Quand tout s’immobilise, je me retrouve dans une chambre, aux allures miteuses, je regarde tout autour de moi, puis le vois. Anthe, beaucoup plus jeune. Je penche la tête, m’approchant de lui doucement, me mettant face à lui. Il est là. Il ne doit pas avoir plus de sept ou huit ans, fragile, innocent. Je souris perdue dans mes pensées. Il était mignon, même à cet âge. Une femme hurle. Surprise, je tourne la tête rapidement. Mon coeur s’affole. Je reporte mon attention sur le jeune garçon inquiète. Des émotions, des dizaines d’émotions me submergent sans que je ne puisse rien faire. Puis il se met à hurler. Un hurlement déchirant, qui m'atteint comme de violente rafale, qui me coupe le souffle. Je comprends alors qu'Anthé perd le contrôle, panique….
Souffle saccadé dans la réalité, la panique que ressent Anthé m’affecte plus que je ne l’aurais souhaité. C’est dans un élan de panique que je prends la décision d’utiliser une autre partie de mon pouvoir, celle dont j’avais le moins le contrôle. Mon coeur s’affole alors que j’écarte ses mains de mon chemin s'en perdre une seconde. Prenant sa tête entre mes mains déposant mes lèvres sur les siennes. Je l’embrasse comme si notre vie en dépendait. Mes mains sur ses tempes, mon coeur battant la chamade, douce chaleur qui m’envahi, que je sens monter en moi, se propager à travers mes entrailles, un halo écarlate rouge nous entoure lui et moi formant ainsi une bulle protectrice. Les palpitements de son coeur ralentissent, alors que peu à peu je le sens reprendre le contrôle de lui-même. Il se calme, sa respiration reprend doucement un rythme normal…
J'avais alors matérialisé, la première chose qui m'était venu à l'esprit, une prairie. Seule chose qui pouvait être susceptible de le calmer, un endroit où il se serait senti serein, en sécurité avec moi, tandis que nos corps se mêlant, se touchant. Nous étions désormais connectés l’un à l’autre, chacun respirant au rythme de l’autre. Pouvant avoir accès à l'esprit de l'autre. Le monde et ses dangers n'existaient plus. Il n'y avait que lui et moi. Anthe, ça va ? . Lui demandais-je inquiète les yeux dans les yeux.
Dernière édition par Marah Darshkov le Mer 2 Déc - 0:11, édité 2 fois
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Sujet: Re: i'm a beautiful liar (Marah & Anthy') Mar 15 Sep - 16:00
i'm a beautiful liar
marah feat. anthelme
This is a beautiful lie My last lie Even if it hurts to death I am hiding myself under a mask for you I see myself in the mirror and I ask myself Will it really make you happy if I let you go ? I’ll throw myself away completely because you need quiet time to yourself Did I say those things without even meaning it ?
Même si Anthelme ne pense pas ce qu'il dit, et que jamais il n'emmènerait Marah avec lui dans sa quête Kanatrix Corporation, la réponse de la demoiselle le refroidit complètement. Non. Je n’y remettrais pas les pieds, jamais, tu entends ? Anthelme reste silencieux alors qu'il la voit se tendre. Et Roman non plus d’ailleurs. Ne le mêle pas à ça. Je te l’interdis. On peut t’aider certes. Mais pas de la manière dont toi tu l'envisages. Je peux t’obtenir les plans de Kanatrix, de l’ASG, mais pas plus, ne me demande pas de revivre ce cauchemar et à mon frère non plus. Rien que pour avoir les plans, ça va me coûter beaucoup. Je prends des risques Anthé… d'énormes risques... Anthelme cherche alors à croiser son regard. Mais il ne dit rien. Peut-être devrait-il lui promettre qu'il ne la mettra jamais en danger de cette façon ? Mais il ne peut pas faire ça. Comme il l'a dit plus tôt, il n'est pas le genre de personne qui fait des promesses. Peut-être, c'est vrai, que dans le fond, Anthelme n'est pas un monstre, mais il en porte fortement les traits. Et rien qu'avoir les plans lui serait d'une grande aide. Il ne peut pas lui expliquer pourquoi il doit à tout prix entrer chez Kanatrix. Bien sûr, il n'a pas envie de la mêler à ça, mais il n'aurait peut-être pas de plus belle chance. Avoir les plans, c'est avoir une porte d'entrée, et ça fait déjà longtemps qu'il en cherche une sans jamais en trouver. Anthelme se pince les lèvres, tout en gardant un visage froid, sa défense. Je verrai ça directement avec Roman, comme ça tu n'auras rien à voir avec cette histoire. déclare-t-il, froid et distant. Autant l'éloigner de cette histoire tout de suite, et Anthelme n'a toujours qu'un seul moyen de fuite, se montrer distant avec les gens. Les personnes normales ne s’accommodent pas des personnes froides et distantes, et si Marah ne veut plus avoir à se mêler d'Anthelme et de sa détermination à entrer dans les locaux de la Kanatrix, Anthelme l'aidera à se détacher de tout ça. Parce qu'Anthelme, lui, n'abandonnera rien. Sûrement le percevra-t-elle dans son esprit. Et alors qu'elle s'apprête à, de nouveau, entrer dans sa tête, Anthelme prend le temps de percevoir, et de sentir le phénomène se passer. La sensation est ni agréable, ni désagréable, seulement, il sait qu'elle est là. Et il ne s'attend pas à se retrouver dans cette pièce. Déjà, à huit ans à peine, le garçon avait ce regard froid sur le monde, comme si il connaissait déjà ses limites, comme si il savait que ce monde ne lui apporterait pas plus qu'il ne l'a fait déjà. Il se sent perdu à deux endroits, et il ne se contrôle dans aucun des deux. A un endroit, il ne peut rien faire d'autre que regarder cette fissure sur le mur, et dans l'autre endroit, il se sent partir dans les méandres de sa souffrance. Il n'y avait pas de moyen de calmer ou de recouvrir les hurlements de sa mère, à part en criant soit-même. Il n'y avait pas de télévision, pas de MP3, pas de téléphone, rien pour s'occuper ou mettre une autre source de bruits. La vieille radio crépitait tellement qu'on entendait à peine les voix résonnant difficilement au travers des enceintes. Alors, le garçon hurle à son tour. Dans le hangar, le garçon a fermé les yeux, et il hurle, parce qu'il ne veut plus entendre les cris de sa mère. Ça ne le fait pas souffrir, non, ça le répugne. Cette femme qui ne l'a jamais aimé et qui, pourtant, comptait toujours sur lui. C'est lui qui devait aller à la pharmacie pour acheter des pansements quand elle décidait de se mutiler, ou bien des seringues quand elle avait enfin des doses à s'administrer. C'est lui qui allait échanger ces billets verts contre de la poudre blanche. C'est lui qui ramenait l'argent à la maison. Et pourtant, jamais un mot d'amour, jamais un geste vers lui. Et quand il tomba sur ce contrat et qu'il comprit pourquoi il était né, alors tout s'éclaircit. Il est à la fois détaché de la réalité, à la fois perdu dans son esprit. Soudain, quelque chose le rappelle au monde réel, c'est si fort qu'il sursaute et que son cœur s'emballe. Il sent d'abord une douce mais puissante chaleur sur ses joues, puis des lèvres se posent contre les siennes. A ce moment précis, il ouvre les yeux. C'est Marah. Anthelme est un peu perdu pendant quelques secondes, il ne sait plus à quoi penser, tellement de choses traversent son esprit. Les hurlements de sa mère qui s'évaporent dans le lointain, son propre crit qui résonnait dans sa tête qui s'estompe enfin, l'appel de la réalité, les lèvres de Marah contre les siennes, ce que penserait Roman, également. Puis, le garçon comprend qu'il ferait tout aussi bien de faire abstraction de tout ce qu'il pourrait penser à cet instant. Il ferme les yeux et ses bras se resserrent comme un étau autour de la taille de Marah. Il fait extrêmement attention, car sous cette forme, il pourrait l'écraser en quelques secondes à peine. Il presse un peu plus ses lèvres contre les siennes, et il a l'impression de clairement sentir la chaleur de la jeune femme se libérer dans ses veines et détendre chacun de ses muscles un par un. Anthé, ça va ? Lorsqu'il se décide à de nouveau ouvrir les yeux, il est frappé par une étendue verte et sans fin. Il prend alors conscience qu'il n'est tout simplement jamais sorti de la ville, et qu'il ne s'est jamais retrouvé dans un endroit aussi étendu sans vies humaines, sans murs de pierre ou voitures. Il regarde autour de lui, pendant quelques secondes, comme un peu perdu. Puis, au final, il souffle longuement, comme complètement détendu. Il fait quelques pas, timide, après tout, tout doit sûrement se passer dans sa tête, et il n'est pas sûr de comment cela fonctionne. Si il bouge trop, est-ce que tout cela va disparaître ? Il lève les yeux vers le ciel, il sent l'air caresser sa peau. Il n'y a personne, à part Marah et lui. Personne pour lui créer des problèmes, personne qui n'a besoin de lui. Il se tourne vers Marah et lui jette un petit regard avant de baisser les yeux. Il est un peu perdu, qui ne le serait pas ? Oui, ça va. Cependant, si il y a bien une chose sur laquelle il n'a pas besoin de se questionner, c'est qu'il est au calme, et que c'est grâce à elle. Et il veut en profiter. Alors, doucement, il l'attrape par le bras et l'attire à lui. Il passe sa main dans sa nuque et blottit la tête de la jeune femme contre son torse. Il n'est pas en taule, ici, et c'est agréable. Je me sens... Tellement bien, tellement calme. Il lève de nouveau les yeux vers le ciel. Dommage que ce ne soit pas le monde réel. dit-il d'une voix lointaine, comme si il regrette réellement de n'avoir pas pu trouver une réalité telle que celle-ci dans l'unique monde qui est le leur.
SOS : 3029 ÂGE : vingt-cinq ans CÉLÉBRITÉ : Elizabeth Olsen NATURE : Pass-mental/psionique EMPLOI : étudiante, fugitive de Kanatrix Corporation LOCALISATION : Washington D.C avec Roman POUVOIR(S) : Nouvelle mutation : EN COURS
Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
- Récemment elle s'est vu avoir des saignements de nez.
Sujet: Re: i'm a beautiful liar (Marah & Anthy') Mer 16 Sep - 23:06
I'm a beautiful liar
ft. Anthy et Marah
Lieu : Marché noir :Boswroth
"Je verrai ça directement avec Roman, comme ça tu n'auras rien à voir avec cette histoire. » Il avait agi, comme je l’avais fait quelques minutes auparavant, employant sans doute le même ton. Sa voix était devenue froide et distante, je pouvais parfaitement comprendre qu’il le prenne mal. Mais j’avais la responsabilité de protéger mon frère. Anthe, ne pouvait pas comprendre. Personne ne pouvait comprendre la relation qui nous unissaient Roman et moi. Je ne pouvais en aucun cas prendre le risque de perdre Roman. Je fermais les yeux, un instant, c’est justement ce que je ne voulais pas entendre. Mêlé Roman à cette histoire serait un véritable désastre. J’avais déjà fait l’erreur moi-même et au vu du résultat catastrophique - une balle logée dans mon ventre devais absolument faire comprendre à Anthé qu’il devait laisser tomber l’idée d’inclure Roman dans n’importe quel plan diabolique en l’encontre de Kanatrix Corporation. Tu ne comprends pas. Je ne veux pas que tu impliques Roman dans quoi que ce soit, ça le mettrait encore un peu plus en danger. Je lui ai caché certaines choses pour le protéger et si tu te pointes en lui parlant de plan ou je ne sais quoi d’autre il va se poser des questions. J’aime mon frère et je ne sais pas ce que je ferrais s’il lui arrivait quelque chose par ma faute.
Par ma faute, ses mots résonnèrent dans ma tête comme une sonnette d'alarme. Oui parce que j’avais eu un instant la naïveté de croire que ma mère avait changée. Parce que j’avais pris la décision d’accepter de la rencontrer pour entendre ce qu’elle avait à me dire. Mais voilà, je m’étais une nouvelle fois fait avoir comme la gamine de seize ans que j’avais été à l’époque et ça, Roman ne l’accepterait sans doute pas. J’avais été inconsciente, stupide. Faire confiance à ma mère, celle qui nous avait lâchement vendue à son employeur. Celle qui en avait profité pour tout déballer à l’ASG en leur donnant exactement l’endroit où je travaillais quelques jours seulement après notre « première » rencontre. Que c’était à cause d’elle que je m’étais pris une balle . Je grimaçais. Sans oubliai que j’allais devoir une nouvelle fois rentrée brièvement en contact avec elle pour pouvoir avoir une chance de « récupérer » les plans dans sa tête.
Je soupirais, comment j’allais pouvoir gérer ça, sans que Roman ne se doute de quoi que ce soit ? Je me résignais, je me pencherais sur la question plus tard, balayant d’un revers de la main mes pensées. Comment lui faire comprendre qu’il fallait qu’il me laisse faire sur ce coup ? Juste, laisse-moi faire. Dans quelques jours tu les auras tes plans, mais n’en parle à personne. finis-je par lui dire en tentant de me concentrer de nouveau sur Anthé, alors que nous étions face à face, prêt à ne fait plus qu’un. J’étais alors entré dans les méandres de son esprit. J’avais pu lire en lui, assisté à une scène de son passé. Quelque chose qui l’avait visiblement marqué. Mon coeur s’était alors serré juste après avoir entendu son cri déchirant. Je m’étais alors empressé de mettre fin à cette « vision », à le sortir de cet état second, de le ramener avec moi dans un lieu où il se sentirait un tant soit peu en sécurité, loin de tout ce chagrin, cette tristesse qu’avait été son enfance. Méthode peu commune, je l’avais embrassé. Le fameux contact physique dont il parlait quelques minutes plus tôt en blaguant. J’avais osé, même si je savais pertinemment qu’il y mettrait fin tôt ou tard à cause de Roman, mon frère. Et peut-être un peu parce qu’il avait surement - secrètement- peur de s’en prendre une dans la figure.
Peu importe. C’était notre moment. Profitez, se laisser aller. Plus rien ne comptait. Nous étions tous les deux, seuls. Dans cet endroit reposant, calme. La chaleur continuait de m’envahir doucement, lentement. Je pouvais sentir la moindre émotion émanant d’Ante. Il resserre son étreinte. Je me laisse faire à mon tour. Je peux ressentir la moindre de ses sensations. Ses yeux qui se ferment, les questions qui l’assaillent puis finalement son coeur qui s’'emballe alors que je dépose mes lèvres sur les siennes, surement surpris de mon audace. Je souris intérieurement. Je m’étais moi-même surprise. Mon coeur s’emballe à mon tour, un frisson me parcourt le long de ma colonne vertébrale alors qu’une multitude de sensations me frappent. C’était indescriptible, j’étais comme déconnecté, en transe . Ma respiration se faisait plus lente que la normale, je pouvais sentir la chaleur coulaient dans mes veines. Était-ce lui ou moi qui ressentais ceci ? J’en étais incapable de le dire. Était-ce pareil de son côté ? Je n’avais pas l’habitude de me servir de cette partie de mon pouvoir. J’étais un peu moi-même perdue. Parfois, ne faire qu’un avec une personne pouvait impliquer qu’elle pouvait entrer elle aussi dans votre tête et ce très facilement.
Anthé, ça va ? Lui avais-je alors demandé avant qu’il s’éloigne lentement de moi. Doucement, perdue, hésitant quelque peu à s’avancer. Il leva les yeux aux ciels. À cet instant une vague de plénitude vint me frapper. Je soupirai, fermant un instant les yeux, sentant lune légère brise me caresser la peau. Oui, ça va J'ouvre de nouveau les yeux tandis qu'ils se saisie de mon bras et m’attire à lui. Sourire aux lèvres, soulagé je me laisse faire. Tant mieux alors moi aussi. Sensations indescriptibles, plénitude absolue, calme voluptueux. Sa main glisse le long de ma nuque, m’invitant à poser sa tête contre son torse. Ma main quant à elle rejoint celui-ci. Je me sens... Tellement bien, tellement calme Oui c'était vrai, tant que je l'étais, il le serait. Sa chaleur exquise , son odeur musquée m'enveloppe. Je me laisse aller à mon tour, oubliant mes problèmes. Dommage que ce ne soit pas le monde réel.Je ferme les yeux dans l’espoir que ce moment ne s’arrête jamais. Tu n'es plus recouvert de taule, que ce soit ici ou dans le monde réel, alors ...n'y pense plus.. Lui susurrais-je à l'oreille. Il n'y a que nous maintenant Dix, vingt minutes s’écoulent peut-être. Nous sommes toujours là blotti l’un contre l’autre. Sereins. Hélas, toutes bonnes choses ont une fin, il suffit souvent d'un moment d'inatention pour que la réalité vous revienne en pleine figure. Victime de mon pouvoir, j'allais rapidement m'en rendre compte, alors qu'Anthé allait mettre la main sur des souvenirs douloureux, ceux de l’époque où j’avais été retenu prisonnière. L'habituel bouclier mental que j’avais appris à mettre en place au fil des années, se fissure peu à peu…. laissant entrevoir une partie de mon passé.
Spoiler:
tag: #Anty#Marah | words:865 | notes: Fais moi penser de te parler des "souvenirs douloureux de Marah. Bon là j'en ai peut-être deux qui l'on marqué, faudrait un troisième impliquant Roman ! je vais demander de l'aide à Barthelomet :p
This is a beautiful lie My last lie Even if it hurts to death I am hiding myself under a mask for you I see myself in the mirror and I ask myself Will it really make you happy if I let you go ? I’ll throw myself away completely because you need quiet time to yourself Did I say those things without even meaning it ?
Oui, Anthelme a du mal à comprendre ce qui unit Roman et Marah. Et même si il est capable de le ressentir, la façon dont il pensait à River en était la preuve, il avait du mal à le concevoir quand c'était en dehors de lui. Si vous lui demandez comment il interprète ce qu'il ressent pour River, il serait tout bonnement incapable de vous l'expliquer avec des mots. Alors un lien aussi fort que celui que pouvait avoir Roman et Marah, c'était beaucoup trop lui demander. Il pense pouvoir calmer Marah, en lui disant qu'il la laissera en dehors de tout ça, mais il se rend rapidement compte que c'est tout le contraire. Ça ne l'a pas calmé du tout. Tu ne comprends pas. Je ne veux pas que tu impliques Roman dans quoi que ce soit, ça le mettrait encore un peu plus en danger. Je lui ai caché certaines choses pour le protéger et si tu te pointes en lui parlant de plan ou je ne sais quoi d’autre il va se poser des questions. J’aime mon frère et je ne sais pas ce que je ferrais s’il lui arrivait quelque chose par ma faute. lui dit-elle après avoir fermé les yeux un instant. Anthelme ne sait pas quoi répondre. D'ailleurs, il ne répond pas, il reste juste là, à regarder dans le vide devant lui. Il ne se sent pas abandonné, non, puisqu'il n'est pas du genre à compter sur les autres, mais il est... Triste ? Déçu ? Il ne saurait qualifier ce qu'il ressent. Cependant, pendant quelques instants, l'idée d'avoir des alliés dans sa quête, de vrais alliés, des personnes en qui il a presque confiance, cela aurait été agréable. Oui, il aurait aimé ça. Mais non. Il n'en a pas le droit. Marah et Roman ne sont pas prêts à lui faire confiance pour mener une telle expédition. Anthelme est perdu, il ne sait pas si il doit se sentir égoïste de savoir qu'ils ne seraient pas prêts à se mettre en danger avec lui, ou si il doit comprendre la situation, le besoin qu'ils ont à se protéger. Alors, il ferme son esprit à tout ça, à toutes ces idées, et il décide de continuer seul dans cette aventure qu'est Kanatrix. Tant pis, se dit-il à lui-même, le plus simplement possible, comme pour se convaincre lui-même. Il entreprend un autre combat, laisser Marah rentrer de nouveau dans son esprit. Mais ça ne se passe pas comme prévu, et il subit cette image du passé. Marah le sort de cette situation en l'embrassant. Pendant une fraction de seconde, il arrive à se demander depuis combien de temps il attend ça. Mais cette idée est vite effacée par ce que Romane pourrait penser de ce geste. Puis, Anthelme est appelé par autre chose, la nature, la liberté, un spectacle qu'il n'a jamais vu et qui le détend. Il est calme comme jamais il ne l'a été dans sa vie, et ça lui fait un bien fou. Sûrement jamais n'arrivera-t-il à retrouver un tel calme dans le futur, et Marah en sera donc la seule témoin. Anthelme s'éloigne, il s’imprègne de ce lieu. Et pendant de longues secondes, il se dit que le pouvoir de Marah est un vrai don. Après lui avoir dit que ça allait, le garçon l'attire contre elle, c'est un peu sa façon à lui de lui dire merci. Tant mieux alors moi aussi. lui répond-t-elle, et il sourit, les lèvres enfouies dans ses cheveux. Et il se sent encore mieux. C'est comme si il profitait à la fois de son propre calme, mais aussi de celui de Marah. Ressent-elle la même chose que lui ? Se sent-elle au calme, comme lui ? Se sent-elle en sécurité ? Tu n'es plus recouvert de taule, que ce soit ici ou dans le monde réel, alors... n'y pense plus... Son corps entier frissonne alors qu'il sent le souffle chaud de Marah à son oreille. Anthelme hoche la tête pour lui répondre. Ici, il n'est pas malade. Si il pouvait rester ici jusqu'à la fin de ses jours, et même après, sûrement le ferait-il. Il n'y a que nous maintenant. Oui, il n'y a personne d'autre. Il n'y a ni ses dealers, ni ces drogués, ni Roman, ni l'ASG... Personne. Il laisse le temps filer sans même s'inquiéter de le voir lui échapper entre les doigts. Jamais il n'aurait osé gâcher des minutes de cette manière dans la réalité. Mais ici, il est tellement bien qu'il s'en fiche. Soudain, quelque chose le titille, le gêne. Il ne comprend pas tout de suite ce qu'il se passe, il fait surtout sembler de ne rien remarquer. Il n'a pas envie de gâcher ce moment, comme un enfant, il ignore la voix de la raison qui l'appelle, la voix de sa mère qui veut le priver de son jeu pour venir manger. Puis, au bout de quelques secondes, il fronce les sourcils. Marah, quelque chose ne va pas. Sa voix tremble plus que d'ordinaire, pourtant, Anthelme n'est pas un garçon qui a facilement peur. Mais il se sent soudainement en danger. Quand il décide de se dégager et de regarder Marah, elle n'est plus là. Marah ? Marah ? appelle-t-il, réellement inquiet. Il regarde autour de lui. Depuis quand n'est-il plus au milieu de la plaine ? Il n'avait même pas remarqué, mais le décors a changé, il est dans une pièce noire, totalement noire. Il veut marcher, même si c'est au hasard, pour retrouver Marah, mais il se rend compte alors qu'il est attaché par les chevilles. Sans même réfléchir, il pose les mains sur le métal des chaînes qui l'emprisonnent, pour absorber la matière et s'en défaire facilement, mais rien ne se passe. Hurlant de rage, paniqué pour une raison qu'il ignore, il se relève. Et alors, Marah est devant lui. Elle est elle aussi enchaînée, il s'approche, mais il ne peut pas bouger à plus d'un mètre autour de la chaîne qui trouve sa base dans le sol même. En tirant de toutes ses forces sur la chaîne, et en tendant le bras, il effleure à peine cette vitre dans laquelle est enfermée Marah. Marah, c'est quoi ce bordel ? lui crie-t-il, abandonnant complètement d'essayer de cacher l'inquiétude dans sa voix. Ce n'est pas vrai, hein ? C'est dans nos têtes ? Il se sent tellement submergé par une peur qui n'est même pas la sienne qu'il ne sait plus ni où il est, ni pourquoi il y est, et surtout, il ne sait plus si il est dans la réalité ou non. Il regarde autour de lui, il ne distingue rien qui pourrait l'aider à comprendre ce qu'il fait ici. Il entend son cœur tambouriner dans sa poitrine, ses mains tremblent, il se sent impuissant, et il déteste ça.
SOS : 3029 ÂGE : vingt-cinq ans CÉLÉBRITÉ : Elizabeth Olsen NATURE : Pass-mental/psionique EMPLOI : étudiante, fugitive de Kanatrix Corporation LOCALISATION : Washington D.C avec Roman POUVOIR(S) : Nouvelle mutation : EN COURS
Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
- Récemment elle s'est vu avoir des saignements de nez.
Sujet: Re: i'm a beautiful liar (Marah & Anthy') Ven 25 Sep - 19:02
I'm a beautiful liar
ft. Anthy et Marah
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"Marah, quelque chose ne va pas." sa voix, sa chaleur qui s’estompe, qui s'évanouie. Anthe qui disparaît. Cette petite voix qui résonne en moi, me disant de faire attention, je ne l’avais pas pris en compte, me laissant submerger par des pensés, par mes peurs, mes émotions. Mon pouvoir s’était à nouveau retourné contre moi. Je n’avais pas eu le temps de me ressaisir que je me retrouvais enchainée, dans cette pièce que je n'oublierai sans doute jamais.
Les battements de mon coeur qui s'accélèrent sans que je puisse faire quoi que ce soit, la peur qui me submerge, la panique, mes mains qui se mettent à trembler, ma vue qui se trouble. Mes deux mains qui rejoignent instinctivement la vitre en face de moi, ma tête contre la paroi. Marah, c'est quoi ce bordel ? J’entends qu'il me parle, mais fait totalement abstraction du sens de ses paroles. Pourquoi, pourquoi maintenant ? pourquoi CE souvenir. L’inquiétude dans sa voix qui résonne en moi, comme un appel à l’aide, je relève la tête impuissante. Je veux sortir de ce cauchemar mais je suis comme tétanisée. La peur est trop grande, je connais la suite. J’arrive à peine à articuler quelques mots. On… on est.. on est dans matête Anthe... Je l’avais dit. Un gémissement sorti de mes lèvres alors que je me retournais dos à Anthe, ma respiration qui s’emballe alors que j’entends le bruit de l'eau qui arrive dans les conduits, qui va me submerger, me faire perdre les pédales.
Elle arrive, deux, trois. Elle surgit avec force, je me plaque contre la paroi, me protégeant le visage, mais je suis trempé, l’eau monte à toute vitesse, tandis que je peine à faire entrer l’air dans mes poumons, la phobie de l’eau, la peur de mourir noyé. « C'est juste dans ma tête, c’est juste dans ma tête, c’est du passé, c’est fini » J’essaye de me convaincre, mais sans succès, la peur est trop grande, je continue à sombrer je le sens. Lorsque sa voix retentit, ma peur monte d’un cran. Allen, c’était Allen. Mon coeur rate un battement je me retourne plaquant les deux mains sur la vitre. Je veux sortir. « non… ça ne va pas recommençait... pas ça » Tout était exactement pareil, les larmes qui montent. Les émotions qui me submergent, la peur de mourir. « Non, c’est dans ma tête, je peux sortir de là.. Je peux nous faire sortir, il faut juste que .. » . Je rencontre alors ses yeux, à lui. Le souffle coupé. La peur grandissante. « Mercredi 15 novembre 2006, 16 h. Expérience numéro 27 sur la maitrise des peurs avec un pass mental. Note à moi-même : ils sont plus sensibles aux émotions, à leur environnement dans lesquels ils évoluent. Le sujet XX2- 123458-452 de matricule 452 est de sexe féminin, âgé de 16 ans, porte un implant subdermique au niveau de sa nuque, amoindrissant ses pouvoirs elle n’est donc pas en pleine capacité de ses moyens. Semble paniqué à la vue de sa phobie, elle ne se maitrise pas encore… » Il me regarde avec un air de dégoût. « Décevant, vraiment » « LA FERME !...je veux que ça s'arrête... » Au fond de moi, je le sais. Je suis décevante, je suis inexpérimenté, je… Non, je secoue la tête, un cri de rage s’échappe de mes lèvres alors que les battements de mon coeur s’affolent de nouveau. Mes yeux sont remplis de haine. Je les déteste. Je déteste Allen pour le monstre qu’il est, je déteste ma mère et ce qu’elle nous a fait. À cet instant j’en veux au monde entier. Nous n’avions pas mérité ça. JE ne mériter pas ça. J’en peux plus. Je craque. Mes poings s’abattent sur la vitre avec violence. Quand, soudain Allen disparaît, les cuves d’eau disparaissent pour vivre encore un autre souvenir.
Je me retrouve à présent dans ma cellule quand deux hommes ouvrent la porte, je sursaute, perdue. Dans quel souvenir étais-je encore tombé ? Je recule inconsciemment, jusqu’à rencontrer le mur. Mais… mais qu’est-ce que … Anthé, se trouve à mes côtés, je le regarde brièvement, mes yeux sont remplis d’incompréhension. Il ne peux que subir les sauts dans ma mémoire, vivre dans mon monde. Il était tout aussi impuissant, ressentait exactement les mêmes émotions que moi. Je, je ne voulais pas… Je ne veux pas qu’il voit ça. Faible, sans défense. L’un des deux hommes m’empoigne par les cheveux et le bras, me forçant à le suivre. Je le reconnaissais, c’était un des agents de la sécurité de l’ASG. Ce jour-là j’avais tenté de m’enfuir avec Roman, mais nous avions lamentablement échoué. Je vais te montrer ce qui arrive aux gamins désobéissant.
Nous sommes à présent dans ce qui semble être une antichambre, je me trouve derrière cette vitre, inconsciemment toute la scène me revient, je sais ce qu’il va suivre et je n’arrive toujours pas à reprendre le contrôle sur moi-même, ces souvenirs marquant que je n’avais jamais pu oublier, que j’avais simplement réussis à occulter, à faire comme si de rien était. L’homme me plaque violemment la joue contre la vitre. Allen à ses côtés avec son habituel calpin. La nausée qui me prend, je ne voulais pas revivre ça. Des cris retentissent, il me force à regarder. Roman attaché, une blonde face à lui qui s'avance, un sourire carnassier sur le visage. Je la connais. Lucrétia Adler. Elle l'effleure du bout de ses doigts, son pouvoir agis. Les cris, les hurlements, le bruit de ses os qui se brisent à son toucher, mon prénom qu’il hurle en me voyant. C’est trop dur. Je gémis, tentant de maintenir mes yeux fermer, essayant par tous les moyens d’arrêter ce cauchemar. « Je veux te l’entendre dire Marah, dit le : c’est ma faute » . Non. Je résiste, ce n’est pas de ma faute, non. Je secoue la tête, les larmes aux yeux. Je n’ai jamais voulu que mon frère soit en danger. Il maintient un peu plus la pression sur ma tête et m’ordonne de le dire, de dire ces quelques mots, que les supplices sur mon frère prendront fin à cette unique condition. Un autre craquement d'os et cette fois les mots sortent tout seuls sans réfléchir. « C’est.. c'est ma faute » . Je relève la tête, croisant le regard de mon frère. Ma vue se brouille, je tremble, les larmes se mettent à couler doucement sur mon visage, mon monde s’écroule encore une fois.
Spoiler:
tag: #Anty#Marah | words:759| notes: On fait comment ? tu fais les deux autres souvenirs et on conclu le rp ?
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Dernière édition par Marah Darshkov le Mar 15 Déc - 11:19, édité 3 fois
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Sujet: Re: i'm a beautiful liar (Marah & Anthy') Sam 3 Oct - 19:25
i'm a beautiful liar
marah feat. anthelme
This is a beautiful lie My last lie Even if it hurts to death I am hiding myself under a mask for you I see myself in the mirror and I ask myself Will it really make you happy if I let you go ? I’ll throw myself away completely because you need quiet time to yourself Did I say those things without even meaning it ?
C'est étrange d'être dans les souvenirs, dans la tête de quelqu'un d'autre. D'ailleurs, le garçon peine à le distinguer. Il ne sait pas où il est, pourtant, il sait qu'il est ailleurs, mais où, ça, il n'arrive pas à le savoir. Il a l'impression d'être perdu si profondément qu'il serait prêt à tout pour se sortir de là, il a l'impression d'être appelé par des profondeurs qui lui échappent totalement, et il se débat pour remonter à la surface. Le garçon est là, enchaîné, dans cette pièce sombre, avec, en face de lui, Marah dans cette cage de verre. Le verre, cette matière qu'il a toujours tant aimé est en train de l'éloigner de Marah, et c'est comme si ça le tuait. Il ne peut rien faire, alors il essaye en vain de rentrer en contact avec elle, mais Marah ne lui répond pas. Alors, le garçon commence à s'agiter, il prend sa tête entre ses mains, il hurle, il tire sur ses chaînes. Il devient fou, littéralement fou. On... on est... on est dans ma tête Anthe. Au son de sa voix, le garçon se redresse aussitôt et il cherche à croiser son regard. Il se détend légèrement. Ils sont dans sa tête. C'est ses souvenirs ? Anthelme aimerait croire que maintenant qu'il sait où il est, tout disparaîtra, ou qu'il n'y a plus de danger, et pourtant, c'est comme si la souffrance plane dans l'air, et que le mot « danger » clignote à chaque coin de la pièce. Un bruit attire l'attention du garçon, et, le regard de nouveau posé sur la cage de verre et Marah, il voit de l'eau commencer à s'écouler entre les quatre murs de verre. Pendant un bref instant, Anthelme ne comprend pas, et il reste immobile, à regarder Marah se plaquer contre la paroi, l'eau montant à une vitesse folle. Si c'est un mauvais rêve, c'est le moment pour se réveiller. C'est juste dans ma tête, c'est juste dans ma tête, c'est du passé, c'est fini. La voix de Marah lui parvient à peine. Anthelme croit halluciner. Il a l'impression d'être partout à la fois, il est là, enchaîné, obligé à regarder le spectacle, mais il ressent tout autant la peur et la souffrance de Marah. Et c'est trop pour lui. Il n'est pas assez fort pour endurer et sa peine, et la peine des autres. Parce que oui, il est malheureux, comme tout le monde, il souffre de n'avoir jamais été aimé, de n'avoir jamais mérité l'amour, de n'avoir jamais été soutenu et d'avoir toujours été seul. Et il ne peut pas porter toutes les peurs de Marah sur ses épaules, même si il le voudrait, il ne lui sera jamais d'aucune d'aide. Il ne pourra jamais effacer ce qu'elle a vécu, il ne pourra jamais l'aider. Et il se sent si faible, à ce moment. Mercredi 15 novembre 2006, 16h. Expérience numéro 27 sur la maîtrise des peurs avec un pass mental. Note à moi-même : ils sont plus sensibles aux émotions, à leur environnement dans lesquels ils évoluent. Le sujet XX123 de sexe féminin, âgé de 16 ans, porte un implant subdermique au niveau de sa nuque, amoindrissant ses pouvoirs. Elle n'est donc pas en pleine capacité de ses moyens. Semble paniquer à la vue de sa phobie, elle ne se maîtrise pas encore... Décevant, vraiment. Même si Anthelme n'est pas capable de reconnaître ni cette voix, ni cet homme, il le fait cependant frissonner entièrement. Et Anthelme s'accroupit alors, fermant les yeux et se bouchant les oreilles avec ses mains. Il comprend que c'est cet homme qui l'a plus ou moins créé, et il le dégoûte déjà. LA FERME ! Je veux que ça s'arrête... Tout semble s'arrêter. L'air est différent. Anthelme a presque envie de pleurer. Il se sent inutile. Il n'est pas fait pour supporter tout ça, il est trop faible. Mais... mais qu'est-ce que... Il ouvre les yeux, et découvre que le décors a changé. Il se remet debout, et Marah est à côté de lui. Je, je ne voulais... Mais avant qu'Anthelme ne puisse lui répondre, un homme, sorti de nul part, attrape Marah et l'éloigne, Anthelme tente un geste pour la rattraper, mais ses doigts se referment sur de l'air. Je vais te montrer ce qui arrive aux gamins désobéissants. Puis alors, le regard d'Anthelme se pose sur un autre visage qu'il connaît bien. Le voir, ici, et dans cette situation, le cloue sur place. Roman. Son cœur se serre encore plus. Son plus fidèle ami, si tant soit peu un jour ils seront capable de placer des mots sur leur relation. Il est là. Lui aussi, il a souffert. Il hurle de douleur, une femme lui tournant autour, semblant se délecter d'exercer sur lui un pouvoir diabolique. Je veux te l'entendre dire Marah, dis-le : c'est ma faute. Anthelme n'entend rien, c'est comme une claque. Personne n'est à l'abri, et il y a des gens qui ont vu les pires horreurs qui se tiennent encore debout, alors que lui, petit gamin pourri, il abandonne tout pour mieux se cacher. Que mérite-t-il dans tout ça ? L'amitié ? L'amour ? Rien de tout ça. Il ne sera jamais capable de changer,et il ne pourra jamais rien réparer de tout ça. Il n'est pas fait pour prendre soin des autres. Roman est toujours là, à protéger sa sœur au prix de sa vie, après avoir été torturé de la sorte. Anthelme ne peut pas comprendre ça, personne n'a jamais rien fait pour lui, et ce qu'il craint le plus, c'est d'être trop égoïste pour pouvoir le faire lui-même un jour, donner sa vie pour sauver celle d'un autre. Il a peur d'être réellement un monstre, comme il le montre si souvent à tout le monde. C'est... C'est ma faute. Le visage d'Anthelme se tourne alors tout doucement vers Marah, et la découvre, les larmes coulant le long de ses joues. Il baisse les yeux et expire lentement. Il s'approche d'elle et la prend dans ses bras, cachant son visage contre son torse, faisant en sorte qu'elle ne voit plus le spectacle qui se présente à elle. Il passe sa main doucement dans ses cheveux et lui murmure alors : Non Marah, c'est ma faute, je suis désolé, je ne pourrais jamais réparer tout ça, je ne pourrais jamais te faire oublier ta souffrance. Ces mots sont prononcés comme un adieu, il est calme, il est résigné. Il a avoué, oui, il a avoué qu'il ne pourrait jamais la protéger parce qu'il est trop faible. Il pose ses mains contre les oreilles de Marah, pour qu'elle n'entende plus les cris de son frère, que peut-il faire de plus ? Il la maintient contre lui le temps qu'il faut, et alors, il se sent revenir à la réalité. L'odeur de tabac si présente dans le marché vient chatouiller ses narines. Il sent que la matière l'a délaissé, comme tout le reste. Il est fatigué, il tremble de la tête aux pieds, et ses yeux se ferment presque malgré eux, comme si il était prêt à s'endormir sur place.
SOS : 3029 ÂGE : vingt-cinq ans CÉLÉBRITÉ : Elizabeth Olsen NATURE : Pass-mental/psionique EMPLOI : étudiante, fugitive de Kanatrix Corporation LOCALISATION : Washington D.C avec Roman POUVOIR(S) : Nouvelle mutation : EN COURS
Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
- Récemment elle s'est vu avoir des saignements de nez.
Sujet: Re: i'm a beautiful liar (Marah & Anthy') Dim 4 Oct - 16:52
I'm a beautiful liar
ft. Anthy et Marah
Lieu : Marché noir :Boswroth
Son visage se tourne vers le miens, alors que les larmes coulent tout doucement sur mes joues, perdus, anéantie. Je déglutis difficilement. Ma respiration saccadée. Je veux que ça s’arrête, que ce cauchemar prenne fin. Sa présence, sa chaleur, il se baisse, je ferme de nouveau les yeux, serrant les dents. Je le sens, il s’approche de moi, s’abaisse à mon niveau. Sa respiration se fait lente, calme. Il m’attire à lui, comme si ce simple contact pouvait avoir un pouvoir quelconque sur moi. Pourtant, je me laisse faire, je ne lui offre aucune résistance.
Alors que sa main se glisse lentement dans mes cheveux, ma tête repose à présent sur son torse. Son odeur, sa douceur m’enivre. Je tente de me calmer, de « soigner » ce mal qui ne disparaîtra sans doute jamais. « non Marah, c'est ma faute, je suis désolé, je ne pourrais jamais réparer tout ça, je ne pourrais jamais te faire oublier ta souffrance. »
Ses paroles, ses paroles qui me fendent le coeur, qui sonne comme un adieu me fait mal, plus que je ne l’aurais voulu. Je sens sa main se glisser dans mes cheveux lentement, doucement. Il faut que je me calme, je le sais. Je dois sortir de ce cauchemar, nous le devons.
Alors il pose ses mains contre mes oreilles, comme pour étouffer les crient de souffrance de mon frère. Crient qui résonnent en échos, qui me font perdre la tête, mon jumeau, ma moitié souffre. Je souffre, je suis perdu. Déconnecté de la réalité. Je ne sais pas quoi faire, tétanisé. La peur toujours présente me coupe le souffle, cette impression de vide me terrifie. Pourtant je me laisse aller, je sais qu’Anthé est capable de me faire sortir de là, alors je me cale sur sa respiration et peu à peu je reviens à la réalité, chamboulé, bouleversé. Il me faudrait sans doute plusieurs jours avant de m’en remettre alors que j’ouvre les yeux. La réalité a remplacé mon monde.
L’odeur du tabac, les bruits ambiants reviennent peu à peu. Les larmes continuent à couler sans pouvoir s’arrêter. Ma respiration reprend peu à peu un rythme plus régulier. Je le regarde, m’éloigne tout d’un coup. Il tremble de la tête aux pieds, ses yeux se ferment, comme s’il était encore un peu plus perturbé que moi, par ce qu’il venait de prendre conscience à quel point j'étais abîmé de l'intérieur. Voir mon passé, mes faiblesses. Il était entré dans ma tête sans mon approbation. Lui en voulais-je ? Je n’en savais trop rien. Des émotions, trop d’émotions vinrent me faire douté de moi-même. Impossible de réfléchir. Le souffle coupé. Je ne sais plus ou je suis, ce que je suis censé faire. Les yeux exorbités, mes mains tremblent.
Les mots ne viennent pas. Je croise son regard, je m'effondre, pincement au coeur. Son regard sur moi vient de changer. Il me fait mal. J’ai mal. Je veux partir, me noyer dans mon chagrin seule. Laisser cet enfer derrière moi. Alors je fais un pas en arrière. Bouscule un objet, dont je peine à distinguer. Les yeux embués de goutte d’eau salé, les joues rosies. Je lui dis ces dernières paroles. « Je … je suis désolé … je peux pas...» Et alors, je m’enfuie bouleversé au bord du gouffre.
Dernière édition par Marah Darshkov le Dim 4 Oct - 19:15, édité 1 fois
SOS : 3029 ÂGE : vingt-cinq ans CÉLÉBRITÉ : Elizabeth Olsen NATURE : Pass-mental/psionique EMPLOI : étudiante, fugitive de Kanatrix Corporation LOCALISATION : Washington D.C avec Roman POUVOIR(S) : Nouvelle mutation : EN COURS
Marah possède le pouvoir d'altérer la perception visuelle (manipulation mentale) en exerçant un contrôle mental sur une/des personnes visées.
Elle peut entrer également une fois dans la tête de la personne :
- modifier leurs émotions : les amplifier comme les « calmés » le contact physique l'aide, mais n'est pas nécessaire.
- Elle peut se "connecter" à la personne, ne faire plus qu'un et lui faire ressentir ce qu'elle ressent, jouer avec les émotions. ( Une bulle protectrice d'une couleur rouge écarlate entourent généralement les deux individus.
- avoir accès aux souvenirs, aux peurs, aux émotions
- avoir accès aux intentions du moment.LES EFFETS SECONDAIRES : Elle a malheureusement des effets secondaires assez violent lorsque son champs d'action se voit augmenté. En effet lorsqu'elle use de son pouvoir à un haut degrés la jeune femme se voit affublé de crise apparenté à de l'épilepsie, avec des tremblements violents. ou encore se projette elle-même dans une "illusion" qu'elle crée ( en général ce n'est pas très agréable - elle projette souvent ses plus grande peurs). Seul, des médocs peuvent la calmé. Mais ce n'est pas toujours aussi simple. Son organisme à de plus en plus de mal à gérer les crises, et elle aussi.
- Récemment elle s'est vu avoir des saignements de nez.