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SOS : 737
ÂGE : trente-huit ans.
CÉLÉBRITÉ : hugh dancy.
NATURE : humain ce qu'il y a de plus normal et pathétique.
EMPLOI : profiler, l'analyste des têtes et des fonctionnements humains, toujours à la recherche de plus de complexité et de folie, affamé de psychés torturées et malsaine. il travaille sous couverture à l'ASG.
« Fairy tales do not tell children dragons exist. Children already know the dragons exist. Fairy tales tell children the dragons can be killed »

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Narcisse Maide
Narcisse Maide
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MessageSujet: the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ EmptyMar 8 Sep - 21:24


THE HEART WANT  

WHAT IT WANTS
FT NERON ERISSON ♥
The bed's getting cold and you're not here The future that we hold is so unclear But I'm not alive until you call And I'll bet the odds against it all
Save your advice 'cause I won't hear You might be right but I don't care There's a million reasons why I should give you up But the heart wants what it wants

Il avançait dans le froid des matinées d'une fin d'été qui se fait sentir, qui pousse aux portes et vient mordre la peau bronzée, dans l'absence de chaleur d'un coeur qui doute, brisé, qu'on a fait tomber et qu'on cherche à réparer. Il manque la notice, pas la peine de la chercher, elle a déjà été jetée au loin avec les souvenirs de l'enfance. Celle dont il pensait ne jamais avoir besoin, naïvement. Sans doute parce qu'il ne s'était jamais intéressé de prêt ou de loin à l'amour, sa simplicité, son absence de profondeur, l’oisiveté d'une relation. Il n'était pas fait pour partager quoi que ce soit, il ne savait pas plaire aux filles, hormis son physique, rien d'attrayant. Il commençait à douter de son effet sur les hommes. L'amour est ce genre de chose qu'il faut vivre pour comprendre, qu'il faut vivre pour pouvoir dire le rejeter. Goûter avant d'affirmer ne pas aimer. Il est facile de crier qu'aimer est le sentiment le plus idiot et inutile existant lorsque l'on a jamais goûté à celui-ci. Une drogue. C'est une drogue. Celle dont on ne peut plus se passer, sachant pourtant qu'elle nous détruit. Celle que l'on sait mauvaise, qu'on prend un jour pour tester et qu'on découvre, qu'on commence à désirer. Ou a laquelle on échappe sur on est un peu chanceux. Chacun trouve son compte dans l'auto-destruction. Il n'aime pas Néron. Il le laisse détruire son calme, détruire son ego à coup de marteau piqueur. Aimer c'est un mot qui ne correspond pas au personnage, qui n'est même pas capable d'effleurer sa carapace de vétéran. C'est une insulte. Il ne l'aime pas. Il ne pourrait pas, il ne le connait pas. N'a pas envie de le connaître. Il a simplement passé une nuit avec lui, le genre de chose qui arrive à tout le monde. Ou presque. Il devait s'arrêter là. Seulement voilà. Il ne se trouvait pas d'excuse. Il n'acceptait pas ces coups d'un soir, il ne voulait pas qu'on se souvienne de lui comme le mec bourré avec les bouclettes, chiant, plutôt bon si vous voyez de quoi on parle qu'on aurait sauté dans un bars miteux. Il était mieux que ça. Il voulait être mieux que ça. Il attachait une grande importance à la loyauté, ces choses là.

Il ne savait pas décrire pourquoi il voulait le revoir. Surtout que les conditions ne seraient pas les mêmes que la dernière fois. Et cette dernière fois. On pouvait difficilement faire pire. Narcisse avait trouvé son adresse en faisant quelques recherches plus ou moins "légales". Si on considère qu'associer l'annuaire et un informateur regardant sur les dossiers étaient légaux. En théorie oui, il avait simplement demandé quelques "petits" renseignement innocents. Il avait prétexté avoir quelque chose à lui rapporter - ce qui est était totalement faux- et l'autre était facilement tombé dans son piège. Il ne savait même pas pourquoi il allait le voir. Enfin, si. Il allait régler quelques petites détails avec lui, rien d'autre si affinité. Il n'y avait pas affinité. Il n'y aurait plus. Il devait être sur qu'il n'avait partagé plus qu'un lit avec un mutant. Dormir avec un mutant, lui posait énormément de soucis au niveau de sa conscience et lui donnait entre-autre, envie d'étrangler l'autre avec son oreiller. Alors avoir partagé son corps avec quelque comme ça... il frissonna. Il ne savait pas comment il allait réagir, il ne préférait pas y penser. Il l'aurait su, si Néron était un mutant. Bloody hell. Il ne pouvait pas passer à coté d'une chose pareille, pour en avoir vu, il connaissait leurs réactions. Ce ne sont pas des choses que l'on raconte forcément, même au sein de l'ASG, malgré tout... Ceux qui travaillaient avec eux, étaient des sortes de traîtres, il se retournaient contre eux-même. Ils n'allaient certainement pas se vanter de leurs capacités et sans doute savaient t-ils cacher leur jeu. Néron avait le profil. Il pourchassait les mutants, mais sa haine pour eux étaient moins oppressante. Il savait étrangement la contrôler, ou alors il ne se rendait pas compte. Il agissait comment un soldat. Les mutants devaient êtres des soldats. Plus il y pensait, plus il trouvait des arguments pour plaider la culpabilité de.. de..

Il ne savait pas comment il devait le qualifier. Amant ? Ami ? Ennemi ? Aucun terme n'était assez fort, ou l'était trop. Il survole seulement leur relation, il n'y a pas de mot, cil leur faudrait un dictionnaire, un lexique. Plus qu'un terme, plus que beaucoup de choses. Ils devenaient trop de chose, quelque chose. Il devenaient. Et il ne devaient pas. Il serra ses poings. Il n'aimait pas ça. Il appréciait pouvoir mettre un mot sur tous les sentiments, les états d'âmes qui l'habitait. Encore un qu'il n'arrivait pas à décrire. C'était de plus en plus courant. Néron occupait sans cesse ses pensées, il se demandait toujours s'il devait planter ce petit con dans un coin sombre ou l'embrasser sur une pluie de pétale de rose. What a romantic boy. Il ne se passait pas une journée sans que son visage ne lui vienne à l'esprit. Il appréciait même ses moments. Il appréciait de savoir que il pourrait s'engueuler avec quelqu'un qui n'allait pas lui en vouloir. Du moins, bien sur qu'il allait lui en vouloir. Mais ils y prenaient du plaisir. Néron était en train d'apporter quelque chose qu'il n'avait pas encore rencontré dans sa petite existence. Il était tourmenté, en proie à cette "chose". Il n'avait de toute façon plus beaucoup de temps pour se décider sur ce qu'il allait trouver comme excuse pour justifier sa présence, il arrivait presque. Que dire ? Par où commencer ? Il allait devoir improviser. Essayer d'organiser son discours aurait été vain. Il l'aurait immédiatement oublié face à la bête. Il se demandait tout de même, quel genre de "pouvoir" il pouvait avoir. Se transformer en un beau loup ? C'était bien son genre. Ou alors être chiant. Ce n'était pas un pouvoir ça. C'était la réalité. Oups c'est sortit tout seul. Il arrive souriant sur le perron de sa maison.lus détendu qu'il ne devrait l'être. Il avait pu décompresser en s'imaginant de telles fantaisies.

C'était une maison des plus banales. Une porte atrocement banale. A l'image dy type. Sans doute sa décoration serait plus personnelle. Comme son propriétaire. Il admettait maintenant qu'il était intriguant. Il frappa deux coups et passa sa main dans ses cheveux pour tenter de les dompter un peu. Encore un geste qu'il faisait sans y prêter une véritable attention, mais qui avait un signe. Il prenait le soin de se faire "beau". Il voulait être présentable. Même si il allait peut-être apprendre la pire nouvelle de sa vie. Il s'éclaircit la gorge et prit une voix qu'il espérait normale. « Néron. C'est Narcisse. » Il n'avait jamais utilisé son nom de famille,e n y pensant. Il avait toujours appelé cet homme comme on le devait. Naturellement. Il savait ce qui lui arrivait, il l'avait déjà vécu, avec plus ou moins de force. L'avouer n'était pas la chose la plus douloureuse, c'était léger, réconfortant même. C'était sa conscience qui luttait, son ego, son professionnalisme et tout un tas de choses qui faisaient qu'il savait que cet qu'il ressentait était impossible. Un rapprochement, un battement de coeur qui saute en le voyant, un sourire qui s'accroche à ses lèvres, les yeux qui pétillent, qui dévore une image. Les mots qui sortent, les mots qui semblent toujours faux, cette envie d'être parfait qui les fait résonner tristement, ces lèvres qu'on voudrait goûter, encore une fois. La douleur du départ, l'espoir du retour, l'espoir d'un contact, d'une épaule qui se frôle. Toutes ces choses arrivaient dans une situation bien particulière, celle qui changeait toute une vie, cette qui rendait surpuissant, qui permettait de déplacer des montagnes. La chose la plus belle au monde, qui pouvait arrêter des guerres, qui survivait même à la mort. Il était atteint de ce syndrome, cette maladie qui rend heureux, celle qui rend fier, qui fait faire des folies.
il était atteint de l'amour. Il tombait amoureux. Ce n'était que les prémices de quelque chose, encore fragile. Mais c'était bien là. Et il en avait autant peur qu'envie. Curieux. Curieux de cette homme qui avait accompli ce que peu de gens avaient réussi à faire.
l’intéresser.
GALLINEA
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SOS : 1208
ÂGE : trente-neufs années gaspillées.
CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender.
NATURE : humain, pitoyable petit humain.
EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus.
LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
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Néron Erisson
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MessageSujet: Re: the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ EmptySam 12 Sep - 17:41

pv narcisse m. maide
the heart want what it wants
Le temps. Unité de mesure. Propriété fondamentale de l'univers, sans quoi rien ne serais possible. Le temps qui file, les années qui se succèdent sans interruptions et la vie qui défile, guidée pour certains par une force que l'on appelle Destin. Foutaises. Rien n'est écrit à l'avance, ce n'est tout simplement pas possible, rien de peux prédestiner une personne à certains de ses actes, abandonner son enfant, par exemple, tu ferme les yeux et passe tes mains sur ton visage. Tu déteste ne rien faire et laisse ton esprit penser à tout et n'importe quoi, c'est, la plupart du temps douloureux, ou alors emplit de haines, tu aimerais revenir en arrière, ne jamais partir pour cette foutue mission. Mais tu ne peux pas revenir en arrière. Le temps. Toujours le temps qui s'écoule, le passé, le présent, et le futur aussi, trois notions comprises de tous et qui ne sont pas modifiables. « C'est du passé, n'y pense plus ». Simple. Trop simple à dire lorsqu'on a pas vécu l'évènement même. C'est du passé. Du passé. Tu pousse un soupire las. Seul. Tu n'aime pas rester seul et ne rien faire. Solitude brisée par un bruit sourd. La porte. Tu ne sais pas de qui il s'agit, il est encore ce que l'on pourrait qualifié de "tôt" parmi cette matinée fraiche. « Néron. C'est Narcisse. » Narcisse. Tu retiens un soupir, qu'est ce qu'il peut bien foutre chez toi ? Tu secoue doucement la tête avant d'ouvrir la porte, te retrouvant face à l'homme, tu ne sais pas comment réagir, lui foutre un coup pour une raison qui te viendras à l'esprit plus tard ou bien faire comme si de rien n'étais ? « Narcisse. Qu'est ce qui t'amène ici ? » La voix plus froide et dure que prévue, tu le laisse entrer, parce que c'est une question de politesse, et parce qu'au fond, tu a envie de le laisser rentrer. Tu ferme la porte, les matinées qui se rafraichissent, la fin de l'été, le temps qui passe, encore et toujours, les saisons qui s'enchainent. « Tu veux boire quelque chose ? »
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Narcisse Maide
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MessageSujet: Re: the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ EmptyMer 16 Sep - 21:35


THE HEART WANT  

WHAT IT WANTS
FT NERON ERISSON ♥
So do me damage you do me right. We could be the ones who see the other side.

HRP:
Narcisse espérait de tout son torturé et lâche esprit que Néron n'était pas là. Il espérait qu'il n'allait pas ouvrir  la porte, qu'il ne se trouve pas devant lui, car il savait qu'à cet instant là, tous les discours qu'il pouvait inventer ne pourrait traverser la barrière fragile de ses lèvres. Il se retrouverait désarmé, sans aucune recharge dans sa poche, arme à terre, dénué de tout bouclier contre la répondant naturel de son amant. Amant. C'était le nom qu'il avait trouvé. C'était donc finalement ce que son for intérieur avait décidé comme appellation Ce mot sonnait doucement dans son crâne, comme une petite clochette. Un tintement régulier, loin d'être étranger et étrangement apaisant. Toute la rage qu'il avait contre lui s'était échappée en ruminant simplement ses pensées et ne restait maintenant que l'incertitude de ces sentiments naissants . Comme des fleurs, bourgeons éclatés dans un hiver rude, qui perçaient à travers la terre froide et endormie, miracle de la vie, beauté de la nature. Il n'avait plus envie de lui faire cette guerre silencieuse qu'il menait contre lui et contre lui même, de sortir l'artillerie lourde et de venir l'insulter chez lui.Il n'avait plus envie de se battre.Il n'avait plus envie de rien. Peut-être étais-ce le temps, la pluie douce qui dégoulinait le long de ses boucles aplaties, l'air humide, la senteur de l'asphalte mouillé, enivrant souvenir d'enfance, les roues qui crissaient contre. La singularité de cette scène hors du temps. Ou alors c'était tout simplement qu'il n'y avait jamais eu quoi que ce soit à haïr. Simplement un ego qui prenait trop de place dans son corps de trentenaire qui n'en connaissait pas plus de la vie qu'un gamin des rues. Des vérités, trop vraies pour être entendue par l'ego d'un homme perdu, qui ne sait plus où il en est, où il va. S'il va encore quelque part. Il est une épave naviguant sur les flots encrassées d'une marée noire qui n'attend que d'engloutir son cadavre métallique, le dernier souffle de liberté qui persiste dans ses poumons usés par un quotidien que personne ne devrait vivre. Catastrophe ambulante, émissaire de mort et de terreur pour tout un peuple qu'il connaît à peine. Qu'il ne veut pas connaître.Effrayé, dérouté. Trop rationnel. Ou pas assez. Il ne connaît que trop peu de ce monde qu'il croit contrôler.

Il ne connaît même pas Néron. Il ne connaît pas son passé. Il ne connaît pas ses souffrances et ne sait pas s'il voudrait les connaître. Personne ne s'est jamais intéressé aux siennes, trop fades, invisibles. Souffrances silencieuses. Celles qui ne sont pas assez puissant pour qu'elle mérite l'attention, l'amour. Comme-ci il n'y avait pas déjà assez de duels idiots, il a fallu qu'il naisse de cette génération qui ne sait que se juger sans cesse. Moins brutalement qu'aujourd'hui. Menace invisible, qui serpentent entre les os, qui ne sortira jamais. Confinée, enfermée, fermée à clef quelque part, là où personne ne peut aller. Pas même son propriétaire. Par peur de souffrir, il s'éloigne du contact, ou le crée, hypocritement. Il se crée une personnalité, analyse celle des autres, cherche à comprendre. Pourquoi. Pourquoi on a la vie qu'on a. Il se pose sans doute bien trop de questions, ce genre de questions qui ne sont pas à poser. Remet toujours en question sa propre vie, regarde derrière, avance à reculons dans la pénombre du futur. Perdu. Barque à la dérive dans le Pacifique d'un pays aux flots océaniques. Froid contre chaud. Noir contre blanc. Rien entre. Jamais rien entre. Quand il ouvre la porte, quelque chose se brise. Il ferme les eux, une demi seconde à peine, prend une grande inspiration. Quand il est avec lui, trop de choses contradictoires l’assaillent, des choses qu'il n'est pas sensée ressentir, qu'il n'a pas l'habitude. Ces fameuses choses qu'il  ne s'attendait pas à sentir un jour. Il a ressenti des choses de ce genre, jamais aussi puissamment. Avec une telle sincérité. Et il savait que ce n'était pas réciproque. Il le savait. Il savait voir ces choses là et il en blessé au plus profond de lui. Il savait qu'il venait le faire chier, qu'il n'avait pas envie de le voir ou que si cette envie était présente, c'était pour le baiser jusqu’au matin. Ce n'était pas qu'il voulait. Une part de lui ne serait pas contre, ironiquement. Mais ce n'était pas ce que son cœur amoureux voulait. « Narcisse. Qu'est ce qui t'amène ici ? » Encore une fois il se retrouve face à un mur. Il aurait envie de le briser, de se jeter contre lui et de le faire exploser Ce mure le frustre, l'énerve. Quelqu'un lui tient tête. Quelqu'un va contre lui. Quelqu'un l'empêche d'avoir ce qu'il veut. S'épanouir. Grimper les porte d'un Paradis qui ne pense pas un jour distinguer sur terre. A aucun moment il n'aurait pensé trouvé pareil Eden. Il le voyait tous les jours, journaux, séries, partout. Il le voyait. Mais pour une fois il avait la chance de le toucher, opportunité de construire quelque chose avec quelqu'un. Quelqu'un d'exceptionnel, quelqu'un qui pourrait peut-être supporter son caractère de merde. Sa morale douteuse. Quelqu'un qui pourrait voir ce que les autres ne voient pas. Il avait envie de lui montrer ces choses. A lui et a personne d'autre.

« Tu veux boire quelque chose ? »  Narcisse entre, discrètement. Il se sent de trop. Il sait que sa présence n'est pas particulièrement désirée. Il n'en a cure. Il s'avance, sans un mot chez cette homme. Il est vulnérable. Il ne sait plus ce qu'il doit faire, aller droit au but, faire ce pour quoi il est venu, ou ce que cette chose qui n'a rien à voir avec sa raison souffle à son oreille. « J'ai vu ton nom sur la liste. » Il fait volte face et plonge son regard dans le sien. Il n'y a pas de haine. Pas celle qu'il voudrait ressentir.  Désespoir. Solitude. Désir. Tristesse.  Il s'avance. Il se sent bien trop faible. Il a peur. Il a peur. Il n'a jamais eu peur à ce point. Pas cette peur là, non. Il se revoit chez lui à pleurer, à se demander ce qu'il avait fait.
Pourquoi.
Il faut toujours que l'être humain se pose des questions.
« Dit moi que c'est faux. » Un poing contre la table qui était là. « DIS MOI QUE C'EST FAUX » Il a besoin qu'on le prenne dans ses bras, qu'on le rassure, comme sa mère, absente. Il a besoin de lui faire conscience, de croire qu'il peut lui faire confiance. Qu'on le manipule, qu'on le tue, qu'il soit damné. Il a besoin de croire en lui, en quelqu'un, en quelque chose. Il serre les dents, il ravale, ses larmes, il ravale, sa haine, il ravale tout ce qu'il a. Ca ne sert à rien. Il ne comprendra pas. « Néron... » Voix plate. Toute émotion semble l'avoir quitté. Il n'est pas si impulsif, d'habitude. Il sait qu'il va se faire rembarrer, jeter. Il devait en avoir le cœur net.
GALLINEA


Dernière édition par Narcisse M. Maide le Mer 11 Nov - 18:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ EmptyDim 20 Sep - 20:20

pv narcisse m. maide
the heart want what it wants
Le silence, le silence qui s'installe entre vous. Tu ne dit rien, parce que tu ne sais pas quoi dire, peut être parce qu'il n'y a rien à dire tout simplement. Tu ne sais pas pourquoi il est la, tu ne sais même pas comment il a bien pu savoir ou tu habitais, tu t'en fiche au fond, mais c'est une question sans réponse qui s'agite dans ton esprit alors qu'elle ne devrait pas l'être. Ce n'est qu'une homme parmi d'autre, un collègue de travail insupportable, incapable à rien sur le terrain et au combien insupportable. Et pourtant. Et pourtant tu n'as pas envie qu'il parte, parce que sa présence anime quelque chose, quelque chose que tu ne saurais décrypter, que tu ne veux pas décrypter. « J'ai vu ton nom sur la liste. » Tu fronces les sourcils, alors c'est pour ca ? Simplement pour ca ? Cette idée te dégoute, te répugne au plus au point, et pourtant. Tu soutiens son regard un instant. Le contact visuel redouté, mais apprécier, paradoxe, tout tes sentiments envers cet homme ne sont qu'un amas de paradoxes tous aussi indéchiffrable les uns que les autres. « J'ai vue le tiens. » Quelques paroles presque murmurées. Une vérité arrachée de la bouche à contre cœur, une vérité non confirmée, peut être fausse, tu l'espère, que tu le veuille ou non, tu l'espère au fond de toi. « Dit moi que c'est faux. » Le silence qui n'a même pas le temps de s'installer une nouvelle fois, le poing qui s'abat contre la table qui se trouve la, tu grimace légèrement. « DIS MOI QUE C'EST FAUX. » Tu soupires, parce qu'il n'y a que ca à faire. Et tu ne comprend pas pourquoi il s'emporte ainsi, alors qu'au fond, si cette vérité se pouvais être confirmée, tu serais sans doute toi aussi assaillis d'un bon nombre de sentiments contradictoires et rejetés loin, de la haine, de la tristesse, de la peur, et autre chose, autre chose que tu refuse actuellement d'admettre, parce que tu ne l'accepte pas, pas encore. « Néron... » La tête qui se balance doucement de droite à gauche, les mots cherchés pour ne pas blesser plus. Le comportement maudis intérieurement, mais impossible de faire autrement, impossible de penser autrement. « C'est faux. » Un rire incontrôlé, un rire nerveux « Tu pensais vraiment que j'étais un mutant ? Sérieusement, Narcisse, tu me déçois. » Les paroles qui se veulent blessantes, parce que tu ne sais pas faire autrement, parce que c'est ton moyen d'expression, rien d'autres, tu n'y arrive pas. Tout simplement.
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MessageSujet: Re: the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ EmptyLun 21 Sep - 21:07

the heart want what it wants

I've got another confession to make So complicated let me try to explain Don't want this feeling to go away So it stays, it stays, it stays, it stays
«
J'
ai vu le tiens.» Lui aussi donc, était au courant pour cette "erreur". Cette "toute petite" erreur qui causait le plus grand des troubles à Narcisse. Rien qu'en repensant à son nom sur cette liste, il avait envie de vomir, cette idée, d'être associé à ces gens le dégoûtait au plus profond de son âme. Il ne pouvait pas s'empêcher de ressasser encore et encore ce qu'il ressentait en s'y voyant. C'était une boucle sans fin. Il n'avait jamais eu de maladie génétique, ou alors elle ne s'était jamais déclenchée et il souffrirait plus tard d'un mal incurable qui l'arrachera à la vie. Plus tard. D'ici là, une balle se sera peut-être logée entre ses deux yeux et il préférait cette mort à celle paisible dans un lit d’hôpital, vieux avec une famille, un chien et une villa. Ce n'était pas la façon dont il envisageait son futur, si tant est qu'un jour il a seulement réfléchi à ce que pourrait être son avenir sans l'ASG. Sans les mutants. Sans Néron. Sans les criminels et la mort, sans le sang et les cadavres, seul isolée dans une maison à la campagne avec les animaux pour seule compagnie. Eux, seraient à même de le comprendre. Dans l'immédiat, il savait que personne ne s'était amusé avec ses gênes. L'idée la plus intolérable, devait sans doute être celle-ci, celle où savait qu'il n'était pas un mutant, pas comme eux, qu'il n'était pas qu'on prétendait qu'il soit, mais qu'il ne pouvait ni clairement le prouver, ni changer quoi que ce soit au fait qu'une millier de personnes avaient vu son prénom chéri affiché sur ce foutu blog. Même s'il était effacé, n'importe qui pourrait le diffuser où il voulait, et à la seconde même. Il ruminait, encore et encore. Se mordait la lèvre inférieure jusqu'au sang. Il se sentait inutile, il ne pouvait rien faire. Désemparé. Il ne pouvait rien faire d'autre qu'attendre. Attendre quoi ? Maintenant que la population savait qu'ils existaient, car il y aurait des assez fous pour le croire et chercher à affirmer la véracité des propos du hacker, allons donc que des associations pourraient sortir de nulle part pour sauver les mutants. D'autres organisation anti-mutant pourraient voir le jour. Ce serait l'anarchie. Il avait l'impression d'avoir failli à sa tâche, à son métier, qui constituait une grande partie de sa vie. Pour ne pas dire toute sa vie.

Il se rendait compte qu'en plus d'être totalement incontrôlée et exagérée, sa réaction n'allait faire que creuser un fossé entre lui et Néron et empirer la situation. Elle n'allait encore que confirmer ce qui était inévitable, à nouveau animer cette dualité qu'ils se créaient. L'alchimie du feu et de la glace. Aucun ne gagnerais jamais. Il ne pouvais pas vivre sans, mais il ne pouvait pas vivre avec.. Hormis Néron, Narcisse ne connaissait pas grand monde. Il n'avait pas vraiment d'amis, personne sur qui il pourrait compter, pas d'épaule pour pleurer. Il ne pleurait pas, gardais la tête droite et ravalait constamment ses sentiments, quitte à alimenter un foyer de rage et de colère prêt à se réveiller et consumer tout sur son passage. Il ne laissait jamais rien transparaître avec son visage. Tout était dans ses yeux, tout était là dedans émotions, souvenirs, trace du passé . Et actuellement, il avait véritablement besoin du soutiens de son collège, du soutiens de quelqu'un pour ne pas devenir fou. Ce, même s'il voulait l'égorger sur place, même s'il n'était pas capable de supporter son arrogance. Il était certains qu'il n'y aurait jamais d'ombres entre eux, il sont sincères l'un envers l'autre et ne cachent pas ce qu'ils pensent de l'autre. Ils ne pouvaient pas être plus honnête, plus franc l'un envers l'autre. Avec Néron, il était assuré de ce que l'autre pensais, assuré d'avoir la vérité et rien que la vérité. Toute la vérité. Même celle qui ne lui plaisait pas. Rare sont les vérités qui sont bonne à entendre, surtout pour un homme comme Narcisse qui n'avait pas sa langue dans sa poche. Ni son ego. Il n'avait pas la puissance d'un lion, il était le vicieux serpent caché dans le ventre de la bête.

« C'est faux. »  L'air revient dans ses poumons, mais avec la force d'une tornade, i hoquette presque de surprise, il entend le petit rire qui l'accompagne. Et ce qui reste à ce moment des barrières de son petit coeur maltraité et bien plus faible et sentimental qu'il ne l'avouerait s'envole en éclat. Des éclats de verres qui se figent dans sa peau, dans ses veines, dans ses organes. Chaque mouvement devient une torture. Il n'aurait jamais pensé que respirer en ayant la réponse à sa question soit encore plus dur que de ne pas savoir, plus dur que de supposer, plus dur que faire ses petites théories idiotes. Il se trouvait bête. Plus que bête, il trouvait son esprit furtif pathétique . Il n'aurait pas du venir. Il le savait. Mais il ne pouvait pas renoncer à son petit honneur chapardeur. Il ne pleurera pas devant lui, même si actuellement, il se sent comme un enfant à qui on aurait cassé le jouet favori. Ses réactions ont tendance à être bien trop extrêmes et un hypersensible tel que lui, n'arrivait qu'à cacher cette part de lumière derrière des masques et une cruauté froide. Il ne pouvait pas l'effacer. Mais il ne pleurerait pas, ne se laisserait pas briser; car il n'y a plus rien à briser, plus rien à construire. Plus rien par définition. « Tu pensais vraiment que j'étais un mutant ? Sérieusement, Narcisse, tu me déçois. »

Il n'y aucune violence dans ses gestes. Il est étrangement calme, comme le courant d'une rivière cristalline. La voix crise comme le sol, contre les éclats répandus autour de lui, la voix insupportable, le son pur. « Pour te décevoir, j'aurais du déjà être quelque chose pour toi. » Il s'approche vers lui avec la grâce d'un cygne capable de mordre d'un moment à un autre et de briser le silence. Il plonge son regard dans le sien, ne cherchant plus à la fuir. Plus jamais. Narcisse ne sait plus ce qu'il doit faire, oh, il a une idée, complètement folle. Il n'est plus à ça près après tout. Il ne sait pas comment exprimer à cet homme ce qu'il a envie. Il ne sait pas dire, il ne sait pas demander à son ennemi s'il pourrait être son ami. S'ils pourraient faire la paix. S'ils pourraient vivre de ce silence. Il ne seront jamais liés que dans le silence, dans l'amour où il n'y a pas besoin de mots pour se comprendre, les mots sont de trop avec eux, les mots sonnent bien trop faux, sous -entendus incompris, paroles en l'air, incontrôlé, involontaire. Maladresse. Incontrôlable. Il le pousse contre le plan de travail et à ce moment là il n'ose plus aller de l'avant. Pendant quelques secondes, il s'apprète juste à repartir et oublier ce qui vient de se passer. « Tu es le mieux placé pour savoir qu'on ne peut faire confiance à personne » Il approche son visage du sien. Il veut être sincère avec lui une dernière fois.  « Moi je voulais te faire confiance. » Distance brisée. Il pose ses lèvres contre les siennes, simplement. Il ne recherche rien d'autre que l'échange, peau contre peau. Beauté du geste. Il n'est pas sous l'emprise de l'alcool, quant à la drogue, il a une petit idée sur la question. « Je voulais te faire confiance. » Il se recule, un pas, un regard, un pas encore et il est presque revenu à sa place initiale. « Mais tu n'entends pas. »
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NATURE : humain, pitoyable petit humain.
EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus.
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MessageSujet: Re: the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ EmptyMar 22 Sep - 18:02

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Nénar
And if somebody hurts you, I wanna fight. But my hands been broken, one too many times. So I'll use my voice, I'll be so fucking rude. Words they always win, but I know I'll lose. And I'd sing a song, that'd be just ours. But I sang 'em all to another heart. And I wanna cry I wanna learn to love. But all my tears have been used up ▬ TOM ODELL

La confrontation, confrontation espérée, voulue, pour pouvoir se retrouver simplement face à cet homme, avoir une excuse totalement bidon pour entendre sa voix, détailler sa posture, détailler ses sentiments, parce qu'il n'est pas bien compliqué de lire dans ses yeux, regard qui retransmet toute les émotions facilement, trop facilement. Bien que tu n'ais jamais été particulièrement insensible, il te semble que cette étincelle que l'on retrouve dans le regard de toute personne chargée de sentiments n'ais jamais fait sa réelle apparition dans ton propre regard, trop vite tu n'as plus eu le droit de ressentir quelque chose, une émotions, une once de compassion envers quelqu'un d'autre, envers un être humain, parce que quelqu'un qui tue son vis à vis ne peux pas l'être, tout simplement. Aucun homme, aucune femme sur cette terre ne devrais avoir le droit de tuer autrui, parce que personne n'est apte à juger si l'être qui se trouve en face de lui est une personne bonne ou mauvaise. « Pour te décevoir, j'aurais du déjà être quelque chose pour toi. » Vérité. Douloureuse. Et tu te penches sur la question, parce que tu ne sais pas ce que c'être d'être quelque chose pour quelqu'un. Tu pensais l'être, jusqu'au moment ou elle t'as laissée tomber, tu t'es rendu compte que tu te trompais, que tu n'étais pas heureux, que tu n'étais sans doute pas assez important. Et tu te rends compte que Narcisse c'est approché au moment il t'oblige à reculer contre le plan de travail, tu laisses les prunelles brunes croiser ton regard, parce qu'au fond, c'est agréable. « Tu es le mieux placé pour savoir qu'on ne peut faire confiance à personne » Si simplement il savait, mais il ne sait pas. Personne ne sait. « Moi je voulais te faire confiance. » La décharge qui parcours ton corps quand tes lèvres rencontres les siennes, geste inopiné, inattendu, espéré, désiré... Oui, désiré. Parce que le déroulement de cette soirée se repasse en boucle dans ton esprit, parce que tu t'es attaché à lui, à Narcisse, aussi con que cela puisse paraître, tu a besoin de te sentir proche de cet homme, par un quelconque moyen qui soit. « Je voulais te faire confiance. Mais tu n'entends pas. » Vérité. De nouveaux. Douloureuse une nouvelle fois, et parce que d'un coup le froid semble envahir la pièce. « On ne peut faire confiance à personne. Et je suis bien la dernière personne en qui il faut faire confiance. » Tu secoues doucement la tête, et cette pensée douloureuse, celle qui te traverse l'esprit, mais tu dois le dire, parce qu'il a le droit d'être au courant, de savoir. Il à le droit, parce que tu lui fais confiance. « Il y a des choses que tu ne sais pas, dont personne n'est au courant. Et qui ne te plairons pas, parce qu'au fond, je n'approuve pas moi même certains de mes actes, mais c'est comme ca, après tout, on ne lutte pas contre sa propre nature Narcisse. Sache qu'un "on" n'existera sans doute jamais. »  


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Dernière édition par Néron Erisson le Mar 22 Sep - 20:22, édité 1 fois
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ÂGE : trente-huit ans.
CÉLÉBRITÉ : hugh dancy.
NATURE : humain ce qu'il y a de plus normal et pathétique.
EMPLOI : profiler, l'analyste des têtes et des fonctionnements humains, toujours à la recherche de plus de complexité et de folie, affamé de psychés torturées et malsaine. il travaille sous couverture à l'ASG.
« Fairy tales do not tell children dragons exist. Children already know the dragons exist. Fairy tales tell children the dragons can be killed »

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Narcisse Maide
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MessageSujet: Re: the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ EmptyMar 22 Sep - 19:57

the heart want what it wants

Does i terrify you, or do you feel alive ?
C
ela n'avait servit à rien, encore une fois. Il n'était presque pas surpris. Il s'attendait toujours à voir quelque chose, un simple éclat, une simple étoile, aussi faible puisse t-elle être dans ses yeux froids et morts. C'était l'espoir de l'enfant qui rêve de voir le visage de son père rentrer du front. L'espoir brisé, non pas par l'absence. Il rentre toujours. Une part de lui rentre toujours. Mais avoir plus de ténèbres chaque fois. Avec Néron, il s'enfonçait dans une mare de ténèbres qu'il n'avait pas forcément envie d'explorer, mais qu'une putain de voix dans sa tête lui hurlait de braver. Il avait envie d'essayer avec lui, envie de voir ce qui se cachait sous l'uniforme. Il était sans doute trop romantique. Il en attendait trop d'un être humain, fidélité, loyauté, réciprocité. Il voulait ce genre de choses qu'il n'avait jamais réussi à avoir avec une femme et qu'il n'obtiendrait que dans ses rêves d'utopie. A trop explorer la mentalité de l'inhumanité, il avait été jeté dans l’abîme du monde, il errait alors, à la recherche de lumière. De l'idéal. Bien sur, elles ont toutes été fidèles, bien avant même de s'intéresser de près aux esprits, il était à la recherche d'une perfection fictive. Mais il n'avait rien eu d'autre qu'un amour niais où aucun danger ne venait arroser les plantes, sentiment exacerbé plus tard quand il a commencé à être obsédée par le Mal. Et sans eau, n'importe qu'elle végétal finit par faner. Il lui semblait avoir fait faner tout un bouquet jusqu'à présent, gaspillé ses plus belles roses, à trop chercher celle eux pétales les plus beaux. La résistance de Néron était peut-être la seule chose qui pourrait tout changer, sa simplicité flagrante. Il n'était pas un mannequin, ni un psychopathe à l'esprit particulièrement tortueux et goûteux. Il avait d'autres choses, des détails, comme des petites lumières qui s'allumaient peu a peu pour créer un tableau qui le charmait, l'hypnotisait. L'attirait comme un insecte autour d'une flamme. Il avait besoin de toujours être en ébullition, son esprit devait dévorer chaque partie de l'âme de l'autre. Décortiquer, analyser, conclure. Il avait rencontré de nombreux esprits fermés comme ceux de Néron, ce n'était en rien quelque chose de profondément rare. Un diamant parmi tant d'autres, grossièrement taillé mais à l'éclat magique. Bien plus magique que n'importe quel criminel.

« On ne peut faire confiance à personne. Et je suis bien la dernière personne en qui il faut faire confiance. » Il n'écoute que d'une oreille. Il connait, les discours dévalorisants il sait ce que c'est, merci. « Il y a des choses que tu ne sais pas, dont personne n'est au courant. Et qui ne te plairons pas, parce qu'au fond, je n'approuve pas moi même certains de mes actes, mais c'est comme ca, après tout, on ne lutte pas contre sa propre nature Narcisse. Sache qu'un "on" n'existera sans doute jamais» Il avait déjà tué, il l'avait avoué lui même. Il se croyait toujours responsable de cela et prenait sur lui. Il pensait faire face à ses soucis en les prenant comme des claques. Il ne vit surement pas venir celle de Narcisse sur sa joue. Narcisse lui même ne se vit pas faire. Il tendit la main droite et embrassa les joues de Néron avec ses phalanges. Un revers. Parce que frappe avec la face lui rappelait de mauvais souvenir. Veille habitude. « Je n'ai jamais parlé de "on". » Il hésite entre se sentir rassuré, honoré, ou ignorer cette légère erreur. Après tout, il l'avait sous-entendu ce "on". Il n'en avait rien à faire de son passé. Il en avait un aussi, il avait ses souffrances. Pourquoi faut-il toujours jouer à ce jeu de celui qui souffrira le plus ? Ne peut-on pas simplement accepter la douleur, la peine simplement ? Comme elle vient ? S'entraider au lieu de se défier encore. Et encore ? C'était un soldat. Il ne connaissait que les défis autour d'un whisky ambré de quarante ans d'âge. « Je m'en fiche de ce tu as fait, de ce que tu as été. Je m'en fiche de savoir que tu ais tué des hommes, je m'en fiche de tout ça. » Ne voyait t-il pas qu'il ne recherchait que cela ? Depuis le temps. Depuis le temps n'a t-il pas remarqué qu'il cherchait le danger ? Qu'il était attiré ? C'était fou comme ce type ne pouvait pas faire attention aux autres et ne voir que sa petite personne prétentieuse. Narcisse refoula ses sentiments aussi vite qu'ils avaient réussi à gagner son coeur et laissa la colère prendre le contrôle. Il n'était pas mieux logé en égoïsme, mais son métier et la vie lui avaient appris à savoir faire preuve aussi de compassion et de compréhension envers ceux qu'on aime, qu'on apprécie. « Je ne suis pas une petit fille qu'on doit protéger du méchant loup Néron, j'analyse le méchant loup, je le décortique sous tout ses cotés. Je le traque. J'ai vu la mort moi aussi. Je ne suis pas une secrétaire, je bosse à l'ASG comme toi. Arrête d'essayez de me préserver comme-ci j'étais une tasse en porcelaine ou je ne sais quoi ! Je ne suis pas un meuble ! Je suis un homme comme toi. » Il se retint de ne pas lui foutre une autre. claque. Il quitta la pièce et fonça vers le couloir. Il ne voulait pas en entendre plus. « Tu sais quoi ? Ta gueule. Ta gueule. A chaque fois que tu ouvres la bouche c'est pour dire des conneries, tu sais que te rabaisser et passer pour l'ange déchu. Tu ne vois pas qu'autour de toi il y en a qui voient plus que ça ! Reste avec ta solitude et ton égoïsme et ton passé brisé et violence si tu n'es pas capable de voir autre chose ! » Il ne pouvait pas prendre la pogné dans ses mains, ni se retourner. En fait. Il ne pouvait plus rien faire avec le rideau de perle salées qui couvrait ses yeux.
Touché. Coulé.
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MessageSujet: Re: the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ EmptyMar 22 Sep - 20:54

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Nénar
And if somebody hurts you, I wanna fight. But my hands been broken, one too many times. So I'll use my voice, I'll be so fucking rude. Words they always win, but I know I'll lose. And I'd sing a song, that'd be just ours. But I sang 'em all to another heart. And I wanna cry I wanna learn to love. But all my tears have been used up ▬ TOM ODELL

S'il y a bien une chose, oui, une chose à laquelle tu ne t'étais pas attendu, c'est bien la claque qui viens résonner contre ta joue, te laissant désemparer quelques instant, la peau qui lance, ta propre main portée par reflexe sur la peau rougissant. La claque. Et au fond -non il ne s'agit pas la de pensées masochistes- ca fait du bien, de se sentir "soutenu" bien que le termes ne soit pas approprié, de voir quelqu'un se soucier ne serait-ce qu'un cours instant de toi. Oui, ca peut paraître égoïste, mais c'est comme ca. « Je n'ai jamais parlé de "on". » Le pincement au cœur, parce que les paroles font mal, au fond, parce que tu aimerais pouvoir discuter avec Narcisse sans qu'une discussion normale ne vire à une dispute ou un enchainement de sarcasmes visant à blesser plus qu'autre choses. « Je m'en fiche de ce tu as fait, de ce que tu as été. Je m'en fiche de savoir que tu ais tué des hommes, je m'en fiche de tout ça. » Je sais. Et c'est à ce moment précis qu'un flot d'émotions se déverse dans ta poitrine, la gorge qui se serre, et l'envie de disparaître, de s'enfermer quelque part comme un ado contrarié. « Je ne suis pas une petit fille qu'on doit protéger du méchant loup Néron, j'analyse le méchant loup, je le décortique sous tout ses cotés. Je le traque. J'ai vu la mort moi aussi. Je ne suis pas une secrétaire, je bosse à l'ASG comme toi. Arrête d'essayez de me préserver comme-ci j'étais une tasse en porcelaine ou je ne sais quoi ! Je ne suis pas un meuble ! Je suis un homme comme toi. » A peine le temps de réaliser les paroles qu'il est déjà dans le couloir, les mains tremblante, tu te redresses, tu le suis, parce que tu ne veux pas qu'il parte. « Narcisse attend ... » le ton suppliant « Tu sais quoi ? Ta gueule. Ta gueule. A chaque fois que tu ouvres la bouche c'est pour dire des conneries, tu sais que te rabaisser et passer pour l'ange déchu. Tu ne vois pas qu'autour de toi il y en a qui voient plus que ça ! Reste avec ta solitude et ton égoïsme et ton passé brisé et violence si tu n'es pas capable de voir autre chose ! » Tu secoues la tête, ta mains qui s'enroule autour de son poignet et son corps plaqué contre la porte d'entrée, le regard que tu cherche, le regard dont tu as besoin, le sien, sa présence, lui, simplement lui. « La ferme Narcisse, ferme la, tu ne sais rien ! Tu veux savoir pourquoi je ne m'attache pas ?! Pourquoi je m'obstine à me tenir éloigné de tout le monde ? Tu veux savoir pourquoi je te protège ?! Parce que je n'ai pas envie de voir la deuxième personne pour qui j'éprouve un tant soit peu de sentiments se barrer ! » La rage qui prendre le dessus, mais la tristesse aussi, la peur et la douleur ressentit à ce retour en Amérique, à l'annonce qu'elle est introuvable, partie, on ne sait ou. « Et oui, la deuxième. Parce que la première c'est barrée en laissant derrière elle un gosse de 5 ans qui n'a rien demandé, qui c'est retrouvé du jour au lendemain sans mère ! Voilà pourquoi. Alors maintenant, dégage si t'en a envie, mais ne reviens pas. » Le baiser volé, dur, les lèvres contre les siennes, le corps libéré, tu t'écartes de quelques pas et pour la première fois depuis maintenant des années, une larme qui perle et coule le long de ta joue.


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NATURE : humain ce qu'il y a de plus normal et pathétique.
EMPLOI : profiler, l'analyste des têtes et des fonctionnements humains, toujours à la recherche de plus de complexité et de folie, affamé de psychés torturées et malsaine. il travaille sous couverture à l'ASG.
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Narcisse Maide
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MessageSujet: Re: the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ EmptyMer 23 Sep - 19:39

the heart want what it wants

Does i terrify you, or do you feel alive ?
I
l n'avait pas conscience qu'il cherchait l'impossible. Qu'il cherchait à expérimenter, prouver, recherche quelque chose à partir de l'amour comme avec n'importe qu'elle autre sensation à partir d'un mauvais procédé. Il imaginait sans doute pouvoir gérer ce sentiment comme il gérait les autres. Comme un simple sentiment, quelque chose de machinal, un rouage simple de son mécanisme qu'il n'aurait pas de mal à placer selon ses envies. Sa tendance à englober états-d'âmes et par extension, ses pensées plus simplement, dans des cases distinctes, le rendait d'autans plus sensibles aux nuances d'une passion. Ce n'est pas forcément qu'il n'en avait pas conscience, il savait sans doute ce que cela pouvait engendrer, tout ce que cela englobait, à qu'elle vitesse cela agissait ou n'agissait pas. En avoir totalement conscience et accepter l'idée, en revanche, était surement une étape qu'il mettrait bien du temps à franchir, lui qui rangeait son monde comme il rangeait une cuisine où tout devait être, et ce au millimètre près, à une place précise . Et c'était là la plus grande erreur qu'il faisait, celle qui faisait qu'ils allaient de quiproquo en quiproquo, qu'ils allaient à contre courant. Mais s'était aussi grâce à cela qu'il s'attiraient comme deux pôles, grâce à cela qu'il n'avait pas encore abandonné et qu'il était obstiné à ne pas lâcher le morceau. Jamais. Il y avait toujours un fossé entre la théorie et la pratique et si il y a bien une chose qui même en théorie n'est pas correctement explicable, c'est bien ce foutu sentiment qu'est l'amour et sa faculté à vous faire ressentir deux choses, qui en temps normal ne s'accorderaient absolument pas , et ce, dans une harmonie presque effrayante. Oui. La frontière entre l'amour et la haine n'a jamais été aussi fine et la question maintenant était on ne peut plus claire. Ce sera le premier qui réussira à la franchir qui gagnera, cet espèce de jeu de domination et de pouvoir.  Le premier qui réussira à faire quelque chose de ses sentiments. Bien que cela n'avait rien d'un jeu.

Narcisse ne respirait plus calmement, si il avait respiré correctement à un seul moment depuis qu'il était entré chez Néron. Même, depuis qu'il était parti de chez lui avec cette fichue idée en tête de lui demander si était mutant. Et la vision qu'il en faisait volte face, par simple réflexe et par rage de se sentier abandonner, l'acheva. Son coeur rata un battement et repartit dans une folle course. Il avait l'habitude des réactions exagérées, pour en avoir lui même. Des phrases balancées cruellement, des gestes qui partaient seuls, des regards suppliants emplis de non-dits, ces choses là. Mais jusqu'ici il n'avait jamais vu un instant dans les yeux de Néron quoique ce soit qui aurait pu lui indiquer ses intentions et ce qu'il ressentait. C'était entre-autre, ce qui créait entre eux cette dynamique explosive. Et alors qu'il l'insultait, chez lui, qu'il le rejetait, l'autre dévoilait enfin quelque chose. Il laissait enfin quelque chose sortir, transparaître sur son visage froid de tueur.  Et quelles choses ! « La ferme Narcisse, ferme la, tu ne sais rien ! Tu veux savoir pourquoi je ne m'attache pas ?! Pourquoi je m'obstine à me tenir éloigné de tout le monde ? Tu veux savoir pourquoi je te protège ?! Parce que je n'ai pas envie de voir la deuxième personne pour qui j'éprouve un tant soit peu de sentiments se barrer ! » Il n'aurait su quoi rajouter tant à ce moment là il était persuadé que les mots n'avaient de sens. Pour la première fois de sa vie, ses meilleurs alliés étaient inutiles et ne viendrait pas l'aider. Il faisait face à la tempête seul et tenant étrangement bien debout. Il ne sentait pas réellement touché non plus, il savait déjà que l'autre tenait à lui. Il en avait déjà conscience, c'était l'entendre dire qui était le plus réconfortant et qui avait un bien plus grand impact encore. Mais, il était surtout intrigué par l'idée qu'il y ait eu quelqu'un d'autre avant. Cela expliquait bien des choses. Et apportait encore plus de questions que des réponses. Mais pas assez aux yeux de Narcisse. C'était des choses assez courantes en ce temps, aussi cruel que cela puisse-être. Et il pouvait facilement imaginer ce qui avait pu se passer. C'était des choses qui arrivaient. Il n'y pouvait rien. Et n'y pourrait jamais rien de toute façon. C'était à lui d'avancer merde. Ce n'est pas qu'il était insensible à la douleur des autres, mais il méprisait profondément ceux qui ne prenaient pas leur courage à deux mains. Ce n'était pas fuir les sentiments ou s'enfermer qui arrangerait les choses. Pourquoi un tank comme Néron n'était pas capable de faire ça à ça ? Était-il sentimental et aimant à ce point ? « Et oui, la deuxième. Parce que la première c'est barrée en laissant derrière elle un gosse de 5 ans qui n'a rien demandé, qui c'est retrouvé du jour au lendemain sans mère ! Voilà pourquoi. Alors maintenant, dégage si t'en a envie, mais ne reviens pas. »

Narcisse n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche pour parler que c'était au tour de son vis à vis de s'emparer de ses lèvres. On aurait dit deux reptiles gracieux qu'il s'affrontaient dans une danse sensuelle, s’avançant, reculant, se défiant, s'embrassant dans bien des sens du terme. Et les paroles ne firent que conforter sa comparaison, au vu du poison qu'elle déversait dans ses veines. Il était tellement tendu, bien trop que celui-ci le transperça de part en part et atteint bien rapidement son système nerveux. Dose létale. Il regretterait amèrement ce qu'il allait dire. Mais au fond. Il devait respecter leur sincérité. Leur pacte silencieux. « Tu sais quoi ? Pour une fois je suis d'accord avec toi. T'es vraiment qu'un pauvre type. Tu crois que c'est en baisant des mecs dans des bars que tu vas t'en sortir ? Que c'est en ruminant tes idées noires que tu vas avancer ? Tu crois que t'es seul à souffrir ? Qu'elle imagine tu donnes hein à ton fils hein ? Celle du vieux père crevé par la vie alcoolo ? Brisé par une femme - ou un homme, qu'en sais-je ? Tu vas te laisser aller comme ça ? Tu veux vraiment être qu'un pauvre cliché qu'on oubliera aussi vite qu'on l'a connu ? Tu te mens tellement à toi même que ça crève les yeux ! » Il était violent. Mais il ne l'était pas pour faire mal. Il voulait qu'il ouvre les yeux. Il le voulait sans doute trop et risquait de passer pour celui qui faisait la morale. Et c'était ça le plus triste. Tout ces mots qu'il trouvait, qu'elle essayait d'accorder n'auront que l'effet d'un pétard mouillé. Pourtant, il ne savait pas encore évolué seuls sans eux, dans le noir complet. « Tu crois que je ne souffre pas aussi ? Que tu es le seul à avoir perdu quelqu'un en qui tu tenais ? A avoir été abandonné par celui ou celle en qui tu croyais ? » Il sait déjà ce que l'autre va répondre. Il anticipe sa violence à chaque fois, le mépris qu'il aura, puis toute cette envie de lui tenir tête. Il avait décidé de lui tenir tête, en l'aimant. En s'attachant à lui. En tombant avec lui. C'était comme-ci il parlait dans le vide, au vide. Mais il espérait si fortement que la vide l'écoute... « Regarde autour de toi Néron. Tu es seul parce que tu le veux bien. Je voulais t'offrir ma confiance, mais tout ce que tu sais faire, c'est pleurnicher et repousser les autres. Comment veux-tu les protéger, me protéger, si chaque fois que tu ouvres la bouche tu fais que me blesser ? Est-ce que tu as au moins conscience de ce que tu dis ? Je pense pas. Tu es trop égoïste pour ça. »
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MessageSujet: Re: the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ EmptyJeu 24 Sep - 17:58

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Et si c'était une erreur ? une erreur de croire que quelque chose était possible, quelque chose, n'importe quoi, un regard, une parole, une pensée, simplement quelque chose. Mais il semblait que non, cela ne soit pas possible, c'est une chimère, une utopie, irréaliste. Un amas de rêves, d'instants voulu, désirés au plus profond de l'être, parce qu'il n s'agit que de sentiments et, bien que cela soit la chose notable qui distingue l'espère humaine des espèces animales, tu as parfois l'impression de ne tout simplement pas comprendre ce qu'est un sentiment, trop vite privé de cette ressource infinie, vitale, cet amas de pensée qui lie l'amour à la haine, la douleur au bien être, la colère à douceur, la simple chose qui fait en sortes que tout ces états d'âmes contradictoires peuvent se ressembler et s'assembler. Il est d'ailleurs bien prétentieux pour un homme quelconque d'affirmer maitriser, connaître et distinguer pleinement ses sentiments, car au fond il ne s'agit qu'une suite de réactions chimiques au sein de l'organisme libérant des hormones qui peuvent nous rendre heureux, ou, au contraire, malheureux, en colère, triste, quelque chose d'incontrôlable en sommes. « Tu sais quoi ? Pour une fois je suis d'accord avec toi. T'es vraiment qu'un pauvre type. Tu crois que c'est en baisant des mecs dans des bars que tu vas t'en sortir ? Que c'est en ruminant tes idées noires que tu vas avancer ? Tu crois que t'es seul à souffrir ? Qu'elle imagine tu donnes hein à ton fils hein ? Celle du vieux père crevé par la vie alcoolo ? Brisé par une femme - ou un homme, qu'en sais-je ? Tu vas te laisser aller comme ça ? Tu veux vraiment être qu'un pauvre cliché qu'on oubliera aussi vite qu'on l'a connu ? Tu te mens tellement à toi même que ça crève les yeux ! » La dopamine. l'hormone du plaisir, celle qui pousse à parfois se faire du mal, se surmener, surpassé, oublier nos instincts primaires pour arriver à cet état de bien être intérieur qui n'est que fictif, l'esprit va bien mal le corps va mal, affreusement mal par moment. Celle qui efface la violence des paroles, des réalités refusées, mais des réalités quand même, le regard fixe, brouillé pour la première fois depuis bien longtemps par quelques larmes qui menacent de couler, de laisser la pression s'insinuer pour une fois, s'occuper de soit, se rendre compte de la négligence portée à tout ces sentiments. . « Tu crois que je ne souffre pas aussi ? Que tu es le seul à avoir perdu quelqu'un en qui tu tenais ? A avoir été abandonné par celui ou celle en qui tu croyais ? Regarde autour de toi Néron. Tu es seul parce que tu le veux bien. Je voulais t'offrir ma confiance, mais tout ce que tu sais faire, c'est pleurnicher et repousser les autres. Comment veux-tu les protéger, me protéger, si chaque fois que tu ouvres la bouche tu fais que me blesser ? Est-ce que tu as au moins conscience de ce que tu dis ? Je pense pas. Tu es trop égoïste pour ça. » La fatigue. la fatigue qui s'installe, celle de la vie actuelle, se rendre compte des erreurs, brutalement, peut être trop, mais comment changer presque vingt années d'habitudes ? Habitudes certes mauvaises, mais il y a la routine, celle qui s'installe, qui fait oublier les soucis, les problèmes, les embrouilles et tout le reste, celle qui plonge l'être humain dans cette spirale infernales, reporter les soucis au lendemain, sans cesse, et finalement se retrouver submerger, envahit par tout cet amas. S'en rendre compte souvent trop tard et essayer de s'en sortir. Essayer. Les mots qui manquent, la vérité douloureuse, vérité attendue et rejeter. Tout qui se déferle, une tempête intérieur, incontrôlable, un ouragan destructeur, la terre ferme qui semble loin, bien trop loin, que l'on ne peut atteindre, parce que l'on est pas prêt, tout simplement, période de la vie chamboulée, les changements qui feront peut être -surement- du bien, mais encore faut-il accepter de changer, s'accepter soit même avant d'accepter autre chose, un sentiment, une plénitude, un vertige. « c'est con. c'est con parce que tu as raison. Mais l'être humain n'est-il pas constituer de défauts ? J'ai les miens, et je ne saurais jamais un jour m'en défaire pleinement. mais ... j'espère ... j'espère pouvoir ... changer .. parcequ... » les mots qui refusent, vérité pas encore acceptée, loin de l'être, les sentiments. « oublie ce que je viens de dire... »


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« Fairy tales do not tell children dragons exist. Children already know the dragons exist. Fairy tales tell children the dragons can be killed »

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MessageSujet: Re: the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ EmptyJeu 24 Sep - 21:38

the heart want what it wants

Does i terrify you, or do you feel alive ?
N
e restait alors que le sentiment entier et plaisant d'apaisement, malgré tout ce qu'il avait coûté et le fait qu'il soit bien trop déplacé au vu du feu et des bombes qu'il avait répandu, Narcisse se sentait maintenant aussi frais et disposé que les roseaux sous la fraîcheur matinale. Après avoir tant bataillé, avoir livré toute la rage féroce qu'il gardait en lui, il se retrouvait dépourvu de force. Il n'y a plus rien à défendre. Plus rien à affronter. Il se retrouvait désormais face à la falaise qui s'érodait sous ses assaut, océan tumultueux, rongeant, dévorant à chaque pas la façade de granit. A la manière du chercheur d'or il avait écumé les eaux boueuses à la recherche de la moindre pépite, aussi petite soit-elle, tant sa richesse était aussi inestimable pour ses os transis. Tant il désirait de toute son âme la trouver, sa muse dorée, son gagne pain. Et d'une certaine manières, son corps était transi de froid, de l'absence de chaleur autre que le picotement furieux de ses joues rougies par la violence de ses propos. Fatigué de se battre encore et encore et ce malgré s'il l'aimait, s'il avait besoin de cette joute verbale pour se sentir exister et s'épanouir véritablement. Claques après claques, pour le remettre dans le droit chemin, rediriger son regard vers la lumière et lui montrer, lui donner envie de se battre et ne jamais se reposer sur ses lauriers. Comme le voyageur en mer qui revoyait pour la première fois depuis bien trop longtemps les contours de sa terre chérie, mais qui restait aux aguets, connaisseurs des malheurs d'Ulysse. Si à ce moment il y a une Calypso quelque part, Narcisse n'en avait cure et n'avait aucune idée de quel pourrait être son identité. Il était véritablement paisible.

« c'est con. c'est con parce que tu as raison. Mais l'être humain n'est-il pas constituer de défauts ? J'ai les miens, et je ne saurais jamais un jour m'en défaire pleinement. mais ... j'espère ... j'espère pouvoir ... changer .. parcequ... » parce que... Narcisse avait la réponse. Il l'avait déjà et elle était une évidence, si flagrante, si puissante qu'il ne pouvait l'ignorer, la chasser de sa tête, faire comme si il ne savait pas. Qu'il ne pouvait se dire que c'était une chimère. Parce que ce n'était pas le cas et qu'il était un bien trop fin analyste pour nier ce fait si immense. Mais encore une fois, l'avouer et l'accepter s'avéra bien plus complexe. Il n'était pas prêt et bien que cela puisse paraître contradictoire avec ses réactions et ses sentiments, il ne savait pas vraiment s'il pouvait lui même le dire. Alors Néron. Il n'avait pas de besoin de l'entendre. Pas maintenant. Ce n'était pas le plus important. Le plus important, c'était que pour la première fois, il avait enfin réussi à atteindre son objectif et briser la forteresse de Néron. Il en avait les mains en sang, mais il l'avait fait de toute la force de sa volonté. Et rien que cela, rien que cette chose, avait encore plus de valeur que n'importe lequel des aveux qu'il aurait pu lui faire. Il s'en fichait presque de ce qu'il allait lui dire. Il s'en fichait parce qu'il avait réussi à briser le mur. L'être humain est une être étrangement bien plus nuancé qu'on ne voudrait l'avouer, qu'il voudrait lui même se l'avouer, ni blanc ni noir. Pour lui. Pour Néron. Il voulait bien se l'avouer. Lui accorder cette chose qui contrevenait à tout ce sur quoi il basait son monde jusque là. Contrairement à l'animal, l'être humain peut essayer. Le plus important ce n'est pas de réussir, de changer, de faire du monde injuste un étendard de la balance. Ce n'est pas cela qui compte. Que serait un monde sans nuance ? Même pour quelqu'un qui le voyait en noir et blanc, il n'était pas possible d'imaginer qu'aucune nuance de gris ne puisse résiste. S'il y a bien une chose qui fait justice depuis des millénaires et sans que personne ne veuille vraiment le voir, c'était bien le coeur et la volonté.

« oublie ce que je viens de dire... » Narcisse lui adressa un petit sourire et revint vers lui. C'est à peine s'il l'écoutait encore, sa voix était passé en fond sonore. Elle était une petit mélodie agréable dans son oreille mais qui n'avait plus de sens. Plus rien d'autre que le corps de Néron n'avait de sens. Narcisse même se trouvait de trop. Et il commençait à regretter ce qu'il avait dit, à se trouver grossier et illégitime dans cette ambiance tout d'un coup plus intime. Il n'en avait plus rien à faire, parce qu'il avait gagné, de toute façon. Il ne savait pas vraiment quoi. Une guerre contre lui ? Ou contre Néron ? Au fond, peut-être bien contre eux deux. Peut-importe. Il avait gagné. Point. Il s'arrêta à sa hauteur et le prit dans ses bras. D'abord avec hésitation, puis sincèrement, respira son odeur, caressa le tissu de sa chemise, laissa courir ses doigts contre son dos musclé qu'il devinait sous le coton. Il le découvrir, redécouvrit sous un nouveau jour, avec toute la conscience cette fois-ci. Et cela lui fit l'effet d'un obus en plein coeur qui projetait ses éclats dans tout son petit corps. Comme si il enlaçait sa mère, simplement avec tendresse. Il enfouit sa tête dans sa nuque et resta comme ça pendant de longues secondes. Avec sa barbe qui lui griffait les joues. Et son parfum, encore et toujours qui lui saturait les narines. Simplement le contact humain, la chaleur du coeur de l'autre. Et ses battements. Poum. Poum. Bien trop calmes. Les soubresauts de sa poitrine sous les larmes qui roulaient avec des difficultés, comme-ci le mécanisme avait rouillé à force d'avoir été laissé à l'abandon tant d'années. « Moi aussi.» Il savait que l'autre savait ce dont de quoi il parlait. Mais les mots étaient toujours de trop entre eux. Et maintenant qu'il avait gagné, il n'allait pas se risquer. Il allait essayer aussi. En se mettant à la place de Néron. Ils ne s'entendaient que par l'acte, car alors ils n'avaient plus besoin de parler. Les corps parlaient à la place et il n'y avait plus rien à contredire ni à discuter. « Et ce que tu viens de me dire vaut mille fois de plus que ça. » Il releva la tête pour plonger son regard dans le sien. Il pu y lire quelque chose, sans pour autant le décrypter, il était juste certain que quelque chose y était inscrit et son sourire ne quitta pas ses lèvres. « Tu ne peux pas imaginer depuis combien de temps j'attend cela. »
Il n'aurait su de quoi il parlait exactement.
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MessageSujet: Re: the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ the heart want what it wants — chez néron avec son propriétaire ♥ EmptySam 26 Sep - 22:06

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Tout n'est qu'un mélange, un mélange trouble, un mélange flou, les barrières qui se brisent, semblable à la vague qui s'écrase contre le sable, à l'écume qui est le seul moyen de prouver l'existence de cet entité encore destructrice quelques instants auparavant mais qui n'est, à présent, plus rien, un simple souvenirs. Narcisse est le premier à briser cela ainsi, briser cette limite, cette barrière, chose que tu pensais infaisable, mais il y est parvenu, il a réussit l'insurmontable, il a trouvé la fissure, l'impact, et a brisé le tout, d'un simple geste, de quelques mots. L'arme Fatal. Tu as perdu. C'est finit. Le contact, de trop ou pas assez, tu ne saurez dire, simplement ce contact humain, être pris dans ses bras, un geste qui en dit surement trop, trop parce que tu sais que lui non plus refuse de voir certaines choses alors qu'elle sont surement évidentes même au yeux d'un parfait inconnu, mais c'est comme ca, c'est votre manière de fonctionner. L'amour dans la Haine. Amour ? Tu n'es pas prêt à accepter, à utiliser ce mots, pas encore, parce que la dernière personne que tu pensais réellement "aimer" est partie, comme cela, laissant derrière elle un enfant qui n'a rien demandé, un enfant de 5 ans qui se retrouve du jours au lendemain sans mère, voilà ce qu'il c'est passé la dernière fois qui tu as "aimer" « Moi aussi.» Le cœur qui s'emballe, un jeu dangereux, le funambule sur son fils, équilibre, équilibre précaire, un coup de vent et c'est finit, la chute, mortelle, décisive, la tempête qui menace, non loin de la, tout prêt. « Et ce que tu viens de me dire vaut mille fois de plus que ça. Tu ne peux pas imaginer depuis combien de temps j'attend cela. » Et ces paroles te touches, parce qu'il mérite mieux que ce que tu es, mieux que l'homme que tu es devenu, le père célibataire, celui qui oublie ce genre de problèmes trop facilement, le soldat qui se laisser guider par ses instinct de survie. Oui, il mérite beaucoup mieux, parce que Narcisse est quelqu'un de bien, et que tu ne l'es pas. « Tu mérites mieux que moi Narcisse. » Tu fermes les yeux un instant, un cours instant qui semble durer des minutes, des heures entières. « ... Beaucoup mieux. »


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