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in love as in war (+) néron erisson

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SOS : 737
ÂGE : trente-huit ans.
CÉLÉBRITÉ : hugh dancy.
NATURE : humain ce qu'il y a de plus normal et pathétique.
EMPLOI : profiler, l'analyste des têtes et des fonctionnements humains, toujours à la recherche de plus de complexité et de folie, affamé de psychés torturées et malsaine. il travaille sous couverture à l'ASG.
« Fairy tales do not tell children dragons exist. Children already know the dragons exist. Fairy tales tell children the dragons can be killed »

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Narcisse Maide
Narcisse Maide
save your life

MessageSujet: in love as in war (+) néron erisson in love as in war (+) néron erisson EmptyDim 23 Aoû - 22:36


IN LOVE AS

IN WAR
FT NERON ERISSON
Si ce n'est pas ce mutant qui aurait leur peau, c'est peut-être le quartier général de l'ASG,si ce n'était pas Adrian lui même qui allait l'avoir. Un rire jaune grimpa dans la gorge de Narcisse, il était à bout de souffle et n'avait jamais couru autant et aussi vite dans un si petit laps de temps. Il peinait à reprendre son souffle, ce n'était pas dans son habitude de pourchasser les mutants. Son boulot à lui était de les pister, les déceler dans leurs cachettes les plus discrètes. Il était en reconnaissance, il préparait le terrain pour l'équipe qui y était assigné, justement. Il ne participerais que très rarement directement à la traque, pour ne pas dire, jamais. Il n'était pas entraîné de toute façon, pas assez du moins. Quelques bases en arts martiaux et rien de plus, pas assez pour affronter un surhomme. La seule chose qui pouvait tenir  tête à un mutant, était son esprit. Autant dire que ce n'était pas grand chose. Il ne sous estimait pas son génie et sa faculté à se servir de sa matière grise, mais face à un être avec des pouvoirs ce n'était pas très utiles. Même, pas du tout. Avoir une arme serait bien plus pratique et efficace. Enfin, le but n'était pas de les tuer. Il les fallait vivant. Il ne faisait pas partie des rabatteurs, il se contentait simplement de les débusquer et de les piéger, le reste relevait des autres équipes. Même s'il avait une arme, elle ne lui servirait jamais et il y avait de forte chances qu'il ne sache même pas s'en servir, lui-même. Son poste lui suffisait et lui plaisait, il était à sa place et savait qu'il était vraiment utile. La preuve, voilà ce que cela donnait quand on le laissait aller sur le terrain. Refuser aurait été une folie, on ne refuse pas ce genre de choses. Alors, un peu à contre-coeur, oui, il y était allé. Mais ce n'était certainement pas sa faute s'il l'autre s'était barré en courant. Ce n'était pas à lui qu'il fallait se plaindre.

Il l'avait traqué pendant des jours, il avait même réussit à avoir un rendez-vous avec lui. jusque là, tout avait été parfait. Peut-être trop parfait, justement... Il s'était fait passer pour un célibataire à la recherche d'une petite aventure et avait rapidement prit contact avec lui. Il y avait aussi beaucoup de chance dans le coup. Il l'avait aperçu manipuler du feu pas très discrètement en sortant d'un bar pour impressionner quelques amis bien trop éméchés pour réfléchir à quoi que ce soit - et pourtant, ce n'était pas dans ses habitudes de fréquenter les bars. Comme quoi, pour une fois, il avait bien fait de se payer une pinte de bière après une dure journée. Une petite recherche en collaboration avec un hackeur et le tour était vite joué. Si l'approcher avait été simple, fixer un rendez-vous officiel avait déjà été beaucoup plus complexe. Il avait du feindre d'être intéressé par lui, autrement que par son esprit, qui d'ailleurs s'était avéré être banal et pauvre. Narcisse n'avait jamais eu de relation stable, il n'avait jamais apporté une grande importance aux relations amoureuses en général. Il avait peur de ce que cela pouvait engendrer, c'était un bond vers l'inconnu le plus total. Et c'était un de ses grands points faibles. Il n'était pas le mieux placé pour simuler ce sentiment . Heureusement l'autre est rapidement tombé dans le panneau. Étrangement, le profiler n'avait eu aucun remord à le tromper et à user de ses sentiments. Pourtant, Narcisse n'est pas franchement apathique et se montre souvent bien plus compréhensif qu'il ne le devrait. Du moins, il avait toujours eu dans l'idée que tous les membres de l'ASG devaient être des brutes sans coeur. Alors lui et ses sentiments, ses émotions brutes et sa pitié, étaient parfois de trop. Parce que des brutes sans coeur il y en avait dans son lieu de travail.

Comme ce bon a rien qui n'avait pas été capable de tirer au putain de bon moment et de courir après leur proie. Parce qu'il avait fallu qu'il l'attende pour jouer le rôle du bon collège ou il ne savait trop quoi. Pourquoi avoir tenté de risquer de rater - et avoir raté - la mission pour lui ? Narcisse était sacrément remonté. L'échec était retentissant et ils n'avaient pas le droit de faillir. Ils avaient intérêt à le croiser dans les jours, les heures qui suivent même et vite le ramener à la "maison" avant que les choses ne commencent à chauffer pour eux.Il n'avait pas envie de finir comme les agents dissidents. Narcisse toussa et prit une grande bouffée d'air, retrouvant tout d'un coup l'usage de ses poumons usés pour la course. Il avait tout foiré. Une colère froide le traversa, tout était de la la faute de son partenaire. En théorie c'était leur faute, mais si cet idiot n'avait pas ralenti pour voir s'il suivait ils n'en seraient pas là. Il allait falloir tout reprendre depuis le début. Et ça le mettait complètement hors de lui. Narcisse essaya de se calmer, en vain. Il n'arrivait pas à encaisser sa défaite et n'avait qu'une envie, donner une bonne gifle à son acolyte. Ce qui était sans doute la pire chose à faire face au soldat surentraîné qu'il était sensé être. Il s'adossa au mur et attendit que l'intéressé la rejoigne, cela lui laissa quelques instant pour réfléchir à ce qu'il allait lui dire. Honnêtement, si ça ne tenait qu'à lui, il laisserait la colère faire son boulot et il insulterait son partenaire. Bon dieu, ce n'était quand même pas compliqué de courir après un mutant quant on a passé sa vie sur le front ! Lui n'était pas taillé pour, c'était une excuse suffisante. Enfin, il le pensait. Et c'était suffisant.

Quand Néron arriva, toute la colère de Narcisse s'échappa et il ne put s'empêcher de place un sarcasme assez mal placé « Bravo. Franchement, bravo ! » Il soupira et essuya la sueur qui dégoulinait le long de son front d'un revers de manche. La seule lumière qui les éclairait était celle d'un lampadaire dont la lueur ambrée commençait à grésiller. La nuit était noire, c'était inutile de repartir maintenant. Ce n'est pas la lueur des quelques étoiles qui brillaient faiblement qui allait les aider, ça non. Elles n'étaient que spectatrice de l'incendie qui ravageait les entrailles de Narcisse. « Merde. Merde. Merde. » Instinctivement il passa ses mains dans ses cheveux, en profitant pour les malmener un peu. « On est dans de beaux draps maintenant ! »
GALLINEA
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SOS : 1208
ÂGE : trente-neufs années gaspillées.
CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender.
NATURE : humain, pitoyable petit humain.
EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus.
LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
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Néron Erisson
Néron Erisson
Néron - roi des nérissons

MessageSujet: Re: in love as in war (+) néron erisson in love as in war (+) néron erisson EmptyDim 23 Aoû - 23:40

PV narcisse m. maide
anacostia, woodlawn cemetery

in love as in war
Ton poing viens s'abattre rageusement contre le mur en béton à tes côtés. Ta peau est protégée par un gant en cuir fin, discrétion oblige, le tissus ne laisse pas d'empreintes diverses et variées sur les objets ou les armes. Tu a pris pour habitude d'être plus discret depuis que tu fais partit de l'ASG, de ne pas foncer dans le tas, d'attendre des fenêtre de tir et d'utiliser quelques stratégies. Mais tu laisse tout de même ce léger accès de rage te consumer. Tu pousse un soupir en glissant l'arme qui se trouve dans ta main gauche à la ceinture de ton pantalon, laissant le métal froid glisser contre ta peau pâle après avoir enclenché la sécurité de cette dernière, il serait dommage de se blesser seul, au beau milieu de la nuit avec une arme a feu des plus légères et des plus simple. D'un geste précis, tu laisse retomber le tissus de la veste que tu porte sur l'arme afin de la dissimulée au monde, malgré le fait qu'il fasse nuit et que peu de personne trainent dans les rues, c'est une habitude.

Pourquoi avait-il fallut que tu fasse équipe avec un gars qui a du allé sur le terrain allé quoi ... 3 fois de sa vie ? Et pourquoi ne l'a tu pas laissé derrière pour achever se foutu mutant, ou tout du moins, le capturer ? Tu aurait pu le rattraper, tu a plus d'endurance qu'un gamin qui cours les rues. L'instinct de protection envers les autres 'soldat' surement. Bien que celui la ne soit pas considéré comme un soldat, il reste ton coéquipier et tu te doit de ne pas l'abandonner à un coin de rue, même s'il ne sert à rien, même si c'est un boulet finit. Certes, il avait été utile pour piéger le mutant et le faire tomber dans le piège mais pourquoi s'était-il sentit obligé de se mêlé à cette course poursuite ? Tu es du genre à laisser les autres faire leurs boulot et te contenter de faire le tiens, mais cela semblait trop dur pour ton partenaire surement. Il avait voulu se mêlé à cette course poursuite perdue d'avance pour lui.

En quelques pas, tu retrouve ton coéquipier qui peine à reprendre son souffle d'après ce que tu vois, et tu ne peux t'empêcher de sourire distraitement. « Bravo. Franchement, bravo ! » Tu passa ta main sur ton visage avant de venir attraper ton paquet de cigarette dans la poche intérieur de ta veste -il serait bête de le faire tomber lors d'une course poursuite par exemple. Du coin de l'oeil, tu observe Narcisse s'essuyer le front avant d'allumer la cigarette à l'aide de ton briquet. « Je t'en propose une ou bien j'ai le droit à un autre sarcasme ? » La fumée viens doucement s'évaporer dans l'air, se mêlant à la poussière de l'atmosphère visible grâce à la seule et unique lumière du néon bancal au dessus de vous. « Bravo. Franchement, bravo ! On est dans de beaux draps maintenant ! » Tu grince légèrement des dents et tu glisse ta main libre dans ta poche avant de souffler, la mâchoire à moitié fermée « On ? Si tu avais su bouger ton cul pour le poursuivre ou alors rester sagement ou je t'avais dit de rester on en seraient pas la ! » Tu lui lance un regard rageur avant d'enchainer, sur un ton plus dur que la phrase précédente « Si tu ne m'avais pas déconcentré alors que j'avais une fenêtre de tir on en seraient pas la ! »
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SOS : 737
ÂGE : trente-huit ans.
CÉLÉBRITÉ : hugh dancy.
NATURE : humain ce qu'il y a de plus normal et pathétique.
EMPLOI : profiler, l'analyste des têtes et des fonctionnements humains, toujours à la recherche de plus de complexité et de folie, affamé de psychés torturées et malsaine. il travaille sous couverture à l'ASG.
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Narcisse Maide
Narcisse Maide
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MessageSujet: Re: in love as in war (+) néron erisson in love as in war (+) néron erisson EmptyLun 24 Aoû - 22:17


AS LOVE AS

IN WAR
FT NERON ERISSON
Narcisse ne connaissait pas bien Néron. C'était une personne brutale et il n'aimait pas ce genre de violence. Il préférait une menace silencieuse, il  l'aimait  insidieuse, tel un poison, invisible et mortelle. Malsaine. Fascinante. A l'image de l'esprit fou et passionné qui devait l'abriter. C'est surement ce qui expliquait pourquoi le sort des mutants ne l'intriguait pas plus que ça, c'était tout ce qu'il cherchait, les limites de l'esprit. Jusqu'où on pouvait faire s'abandonner quelqu'un pour le contrôler. Néron était impulsif, bestial. Il avait tout d'un Alpha mais un esprit fermé, enchaîné. Une bête en cage apprivoisée, qui avait été tenue en captivée assez longtemps pour être rendue  rendre docile et obéissante. Une personnalité conditionnée, un soldat. Il n'avait pas eu besoin d'en apprendre ne serait-ce qu'un peu sur lui pour savoir d'où il venait. Son attitude respirait le cadre militaire, sa façon de se tenir, droite et fière. Il avait servi son pays depuis des années, peut-être par sens du devoir ou bien par obligation. Sa rage cachait un esprit volatile.  Sans sa loyauté, sans ordre, il ne devait pas être grand chose. C'était un chaos ambiant, un chaos organisé. Il pouvait être quelqu'un de complexe, mais on avait son potentiel. Narcisse essayait de ne pas le juger, mais il avait du mal. Il n'y a rien de plus banal et impersonnel qu'un soldat comme Néron. Ils étaient tous pareil, entraînés pour l'être. Des vrais hommes conçus à la chaîne. Et en ça, il n'avait jamais pu se résigner à intégrer l'armée. Il ne supportait pas d'être soumis ou qu'on puisse lui donner directement des ordres. Il n'aimait pas agir comme un mouton, la société le confinait déjà assez à cela.

En travaillant pour l'ASG, il avait toujours eu la sensation d'avoir plus de liberté. Rien ne se ressemblait, tout était à chaque fois une situation à prendre au cas par cas, une partie de carte où il fallait savoir bluffer, ou au contraire foncer et forcer les forces. Quitte à montrer son jeu. Cela ne le dérangeait pas d'être dirigé par les supérieurs de l'ASG - par conséquent Edwin, il avait la sensation de savoir où il allait. Même avec son sens du devoir, ses convictions, servir son pays sur le front ne lui avait jamais traversé l'esprit. Il ne pouvait pas quitter son Amérique natale et sa famille, sans ses repères il n'était plus rien. Narcisse était très terre à terre et il ne supportait pas que son univers soit chamboulé. Pas à ce point. Agir sur le terrain faisait partie des chamboulements qu'il avait plus de mal à appréhender que le revirement de quelqu'un dans une discussion. Il pouvait toujours revenir sur ses propos, manipuler, embrouiller, il pouvait agir à son bon vouloir. Il était libre, d'exploiter chaque point faible qu'il trouvait. Son esprit se rassasiait d'informations, il se fascinait pour l'absence ou la profondeur de l'interlocuteur. Il était en constante ébullition, de la lave en fusion. Un volcan prêt à exploser qui crachait cendres et cendres, grondait, menaçait, sans se décider. Vif, précis, calculateur. C'était son monde.  Quand il pourchassait quelqu'un il ne pouvait pas faire demi-tour, il ne pouvait pas rater un virage.

Et c'est ce qu'il avait fait, merde ! Il s'était raté et il ne pouvait pas contourner l'erreur. Maintenant, en plus d'avoir un mutant potentiellement dangereux en fuite, il avait un militaire enragé sur son dos et une punition qui guettais dans l'ombre. La situation pouvait difficilement être pire. Bon. S'il se voulait être totalement objectif, ce qui il était la plupart du temps, mais visiblement pas tout le temps, il dirait que ce n'était pas plus mal. Ils savaient ce qui les attendaient, ils étains fixés la dessus, c'est toujours mieux que les mauvaises surprises. Mais c'était bien là le problème. Ils étaient bien conscients, tous deux, de que ce qui les attendaient. Et ce n'était pas de grandes accolades. Le temps qu'il imagine le pire, Néron avait sortit son paquet de cigarettes. Encore un amateur de tabac. Lui même fumait parfois, ça lui arrivait souvent dans des moments de stress ou quand il avait besoin d'oublier, faute d'aimer l'alcool. Il ne le tenait pas. Pour s'oublier, ça il s'oubliait. Comme beaucoup de gens. Ce n'était pas une solution mais il avait cette sale manie de n'écouter aucun des conseils de santé qu'on pouvait lui donner.  « Je t'en propose une ou bien j'ai le droit à un autre sarcasme ? » Narcisse se rapprocha et se servit sans répondre. Se penchant pour l'allumer quand l'autre lui tendit le briquet. Il laissa les toxines envahir son corps et recracha adroitement un petit nuage de fumée, inspirant l'odeur et le gout si particulier de la nicotine, remerciant Néron d'un simple coup de tête. Non. Vraiment. Il n'avait pas envie de gaspiller sa salive pour ça et pour lui. Un simple geste suffisait. De toute façon, son regard en disait toujours long. « On ? Si tu avais su bouger ton cul pour le poursuivre ou alors rester sagement ou je t'avais dit de rester on en seraient pas la ! »

Les muscles de sa mâchoire se tendirent, tout son corps était tendu. Comme la corde d'un arc, il n'avait qu'une envie, lui sauter à la gorge, à la manière de la flèche qu'elle retenait. Mais il ne lui ferait pas son plaisir, il se contenta de garder un rythme respiratoire le plus normal possible et de ne pas montrer que ses paroles le vexait. L'atteignait. Ne pas s'emballer. Pas pour ce genre de brute aussi intelligente qu'un pigeon fonçant dans un mur. Narcisse soupira exaspéré et lui tourna dans le dos pour lui faire comprendre qu'il pouvait toujours parler. Il s'en foutait pas mal de ce qu'il disait. Ce n'était pas à lui de courir. Bon. Il aurait du se tenir à carreau, mais il ne pouvait pas rester à rien faire ! Il n'avait qu'à pas le suivre. Voilà tout. il l'avait juste suivit, rien de plus. Si l'autre s'était laissé distraite, c'était entièrement sa faute. Il se l'était assez répété. Pas besoin de se convaincre plus. Narcisse ignore le regard de furie qu'on lui jettait, il le sent dans son dos. Il en sourirait presque. Voir rager ce petit énergumène. « Si tu ne m'avais pas déconcentré alors que j'avais une fenêtre de tir on en seraient pas la ! » Il l'avait déconcentré ? Non vraiment ? Narcisse fit violemment volte face. Il apprit la mouche cette fois-ci. Visiblement, il allait falloir mettre les choses au clair avec cet homme.« Mes yeux doux te déconcentreraient-ils, beau gosse ? » Provoquant. Mal placé. Égocentrique. Narcissique narcisse dans toute sa splendeur. « Ce n'était pas à moi de lui courir après, ici c'est chacun pour soit, on est pas à l'armée. Tu n'avais qu'a tirer. Je n'était pas une princesse à sauver, rien ne te retenait ! » Lui cracha t-il au visage. Il se rapprocha dangereusement de lui, le foudroyant du regard. Prédateur. « Mes sarcasmes te saluent... »
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MessageSujet: Re: in love as in war (+) néron erisson in love as in war (+) néron erisson EmptyMar 25 Aoû - 0:11

PV narcisse m. maide
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in love as in war
Tu l'observe se retourner d'un geste presque violent. Oh, il a pris la mouche ? Le pauvre petit chou. Tu lève vaguement les yeux au ciel puis l'observe de nouveau. Il veut se battre ? Très bien, mais il perdra sans doute à se petit jeu la. Tu ne le connais pas. Mais il ne te connais pas non plus et il n'est sans doute pas au courant de tes capacité physique. Tu doute même qu'il sache que tu sois un ancien soldat. A moins que, les rumeurs vont vite en générale et celle de ton passé est apparut bien rapidement après ton arrivée. « Mes yeux doux te déconcentreraient-ils, beau gosse ? » De la provocation. Rien que de la provocation. Mais ca ne marche pas avec toi, tu en a vu assez de la provocation pour en reconnaître lorsqu'elle est simplement la en ayant pour but de déranger. Un faible sourire railleur étire tes lèvres tandis que tu le laisse continuer dans sa rage. « Ce n'était pas à moi de lui courir après, ici c'est chacun pour soit, on est pas à l'armée. Tu n'avais qu'a tirer. Je n'était pas une princesse à sauver, rien ne te retenait ! » Et il s'approche de toi comme le ferait un ado pour en effrayer un autre, tu retiens un rire nerveux, pensent-il réellement que cela pourrait ne serait-ce que t'intimider ? Mais tu le laisse faire, parce que ca t'amuse presque de le voir ainsi. « Mes sarcasmes te saluent... » Et c'est un faible soupir qui s'échappe finalement de tes lèvres. Rien dans le crâne, laisser la colère parler. Ce foutu mutant avait filé. C'est tout. Mais Narcisse semblait mal accepté la défaite. Mauvais joueur donc. D'un regard, tu avise le mur derrière lui. Tant pis pour son dos, d'un geste calculé, le pousse contre ce dernier pour venir place ton avant bras droit sous sa gorge, exerçant une pression suffisante pour lui couper un peu la respiration et par ailleurs l'envie de bouger mais pas assez forte pour l'empêcher de respirer. « Premièrement, tes sarcasmes, tu peux te les mettre bien profond. » Ca, c'est fait. « On va commencer par les bases. Leçon numéro une, on ne laisse jamais un coéquipier derrière soit. Ce dingue de mutant aurait pu t'attaquer si j'étais partit trop loin. Règle numéro deux donc qui découle de la première, toujours rester groupé ou dans un endroit sur, en l'occurrence, le camion. » Tu ne lâche pas la légère pression exercée avec ton avant bras et tu croise son regard un instant. « Et pour terminer, sache que si je n'ai pas tiré c'est parce qu'un certain Narcisse est entré soudainement dans ma fenêtre de tir. J'avais une chance sur deux de te toucher toi, je ne pouvais pas prendre ce risque. » Tu le plaque légèrement contre le mur en lui coupant la respiration un court instant avant de le relâcher complétement. Tu te retourne tout en passant tes mains sur ton visage.

Un cours instant, tu observe les étoiles, la nuit est bien avancée et commence à se rafraichir, signe que l'automne arrive bientôt, suivit de l'hiver pour finaliser le cycle des saisons, finaliser la fin de l'année pour finalement en commencer une nouvelle et tout ca continue éternellement, sur des générations et des générations depuis tu ne sais réellement combiens d'années, ni combien de temps cela durera encore. Tu soupir légèrement. « Il doit être loin maintenant, cela ne sert à rien de le chercher, sachant qu'en plus il fait nuit noir. As-tu une idée brillante à proposer ? »
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MessageSujet: Re: in love as in war (+) néron erisson in love as in war (+) néron erisson EmptyMer 26 Aoû - 0:14


AS LOVE AS IN WAR
FT NERON ERISSON
Rares étaient ceux qui réussissaient l'exploit de surprendre Narcisse. Il avait cette salle manie d'anticiper les actions des autres ou de s'attendre à une réaction précise de leur part. C'était précisément ce qu'on attendait de lui et ce que grâce à qui il vivait. Si bien que souvent l'étonnement que l'on voulait créer chez lui était en demi-teinte. Un simple sursaut, une frisson, pas assez pour emballer son coeur et renverser ses tripes. Au pire il sentait son coeur s'emballer dans sa poitrine et il réprimait Au mieux il sursautait à peine, mais toujours ses petits jurons. Certains les trouvait absolument adorables, d'autres ridicules. C'était des tics dont il avait abandonné l'idée de les contrôler un jour. Il avait essayé, mais chassez le naturel et il revient au galop. On ne peut pas combattre sa nature profonde, même en faisant toute les thérapies possible et imaginables, même en envisageant une seconde pouvoir faire attention afin que ces gestes anodins, ces paroles ne se reproduisent pas. Ce sont des choses qui échappent à son esprit et à sa supervision. Il n'aimait pas qu'on s'en prenne à son sarcasme, il aimait cette partie de lui. C'était pour lui un petit détail qui le rendait unique et pour lui qui recherchait toujours l'esprit exceptionnel, c'était beaucoup de chose. Il n'aimait qu'on les insulte insulte, mais ce l'autre lui faisait maintenant, était bien pire que blâmer son cynisme. Sa plus grand hantise, était de devenir prévisible, fade, sans aucun goût particulier. De n'être que le grain de poussière qu'il chercha à fuir, qui s'immisce sans cesse dans ses chaussures. Insignifiant, collant, méprisable. Il ne voulait pas être ça, lui.

Néron ne pouvait pas le surprendre. Ce n'était pas possible, il ne pouvait pas l'admettre. Il en croyait à peine ses yeux. Il ne pouvait pas admettre que son souffle s'était coupé quand ses mains avait agrippé sa chemise. Quand ses bras musclés l'attrapèrent et lui firent rencontre la surface de la brique. La douleur était superficielle, il la sentait à peine. Elle rongeait ses épaules comme l'acide, tirait ses muscles, picotait dans sa colonne, elle jouait comme on joue avec les cordes d'un violon. Tout son corps était un devenu un instrument, l'instrument d'une musique saccadée et erratique. Un arrêt dans le temps qui durait et durait encore, des secondes, des minutes, des heures ? Il n'était pas capable de réfléchir, tout son corps s'était figé, sa respiration suspendue, une apnée sournoise. Seul son regard mouvait, oscillait entre sa Némésis et  la lueur du lampadaire, soudain vitale, comme-ci la peur de ne pas revoir le jour se lever avait assiégé son cerveau, commandait ses pulsions, lui ordonnait de s'accrocher à la dernière lumière, criarde, dansante qu'il tenait. Jusqu'à s'en brûler la rétine, fuyant, comme une bête apeurée qui soudain craignait son prédateur. Craignait de croiser son regard. Il était entre ses griffes. Et il ne s'y attendait pas. Il l'avait surprit. Il ne s'était à aucun moment attendu à ce qu'il agisse, à ce que son calme olympien, sa voix grave et rocailleuse, passe à autre chose que des menaces graveleuses dont seuls les militaires ont la connaissance si futile.  Il avait été surprit, piégé, trompé à son propre jeu.

La vie défilait entre ses yeux, une amère surprise à laquelle il n'aurait jamais voulu goûter. La fraîcheur et l'humidité gagnait son paletot anthracite, il grelotait, il était suppliant, désarmé. Ses iris affolé croisèrent leurs jumeaux céruléens, s'y noyèrent. Il voulait reprendre son souffle, correctement, mais sa respiration dès qu'elle avait été rengagée  s'était  changée en un souffle haché. La panique le figeait sur place, il était captivée par la voix qui hantait ses oreilles. Le dominant se réveillait, il sortait de sa coquille avec une aisance, une colère qui pendant un instant le fascina, avant de le plonger de la plus froide des rancoeur. Il serra les dents, il encaissait, silencieux. La vengeance pour plus tard, c'est n'est pas un plat qui se déguste chaud. Il laisse le commandant commander, diriger, donner ses ordres. Il ne peut rien faire face à la tonne de muscle qui le presse contre le mur, le bras contre sa gorge découverte, laissant à peine un filet d'air passer dans sa trachée. Calculé, bestial. Il s’étonne encore plus à apprécier l'échange. Homme à homme. Oeil pour oeil, dent pour dent.  « Premièrement, tes sarcasmes, tu peux te les mettre bien profond. » Il grince. Mais ne réplique pas, il n'est pas en mesure de le faire. Et ses arguments se sont envolés avec l'emprise qu'il pensait avoir. Aveugle, il avait été si aveuglé. S'était risible. En pleurer ? En rire ? Il contemplait la bête en face de lui. Tout n'était pas perdu. Il pouvait simplement se délecter. Savourer le parfum de celui qu'il avait hélas, sous-estimé.

« On va commencer par les bases. Leçon numéro une, on ne laisse jamais un coéquipier derrière soit. Ce dingue de mutant aurait pu t'attaquer si j'étais partit trop loin. Règle numéro deux donc qui découle de la première, toujours rester groupé ou dans un endroit sur, en l'occurrence, le camion. » On s'en fous. C'est ce qu'il voudrait crier, hurler. Sa vie n'était pas importante, c'était une grain de sable. Il y tenait, comme chaque homme tient à sa vie, comme chaque personne s'accroche à ses convictions et le besoin, le devoir d'y répondre. Mais il avait en contrepartie accepté de la donner, de la vouer à la cause. Ce n'était pas le plus important. Se rendait-il compte ? En choisissant de se préoccuper de lui il aurait pu, les avaient mêmes, peut-être, exposés aux pires souffrances. Bien pire que la mort accidentelle d'un agent qu'il connaissait à peine. Un mort de plus, qu'est-ce que ça pouvait lui faire à lui ? Il ne comprenait pas. Il était bien trop juste. Justesse, grandeur de soldat. Il n'avait pas mis son honneur du bon coté de la balance. Narcisse refusait, il ne pouvait pas considérer la possibilité du juste milieu. il était trop tard maintenant pour lui. Son regard rencontre enfin le sien, volontairement. Il ne peut plus réagir. Cette fois-ci son cerveau ne l'aidera pas, pas devant lui. Il ne veut définitivement pas répondre. « Et pour terminer, sache que si je n'ai pas tiré c'est parce qu'un certain Narcisse est entré soudainement dans ma fenêtre de tir. J'avais une chance sur deux de te toucher toi, je ne pouvais pas prendre ce risque. » Entendre son prénom, prononcé par cet homme, avait un écho étrange. Une sonorité inconnue. Comme-ci ses mots entraient simplement dans son coeur, comme-ci c'était une évidence. Mais il ne peut pas avoir tort, Narcisse n'a pas tort. Alors il réfute. Il refuse. Une aversion dans la compréhension. Il ne dit rien non plus. Il ne sait plus quoi répondre. La pression augmente et l'air manque. Il se débat, ses jambes s'agitent, puis c'est le calme. Il pourrait presque sentir la mort susurrer à son oreille. Néron pourrait le tuer. Il pourrait l'aligner là maintenant. Et ça le rend fou. Il n'est pas habitué à ce que quelqu'un lui réponde. Pas comme ça. La paix arrive, quand l'air revient, tout reviens. Le cauchemar chaotique des pensées, le souffle court, étrangement paisible. La sueur dégoulinante sur un visage étincelant. C'est fini. Et pourtant il revit la scène en boucle dans ses souvenir. Gravée à jamais.

« Il doit être loin maintenant, cela ne sert à rien de le chercher, sachant qu'en plus il fait nuit noir. As-tu une idée brillante à proposer ? » Le contraste est amusant. La nuit, la lueur des deux âmes qui entraient en collision. Mais Narcisse est dépourvu de tout ses mots, il ne sait plus quoi dire, quoi faire, il reste las, pataud, dénué de toute réaction. Parce qu'il vient de vivre le moment le plus intensif depuis sa naissance. Ça lui manque. Le contact, la peur, la colère. Comme une drogue, il se sent comme dans le besoin. Il y a goûté, il veut la dévorer. « Tu ne comprends pas. Ce mutant est plus important que ma vie, que la tienne. Tu n'imagines même pas ce qu'ils font à ceux qui rate parce qu'il ont comme toi, ne serait-ce qu'un peu de  coeur ! Tu ne pouvais faire comme à l'armée et ne pas réfléchir putain ? » Compliment dosé. Il a coeur, Narcisse n'en a plus, il lui a été subtilisé, quand ? Il ne sait plus. Il a oublié. Son absence est devenue une habitude. Mais il fallait qu'il sorte, que tout ce qu'il pensait de bon ait une chance de franchir la barrière de ses lèvres. « Je ne sais pas toi mais ça m'a donné soif tout ça. » Il soupire, jetant un regard triste au cadavre du mégot au sol. Il n'a pas pu en profiter. Dommage. Il fera autre chose. Il fera ce qu'il ne fait jamais. « Je ne connais pas de bonne adresse, ce n'est pas mon truc. Alors, je te laisse mener, tu en auras surement une idée merveilleuse. » La calme après la tempête. Un plat qu'il ne supporte pas. Il aimerait que cela recommence, alors il va boire. Parce qu'il veut plus que tout oublier l'imagine fascinante qui recevait de cet homme.
GALLINEA
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ÂGE : trente-neufs années gaspillées.
CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender.
NATURE : humain, pitoyable petit humain.
EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus.
LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
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MessageSujet: Re: in love as in war (+) néron erisson in love as in war (+) néron erisson EmptyMer 26 Aoû - 14:49

PV narcisse m. maide
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in love as in war
Tu retiens un frisson. Le fantôme de sa respiration saccadée encore présent sur ton bras. Tu a envie de te rapproche de lui de nouveau, de sentir son souffle, de voir la lueur dans son regard mais tu a aussi de t'éloigner le plus de lui, de rentrer chez toi et de dormir, enfin. Curieux paradoxe. Curieuse chose que les sentiments. Tu te pince les lèvres. Tu n'a pas le droit aux sentiments, parce que tout peut être arraché à n'importe quel moment, de n'importe qu'elle façon, de la plus douce ou de la plus violente des manières. Une rupture ou la mort, c'est pareil. Et tu secoue doucement la tête, te retournant vers Narcisse, l'observant un court instant avant de plonger tes mains dans les poches de ta veste. « Tu ne comprends pas. Ce mutant est plus important que ma vie, que la tienne. Tu n'imagines même pas ce qu'ils font à ceux qui rate parce qu'il ont comme toi, ne serait-ce qu'un peu de  cœur ! Tu ne pouvais faire comme à l'armée et ne pas réfléchir putain ? » c'est toi qui ne comprend pas. Tu ne dit rien, pas pour le moment. C'est lui qui ne comprend pas, tout simplement. Vous ne fonctionner pas de la même manière, c'est tout, et vous n'arriverez sans doute jamais à un terrain d'entend de cette manière. « Non, c'est toi qui ne comprend pas. » « Je ne sais pas toi mais ça m'a donné soif tout ça. Je ne connais pas de bonne adresse, ce n'est pas mon truc. Alors, je te laisse mener, tu en auras surement une idée merveilleuse. » Tu pousse un léger soupir. Pourquoi pas, après tout, tu n'a plus rien à perdre. Sans attendre, tu t'engage en dehors de cette ruelle pour rejoindre l'avenue encore fréquenter à cette heure ci. Nouveau paradoxe. Quitter cette rue silencieuse et sombre pour rejoindre l'avenue encore éveillée. Calant ton pas sur celui de ton camarade, tu parle doucement « Je suis un soldat Narcisse, comme tu le dit si bien. Je n'ai pas de cœur, sinon je ne travaillerais pas à Kanatrix. » Léger soupir. « Mon père m'a envoyé à l'armée à 17 ans. C'est tout ce que j'ai connu. Ne pas laisser tomber un camarade quitte à se faire tuer sois même. Je prendrais la responsabilité de la perte de ce mutant. » Révélation. Ton passé. Pourquoi en parler ? Pourquoi te sens-tu obligé d'en parler ? Tu n'en a pas envie. Tu espère que Narcisse ne posera pas de questions. Tu ne veux pas repenser à elle tu ne veux pas parler de Maxime. Moins de gens seront en courant, plus il sera en sécurité. Et puis de toute manière, Narcisse n'a pas à savoir tu a un fils. Tu retiens un soupir et continu de marcher. Il est tard mais encore nombre d'endroits sont ouverts. Tant mieux, car après la perte de ce mutant tu n'avais pas le cœur à charger très longtemps. Entrant finalement dans un bar tu te retourne vers narcisse « Qu'est ce que tu veux boire ? »
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CÉLÉBRITÉ : hugh dancy.
NATURE : humain ce qu'il y a de plus normal et pathétique.
EMPLOI : profiler, l'analyste des têtes et des fonctionnements humains, toujours à la recherche de plus de complexité et de folie, affamé de psychés torturées et malsaine. il travaille sous couverture à l'ASG.
« Fairy tales do not tell children dragons exist. Children already know the dragons exist. Fairy tales tell children the dragons can be killed »

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MessageSujet: Re: in love as in war (+) néron erisson in love as in war (+) néron erisson EmptyJeu 27 Aoû - 0:26


AS LOVE AS IN WAR


FT NERON ERISSON
Ressentir, pressentir. Frontière large et floue, une barrière comme une autre qu'il s'était résigné à ne jamais franchir. Deux mondes qui étaient si proches et si distants l'un de l'autre, bien trop subtils, bien trop nuancés. Deux choses qui ne doivent pas être mélangé, improbables, dangereuse, tout sauf bichrome. Il ne voulait pas, ne consentait pas à voir ces deux limites être franchie. Les raisons étaient nombreuses, la plus primordiale, ne jamais mélanger le relationnel et le travail. Chose qui arrivait vite, bien trop vite, s'il se prenait à utiliser ses sentiments, s'il commençait à laisser son coeur parler. Pour trouver, pour chasser, il était le voyant qui usait de sa boule de cristal, caboche usée par la vie et le lassitude de l'absence paternelle. A ce moment là, il pressentait, il cherchait, essayait, d'hypothèse en hypothèse, il peignait un tableau avec le plus de précision possible. En choisissant les meilleures couleurs, les meilleurs angles. Minutieux, délicat, un travail qui demandait concentration et pragmatisme. Sans sentiments, un labeur machinal, technique. Était-il encore au travail, actuellement, où était cette limite si nébuleuse ? Devait-il se fier à ces choses qui vibraient en lui, enfouies sous l'indifférence, l'absence ? Elles ne demandaient qu'à se réveiller, sauteur sur le premier venu, battre des ailes, prendre leur envol. Il s'était bloqué, bridé pour effacer toute pitié de son regard, de ses gestes. Pour ne pas se retrouver à réfléchir. Se remettre en question. Il s'était imposé un mode de vie, de pensée, noir, blanc aucune nuance. Il ne pouvait pas, avait peur de prendre ce risque. Infime, humain. Il abandonnait tout cela pour être efficace, il se confrontait aux sensations et il ne pouvait pas se permettre de les laisser le gagner. Se forgeant années après années, mois après mois, jours après jours une carapace. Invisible, inconsciente, il s'était laissé dominer par cette part de noirceur qu'il n'assumait qu'à peine. Tout commençait à sortir de sa transe, à s'éveiller.

La coeur décongelait et inondait le reste du réseau, sous un torrent de choses oubliée, qu'il voulait oublier, qu'il n'était pas encore prêt à recevoir. Il n'était pas efficace à ce moment là. Parce qui ressentait. Il n'utilisait pas simplement ce qu'on lui avait appris, ne se fiait pas uniquement à son flair, à ses sens, tel un animal. Il se servait de son coeur, bien humain. Si tant est que l'homme n'est pas à sa façon, une bête parmi tant d'autres. La plus abominable des bêtes alors. L'homme n'est pas un animal, dans le sens où il ne tue pas pour sa survie, mais pour son confort. Il est pire qu'un animal. Indéfinissable et pourtant, si cruellement captivant dans son horreur. Aurais-ce été plus simple si il n'avait été qu'un animal ? Voguant au gré des vents, sans avoir à trouver de place nulle part, inconnu devenant sa seule maison et patrie. Qui sait. Il donnerait cher, pour goûter un instant à la liberté, pour échapper quelques instants à cet univers en constante collision où il n'était pas à sa place. Il ne l'avait jamais été, il s'était entiché d'un impératif pour survivre, jusqu'à ce que le navire coule. Personne n'a jamais sa place, tout n'est que sursit. Il craignait cet iceberg et il craignait de l'avoir rencontré. Il avait foncé dedans, tête baissé. Parce qu'il était en manque d'affection de reconnaissance et d'un tas de choses qu'il n'était pas capable de nommer correctement. Ce n'est pas normal. Il trouvait toujours les mots, c'était son travail de les trouver, il était capable d'en poser sur le visage du pire des assassins et il ne serait pas apte à en poser sur son visage ? Non c'est toi qui ne comprend pas.

Il ne comprenait pas. Non. Il ne comprenait pas son point de vue, tout comme lui était incapable de comprendre le sien. Deux entités en guerres, qui ne pouvaient pas s'accorder sur même sujet. Sur quoi que ce soir visiblement. Feu et glace. Eau et électricité. Cela ne pouvait pas fonctionner. Comme deux pôles. Mais ils ne pouvaient pas s'attirer ainsi, c'était une collision dévastatrice. C'était vache, conflictuel, antagonique, il n'aimait pas ça. Il était troublé. Diable ! Il n'aimait pas ça. Et pourtant, cela ne quittait pas ça tête, ça le bouffait de l'intérieur. Foutue curiosité. Il n'y a rien d'intriguant, rien de surprenant. Il l'a eut parce qu'il a baissé sa garde. Tout simplement. Oui, ça pouvait être aussi simple que ça ! Il n'avait qu'à le détester, parce que c'est tout ce que son corps demandait. Amour, haine. Toutes ces choses qui sont difficilement dissemblable . Il aimerait que cela soit aussi simple, qu'il y ait bien et mal et rien entre. Il ne veux plus voir entre, pas le courage, pas le force. Il ne sait pas, il ne sait plus et il n'a jamais su. Narcisse emboîte silencieusement le pas de Néron. Il écoute d'une oreille inattentive. Sa voix est étonnamment calme, pas plus tempétueuse qu'un orage, douce brise flottante dans l'atmosphère. Elle résonne comme son nom, prononcé quelques instants plutôt, avec une force qu'il ne connait pas. Il essaye d'ignorer. Essayer n'est pas réussir.  « Je suis un soldat Narcisse, comme tu le dit si bien. Je n'ai pas de cœur, sinon je ne travaillerais pas à Kanatrix. » Ce n'est pas ce qu'il appelle ne pas avoir de coeur. C'est même tout le contraire. Ce type à une putain de conscience. Et c'est typiquement ce qu'il ne devrait pas avoir. Il ne comprend pas. C'est ça avoir un coeur. Il ne comprend pas. « Mon père m'a envoyé à l'armée à 17 ans. C'est tout ce que j'ai connu. Ne pas laisser tomber un camarade quitte à se faire tuer sois même. Je prendrais la responsabilité de la perte de ce mutant. » Le visage de Narcisse se ferme, il ne sait pas comment réagir, il ne veut montrer aucune pitié, aucune compassion. Elle serait sincère. Il ne veut pas entendre cela. Il ne veut pas savoir. Il ignore, il en parlera après. Si la discussion l'impose, il y fera référence. Vaguement. Peut-être. Peut-être pas. Ils marchèrent longtemps, quittèrent ce cimetière dans lequel ils s'étaient à peine engagée. Monotone. Quittant la noirceur et la abîmes vers le bruit et les lueurs agressives des spots des bars. Ce n'est pas qu'il ne comprend pas. C'est pire. Il ne le comprend pas. Il n'arrive pas à le comprendre. Il n'arrive pas à le voir. C'est la chose la plus frustrante. Encore plus que de rater un mutant.

Les ivrognes étaient nombreux à cette heure, des vieux qui claquaient leurs dollars quelque part, plus assez jeune pour se payer des prostituées, pas assez vieux our aller crever dans des machines à sous, ils trouvent un arrangement. Et ils boivent à en clamser car il n'y a que ça faire dans les rues mortes d'Anacostia. Coup de surin, armes à feux. Délinquance. Les mauvais quartiers, c'est là qu'ils allaient passer la nuit visiblement. A se rendre minable, à oublier, fanfaronner, faire une paix sourde. Il s'arrêtèrent dans un bars qui proposait des chambres d'hôtels. Tant mieux. Narcisse ne prendrait pas la voiture à une heure pareille et avec l'alcool qui allait ronger ses veines. Il n'avait pas confiance envers les taxis. Rien n'inspirait la confiance ici, réellement. « Qu'est ce que tu veux boire ? » Tout. « Tout ce que tu veux, j'ai juste envie d'oublier ce qui vient de se passer. » Le Mutant ou sa violence ? Le plaisir qu'il a éprouvé àvoir cette facette ? A goûter de prêt au danger ? Grisant, lancinant ? Lui même ne sait pas. Ce qui compte c'est d'oublier. Le patron est sceptique, baraqué, grosse moustache, teint hâlé et cheveux gras. Sans doute parrain de quelque chose, pas d'une petit fillette catholique du coin. Pas ce genre de parrain. Celui du genre à te planter un flingue entre les deux yeux, regard morbide, vide. Ou pas. Et il s'en fiche. Comme-ci c'était le moment. C'est ce genre de moment à ne rien faire et ne rien dire; si ce n'est laisser la silence mener la danse. Sauf que le silence ici est un brouhaha hallucinant et qu'il ne le supporte pas. « Quand j'étais jeune, la seule chose qu'on m'ait autorisé à faire, c'était me taire. J'ai toujours su ce que je ferais plus tard. Parce que je n'avais pas à donner mon avis sur la question. » Pourquoi ? Lui aussi il a envie de parler, de dire des choses n'ont pas de sens à premier oeil. C'est l'heure du service numéro un, il essaye de compter, il sait qu'il finira par perdre le fil. Un bon verre de whisky. Cul sec, grimace. Le goût lui rappelle qu'il a soif, il réveille la sensation de l'avant bras contre sa jugulaire. « Je ne pense pas que tu es sans coeur, au contraire. C'est ça le problème. » Une plainte grinçante entre ses dents, un autre. Le "jeu" à commencé. Le temps d'un sarcasme, qui n'en est presque plus un, brûlant de sincérité innocente, un dernier. Parce que tout est trop tendu et sec. Et que bientôt il ne pourra même plus en aligner une « Je commence à regretter le thé... »



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MessageSujet: Re: in love as in war (+) néron erisson in love as in war (+) néron erisson EmptyJeu 27 Aoû - 20:13

PV narcisse m. maide
anacostia, woodlawn cemetery

in love as in war
Etablissement choisis au hasard, rue choisite au hasard. Débauche, besoin d'oublier, de sentir le liquide chaud et brulant dans la gorge, besoin d'avoir l'esprit ailleurs. Besoin humain, oublier, ne plus se soucier des problèmes, de la sanction qui tombera sans doute le lendemain à kanatrix. Torture ? Peut être bien, arracher les mots du corps, le punir parce qu'on a raté sa mission, parce qu'on a raté un mutant. Mais tu n'y fait plus attention, ton corps est orné de déjà bon nombre de cicatricse de guerre, une de plus ou une de moins, qu'est ce que ca peut changer ? Et, inconsciemment, la sensation d'une vielle douleur dans l'épaule te fusille, douleur fantôme, éclat de balle. « Tout ce que tu veux, j'ai juste envie d'oublier ce qui vient de se passer. » Tu grimace. Oublier. Oublier quoi exactement ? Tu soupir, toi même tu ne sais pas ce que tu fais ici, pas la peine de se battre une nouvelle fois avec Narcisse, bien que tu doute que vous puissiez avoir un semblant de conversation en étant d'accord sur quelque chose, c'est simple, il est sans doute ta Némésis, celui avec qui tu ne sera jamais d'accord, jamais vos caractère ne seront sur la même longueur d'onde, et pourtant il y a cette attirance inconnue, pourquoi, pourquoi donc cet homme que tu trouve des plus insupportable avec ses principes ? « Quand j'étais jeune, la seule chose qu'on m'ait autorisé à faire, c'était me taire. J'ai toujours su ce que je ferais plus tard. Parce que je n'avais pas à donner mon avis sur la question. » Tu hausse les épaules. Il pense qu'il est le seul à ne pas avoir eut le choix ? Tu esquisse une faible grimace et vous vous installer. Une table, une simple table parmi tant d'autre. Pas vraiment face à face mais pas côte à côté non plus, plutôt un angle tangent aux alentours des 120 degrés. « Parce que tu pense que moi j'ai eu le choix ? » Et tu retiens un soupir, tu jauge un instant le verre qu'on t'apporte. Le Whisky, alcool fort, tu es presque habitué à son gout et cela ne te fait plus rien. Et tu observe Narcisse du coin de l'oeil qui grimace, tu souris doucement, pas habitué. D'un geste souple tu empoigne le verre et le porte à tes lèvres, laissant le liquide ambré bruler ta gorge, effet réconfortant, apaisant. « Je ne pense pas que tu es sans cœur, au contraire. C'est ça le problème. » Tu secoue la tête, doucement, et parce que ca naïveté est touchante. « Je commence à regretter le thé... » Tu lève les yeux au ciel, tu ne supporte pas cette boisson. « J'ai tué des hommes Narcisse, des hommes qui avaient peut être une famille, des hommes qui étaient peut être père. J'ai peut être rendu des gosses orphelins. » Tu t'adosse à la chaise, et ton regard se perd un instant dans le verre vide. Que dire ? Que faire ? Vos idées ne s'accorderont jamais, a quoi bon lutter ? « Effectivement il y a une légère différence entre le thé et le Whisky. »
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MessageSujet: Re: in love as in war (+) néron erisson in love as in war (+) néron erisson EmptyJeu 27 Aoû - 23:37


AS LOVE AS IN WAR


FT NERON ERISSON
Demain n'avait pas d'importance, demain était autre chose. Demain était aussi lointain que proche, couperet prêt à tomber. Demain était demain, mais pour l'instant il n'était pas. C'état dans quelques heures, quand la lune sera morte, quand elle sera partie se cacher derrière un autre hémisphère, quand l'astre solaire resplendira. Demain ce sera quand il faudra s'inquiéter, quand il faudra se souvenir de ce qui s'est passé ce soir là, se réveiller si possible. Ce sera quand ils auront fini de vomir leurs tripes, quand Narcisse aura fini. Il se doute bien que l'autre tiendra mieux, c'est une évidence, une telle évidence qu'il ne le voit même pas, qu'il ne veut pas la voir. C'est comme ça point barre, point à la ligne. Il faut commencer une nouvelle phrase. Vodka. Il en prendra après. Mélange explosif, incertain mauvaise idée. Ce n'est pas comme-ci jusque là elle avaient été très bonnes. Il bouillonnait de colère, il avait envie de lui cracher à la figure, de s'en prendre à quelqu'un. A lui. Parce qu'il n'avait pas le courage de se lever et foutre une droite à ces alcooliques qui hurlent. Sa tête souffrent. Il a toujours été la proie des migraines. Certaines personnes ont ce chic pour attirer les insectes, lui il l'a pour attirer migraines. L'alcool n'était qu'un facteur de plus. Il y était pour quelques choses, mais il ne changeait pas franchement la donne.

Alcool ou pas, il était perturbé. Désorienté. Il ne savait plus ce qu'il devait faire, quoi dire, où ses sentiments devaient aller. Ce n'était que confusion et tempête. C'est là qu'il entrait en jeu. Que liqueur, cigarettes et autres venaient détraquer son esprit. Il n'allait pas aller mieux. Mais il continuait, il enchaînait pour combler quelque chose. Il ne savait pas quoi et, putain, il en était fou. Il était fou de ne pas savoir ce qui se passait, de ne rien contrôler d'être victime de son corps et son esprit qui avait cessé de coopérer. C'était l'un ou l'autre, où il se rattachait à son esprit et risquait de finir à quatre pattes par terre ou bien il faisait définitivement taire ses pensées et il se prêtait au jeu. Il était trop fier, trop sur de lui pour se montrer faible, pour s'exposer encore une fois à Néron. Il n'avait pas envie de passer pour un faible, il n'était pas un faible. Il n'avait pas les muscles, il ne courrait pas vite et ne savait pas tirer. Il n'était pas ça. Il était autre chose, il était tout ce qui que le chaos avait d'organisé. Il était une mélange, approximatif, contrôlé. Une cohésion d'éléments. Des molécules assemblées comme-ci et comme ça sans ordre précis. Pour la beauté de la chose, pour la beauté d'un être à l'esprit supérieur. De pas grand chose, plus ouvert, plus fixé. Un esprit entrainé qu'on avait suffisamment nourri pour le rendre ainsi. Rien à envier. Quelque chose que tout le monde pouvait devenir s'il avait le volonté, l'envie, la passion. L'autre était le corps il était l'esprit. Esprit qu'il abandonnait. Par fierté, pseudo-dignité. Par lâcheté au fond.  De toute façon l'autre ne comprendra pas, jamais. Ça ne servait à rien. Ecoute le cœur ou la raison? Foutaise. Aucun des deux.

Fiévreux il plonge ses yeux dans les yeux de l'autre, l cherche ce contact, il a quelque chose avec ce genre de contact. C'est vital. Il veut que l'autre le regarde. Il boit. Encore. Il essaye de prouver quelque chose, il sait que l'autre le prendra mal. Il a comprit maintenant. Il veut qu'on lui rentre dedans ? Soit. Il allait le mordre à pleine dent.Le serpent qui se mordait la queue, ça allait être une véritable débauche. Peut-importe. La seule chose qui compte c'est ce soir, parce que demain sa vie ne sera peut-être plus rien. Le piège se refermeraient sur les deux. C'était mieux qu'une entière défaite. La table était haute, pourtant quand il prit place, il se trouva dans une posture désagréable, il perdrait la notion des distances, des proportions, il ne voyait que le visage et le corps de l'autre, le reste étant une toilé oubliée. Ses genoux flirtaient avec le bord d'une matière qu'il n'identifia pas. Il s'enfonça dans la fauteuil, de banales chaises de jardins. Il se revoyaient chez le médecin, mais avec l'odeur des produits chimique en moins. Moins sains. Plus crades. Moins blanc. Plus noir. Celle de la sueur planait, la puanteur des hommes qui ne s'étaient pas douchés depuis trop longtemps, qui vivaient dans la crasses et mangeaient à même le sol, dépensant ce qu'il leur restait dans la boisson pour oublier. Toujours l'oubli. Pourquoi avoir besoin de ça ? Ce n'est pas nécessaire. pourtant. Les hommes ressentaient ce besoin d' oublier. Ça n'allait pas tarder. Il allait bientôt oublier lui aussi. Il était soulagé. Il ne voulait pas rester conscient une seconde de plus. Finalement, pas de Vodka, il est résigné. Il enchaîne le whisky, ça le maintient plus en vie. Alimente le feu qui lèche les parois de son coeur. Il sera entretenu, quelque chose le consumera mieux. Il en a marre de se battre mais trop de fierté pour abandonner.

« Parce que tu pense que moi j'ai eu le choix ? » Il en marre. Alors il en rit juste. « C'est pas ce que j'ai dit. On a pas eu le choix tous les deux. Point. » Il ne veut plus comprendre. Pourquoi l'autre n'est pas d'accord ? Pourquoi leur symphonie ne s'accorde pas ? Pourquoi ils sont si différentes et si proche? C'est horrible. Il ne sait plus quoi faire, comment réagir,  milles idées en tête mais impossible de se décider et la seule chose de sensée, même si au fond elle ne l'est pas, qu'il décide de faire, c'est de tout taire. Il voudrait répondre à ses pulsions si elles sont encore là. Cette table, cette distance. C'est de trop. Ses muscles ne répondent plus, il ne peut pas se lever. Il est juste plongé dans sa contemplation. Alors soit il y reste, il ne va pas réfléchir, pas forcer son esprit à agir. L'homme en face de lui est vraiment musclé, normal pour un soldat en fait. Pas mal. Et il ne pensait pas penser ça un jour d'un homme. Ou de quelqu'un, tout simplement. L'amour, ça n'a pas traversé son esprit. C'est venu comme vient le vent, ça l'a retourné, amusé et au final il a finit par le laisser filer parce qu'il n'y a rien de drôle. Ce n'est que physique. Ça l'a toujours été. Les sentiments sont sa paperasse. Rien qu'il contrôle, rien qu'il veuille toucher. Il étudie. C'est tout.

« J'ai tué des hommes Narcisse, des hommes qui avaient peut être une famille, des hommes qui étaient peut être père. J'ai peut être rendu des gosses orphelins. » Le retour de l'esprit, nécessité. La guerre. Bien sur. Il le gonfle. Pourquoi cette excuse ? Si touts ceux qui tuent n'avait pas de coeur, personne n'aurait de coeur sur terre, parce qu'on tue tous à notre façon. Que ce soit le couteau sous la gorge, l'arme sur la tempe, les mots sur le bout des lèvres. Tout le monde à tué, tout le monde à eu une arme et du sang sur les mains. Trop cons pour l'admettre, trop sensé pour ne pas juger ça. Toujours vouloir classer ça dans une case, balancée dans une autre le lendemain. On joue avec les mots, un coup ce sont des fous, parfois des génies, toujours des abominations. Eux, soldats, héros. Tout dépend de tout camp. C'est débile. C'est la société. On est jamais sur de rien avec cette putain de guerre. C'est là c'est tout, ça fait des siècles des millénaires, rien à accomplir et rien à prouver. On est pas mieux qu'avant, pas pire. Des guerres il y en aura, encore et encore parce que c'est comme ça. Parce qu'ils sont des bêtes qui ne se veulent pas bêtes. Il se renient eux même. C'est con. C'est comme ça. Dommage.   « Effectivement il y a une légère différence entre le thé et le Whisky. » Le rire est sincère. Il voulait le détendre, mais Néron est trop con trop bourrin pour comprendre, c'est drôle. Ou pas. Mais ça fait du bien de rire un peu, il doit frôler l'hystérie mais c'est pas grave. Il veut que l'autre daigne se détendre ou au moins arrête de parler comme-ci il avait un balais dans le cul.

Il parle mal, pense mal. C'est l'alcool. C'est en train de l'attaquer et de le bouffer. Mais il est content, parce que pour une fois il a une bonne excuse pour être chiant et débile. « Ils sont tout deux aussi bon, tu devrais essayé le thé. Vraiment. » Il fait un geste pour trinquer et se rend compte que son verre est vide. C'est là qu'il sait qu'il a abusé. Pourtant ça lui fait pas peur, en fait il est presque content. Il a survécu à la première vague. Il rapprocha sa chaise et il lui fait comprendre du regard qu'à cause de ce bruit ils vont avoir besoin d'être à coté. C'est un mensonge. Mais l'autre n'en saura rien. Même bourré il sait mentir. C'est désolant. Foutue nature humaine. Il dépose des billets sur la table. L'autre enchérira s'il veut. C'est plus le but. « T'es con et t'es chiant mec. » Il ricana. L'autre va tellement le prendre mal. « On a tous tué, le coeur n'a rien à voir avec ça, c'est de l'instinct c'est bestial. Si tu me dis que t'a pas de coeur, prouve le moi juste une seule seconde et je foutrais mais putain de fierté quelque part bien profond si ça te fait plaisir. Je veux pas de tes mots, j'veux des actes. » Il oscille entre phrase sensée, entre mots bien accordés et raccourcis de langage. Il est minable, toujours aussi curieux. Mais cette fois-ci il accepte. Il accepte que ce type l'intrigue. Il est banal, tellement. Tellement que ça en est original.
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CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender.
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EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus.
LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
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Ton esprit s'embrouille peu à peu, tu connais cette sensation, celle agréable sur le moment, celle qui vous ronge le lendemain, le mal de crâne, la fatigue et le manque de sommeil. C'est le prix a payer. Le revers de la médaille. L'alcool et ses effets, le bourdonnement à l'arrière du crâne, les yeux rougis par le manque de sommeil et les sens attaqués par le bruit et la lumière. Mais pour le moment tu t'en fiche, tu veux juste te changer les idées, alors tu laisse ton regard divaguer, tu observe, tout ces hommes affalés ici et la. La nuit est bien avancée et leurs état également.  Ils sont tout deux aussi bon, tu devrais essayé le thé. Vraiment. » Tu grimace. Tu n'aimes pas ca, tu n'aimes pas le gout du liquide pâle, pas assez fort, et paradoxalement trop parfumé d'une horrible odeur de menthe pour la plupart. Il rapproche sa chaise de la tienne et tu te crispe. Prétexte du bruit, tu le connais trop bien, c'est un mensonge, il t'entendait très bien jusqu'à maintenant. Mais tu ne dit rien, tu laisse l'alcool bruler tes sens un par un, tu laisse le liquide filer dans ton sang. « T'es con et t'es chiant mec. » Tu pince les lèvres, il parle trop, il réfléchis trop, son esprit est bouffé par un semblant de raison qui s'effacera bien vite quand le taux d'alcool dans le sang sera plus élevé, quand il en deviendra presque dangereux et qu'il sera entrain de vomir ses tripes dans les toilettes. Tu retiens un rire, tu as connu ce genre de situation, et dieu sait que ce n'est pas des plus agréables. « On a tous tué, le cœur n'a rien à voir avec ça, c'est de l'instinct c'est bestial. Si tu me dis que t'a pas de cœur, prouve le moi juste une seule seconde et je foutrais mais putain de fierté quelque part bien profond si ça te fait plaisir. Je veux pas de tes mots, j'veux des actes. » Et ta poigne sur la chaise se fait plus importante un cours instant, tu assimile lentement ses paroles, tu comprend encore, bien qu'un peu plus lent qu'a l'accoutumé. Vigilance baissée, reflexes quasiment absent. Tu retiens un soupir et tu te tourne légèrement vers lui, pivotant à peine. « Tu parle trop Narcisse. » Voix légèrement pâteuse, souffle chaud et esprit qui s'embrouille un peu plus. Tu ne sais pas pourquoi, tu te penches vers lui et agrippe sa nuque avec tes mains pour écraser tes lèvres contre les siennes.  Pulsion, besoin soudain, ca te démange depuis trop longtemps, besoin primaire ? Instinct animal ? Peut être pas, attirance certaines, dualité de caractère. Une chance sur deux. Repoussé ou non. Tu t'en fiche, tu n'a plus rien à perdre ce soir la et tu pourra toujours mettre ca sur le compte de l'alcool. Une piètre excuse que l'alcool, utilisé malheureusement trop de fois, ton esprit est embrouillé, par tant que ca, tu contrôle encore tes gestes, tu es encore maitre de toi même, mais tu peux prétendre le contraire pour te sortir d'une situation qui peut devenir gênante.
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NATURE : humain ce qu'il y a de plus normal et pathétique.
EMPLOI : profiler, l'analyste des têtes et des fonctionnements humains, toujours à la recherche de plus de complexité et de folie, affamé de psychés torturées et malsaine. il travaille sous couverture à l'ASG.
« Fairy tales do not tell children dragons exist. Children already know the dragons exist. Fairy tales tell children the dragons can be killed »

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AS LOVE AS IN WAR

FT NERON ERISSON
La confusion, les cris. Le monde qui se déforme, les frontières qui deviennent encore plus floues, immatérielles. Ce ne sont plus les frontières de l'esprit qui se brisent, se déforment, ce sont les frontières du réel, du rêve et de l'imagination. Les seuls qui encore étaient debout, plus maintenant. Les courbes se distordent, les traits deviennent des mirages, des courbes dansantes au grès des lumières. Lumières agressives, qui lui éclatent les yeux, il les ferme à intervalles réguliers pour échapper à la violence, l’agressivité des éclairages artificiels. Le monde tourne, tout tourne en rond, plus aucune ligne droite, tout est brumeux. Il ne sait plus ce qui est réel et ce qui ne l'est pas. Il essaye de s'y accrocher avant de sombrer, il veut savoir si demain quand il se réveillera il pourra se souvenir de ses dernières pensées avant de plonger dans les délices de l'abandon de soit. Avant le chaos, la dernière accroche.  Il a la sensation de s'être jeté dans une piscine de whisky, il peut entendre le clapotis de l'eau à ses oreilles, la fraîcheur contre sa peau. Il nage, c'est agréable. Toujours plus que l'humidité d'une fin d'été, toujours plus que les cris qui offensent son ouie. Faites-les taire. Taisez vous. Taisez tout. . C'est une vision agréable quoique complètement ridicule. Il se croit à la plage, Floride peut-être, oui, il aime bien la Floride. Il ne sait pas pourquoi. Il aime. Le sable chaud contre sa peau huilée, surtout tartinée de crème diverses. C'est le rêve. Dans son rêve il est ailleurs, il passe des vacances et se boit un coup avec un ami qu'il identifie comme un vieux copain d'école, vraiment vieux. Tu parles. Son page, à peine. Tout juste ? Encore un truc sans importance, détails qui ne cessent de l’assaillir. La sueur qui dégouline sur son front. C'est la réalité.

La réalité c'est qu'il pourrait se noyer tellement il est chaud, tellement il a chaud et que son corps évacue tout ce surplus. La vérité c'est qu'il est déchirée et qu'il risque de finir dans les toilettes, ou part terre, finir peut-être tout simplement. Jamais se relever. La réalité. C'est que Néron le regarde avec un peu trop d'insistance. Qu'il s'approche un peu trop près, qu'il peut sentir son souffle alcoolisé contre sa peau. Il n'a jamais vraiment fait attention à tous les détails de son visage qui est plus prêt du sien, plus prêt que jamais, et pour l'instant, il s'en fiche. Il est inondé par ses yeux et le petit bateau qui le maintenait encore debout et accroché au monde réel risque de se faire submerger. Il s'est déjà fait submerger. La vérité, c'est que Néron est quelqu'un de très charismatique et séduisant. Et que cette proximité n'est pas forcément la bienvenue. Loin d'être désagréable, elle l'est peut-être un peu trop. Il se tend. Il ne sait pas comment réagir, il aimerait lui dire que son comportement n'est pas très approprié. Ce serait avouer sa faiblesse et il ne sait pas comment l'autre pourrait prendre ce genre d'aveux. Ce serait faire grandir le malaise, plus qu'autre chose finalement. Il va le mettre dans un coin de sa tête et ne plus y penser. Il n'est pas habitué à tant de contact. Il a eu sa dose contre un mur. Pas besoin que cela se répète. Sauf si c'est inévitable.

« Tu parle trop Narcisse. » Il se mord la lèvre inférieure. Est-ce que la main derrière sa nuque est inévitable ? A cet instant, il se demande ce qu'il va se passer, pendant les quelques secondes qui se passe il se demande s'il l'autre ne va pas frapper son pauvre visage contre la table. Il ne s'est jamais cassé le nez, ça doit faire mal. En plus de trop parler. Il pensait vraiment trop. Ce n'était rien de cohérent, c'était un flot interrompu d'idée embrumée par l'alcool. Il est rassuré en voyant qu'il ne finira pas aux urgences. Ce qu'il se demande maintenant, et qui était peut-être la dernière et seule pensée raisonnée qu'il ait jamais eu, c'est ce qu'il allait se passer. Et il serait bien temps de s'en inquiéter. Il sait qu'il devrait laisser les choses arriver tout simplement. Parce que ce qui arrive, ce sont les lèvres de Néron contre les siennes. Et c'est inévitable. La saveur d'un baiser, du plaisir qu'il éprouve et qu'il se refuse à éprouver. Il est étonné, il ne réagit pas, au départ. Il reste figé, les yeux fermés, il ne veut plus voir, plus rien. il aimairait réfléchir. Il est trop bourré pour réagir correctement, de toute façon. Il va pour le repousser mais à peine ses mains sont contre son torse qu'il change d'avis. Et au contraire, il l'attire vers lui, envoie la table valse. Plus personne ne s'en soucie. Plus personne n'a les idées assez clair pour se soucier d'une table en plastique imitation bois tombe. Et de toute façon. Il n'a plus rien d'autre qu'une raison vaguement lucide. Il lui répond, avec plaisir. Il répond à la l'invitation et il glisse ses mains dans ses cheveux. Il s'est toujours demandé s'ils piquaient. S'ils avaient la texture d'un hérisson. Néron. Erisson. Hérisson. Qu'elle idée de l'avoir appelé comme ça. Comme l'empereur Néron. Quoique. C'était peut-être une bonne idée.

Il n'a jamais embrassé d'hommes. Quelques femmes et encore. Il ne s'est jamais préoccupé de ça. Peut-être que ça n'aurait pas du arriver maintenant. Peut-importe. Il a bien conscience qu'on est peut-être en train de les regarder et il n'a aucune idée de l'opinion public dans ces rues, de ce qu'on pourrait penser de lui. Lui, n'a pas d'avis. Il n'est que gourmand, désireux de découvrir tous les péchés, tous les recoins des âmes torturées sur terre. Et c'est peut-être pour ça qu'à cette instant il apprécie que Néron soit contre lui. Il n'aime pas cette homme, il le déteste même. De toute son âme. Mais il ne peut pas s'empêcher d'être curieux, il ne peut pas taire sa soif de connaissance. Il ne peut pas passer à coter d'un tel spécimen. Le soldat à l'armure brisée. Loyal, sur de lui et de ce qu'on lui à appris, usée par la vie. Désarmé, qui se relève encore et encore. Brisé, écrasé mais immortel. Ange aux ailes coupées, qui persiste à gagner son paradis . Persuadé qu'il n'a plus de coeur. Et c'est peut-être bien vrai. Il n'en a pas, quelle chose cruelle de lui sauter dessus, de l'embrasser. De le tourmenter. De profiter de lui. C'est la plus belle preuve d'atrocité qu'il pouvait lui montrer. Si c'est du profit. Quel genre de profit même ? Pour l'instant. Ce n'est pas important. Trop de choses ne le sont pas et risquent de l'être plus tard. Trop de choses, des mots tus. « Tu pourrais embrasser bien d'autres choses que mes lèvres... »

.FIN.

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