Sujet: So close and so far from death Mar 9 Fév - 17:29
So close and so far from death
Because you're a kind of special human
Elle ramena ses longs cheveux en un chignon lâche, laissant quelques couettes lui tomber sur le visage. Ses grands yeux noisette cernés de longs cils noirs observaient les arbres avec une attention accrue. Assise sur le banc en pierre du parc, elle essayait de se distraire de son quotidien qui avait pris une tournure plus violente ces derniers temps. Non pas qu’elle s’en plaignait, elle était comme un poisson dans l’eau dans tout ce chaos, mais parfois, cela la soulageait de s’arrêter un instant pour simplement apprécier les beautés de la nature. Ses mains étaient posées sur ses cuisses et ses longues jambes musclées étaient croisées. Elle semblait attendre quelqu’un et pourtant, ce n’était pas le cas.
Le gazouillement des oiseaux et les feuilles qui bruissaient effacèrent les dernières traces de la tension que ressentait la mutante. Derrière ses paupières closes rejouait en boucle la scène qu’elle avait vu des centaines de fois à la télévision, mais qu’elle avait vue en chair et en os. Isla trouvait amusant le paradoxe qu’en avait résulté cette scène. Les humains pouvaient donc se permettre de tuer des mutants, mais lorsqu’un mutant osait lever le petit doigt sur une humaine, il déclenchait alors une véritable tôlée de haine. Combien de mutants avaient péri sous la main humaine? Beaucoup trop. Isla n’avait jamais favorisé la violence, mais l’humanité a toujours préconisé la violence sous toutes ses formes alors elle s’était rapidement adaptée à la nouvelle situation; combattre la violence par la violence. Cela semblait enfantin comme concept, mais c’était le seul possible dans la mesure où l’humain était incapable de faire autre chose que de tuer.
Isla rouvrit les yeux, laissant sa langue parcourir ses lèvres pour les humecter. Son regard vagabondait entre les divers passants, se demandant si certains étaient des mutants. Cependant, ses yeux s’accrochèrent à un jeune homme. Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres alors qu’elle l’identifia rapidement. Matt. Elle se leva alors avec la grâce du félin, mais se dirigeant vers lui telle une vipère qui s’apprêtait à attaquer. Elle devait avouer que cet humain était un véritable mystère pour elle. Il défendait les mutants presque davantage que ceux de sa propre espèce et il était mignon. Ces deux particularités chez ce dernier lui avaient évité une mort certaine entre les mains de la mutante. Isla se glissa derrière l’humain, profitant du fait que ce dernier ne l’avait pas encore remarqué pour lui pincer une fesse. Elle retint un rire avant de se positionner aux côtés de Matt, son regard brillant de malice.
« Tu m’avais presque manqué, l’humain », ricana-t-elle, regardant devant elle les étendues vertes d’herbe.
Elle se permit de jeter un regard vers le jeune homme de nouveau pour enfin le poser sur l’étendue d’eau à leur gauche. Un petit étang où flottaient paisiblement des nénuphars et où des canards batifolaient. Une bourrasque de vent fit frissonner Isla qui jeta un regard courroucé vers le ciel. Certes, en cette charmante journée, il n’y avait pas une once de nuage dans ce ciel azuré, mais le vent faisait baisser la température qui aurait pu être agréable.
electric bird.
SOS : 535 ÂGE : vingt-cinq ans de pur désastre dans la communauté humaine. CÉLÉBRITÉ : dylan o'brien. NATURE : humain. EMPLOI : il est actuellement serveur dans une auberge à temps partiel. LOCALISATION : washington DC POUVOIR(S) : aucun.LES EFFETS SECONDAIRES : aucun.
Sujet: Re: So close and so far from death Mar 9 Fév - 19:17
So close and so far from death.
(prévert) ▽ IL RECONNUT ALORS CE QU'IL S'ÉTAIT CACHÉ, LA DÉSILLUSION DE SES SENS. CETTE ATROPHIE SENTIMENTALE LUI LAISSAIT LA TÊTE ENTIÈREMENT LIBRE.
Les personnes rentraient, sortaient, repartaient chez eux, car s'en était presque terminé. La journée allait bientôt se terminer et pour bien finir : il avait décidé de se rendre à son parc favori, il faut l'admettre. Il n'avait pas remis les pieds depuis qu'il avait décidé de se projeter sur ses projets. Depuis que ceux-ci sont un peu dans une phase qu'on appelle : pause, il pourrait remettre les pieds dans son lieu favori autant de fois qu'il le voudrait. Rien n'avait changé, si ce n'est pour les décors, le paysage ainsi que le sifflement du vent, rien n'avait bougé après tant d'années, et s'en était mieux ainsi. Il frotta ses cheveux de manière répétitive alors qu'ils étaient ébouriffés, lui donnant un style coiffé-décoiffé qu'il adorait faire : comme toujours, son style principal de coiffure était celui-ci. Depuis l'histoire de ce qui s'était passé à la télévision, maintenant, il avait besoin de se détendre un peu et c'était l'endroit idéal. C'était l'endroit qu'il fallait pour être rassuré, pour être loin de tous ses problèmes qu'on appelait collatéraux. Même si des humains se permettaient de s'en prendre aux humains sans aucune pitié, lui, il était différent de tout ça. Il était complètement à l'opposé d'eux et ça montrait - aux mutants - qu'il n'était pas comme eux. Qu'il avait grandi différemment, dans une section différente. Il n'avait pas besoin de tuer pour être respecté, et il ne le ferait sans doute jamais. Mais il n'hésiterait pas à le faire en cas de légitime défense, après un petit moment d'hésitation. Le gazouillement des oiseaux lui fit un bien fou car ça faisait maintenant deux ans qu'il n'était pas venu ici pour se vider l'esprit, pour se vider l'esprit de tous ses problèmes engendrés en deux années. Il sentit une pression sur sa fesse alors qu'il était toujours immobile, contemplant le parc qui n'avait pas bougé d'un poil et ceux qui y étaient non plus : tous semblaient assis, partageant leurs envies. Il sursauta d'un geste brusque avant de tourner la tête en direction d'une petite femme d'environ vingt-quatre ans, brune, qui lui arrivait au cou, on devrait dire. Elle n'était pas mince ni petite, elle avait une morphologie qui était tout-à-fait normale et passable. Elle retint un rire avant de se positionner à côté de lui, un regard brillant de malice.
«Tu m’avais presque manqué, l’humain.» ricana la brune avant que son regard ne se dirigea vers les étendues vertes. Il esquissa un sourire, toujours autant de bonne humeur même si il devait avouer : pour le coup de la fesse, c'était terriblement réussi. Si c'était son but de lui faire la peur de sa vie, elle mériterait sûrement une note due à ses attentes.
« Tu m'as manqué aussi, petite mutante ! Même si tu ne l'as pas dis entièrement, je le sais que je t'ai manqué. » ricana-t-il avant d'esquisser un sourire, son sarcasme reprenant le dessus. Plusieurs personnes passaient à côté d'eux en esquissant un sourire de compassion, certainement à cause de leur retrouvailles excessives. Il y avait un étang, pas très loin. Il n'était qu'à quelques centimètres d'eux et même si il était très joueur, il fallait avouer que si elle tombait là-dedans, il allait se prendre la raclée de sa vie. Mais elle l'avait quand même pincé dans un endroit qu'il considérait comme privé : il fallait qu'il prenne une petite vengeance même si il savait que il allait se prendre une petite raclée à la façon Isla. L'humain se retourna, planta ses mains sur les épaules de la brune avant de la faire avancer vers l'étang, absolument décidé à prendre la vengeance de sa vie. C'était un petit coup pour un gros mais il savait qu'il allait le payer, même très cher. Absolument cher, même. Il savait que ce qu'il faisait pourrait en payer les conséquences mais un parc, c'est l'idéal pour s'amuser, non ? ▲ RIMBAUD
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Sujet: Re: So close and so far from death Mer 10 Fév - 15:24
So close and so far from death
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Isla avait l’habitude de tuer les humains, elle ne sympathisait pas avec l’ennemi. Les humains étaient avare, cupide, ignorant et d’une stupidité sans limites. Ces derniers voulaient sa mort presque autant que la mutante voulait leur mort. Ils réagissaient violemment à tout ce qui leur était inconnu, Isla le savait. Elle l’avait vu, vécu et ressenti jusqu’au fond de ses entrailles. Ses parents qui la battaient. Ils ne la battaient pas, parce qu’elle faisait des gaffes, pas parce qu’elle était stupide et non plus parce qu’elle désobéissait. Ils l’avaient battue, car elle était différente. Elle avait quelque chose que l’humain redoutait, quelque chose d’inconnu à leurs yeux. Pourtant, Matt était différent. Isla le voyait bien et c’est la raison pourquoi ce dernier était encore vivant. Il avait une sorte de fascination pour les mutants qui amusait la jeune femme, mais aussi, qui l’intriguait. Malgré cette sorte de respect qu’elle pouvait éprouver pour le jeune humain, cela ne l’empêchait pas de le remettre à sa place brutalement ou de le menacer. Non, Isla ne tenait pas à lui particulièrement. Elle l’appréciait en quelques sortes, mais sa haine est si profonde pour le genre humain que jamais quelqu’un réussirait à modifier ces sentiments ancrés au plus profond d’elle.
Son regard bordé de longs cils noirs fixaient les arbres qui tendaient leurs branches vers les cieux, semblant implorer l’aide de dieux qui n’existaient pas. Leur écorce rugueuse où s’accrochaient les pattes fines et maigres des oiseaux semblait fendiller, peler et tomber dévoilant le bois en-dessous, lisse et doux au toucher. Isla devait lever la tête pour poser son regard sur le visage de Matt, sa petite taille faisant en sorte qu’elle lui arrivait tout juste au niveau des épaules, à la base du cou. Elle fut amusée de voir le sursaut que ce dernier avait eu quand elle lui avait pincée une fesse. Le sourire en coin qu’elle arborait sur ses lèvres pulpeuses permettait de deviner qu’elle était fière de son coup.
« Tu m’as manqué aussi, petite mutante! Même si tu ne l’as pas dit entièrement, je le sais que je t’ai manqué! » Répondit-il à la pique que lui avait lancée Isla quelques instants plus tôt.
Isla haussa un sourcil, perplexe. Elle le dévisagea un instant en secouant la tête, découragée.
« Pourquoi m’ennuierais-je d’un humain? Vous êtes plutôt nuisible dans votre genre », répliqua-t-elle en haussant les épaules.
Elle lui jeta un regard sérieux. C’était la vérité après tout. Les humains tentaient de les tuer et ils les torturaient sans aucun regret. Pourtant, les mutants gagnaient du terrain. L’explosion qui avait eu lieu à Kanatrix n’était pas passée inaperçue. Isla croyait que c’était des mutants qui s’étaient enfuis, Brett supposait plutôt que c’était des mutants qui avaient pris enfin une revanche, mais le résultat était le même. La corporation prendrait du temps à se relever de cet échec et c’était ce qui avait poussé Aethelind à agir.
Soudainement, les larges mains de Matt se plantèrent sur les épaules d’Isla, la déstabilisant complètement. Elle avait été tant perdue dans ses pensées qu’elle avait baissé sa garde. Elle vint pour mettre au tapis Matt, mais se retrouva rapidement dans l’eau, déboussolée. Les poings d’Isla se serrèrent alors qu’elle plissait son regard vers Matt. Elle était trempée, son corps frissonnant dans l’eau glacial.
« T-tu es s-stupide », bégaya-t-elle, grelottante.
C’est alors que les ombres s’allongèrent avec douceur. Elles se mirent à grossir, à devenir plus obscures et à prendre de plus en plus de l’expansion. Isla commençait à sentir la brûlure caractéristique sur sa peau alors que sa mutation commençait à s’activer. Les ombres semblèrent grimper sur Matt, s’enroulant autour de lui telles des serpents. Et rapidement, l’humain se retrouva dans le noir le plus complet, impossible même de distinguer sa propre main. Isla sortit de l’eau alors, ses dents claquant ensemble.
« Tu as idée de quelle saison n-nous sommes? C’était v-vachement pas le moment de faire une b-baignade », cracha Isla, ses mains frictionnant ses bras alors qu’elle essayait vainement de se réchauffer.
Elle contourna Matt, sachant qu’il était toujours aveugle. Elle posa ses mains sur son dos et le poussa dans l’eau, le mettant dans la même situation qu’elle, il y a quelques minutes plus tôt. Au moment où le jeune homme toucha l’eau, les ombres se dispersèrent pour reprendre leur aspect normal et leur place initiale. Sur les lèvres d’Isla se dessina un sourire victorieux alors que Matt retrouvait entièrement la vue.
« L’eau est à la b-bonne t-température? » Ricana-t-elle alors qu’un vent glacial la frappait, redoublant alors les claquements de ses dents ensemble.
electric bird.
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Sujet: Re: So close and so far from death Mer 24 Fév - 19:22
So close and so far from death
Elle n'avait même pas eu le temps de déclarer le pour du contre que elle était tombée à l'eau, complètement déstabilisée par les larges mains de Matt qui s'étaient posées sur ses épaules afin de la faire avancer en avant sans qu'elle ne se doute de quoi que ce soit. Et ça avait marché. Il pensait, parfois, qu'il avait un assez bon sens de déduction si on comptait le nombre de choses qu'il avait réussi et le nombre de ceux qu'il avait aussi réussi à y mettre un terme. Même si l'esprit de déduction était sans doute sa meilleure amie, il pouvait s'y mettre. Il savait envisager les choses avec un assez bon sens de l'orientation, de la situation. Il devinait facilement quand quelque chose clochait, que ça soit quand quelqu'un tente de lui mentir où quoi que ce soit. Même s'il était une des rares personnes encore à l'heure d'aujourd'hui de faire ceci, il n'en comptait plus le nombre de personnes qu'il avait aidé tellement ça en serait impossible. Isla se retrouva rapidement à l'eau, alors que ses poings se serrèrent autour de ses hanches, prouvant que elle était réellement remontée face à lui. Elle s'apprêtait à bondir sur lui comme un lion en cage même s'il se retenait. Elle ne pouvait pas rester totalement indifférente à une petite baignade à cette heure si matinale. Il savait qu'il allait y passer. Il connaissait le pouvoir de la brune, et il en savait les conséquences que ça avait ainsi que ses sensations quand elle l'utilisait trop longtemps. Tous les mutants ont un petit secret caché même s'il n'en connaissait que quelques uns concernant sa meilleure amie qu'il ne lâcherait sûrement à personne. Il ne jetait que de l'eau Isla car elle avait une sorte de réaction qui l'amusait : il ne faisait pas ça avec n'importe qui et elle se devait d'être complimentée. Elle se devait de ressentir quelque chose en sachant qu'il faisait ça avec elle et n'importe qui d'autre. Même si il savait qu'il allait le payer, il se retint de rire quelques instants avant de se frotter les cheveux d'un geste répétitif alors qu'une petite foule de personnes vinrent admirer ce spectacle totalement ravissant avant de reprendre leur marche. Qui oublierait ce moment, sérieusement ? Même elle ne l'oublierait certainement jamais, même si sa fierté l'obligerait. Elle ne pouvait certainement pas oublier ce moment, car il serait encré dans son cerveau, l’interdisant de faire demi-tour.
Il ricana silencieusement alors que la brune lui lançait un regard plus que noir, ne s'attendant pas à ce genre de petites choses de sa part. Il était toujours un gamin de dix-sept ans dans sa cervelle, il ne grandissait jamais, et c'était ce qu'il préférait chez lui. Il faisait rire n'importe qui, que ça soit les personnes âgées, vieilles, très jeunes où même les enfants de deux ans qui ne faisaient que de gazouiller à leur petit âge. Il en avait le pouvoir et c'était très plaisant.
« T-tu es s-stupide.. » lança-t-elle, grelottante à cause de l'eau qui était certainement pas à la même température qu'il faisait en dehors.
Il s'arrêta de ricaner, reprenant son visage des plus sérieux alors que son sourire ne quittait pas son visage. Il ne voyait plus que du noir, un noir complet était entré dans ses prunelles brunes lui laissant aucun champ de vision à l'horizon. Elle savait que si elle devait le mettre à l'eau : il fallait lui enlever la vue et elle eut raison puisque il n'y voyait rien. Il pouvait être à l'eau vers n'importe quel moment. Il ne savait même pas distinguer ses mains, même ses pieds lui étaient complètement identiques.
Il sentit le corps d'Isla se détourner de l'eau afin de se poster derrière lui, plantant ses mains dans son dos, le faisant avancer avant de le pousser dans l'eau, le mettant dans la même situation qu'elle. À peine eut-t-il retrouvé la vue qu'il remarqua qu'il était dans l'eau. L'eau était glaciale et il dut faire un effort surhumain pour ne pas grelotter. Il foudroya du regard la brune avant d'étirer ses cheveux avec ses mains qu'il distinguait à présent, remontant l'une de ses jambes hors de l'eau afin d'en prendre un appui. Il détestait perdre et il savait qu'il allait reprendre une petite vengeance personnelle un jour où l'autre quand le moment sera venu.
« L’eau est à la b-bonne t-température ? » ricana la brune alors qu'un vent glacial commençait à taper contre leurs deux corps complètement tachés d'eau, alors qu'il frictionnait ses bras afin de se donner un peu de chaud. Une fois hors de l'eau, il ne quitta pas le regard d'Isla afin de se placer à côté d'elle, totalement mouillé de la tête aux pieds.
« Mais t'es malade ! Ça gèle là-dedans ! » ricana-t-il en frappant amicalement l'épaule de la brune. Au moins, cette journée pourrait bien se commencer afin de bien se terminer même s'il en avait prouvé le contraire dès le départ. Sa journée commençait terriblement mal pour se terminer dans de bonnes conditions. Au final, ce n'était pas aussi compliqué, s'en était presque simple.
FICHE PAR SWAN.
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Sujet: Re: So close and so far from death Mar 1 Mar - 15:48
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Ses lèvres commençaient à pâlir alors qu’elle grelottait sans cesse. C’était l’hiver et cet idiot d’humain avait osé la jeter dans la rivière. Non seulement elle était vexée, mais elle était hors d’elle. À ses yeux, elle n’avait rien fait qui aurait pu provoquer tel châtiment et châtiment administré par un humain de surcroît. Elle se refusait de croire qu’un humain avait osé. Un humain. Elle se retint de jurer, éberluée. Elle hésitait entre qualifier Matt de suicidaire ou d’abruti. Savait-il seulement ce qu’elle avait fait? Ce qu’elle est prête à faire si un humain se dresse devant elle? Probablement pas, sinon, il n’aurait pas osé. À peine fut-il sortit de l’eau qu’Isla le fixait, le regard sombre et la mâchoire serrée. Il eut tout juste le temps de tapoter l’épaule de la mutante que cette dernière le ramassait par le collet pour le plaquer solidement contre un tronc d’arbre. Elle était énervée, c’était observable à des kilomètres.
« Je te rappelle que tu es un humain. Je ne suis pas ta copine la rouquine qui fait joujou avec votre espèce. Je ne porte pas l’humanité dans mon cœur alors n’aggrave déjà pas ton cas, compris? » siffla-t-elle, la voix rauque et se retenant pour ne pas grelotter.
Elle le relâcha alors reculant d’un pas. Elle avait les sourcils froncés alors qu’elle tentait de secouer ses vêtements pour en débarrasser les gouttes d’eau qui s’y accrochaient encore. Ses lèvres commençaient à gercer et à prendre quelques couleurs violacées. Elle n’en pouvait plus de ce froid. Elle soupira bruyamment.
« On va aller se réchauffer allez », souffla-t-elle en reprenant le petit chemin pour se diriger vers une sorte de cabane à relais.
Elle pria presque pour qu’il y ait des couvertures et quelque chose de réchauffant à boire. Elle était encore stupéfaite de savoir qu’en pleins hiver, Matt l’avait jetée dans la rivière. Elle ne regrettait nullement cependant de l’y avoir jeté à son tour. Ses pas se faisaient rapides alors que ses bras étaient enroulés autour d'elle pour tenter de retenir sa chaleur. Elle entra dans la cabane, lâchant un soupir de soulagement quand une bouffée de chaleur frappa son corps gelé. Isla se dirigea aussitôt vers le petit stand et jeta des billets détrempés sur le comptoir en demandant une couverture, la plus chaude. Le regard désapprobateur de la dame énerva encore plus la mutante qui se retint de ne pas la tuer. Elle prit brusquement la couverture avant de s'enrouler dedans, soupirant d'aise. Elle alla s'asseoir sur un banc, ramenant ses jambes contre sa poitrine. Elle attendit que Matt s'asseoit pour lui jeter de nouveau un regard énervé.
« Tu sais qu'on est l'hiver au moins? L'hypothermie, tu connais pas non plus je suppose? » Grommela-t-elle.
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