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they keeps us apart and they won't stop breaking us down - nénar

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SOS : 1208
ÂGE : trente-neufs années gaspillées.
CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender.
NATURE : humain, pitoyable petit humain.
EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus.
LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
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Néron Erisson
Néron Erisson
Néron - roi des nérissons

MessageSujet: they keeps us apart and they won't stop breaking us down - nénar they keeps us apart and they won't stop breaking us down - nénar EmptyMar 16 Fév - 23:04


They keep us apart and they
won't stop breaking us down
nénar

Néron ne sait pas depuis combien de temps il est assit là, par terre, à fixer cette boite qu'il n'a pas ouverte depuis plusieurs années maintenant. Boite qui contient beaucoup trop de souvenir, mais l'idée tourne dans sa tête depuis trop longtemps, d'un geste incertain, il finit par retourner le couvercle de la boite, tombe en premier lieu sur une photo, il s'observe, beaucoup plus jeune, endormis sur le canapé chez ses parents et Maxime âgé de cinq ans environ dormant sur lui. Ses yeux se ferment lentement et un fin soupire passe ses lèvres alors qu'il fouille la boite pour en extirper l'anneau d'or qu'il portait autrefois, l'objet dont il n'avait jamais réussi à se séparer, celui qu'il a conservé malgré tout ce temps, Néron ne sait d'ailleurs pas pourquoi il possède encore son alliance. Pas par amour. Pas par symbolique. Dans l'attente de la bonne personne à qui la donner. Un sourire éclaire son visage, maintenant, il l'a trouvé. Néron referme la boite et la glisse à sa place avant de se relever et de glisser l'anneau dans la poche de son jean.

Trois jours. Trois jours qu'il aurait déjà dû aller le voir, que l'attente lui est à lui-même insupportable et que le besoin viscérale de savoir si Narcisse va bien le ronge de l'intérieur. Et pourtant cela devrait être l'inverse. Le cœur à ses raisons que la raison ignore, il est bien placé pour le savoir, ne l'est en réalité que trop bien, au premier plan face à cette pièce de théâtre qui n'en termine jamais. Et de son côté, Narcisse doit se laisser ronger de l'intérieur, Néron s'en veut, mais il ne pouvait pas, pas tout de suite, il ne sait pas, ne sait plus, se trouve être complètement paumé dans cette vie dont il n'a pas voulu, mais qu'il prend parce que c'est la seule qu'on lui accorde et qu'au fond, elle n'est pas si moche que ça, sans doute a-t-il provoqué le destin un trop grand nombre de fois et celui se venge, savoure sa victoire de la haut, observant sans jamais intervenir, Néron a l'impression d'être une marionnette, un simple pantin acteur de sa propre vie, un pion dans un jeu d'Echec.

Cela est étrange de remarcher dans ses rues comme si de rien n'était, comme si tout allait bien depuis toujours, mais c'est faux et parmi ces étrangers, Néron sourit, parce qu'il cache le mal-être qui l'habite, se fond dans la masse et espère passer inaperçu, peur viscérale de se retrouver de nouveau là-bas, ligoté, peur viscérales de ne pas retrouver Narcisse. Son cœur saigne, la peur qu'il n'admettra pas, mais dont il est conscient, celle qui la prend aux tripes tandis qu'il se rapproche de plus en plus de l'appartement de l'être aimé, son sourire s'efface et il reste un long moment immobile devant cette porte avant de finalement y assener trois faibles coups, la tête remplies de questions, de doutes, de peurs.





Dernière édition par Néron Erisson le Mer 17 Fév - 21:26, édité 2 fois
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SOS : 737
ÂGE : trente-huit ans.
CÉLÉBRITÉ : hugh dancy.
NATURE : humain ce qu'il y a de plus normal et pathétique.
EMPLOI : profiler, l'analyste des têtes et des fonctionnements humains, toujours à la recherche de plus de complexité et de folie, affamé de psychés torturées et malsaine. il travaille sous couverture à l'ASG.
« Fairy tales do not tell children dragons exist. Children already know the dragons exist. Fairy tales tell children the dragons can be killed »

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Narcisse Maide
Narcisse Maide
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MessageSujet: Re: they keeps us apart and they won't stop breaking us down - nénar they keeps us apart and they won't stop breaking us down - nénar EmptyMer 17 Fév - 19:22





THEY KEEP US APART AND THEY



WON'T STOP BREAKING US DOWN

NENAR

Give up on your pride, the moment's gone
Give up on your smile, life is long
So I seen a bad dream, that you were gone
I got bitten on the soul, my blood will run

«Ma patience à des limites. » Il braqua le canon de son arme contre le crâne du mutant qui continuait de pleurer désespérément comme un damné. Narcisse appuya sur la détente. Le recul le fit grimacer mais ce n'était pas ça qui allait l'arrêter. Une courbature de moins ou de plus, peut-importe. Depuis le départ de Néron il avait appris à tirer droit, simple mesure de précaution. Ou tout simplement le désir de coller quelques balles dans la tête d'innocents plutôt que dans celles des vrais ravisseurs. Ils étaient intenables, les pauvres infos qu'il avait obtenues n'étaient pas suffisantes. De la fumée. Tout ça ce n'était que de la fumée dans le vent, tout ce qu'il faisait n’avançait pas plus les choses. Il rangea son arme, calée dans son dos entre sa peau et son jean. La morsure froide du métal était déjà lointaine. Il tourna le dos au cadavre du mutant, ou du moins ce qu'il en restait. Ses supérieurs n'allaient pas apprécier un énième macchabée, mais il s'en foutait. Il pouvait bien aller dans des caissons de stase, il ne voulait qu'une chose. Une adresse. Quelques lettres et là ça allait être drôle. Il n'en avait rien à foutre d'arrêter des mutants, d'essayer de les manipuler et pénétrer leurs pauvres esprits cruellement humains. Son but primaire était oublié, dépassé. Il devait retrouver Néron. Au plus vite. Avant qu'il ne soit trop tard. Le temps passait, jour après jour et il se sentait bien plus fort. Ce n'était pas du courage, c'était de la rage. Il restait misérable quand il rentrait chez lui et s'allongeait, fixant le plafond pendant des heures.Pleurant parfois. Sa vie avait pris un tournant qu'il n'avait pas envisagé. Néron avait raison. Le mariage, le chien, les gosses. Ce n'était pas pour lui. Les types dans son genre n'y avaient visiblement pas le droit. Pour une fois qu'il trouvait le bonheur, pour une fois qu'il réussissait quelque chose seul, il lui était arrachée. Même l'alcool ne faisait pas passer la douleur, il s'était saoulé les premiers jours, maintenant ce n'était plus qu'une boisson comme une autre. Il avait besoin de toute sa tête.
C'est tout ce qui le maintenait à flot.

Pourtant, aujourd'hui, il avait envie d’abandonner. Pour la première fois depuis le début de cette affaire il se sentit perdre. Il sentit tout son courage le quitter, l'envie d'en finir. Accepter l'idée que peut-être il ne reverrait jamais le visage de l'homme qu'il a aimé. Qu'il aime. Les rues étaient d'une tristesse, tout son monde se fracturait. Il avait vendu les Disneys pour un dollar symbolique à un gamin en bas de la rue. Sur un coup de tête. Parce que même ça était imprégné de l'image de Néron. De ce jour où ils avaient fait l'amour comme des jeunes qui ont la vie devant eux. Sauf qu'ils n'ont que l'obscurité devant eux, la noirceur et la mort. Narcisse prit une grande inspiration. Il fallait qu'il tienne. Quelques mètres et il pourrait se libérer, être faible encore un peu. Puis il laisserait tout cela partir. Comme il l'a toujours fait. Même s'il savait que cette fois-ci ça ne passerait pas. Ce n'était pas qu'une histoire de flirt il avait… Mon dieu il avait osé lui demandé une chose aussi folle et stupide. L avait osé lui demandé ce qu'il n'avait jamais envisagé avec toutes celles qu'il avait pourtant aimé comme on devrait aimer normalement. Et Dieu seul sait combien il aurait aimé avoir une vie tranquille et bien rangée, avoir quelqu'un qui l'aimerait en retour sans trop de danger. Mais décidément, il était un aimant à merde. Narcisse s'échappa de ses pensées quand un passant le bouscula et l'insulta immédiatement. C'est là qu'il tomba sur son propre reflet dans une vitrine. Il n'avait jamais été aussi… misérable. Ses yeux étaient éteint, la douleur les avait rendus si tristes de chagrin que tous les phares s'étaient éteins. Il avait laissé sa barbe pousser et il ne souriait plus. Pour la première fois de sa vie il se méprisa comme il méprisait les mutants. Il se trouva ridicule, ignoble. « Je deviens fou. » Une goutte de pluie tomba. Puis plusieurs et il se décida à rentrer. Le temps qu'il rejoigne son appartement la pluie avait cessé. Même le ciel pleurait de rire. Il se foutait sa gueule.

Il monta rapidement jusqu'à son appartement et interpella rapidement sa voisine de pallier. Elle avait des soucis du tuyauterie. Il lui promit de passer. Ce soir. Tout à l'heure. Jamais. Narcisse s'affala sur son fauteuil et se servi un verre de bourbon à peine le seuil de sa porte passé.  Les amateurs s'arracheraient la langue s'ils le voyait. Il songea à se mettre minable, mais ne prit qu'un verre qu'il posa sur le plan de travail à peine vidé. Cuisiner le détendrait peut-être. Il saisit le couteau de cuisine puis s'arrêta. Tout était si calme, si banal. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas fait à manger, se contentant de plats surgelés et de ceux de Mlle Simons qui semblait comprendre sa détresse. Il s'en voulait d'être aussi ingrat et impoli, il ne l'avait pas encore remerciée. Demain peut-être. Jamais. Il ne le ferait probablement jamais. Il coupa des tomates en rondelles, fit revenir des pommes de terres dans une poêle et fit cuir du canard laqué acheté en grande surface. Tout ce qu'il avait pu trouver dans son frigo d'encore consommable. Deux assiettes. Il dressa la table, toujours pour deux. Une fois son travail terminé il regarda son installation. Il avait envie de tout envoyer valser. Balancer la vaisselle sur le carrelage. Il allait craquer. Il savait qu'il allait craquer. Il s'approcha de la table quand on toqua à la porte. Narcisse jeta un rapide coup d'oeil vers le ciel, alors Dieu sauvait la vie de son service mais laissait...Il soupira et retroussa les manches de sa chemise blanche. Il ne regarda pas qui sonnait, cela devait être Simons. L'évier. Ce soir. Merde. Il ouvrit la porte , fixant ses chaussures, se donnant ainsi  un air embêté. « Rebonjour Cathy, je voulais just- »

Son coeur rata un battement.
Néron.

Sa voix mourut dans sa gorge dans un hoquet. Déjà ses yeux se couvraient d'une pellicule humide, mais il restait bouché bée dans l'encadrement de sa porte. Pas maintenant. C'était sans doute un piège. Il hésita à  prendre l'arme qu'il cachait derrière le meuble à chaussure et tuer ce mutant qui se foutait de lui. Ou alors l’assommer et le torturer pour avoir osé lui faire ça. Il ne voulait pas y croire. Ne pouvait pas. Une éternité passa avant qu'il ne puise enfin murmurer son nom. En sa présence. « … N...Néron.. [/b]» Son coeur était lourd, ses émotions ne répondaient plus. Alors il laissait le chasseur parler, parce que c'était tout ce qu'il restait dans sa carcasse vide. « Qu'êtes-vous? Il agrippa l'arme et la pointa discrètement vers cette apparition. Trop, c'était trop. Il n'en pouvait plus. « Donnez moi une bonne raison de ne pas vous descendre tout de suite, donnez moi une bonne raison de croire que vous...vous êtes lui. »
GALLINEA
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Néron Erisson
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MessageSujet: Re: they keeps us apart and they won't stop breaking us down - nénar they keeps us apart and they won't stop breaking us down - nénar EmptyMer 17 Fév - 22:21


They keep us apart and they
won't stop breaking us down
nénar

Peut être qu'il n'aurait pas du réapparaître comme ça, mais Néron a-t-il une autre solution ? Non. Il n'y a jamais de solutions face à ce genre de problèmes, personne n'a jamais apporté une réponse à cette question et personne ne le fera jamais, ni Néron, ni quelqu'un d'autre, personne. De toute manière, qui s'en soucie ? Pas grand monde en tout cas, d'après ce que Néron a pu voir au courant de sa vie qu'il trouve déjà trop longue, trop violente, trop dure, usé par cette dernière qui ne semble être prête à lui accorder une minute de répits, trente secondes sont déjà de trop. Néron se contente d'essayer d'être bon, d'être quelqu'un de bon, il se démerde comme il peut sans jamais être capable de prendre les bonnes décisions, mais personne ne s'en occupe, chaque être humains à ses propres problèmes et c'est déjà bien trop, alors pourquoi donc essayer de se soucier de ceux des autres ? Egoïste. Mais après tout, qui ne l'est pas ? Qui ne réclame pas un peu d'attention à qui veux bien l'entendre, tous les humains sont pareils, les mêmes vices et les mêmes défauts, Néron n'y peut rien, il est banalement humain.

« … N...Néron.. » Un murmure, le souffle du vent qui s'éteint entre les arbres, il relève doucement la tête, n'est toujours pas prêt à affronter ce regard, les yeux humides de Narcisse et l'arme que Néron devine aisément face aux gestes de l'autre, il ne peut pas lui en vouloir, il ne pourra jamais lui en vouloir. Un mois. Peut être un peu plus à présent, c'est ce qu'il a compté, Néron n'a pas eu le courage de vérifier sur un calendrier, le temps semble appartenir à une autre dimension. « Qu'êtes-vous ? Donnez-moi une bonne raison de ne pas vous descendre tout de suite, donnez-moi une bonne raison de croire que vous...vous êtes lui. » Les mots se bloquent dans sa gorge, parce que cette situation est tellement irréelle, hors du temps, elle ne devrait même pas exister, elle n'aurait jamais dû se produire, si Néron avait été capable de trouver un job normal, tout cela ne se serait jamais produit. Son regard se pose lentement sur l'arme pointée contre lui et lentement, ses mains abimées se posent sur celles de Narcisse et il lui prend lentement l'arme des mains, enclenche la sécurité dans un bruit qui le rendrait malade et vient doucement caresser sa joue, il ferme les yeux, incapable de parler. Tout ce bouscule, son esprit se réduit à un déluge de sentiments et les mots qu'il aimerait crier lui brûlent les lèvres et la gorge. Poison mortel. « Qui veux-tu que cela soit … » Il effleure ses lèvres du bout des doigts, incapable de faire plus. « Narcisse, je suis tellement désolé… » Sa voix se brise, c'est trop, beaucoup trop. Il ne sait même pas de quoi il parle, il ne sait pas pourquoi il parle, il veut simplement oublier tout ce qu'il s'est passé dans sa vie de merde, il veut pouvoir se réveiller touts les jours sans se demander s'il va survivre à la journée qui s'annonce, il veut pouvoir profiter des choses toutes simples de la vie.

Il entre dans l'appartement de Narcisse, pose calmement le pistolet sur le petit meuble dans l'entrée et pousse un léger soupir, il ne sait pas quoi faire, n'a jamais réellement était doué pour ce qu'il s'apprête à faire. Une question tourne en boucle dans son esprit et pour une fois dans sa vie, Néron a réfléchis longuement à ce qu'il va essayer de dire à Narcisse. « Je t'aime. » Un souffle, un murmure, il ne sait même pas si l'autre l'a entendu. Tremblement dans la voix qu'il connaît peu. « Je t'aime. Je voulais que tu saches … si jamais … il arrive un autre truc. Je me rend compte que j'ai juste été un con, un égoïste pendant tout ce temps, je me suis voilé la face parce que je ne voulais pas admettre tout ça, que je devenais peu à peu dépendant de te voir, j'ai peur Narcisse, peur d'être abandonné une seconde fois, de me retrouver seul, une seconde fois. Ca m'a détruit, plus que je n'ai jamais voulu l'admettre devant quiconque, j'ai tenu le coup, pour Maxime, mais je ne sais pas si aujourd'hui je serais capable de le faire une seconde fois, je t'aime, n'en doute jamais, j'aimerais pouvoir faire autrement, mais … ce n'est pas dans ma nature, je n'ai jamais été quelqu'un qui montre trop ce qu'il se passe dans mon esprit, à l'armée, on ne peut pas, on se contente de tout garder et d'espérer que ça va s'arranger. Mais je ne suis plus là-bas, je suis là, je ne partirais pas, jamais, parce que j'en suis incapable, parce que tu es là. » Il reprend lentement le souffle qu'il retient malgré lui, sa main droite fouille son jean pour en extirper l'anneau d'or et il le glisse lentement dans la main de Narcisse, caresse sa paume. « C'est sans doute l'objet auquel je tiens le plus dans ma misérable vie et je me suis toujours promis de la donner à la personne dont je ne serais plus capable de me séparer. Je me fiche que tu la portes, fais en ce que tu veux, mais je sais que tu sauras en prendre soin pour moi. Je n'en doute pas. Parce que je t'aime. » Il ferme les yeux, il ne sait même pas comment, ni pourquoi, les mots sont simplement sortit d'eux-mêmes, comme si c'était naturel. C'est tout sauf naturel, mais c'est un soulagement, un poids en moins sur le cœur, quelque chose qu'il ne regrettera pas, il s'interdit de regretter.


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Narcisse Maide
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MessageSujet: Re: they keeps us apart and they won't stop breaking us down - nénar they keeps us apart and they won't stop breaking us down - nénar EmptyDim 28 Fév - 20:08





HOLD ME OUR LIPS



MUST ALWAYS BE SEALED

NENAR
I'M BEGGING YOU TO KEEP HAUNTING ME.

Il aimerait y croire. Il aimerait vraiment croire que Néron se tient en face de lui mais il a ce quelque chose au fond de lui qui lui hurle que ça ne peut être qu'un mensonge. Il s'était imaginé aller le sauver, faire quelque chose. Il l'aurait tiré des griffes des mutants, agit même de manière héroïque, du point de vue de l'ASG, pour une fois. Il aurait servi à quelque chose. Mais il n'avait pas été foutu de trouver une adresse, juste des infos diverses, mais rien d'assez précis pour pouvoir localiser Néron. Rien. Nada. Même après avoir retrouvé des mutants et raté sa mission juste pour ces infos, il n'avait pas plus avancé. Et il suffisait juste qu'il décide d'abandonner pour Néron lui reviennent ? Pour que toutes ces heures de solitude, toute cette tension, s'achève là ? Maintenant ? Aussi bêtement ? Il devrait être heureux. Il devrait lui sauter dans les bras, lui dire combien il l'aime et lui poser tout ces questions qui brûlent ses lèvres. Comment allait-il ? Où diable était-il ? Allait-il bien ? Était-il blessé ? Qui, des noms. Il n'avait qu'a dire le nom de ceux qui l'avait attrapé, lui montrer un visage et il leur tirerait une balle entre les deux yeux. Il devrait remercier quelqu'un de lui avoir ramener son Néron. Mais tout ce qu'il fait c'est le dévisager comme si il avait un ange sous les yeux. Bien qu'il n'en soit pas si loin. « Qui veux-tu que cela soit …Narcisse, je suis tellement désolé…  » Quand ses doigts touchèrent sa peau, Narcisse abandonna définitivement son combat. Néron était à la maison. Fin de l'histoire. Il était rentré, on lui avait rendu Néron. C'est fini. Il aurait reconnu son toucher si particulier entre mile. Narcisse aimerait lui dire de ne pas s'excuser, parce qu'il n'a franchement pas à s'excuser pour ça. C'est lui qui devrait implorer pardon. Lui qui n'a rien fait alors que l'homme qu'il aimait se faisait embarquer par des mutants. Lui qui à cause d'une petite blessure s'était rapidement trouvé hors jeu alors qu'on avait besoin de lui. C'est lui qui s'en voulait, qui devait s'en vouloir.

Narcisse se laissa faire. Il laissa Néron récupérer son arme et rentrer chez lui. Il ne sait pas s'il devrait appeler cet appartement chez eux. Il y a peu de chance qu'ils finissent par habiter sous le même toit, ils n'en seraient probablement pas capables honnêtement. Et puis, il aime bien son appart', ce petit coin à lui. Cet endroit simple où il peut faire ce que bon lui semble. C'est une pièce où il se sent en paix, c'est devenu leur refuge en revanche. L'endroit où ils se retrouvent quand ils en ont besoin. Oui, il l'aime bien. Ca lui rappelle des bons souvenirs qu'il voudrait être toujours. « Je t'aime. »  Son coeur rata un ou deux battement encore et Narcisse se demanda s'il allait passer la soirée. Il était malmené, mais pour de bonnes raisons. Il connaît suffisamment Néron pour savoir ce que valent ces mots. Il le savait déjà, mais plus que les baisers et ses mains contre lui il a maintenant cette prière silencieuse, celle qu'il n'avait jamais osé dire. Celle qui était toujours resté dans un coin de sa gorge. Et le moment ne pourrait pas être mieux choisit. Narcisse s'accrocha pour ne pas s'écrouler, de fatigue, ou peut-être juste sous le coup de l'émotion. L'intensité des dernières heures revint à la charge. Il avait cette sensation de  rêver éveillé, de marcher dans un paysage de rêves aux peintures abstraites.  « Je t'aime. Je voulais que tu saches … si jamais … il arrive un autre truc. Je me rend compte que j'ai juste été un con, un égoïste pendant tout ce temps, je me suis voilé la face parce que je ne voulais pas admettre tout ça, que je devenais peu à peu dépendant de te voir, j'ai peur Narcisse, peur d'être abandonné une seconde fois, de me retrouver seul, une seconde fois. Ca m'a détruit, plus que je n'ai jamais voulu l'admettre devant quiconque, j'ai tenu le coup, pour Maxime, mais je ne sais pas si aujourd'hui je serais capable de le faire une seconde fois, je t'aime, n'en doute jamais, j'aimerais pouvoir faire autrement, mais … ce n'est pas dans ma nature, je n'ai jamais été quelqu'un qui montre trop ce qu'il se passe dans mon esprit, à l'armée, on ne peut pas, on se contente de tout garder et d'espérer que ça va s'arranger. Mais je ne suis plus là-bas, je suis là, je ne partirais pas, jamais, parce que j'en suis incapable, parce que tu es là. ». Il s'était rarement trouvé aussi stupide. Sans doute jamais, Narcisse est un homme fier. Le genre d'homme qui même dans l'erreur persiste sur la voix de sa propre raison.  Tout ce qu'il pouvait faire en cet instant, était encaisser, les yeux grands ouvert, le coeur battant comme jamais. Il n'a jamais eu le droit à une déclaration d'amour. Jamais. Il a toujours su que ce sont des choses qui retournent vos tripes et il savait, il savait ce que l'on pouvait ressentir quand quelqu'un vous dit que vous êtes le centre de son monde, que vous partagez quelque chose de si profond. C'est immense. C'est un cadeau inestimable que de se savoir aimé, de l'entendre. Il savait à quel point le monde pouvait prendre des teintes différentes quand on savait compter pour quelqu'un. Et c'est un bien plus rare encore quand c'est Néron qui se met à nu, pour lui. Juste lui, le pauvre Narcisse qui voulait juste avoir une vie normale, débusquer des mutants et des tarés pour satisfaire sa curiosité et son manque d'affection.  Il n'avait pas remarqué que Néron fouillait dans sa poche, il ne réagit que lorsque l'objet atterrit dans sa paume. Il comprit. « C'est sans doute l'objet auquel je tiens le plus dans ma misérable vie et je me suis toujours promis de la donner à la personne dont je ne serais plus capable de me séparer. Je me fiche que tu la portes, fais en ce que tu veux, mais je sais que tu sauras en prendre soin pour moi. Je n'en doute pas. Parce que je t'aime. » Doucement, Narcisse enfila l'anneau comme-ci c'était une objet en cristal et que le moindre mouvement pourrait le briser. Il ne s'habituerait probablement jamais à la sensation de la bague autour de son doigt. La sensation en elle même est étrange, il a l'impression de maintenant porter quelque chose de lourd, le coeur de Néron. Il a l'impression qu'il sera toujours à sa cotés maintenant. Ce qui est en soit presque le cas. A ce moment, il n'a plus besoin de la réponse à cette fameuse question. Il l'a déjà. Après une grand inspiration, Narcisse prend enfin Néron sans ses bras. Il  le serra sans doute trop fort contre lui, même il ne voulait pas qu'il s'en aille. Pas encore « Néron… oh mon dieu… Néron… tu es là.. » L'émotion étreignait sa gorge. Mais il ravala ses émotions et et s'écarta de lui. « J'ai cru… pendant un instant j'ai cru que tu ne reviendrais jamais… » Il laissa un instant sa main dans la sienne. Il ne savait pas quoi dire pour l'alliance, alors il préférait lier leur main et pour une fois juste se taire. Parce que maintenant les mots n'ont plus aucune importance. Plus aucun impact sur ceux qu'ils sont et sur ceux qu'ils vont devenir. Narcisse se dirigea vers la cuisine et attrapa le plat de Néron. « J'en prépare toujours deux… au cas où… Tu dois être affamé. »

Bien qu'il soit heureux de revoir son partenaire, car c'est ce qu'ils sont devenus au fil du temps, des missions plus ou moins foireuses, des engueulades Narcisse ne savait pas comment...briser ce silence qui menaçait. Le silence pourtant il savait le chérir et leur silence avait quelque chose de royal. Mais là… il ne savait tout simplement pas quoi dire. Néron semblait dans un salle état. Il ne serait jamais confié s'il avait été… normal. Il n'aurait jamais sorti toutes ces choses comme-ci elles étaient aussi évidente. Car elle ne le sont pas. Pas pour lui en tout cas, en temps normal. « Allonge-toi, mets-toi à l'aise surtout… » Il le guida jusque dans son canapé et s'installa à ses cotés, laissant l'assiette de Néron sur la petite table basse en face d'eux. Sans prendre de plat pour lui. Il ne mangerait pas. Toute idée de faim l'avait quitté. Il voulait simplement profiter de l'homme qu'il aimait et qui lui avait trop manqué. Simplement se tenir à ses cotés, l'admirer des heures durant, poser sa tête contre sa respiration calme. Narcisse posa sa main sur sa cuisse et son épaule contre la sienne, caressant lascivement Néron comme il se serait occupé d'un petit animal blessé. « Je t'aime… moi aussi. » Il fallait qu'il sache. Il le savait déjà. Mais il fallait qu'il l'entende, encore, après ça. Surtout après ça. « Que… que s'est-il passé ? » Il avait besoin de savoir., aussi Il voulait tout savoir. Même si cela devait arracher des grimaces de douleurs, des souvenirs atroces. En parler était une manière de s'en soigner de toute façon.

GALLINEA
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Néron Erisson
Néron - roi des nérissons

MessageSujet: Re: they keeps us apart and they won't stop breaking us down - nénar they keeps us apart and they won't stop breaking us down - nénar EmptyMer 9 Mar - 20:55

they keeps us apart and they won't stop breaking us down
narcisse & néron
Néron le laisse faire. Il laisse Narcisse le prendre dans ses bras et glisse les siens dans le dos de l'autre homme, niche son visage dans son cou et ferme les yeux un moment, gosse qui cherche du réconfort, la noirceur de son monde qui se dissipe enfin, les ténèbres chassés par la lumière, l'impression de revivre, enfin, de sentir quelque chose galoper dans ses veines, quelque chose dont on l'avait privé jusqu'à maintenant. Et il sait, il est désespérément conscient de ce qui se déversedans la moindre cellule de son corps, bientôt il ne pourra plus s'en passer, si ce n'est pas déjà le cas. Et il est tellement bien là, dans les bras de Narcisse qu'il ne veut pas quitter, il ne veut pas penser à après, il ne veut pas penser à ce qui va se passer dans cinq minutes ou dans plusieurs jours, dans plusieurs mois, il veut juste rester là, faire durer ce moment indéfiniment et ne plus rien faire de sa vie que de profiter de l'être aimé. Néron devient romantique. Une sorte de petit miracle en soit venant d'un homme encore imperméable à ses propres sentiments quelques jours auparavant, ou alors quelques semaines ? Il a perdu la notion du temps depuis plusieurs jours déjà. « Néron… oh mon dieu… Néron… tu es là.. » Il aimerait lui répondre que oui, qu'il ne partira plus jamais, mais il ne pourra de toute manière pas tenir cette promesse. Néron a fait assez de promesses en l'air au cours de sa misérable vie, il n'en peut plus, il veut juste quelques moments de bonheur, aussi cours soient-ils. « J'ai cru… pendant un instant j'ai cru que tu ne reviendrais jamais… » Il ferme les yeux, sa gorge se serre, jamais il ne serait capable de laisser Narcisse derrière lui. Ni Maxime, Ni Edwin. Néron ne pouvait pas se permettre de se laisser faire par ses mutants, il n'avait pas le droit de se laisser faire par les mutants. Néron sait que son comportement n'est en lui-même par normal pour lui, soldat brisé qui cherche à se reconstruire, mais si cette captivité a eu un effet positif sur sa personne, c'est sans doute celui qui l'a poussé à se rendre compte de tout ce qu'il pouvait ressentir, de ce qu'il s'obligeait à cacher et a dissimuler le plus loin possible. Néron se découvre sentimental, il découvre encore toutes ses émotions et ses sentiments qui empoisonnent son cœur, qui deviennent vitaux.

Néron suit docilement Narcisse, redécouvre l'appartement de ... bordel, il ne sait même plus comment le qualifier. Amant ? Compagnon ? Rien n'est assez fort et assez puissant, Néron aimerait trouver les mots justes, mais son vocabulaire n'est pas assez vaste et enrichi que pour le faire. Position qui semble si ... normale, Néron passe son bras autour des épaules de Narcisse pour le maintenir contre lui, peur infondée qu'il s'en aille, qu'il devienne hors de portée, traumatisme encore ancré dans la mémoire, trop récent et trop vieux en même temps, Néron n'a jamais eu le courage d'en parler réellement et de mettre, une fois encore, les mots sur ce qu'il se passe dans son esprit, tumulte de sentiments qui se mêlent les uns aux autres, Néron est incapable de faire la différence entre chaque nuance, mais il veut apprendre. « Je t'aime… moi aussi. » Son cœur se serre et il ferme les yeux un cours moment, il ne mérite sans doute pas cet amour, il n'a rien fait pour le mériter, n'a jamais rien essayé de faire. « Que… que s'est-il passé ? » Les battements de son cœurs s'accélèrent imperceptiblement et son corps tout entier se tend légèrement, c'est tôt, c'est trop tôt, beaucoup trop récent, stigmates du corps et de l'esprit, il glisse sa main libre dans celle de Narcisse. Son regard qui se perd sur une ligne invisible et la douleur fantôme de la lame sur son corps, il calme sa respiration qui s'est légèrement accélérée. « Je ne peux pas. » Un soupir, un murmure, faiblesse de l'être humain.
electric bird.

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SOS : 737
ÂGE : trente-huit ans.
CÉLÉBRITÉ : hugh dancy.
NATURE : humain ce qu'il y a de plus normal et pathétique.
EMPLOI : profiler, l'analyste des têtes et des fonctionnements humains, toujours à la recherche de plus de complexité et de folie, affamé de psychés torturées et malsaine. il travaille sous couverture à l'ASG.
« Fairy tales do not tell children dragons exist. Children already know the dragons exist. Fairy tales tell children the dragons can be killed »

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Narcisse Maide
Narcisse Maide
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MessageSujet: Re: they keeps us apart and they won't stop breaking us down - nénar they keeps us apart and they won't stop breaking us down - nénar EmptyJeu 17 Mar - 13:16





I'LL WAIT A THOUSAND YEARS



JUST TO SEE YOU SMILE AGAIN

NENAR
Imperceptible, la distance s'inscrit dans son coeur et il comprend que les jours qui les ont séparés ont crée quelque chose de nouveau, une nouvelle approche. Encore tout redécouvrir de l'autre, Narcisse récupère un Néron fissuré, craquelé, qu'il devra réparer comme sa femme l'a un jour soigné. Jamais jusqu'à présent, il n'a eu une pensée pour femme de Néron, sans doute parce qu'il ne veut pas s'imaginer ce fantôme qui hantera toujours l'homme qu'il aime. Peut-être parce qu'il craint de revoir la ligne de ses jambes, son sourire qu'il imagine si lumineux. Peut-être parce qu'il est possessif, qu'il voudrait que Néron ne voit que lui, lui et lui. Qu'il soit le centre de son univers, qu'il ne pense plus qu'à son visage, qu'il ne prenne que ses mains dans les siennes, n'embrasse que ses lèvres. Et quand les mains de Néron rencontrent les siennes il a envie de briser la distance et fondre sur les lignes rosées. Il aimerait lui faire l'amour tout de suite et ne jamais s'arrêter parce que ça fait trop mal, il n'a pas de mots pour lui dire à quel point il est heureux et soulagé qu'il soit de retour mais en même temps il se sent dépossédé de ses moyens. Encore une fois. Ça lui fait mal de savoir qu'encore, les ronces vicieuses de la vie ont accrochés les vêtements de Néron, éraflé ce chemin qu'il commençait à reconstruire. On n'échappe pas à son passé, on ne peut que courir assez vite pour qu'il ne nous rattrape pas, mais on ne sème jamais le temps des soupirs. Narcisse se demande si durant sa détention Néron à pensé à ce qui lui est arrivé, des années plus tôt, dans un autres pays, quand au même instant un ange fuyait la mort, fuyait les larmes laissant derrière elle un gosse qui n'avait rien demandé.Narcisse se sent à même de comprendre la femme de Néron. Il comprend son geste, comprend à quel point la nouvelle a du être dure, lui même n'aurait pas tenu. Si on lui avait dit que Néron était mort, il aurait sans doute réagit de la même manière, ou il aurait abandonné. Ce n'est pas ce que lui aurait voulu, mais cela n'aurait plus compté. Parce que dans cette réalité il serait mort que plus rien n'aurait d'importance. Mais Néron est vivant et Narcisse sait aussi qu'il n'aurait pu le croire parti tant qu'il n'aurait pas touché son corps froids, croisés ses yeux éteints. Jusqu'au dernier souffle il vivrait. Ce n'est que quand son coeur ne battra plus que Néron pourra mourir. C'est ce qui le différencie de cette harpie, son entêtement.

Face à la réaction de Néron, Narcisse comprend qu'il n'en saura pas plus pour ce soir, c'est peine perdue. Il a déjà poussé son partenaire à révéler des marques de son passé, mais celles-ci sont encore trop fraîches et sans doute encore pires. Il se contente de soupirer et de hocher la tête. Néron à besoin de calme, il a certainement besoin de se reposer, l'interrogatoire sera pour plus tard. « Je suis passé voir Maxime. » Je lui ai tout dit. Pas vraiment, pas tout, mais assez pour qu'il comprenne. C'est maintenant qu'il faut réparer, rattraper les années perdues. Narcisse et son père, ça n'a jamais marché, ça ne marchera jamais. Ses parents sont hermétiques, il ne voit leur têtes que durant des repas un dimanche par mois et à chaque fois, c'est le silence radio. Pas de « tu as une copine ? » ni de « besoin d'argent ? » et encore moins de « on est là ». Non. Il a essayé de leur parler de Néron, mais il n'a pas réussi. Même si ses parents avaient été plus ou moins tolérant, il est évident que Néron aurait été mal vu. «  Papa, maman, je suis en 'couple' avec un ancien militaire, le genre de tueur qui pourrait me tirer une balle dans la tête sans sourciller, enfin plus maintenant parce qu'on a baisé dans un bar, mais j'ai oublié parce que j'étais bien bourré. Ah, il m'a tiré dessus aussi, et je l'ai demandé en mariage parce que je savais plus quoi dire pour qu'il prenne conscience que des gens tiennent à lui. » Définitivement pas le genre de discours rassurant. Si son propre enfant lui racontait une chose pareille… il s'opposerait sans doute. Mais le fait est qu'il n'a pas de gosse, qu'aux yeux de sa mère il est un éternel célibataire et pour son père un glandeur qui a raté sa vie. Pas besoin de plus se ridiculiser « Il faut que tu lui parle, si ce n'est pas déjà fait. » Narcisse se tourne vers lui et croise son regard. « Il a besoin de toi. » J'ai besoin de toi. Narcisse n'est pas le genre de personne à sa sacrifier pour un autre. Mais là, c'est un gamin et son père, père qu'il a failli perdre. Il ne pourra jamais les séparer, autant les réunir. S'il y a bien une chose qu'il ne veut pas reproduire de son passé, c'est l'indifférence de son propre paternel.

GALLINEA
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