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Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield]

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MessageSujet: Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield] Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield] EmptySam 16 Jan - 6:08

Are you my Heaven?


I was made for loving you. Even though we may be hopeless hearts just passing through. Every bone screaming, I don't know what we should do. All I know is, darling, I was made for loving you.
Lune et étoiles gravaient le ciel. Tous illuminaient ma route accompagnée des lampadaires. Sous ce ciel de nuit, je roulais sur celle-ci. Mon collègue assis à mes côtés avait beaucoup plus sommeil que moi. Je me demandais même que faisait-il ici m’étant totalement inutile. Totalement inutile, aurais-je du lui répéter dans la voiture. À part ses multiples bâillements, il s’amusait un peu trop à mon goût à descendre et monter la fenêtre passager. La voiture de police ne m’appartenait, mais je ne pus m’empêcher de lui dire sévèrement d’arrêter ses répétitions et de choisir entre le froid et le chaud. La fatigue n’était pas la cause de mon impatience. Loin de là, puisque j’avais très bien dormi depuis le sauvetage des mutants à Kanatrix. Je devais mon impatience au travail dont je dus faire seul puisqu’il était d’aucune utilité. Mes yeux balayèrent les ruelles et les coins les plus sombres de ce quartier. Je tournai à maintes reprises les mêmes quatre coins les plus fréquentés par les bons vieux ‘’dealer’’, mais étonnement tout semblait normal. Peut-être que les plus fous de ce quartier s’étaient passés mot. Je pirouettai autour d’un parc peu éclairé pour m’assurer que tout se déroulait comme il se devait. C’était une simple patrouille, rien de différent qu’à l’habitude. Je pensais ceci, mais au plus profond de moi-même, ce qui se passait ressemblait beaucoup au calme avant la tempête. La tempête allait être énorme face à ce silence si bruyant. J’eus beau vouloir me divertir avec d’autres jeux de mots ironiques, mais quelques choses m’inquiétaient. Je fus rapidement Interrompu durant ma recherche aux criminels par un autre bâillement de celui qui ‘’travaillait’’ avec moi.

« J’en peux plus. Je te ramène chez toi immédiatement. Ne t’inquiète pas, je ne dirai rien sur ça au boss. », disais-je les deux mains sur la partie inférieure du volant.

« Merci Hunter, je t’en doit une. », se contentait-il de me répondre au travers un vingtième bâillement.

Un petit rire moqueur sortit, car d’avance je savais qu’il n’allait jamais me rendre l’appareil. Depuis le début de notre amitié, c’est ainsi et c’est loin de changer. Je virai le volant vers la droite, puis quelques autres rues plus loin je le chavirai vers la gauche. Une dizaine de maison défila à son tour et nous voilà déjà devant sa maison. Aussi lentement qu’un zombi qui sort de son éveil, mon ami quitta ma voiture et rentra chez lui. J’attendis que la porte de sa maison soit close pour reprendre la tâche qui était définitivement que la mienne.

J’étais à nouveau au cœur du quartier d’Anacostia, et je me mis directement au travail. Avec ma voiture, je longeais certaines rues plus rapidement que d’autre selon mes envies et mes pressentiments. À un certain moment, j’avoue avoir sursauté lorsqu’un lampadaire s’est éteint dans un bruit strident et long comme lorsque l’on brule un tison de feu. À part de petits sursauts de temps en temps, je peux dire que j’ai peur de rien. Donc, si j’ai décidé de faire la plupart des patrouilles de nuit c’était dans l’unique but d’admirer le paysage de minuit ainsi que de sauver les moins chanceux. Moins chanceux ou plutôt moins chanceuses puisqu’à ces heures je dus habituellement venir en aide à de nombreuses jeunes femmes. Je fis avancer la voiture plus lentement dans cette rue dont je surnommais par pur plaisir diabolique, la rue des enlèvements. Inutile de me répéter l’origine de ce nom stupide que j’y avais attribué puisqu’il était assez explicite.

Toujours sur le long de cette même et large rue, mes yeux se jetèrent entre deux vieilles petites cabanes à l’apparence inhabitable. Il y avait une femme qui s’agitait beaucoup, elle semblait terrifiée. J’appuyai contre le bouton pour descendre la fenêtre afin d’entendre ce que je pouvais. C’était une voix agressive, dure et malveillante… Celle d’un homme qui menaçait. Ma voiture fut aussitôt stationnée un peu plus loin de la ruelle pour garder mon interruption comme effet de surprise. En sortant de la bagnole de police, je replaçai la ceinture d’armes autour de ma taille, je rangeai un pistolet dans le support à l’arrière de la ceinture, puis je fermai la porte. Mes pas se faisaient très silencieux, moi qui ne voulais perdre ma discrétion. J’avais prévu mon plan d’action. J’allai faire comme à chaque fois. Bref, je me collai contre la fin du mur qui menait à la ruelle afin de ne pas me faire voir. Je m’accroupis un instant pour me faire une image de ce à quoi ressemblait la jeune femme pour but d’y copier son apparence. L’homme allait être perturbé et ne saurait différencier la fausse de la mauvaise. Mon plan était sans-faille. Cependant, je me concentrai fortement sur elle, mais je n’y arrivais guère. Questions sans réponse et doute sur mes capacités prisent position dans ma tête. Je n’eus aucun autre choix possible.

Ma main saisit agilement l’arme de son étui me préparant déjà mentalement à devoir tirer dans le pire des cas. Je fis bond au centre de la ruelle gardant mon arme caché derrière mon dos.

« Auriez-vous besoin d’aide, jeune femme? J’ai l’impression que cet homme vous importune fortement. », lançais-je rudement afin de bien me faire comprendre par l’homme.

Je prenais peut-être mon jeu trop à cœur, mais à chaque fois que je devais faire ce genre d’interruption je me croyais dans un bon film d’action. Cependant, ce n’était pas que pour le jeu. Je devais établir les règles et la hiérarchie entre moi et l’homme. J’étais supérieur à lui et il devait le savoir. Dans le choix de chacun des mots dont j’avais fait jusqu’à mon apparition dans l’ombre en étaient la preuve. Les jeux de lumière ne se rendaient pas jusqu’à moi, ce qui me donnait un air mystérieux question de semer de la crainte inconsciemment. Je continuai donc ma marche dans leur direction. Les épaules ouvertes et dégagées, le thorax soulevé, le menton levé, les coudes pliés et l’arme caché derrière mon bassin. J’avais l’ombre qui se plongeait sur la partie supérieur de mon visage, la lumière, elle, illuminait que le bas de mon visage.

J’étais à la hauteur de la jeune femme et je passai mon bras derrière pour en glisser la main sur l’épaule opposée afin de la rassurer. Bien sûr, je gardais encore le pistolet dans l’autre main. Soudainement, mon regard croisa le sien qui était d’un magnifique bleu. Ce bleu semblait scintiller en permanence, sans arrêt. Alors, je levai ma tête cherchant la source de lumière qui éclairait ses prunelles, mais je n’y trouvai rien puisqu’on était tous les trois plongés dans cette noirceur. J’en eus presque oublié la cible principale. L’homme qui se tenait devant moi ne voulait certainement pas partir sans elle et c’était à moi d’agir. Évidemment! Qui d’autre aurait pu faire ce boulot?



© Grey WIND.
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MessageSujet: Re: Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield] Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield] EmptyMar 19 Jan - 1:51



Heaven & Hunter
© Never-Utopia

Cela faisait à présent plus d'un mois que je vivais à Anacostia. Il est vrai que toute ma vie je m'étais imaginé vivre dans un quartier moins "craignos" comme dirait ma mère , mais après tout ce que j'avais vécu, je le trouvais vraiment parfait. En effet, après ma sortie de Kanatrix, j'étais totalement désorientée. Ma vie n'était plus la même, avant d'entrer à l'institut je n'avais aucune idée de ce qui se passait, je ne savais pas que certaines personnes possédaient des dons où plutôt ce que l'on appelle des mutations. Je vivais donc ma vie simplement sans me soucier de tous ces problèmes et sans même savoir que j'en possédais une depuis ma naissance. Cependant, mon séjour à Kanatrix avait tout remis en question, je ne faisais pas forcément parti de ceux qui se faisaient étudier et maltraiter mais j'avais fini par comprendre, bien après ma sortie malheureusement, ce qui se tramait là-bas. A présent je n'avais qu'une seule conviction, je ne voulais pas y retourner et pour cela j'étais prête à tout.

Le petit appartement que je louais dans ce petit quartier miteux représentait donc une nouvelle chance, une nouvelle vie et j'avais fini par m'y attacher. Cependant, je gardais quelques séquelles de mes deux mois de cavale à travers la ville. En effet, j'étais devenue méfiante et distante avec les gens que je ne connaissais pas. Beaucoup trop de gens travaillent pour Adrian et je ne peux pas me permettre de faire la moindre erreur. Cela fait maintenant un peu plus de 30 min que je suis dans le bus totalement perdue dans mes pensées, mon arrêt est bientôt là je commence donc à ramasser mes affaires à la hâte avant de me diriger vers la porte du bus. Il est un peu plus de 18h lorsque j'arrive enfin  devant le grand centre commercial, je choisis toujours de faire mes courses lorsque il commence à faire  sombre. Cette manie est complètement stupide mais elle me réconforte, grâce à ça j'ai le sentiment que personne ne me surveille et que je peux vivre ma vie librement. Après avoir rempli mon petit chariot, je me décide enfin à passer à la caisse.

"43 dollars s'il vous plaît " Annonça la caissière avec un grand sourire. Je n'en revenais pas comment quelques articles pouvaient être aussi cher. Il faut réellement que je pense à me trouver un boulot autrement je ne pourrai plus vivre dans cette ville bien longtemps. Je jette un bref coup d’œil à mes articles et je prendre le saumon dans mes mains.
"Pouvez-vous enlever ça s'il vous plaît ? " dis-je en lui tendant. Cette dernière me jeta un coup d’œil agacé mais s’exécuta sans dire un mot. Ce n'était tout de même pas de ma faute si leurs prix étaient aussi exorbitants ?!

Sur le chemin du retour je pris mon temps profitant de l'air frais contre ma peau. Cela me manquait vraiment de pouvoir me balader dans la ville et profiter de chaque instant. Malgré mes deux gros paquets je pris donc la décision de rentrer à pied. Je n'étais plus qu'à quelques mètres de chez moi lorsqu'un voyou du quartier m'interpella : " Hé Mademoiselle y a quoi dans vos sacs ? " Finalement je commençais à penser que l'idée de rentrer à pied dans un quartier comme celui-ci avec deux sacs de courses n'était pas vraiment une bonne idée. Je ne réagis pas à cette interpellation et j'accentuai la cadence, en espérant arriver au plus vite à l'intérieur de mon immeuble. Le jeune homme quant à lui n'était pas décidé à abandonner et alors qu'il ne me restait que quelques pas à faire il me tira par le bras pour m’entraîner entre deux petites cabines inhabitables , bien à l'abri des regards.

Je n'étais pas prête à lâcher les sacs et malgré ma peur je commençai à me débattre dans l'espoir qu'il me lâche et que je puisse enfin m'échapper. C'est dans des moments comme celui-là où je regrette vraiment que mon pouvoir ne soit pas offensif. Si seulement j'avais pu lui infliger un choc électrique, une douleur mentale ou je ne sais quoi d'autre, j'aurais pu facilement me libérer et rentrer chez moi, mais non j'étais malheureusement bloqué ici avec lui.

"Tiens je te donne mes sacs mais laisse moi partir" lui dis-je tout en lui tendant mes deux sacs de courses. Tanpis pour les sacs je ne pourrais pas manger ce soir mais au moins je resterais en vie. Un rire diabolique s'échappa alors de sa bouche et me fit frémir.
"C'est trop tard pour les sacs, ça ne m’intéresse plus." Tout en disant cela il m'empoigna et me poussa contre le mur. J'étais complètement paniquée et désemparée face à la situation. Je laissai tomber mes sacs au sol et tentai une nouvelle fois de me dégager sans succès. C'est à ce moment-là que j'entendis des pas et une voix au loin :

« Auriez-vous besoin d’aide, jeune femme? J’ai l’impression que cet homme vous importune fortement. »

Je détournai immédiatement le regard et vis un homme marcher vers nous avec un air déterminé. Il avait l'air de tenir quelque chose dans son dos mais je n'aurais pas pu l'affirmer avec certitude. D’où venait il ? Comment m'avait il trouvée dans cette rue sombre ? Ça ne pouvait être qu'un de leurs agents. Il allait me sauver puis me renvoyer dans cette prison. Je ne savais pas quoi faire, j'étais encore entrain de réfléchir lorsque ce dernier glissa sa main derrière mon dos afin de la poser sur mon épaule. Je plongeai mon regard dans le sien comme pour dire "j'ai compris ton petit jeu et je ne vais pas me laisser faire" . Cependant, il fallait que je me sorte de cette situation plus que délicate et je réfléchirais à cet autre problème par la suite.

"Effectivement il commence à se faire tard et j'aimerais rentrer chez moi mais cet individu ne veut plus me laisser partir. " dis-je tout en ne détachant pas mon regard du sien. Une fois ma phrase prononcée je détournai le regard pour le poser une dernière fois, du moins je l espérais, sur mon agresseur. Il semblait totalement abasourdie et choqué par ce qui était en train de se produire.


Dernière édition par Heaven Waterfield le Mar 19 Jan - 15:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield] Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield] EmptyMar 19 Jan - 5:21

Are you my Heaven?


If love is a drug, I don't want it. Because I don't have any self control. The harder I try to get off it, the more I see that I need it.
Malgré tout, l’agresseur était toujours planté devant la jeune femme et moi. L’homme avait l’air plus anxieux qu’il l’était avant mon arrivé et cela me faisait chaud au cœur. Cependant, je n’étais pas ici pour remarquer mes exploits sur leurs changements d’attitudes en ma présence, mais plutôt pour sauver la pauvre jeune femme qui revenait probablement de faire les courses. J’avoue que la proie que l’homme c’était choisie était assez jolie, je l’aurais même enlevé à mon tour pour la garder à moi seul. Je déconnai un peu dans ma tête, m’avouant à moi seul que cette dernière me faisait de l’effet. Je me devais de résister à cette envie de draguer et me remettre à mon but principal qui est celui d’accomplir mon boulot de simple policier.
Quand mon lourd regard avait croisé le sien, J’y avais distingué un peu d’inquiétude et de méfiance. Elle avait probablement peur de tomber dans un piège. Surtout que ces temps-ci, d’intrigantes activités ayant un fond criminel se déroulaient dans nos villes, dans nos quartiers, à quelques pas de nos maisons. Tant pis, je la rassurerai après.

« Effectivement il commence à se faire tard et j'aimerais rentrer chez moi mais cet individu ne veut plus me laisser partir. », disait-elle en se forçant de soutenir un minimum mon regard.

Je gardai mon bras autour de la femme, lorsque je décidai avec confiance de pointer l’arme à feu sur celui qui n’avait toujours pas bougé d’un poil. Il devait être probablement armé puisque la plupart des criminelles qui ne fuient pas immédiatement le sont. Simple fait que j’eus remarqué à plusieurs reprises.

« Je suis un simple flic, ne t’en fait pas j’ai plus d’un tour dans mon sac. Mais… Au cas où, prend ce ‘’walkie-talkie’’ et je te ferai signe de t’en servir si tout ça tourne mal. Pour l’instant reste, derrière-moi. », chuchotais-je à Heaven d’une voix avec un peu de monotonie pour lui rappeler que je maîtrisais la situation.

Ce n’était pas la première fois que je passais mon émetteur-récepteur radio mobile à ceux dont je sauvais la vie. Puis, derrière celui-ci il y avait mes informations en tant que policier officiel. Ça les plaçait en situation de confiance avec moi leur révélant que j’étais loin d’être un imposteur. Tout ce que je voulais, c’était leur bien. Bref, devant le canon de mon arme l’homme n’avait toujours pas bougé. Certes, il ne parlait pas, mais j’avais l’impression qu’il me lançait un regard de défis me croyant incapable de tout acte violent. Je retirai délicatement sans mouvement brusque mon bras de Heaven et avec celui-ci, je l’aidai à se caler lentement derrière moi.

D’un mouvement brusque, bipolaire, et surtout emplie de colère spontanée, je tirai sur une vieille poubelle de métal. Le bruit qui se produit alors glaça un instant notre délinquant et la balle qui avait ricoché arriva finalement entre ses jambes. Je levai un sourcil en guise de réponse à son fameux défi.

« T’as besoin d’aide pour trouver la sortie ou ça va? Il fait peut-être trop noir pour toi. », disais-je en le narguant, puis en vidant d’une autre balle mon chargeur sur un tas d’ordures empilés dans le coin opposé.

Du mouvement derrière moi, la jeune femme devait s’agiter sois par peur, pas nervosité, par curiosité ou simplement par l’envie de fuir. Je ne pus me retenir de lui prendre la main collant ainsi nos paumes ensembles. Mes mains étaient froides, beaucoup froides que les siennes. Je tirai alors une balle à l’aveuglette m’efforçant de l’éviter pour simultanément rassurer celle à la chevelure brune que je n’avais pas l’intention de le tuer. L’effrayer juste assez pour qu’il ne recommence plus me suffisait. Je décollai ma paume de la sienne, après tout, si elle voulait vraiment partir je ne pouvais la retenir. La fin de ce minime contact peau contre peau me fit un peu frissonné. Les poils de mes avants bras s’étaient légèrement dressés. Je secouai vivement ma tête faisant éteindre une partie de mes émotions qui pourraient me faire perdre le contrôle de la situation. J’étais loin d’être un homme sentimental et je m’étonnai à quel point elle m’attirait. J’avais vaguement entendu parler de ce genre d’attirance de mutant envers un autre mutant. Comme si tous les êtres comme moi s’attiraient en bien ou en mal. Ce n’était pas une mutante. C’était certain, sinon elle se serait déjà occupée du cas de son agresseur. Sauf, si elle avait un pouvoir inoffensif comme moi finis-je par penser.

Mes pensées furent brutalement coupées par la sortie du pistolet de l’ennemi. Je grognai presque à l’envie de lui mettre une balle entre les deux yeux, mais ce n’était pas moi le méchant de l’histoire. Je m’attardai sur les minuscules mouvements qu’il entreprenait avec l’arme. Il avait l’intention de tirer et fuir. Un vrai lâche. J’eus de justesse le réflexe d’envoyer à ma gauche contre le sol la femme qui se cachait derrière mon dos puisque l’agresseur venait de tirer sa première balle dans leurs directions. Après avoir aussi esquivé la balle à mon tour, je m’élançai contre l’homme qui tentait de prendre fuite. Il réussit uniquement à faire une dizaine de pas toujours dans la ruelle lorsque je frappai le côté de l’un de ses genoux avec mon arme. Immédiatement après, grâce aux réflexes rapides développés en tant que policier d’expérience, je lui fis un croche-pied. Je cognai sa tête durement contre le sol, plaçai mon coude dans sa nuque et je finis par envoyer balader le pistolet d’un coup de pied tout près de la femme dont je protégeais. Pour mon plaisir personnel, je m’assis sur ses omoplates et j’élevai ses mains dans son dos juste assez haut pour lui faire mal. Je devais être proche de l’endroit létal, l’endroit qui lui briserait les épaules.

J’allais devoir lui enfilé les menottes et appeler une autre voiture et un autre collègue pour qu’il rapporte ce dernier. Avant d’agir, j’attendis la réaction de la jeune femme espérant au plus profond de moi-même qu’elle ait été charmée. Je déconnai de nouveau dans mes pensées, mais j’espérais tout de même un petit merci.



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MessageSujet: Re: Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield] Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield] EmptyMar 19 Jan - 17:15


J'avais à peine terminé ma phrase, que le jeune inconnu dégaina son arme en direction de mon agresseur. Alors c'était ça qu'il cachait dans son dos depuis tout ce temps ? Je n'étais pas du tout rassurée par ce qui était en train de se passer, il était complètement fou de sortir son arme ainsi dans cet endroit sombre où personne ne nous retrouverait jamais.

« Je suis un simple flic, ne t’en fait pas j’ai plus d’un tour dans mon sac. Mais… Au cas où, prend ce ‘’walkie-talkie’’ et je te ferai signe de t’en servir si tout ça tourne mal. Pour l’instant reste, derrière-moi. »

Alors comme ça il était flic ? Maintenant qu'il le dit ça ne m'étonne pas du tout, son physique est en parfaite adéquation avec son métier : grand, musclé et plutôt sportif. Je pourrais certainement tomber sous son charme si il ne faisait pas parti des gens qui ont pour objectif de m'enfermer et de m'étudier. Je pris donc son "walkie-talkie" et ne pus m’empêcher de remarquer ses informations de policier inscrites à l'arrière de ce dernier. J'étais censé être rassurée parce qu'il ne mentait pas sur son métier. Cependant, cette information ne me rassurait pas pour autant de nombreux membres de l'ASG sont policiers. Il retira délicatement son bras de mon épaule puis me poussa délicatement derrière lui. Il ne pouvait à présent plus me voir mais je me retrouvais bloqué entre lui et le mur. Cependant, je savais que c'était le bon moment pour m'échapper et pouvoir retrouver enfin le confort douillet de mon appartement. J'allais tenter de m'échapper lorsque le policier tira un coup de feu en direction d'une vielle poubelle en métal. Je ne pus m’empêcher de sursauter. A présent, j'étais totalement paniquée, ce gars était complètement fou et il voulait qu'on se fasse tuer.

« T’as besoin d’aide pour trouver la sortie ou ça va? Il fait peut-être trop noir pour toi. »

Il ne s'adressait pas à moi mais à mon poursuivant. Je savais donc à présent qu'il ne me portait plus aucune attention et qu'il était totalement concentré sur le voyou qui lui faisait face. C'était le moment parfait pour m'échapper, je commence donc à me retirer avec douceur et détermination. Malheureusement il m'attrape subitement la main, signe qu'il a surement ressenti mon envie de m'enfuir. Et mince, deuxième tentative encore ratée. Je n'arrivais malheureusement plus à me concentrer sur mon objectif de fuite alors que sa main était collée à la mienne. Qu'es ce qui n'allait pas chez moi ? Pourquoi je ressentais une attirance envers cet homme qui tentait surement de me nuire ? Pourquoi voudrait il me garder près de lui pour une autre raison que celle que je pensais ? Ses mains étaient glacées mais je ne le remarquais même pas totalement absorbée par le contact de nos deux paumes.

Je commençais à me sentir fatiguée, la même fatigue qui s'emparait de moi lorsque mon pouvoir était en train d'agir. Il fallait que je trouve un moyen de me regarder afin de savoir si mes yeux avaient changé de couleur. Il me lâcha alors la main et comme je savais pertinemment qu'il ne me laisserait pas partir, mon nouvel objectif était donc de pouvoir me regarder pour vérifier si j'avais bien affaire à un mutant ou non. Je vis une fenêtre juste en face de moi dans la petite cabine désormais inhabitable, je me hisse donc sur la pointe des pieds pour pouvoir apercevoir mon reflet dans cette dernière. Elle était un peu loin mais je pouvais tout de même voir que mes deux yeux brillaient plus qu'il ne le devrait. J'en étais à présent sure l'un des deux était un mutant, peu importe lequel c'était il ne pourrait pas utiliser son pouvoir en ma présence. Cela ne me rassurait cependant pas du tout étant donné que Kanatrix était informé de mon pouvoir. Ce qui voulait dire que si il s'agissait du policier et qu'il était réellement venu pour moi, il était déjà au courant et il avait prévu d'autres moyens pour me "capturer".

Je n'eus pas le temps de réfléchir davantage, puisque l'autre homme dégaina son pistolet et avant même que je ne puisse réfléchir je me retrouvais au sol après plusieurs coups de feu alors qu'une véritable course poursuite se déroulait entre le policier et mon agresseur. J'étais un peu sonnée et je mis quelques minutes à reprendre mes esprits. J'étais toujours allongée sur le sol et j’aperçus le policier tenant le délinquant fermement contre le sol.  En regardant mes mains je distinguais également un pistolet, c'était surement celui du voyou étant donné la position dans laquelle il se trouvait actuellement. Je finis par me relever en laissant le walkie-talkie à côté du pistolet totalement chamboulée. C'était le moment ou jamais de m'enfuir, j'attrapai donc mes deux sacs de courses et je tournai les talons sans même regarder le policier qui lui me fixait.

Cependant, après deux pas je fus prise de remords. S'il voulait me capturer il y parviendrait forcément puisqu'il savait à présent où j'habitais. Je pourrais toujours m'échapper si je sentais la situation m'échapper. Je commençai donc à faire demi-tour. Une fois arrivée au niveau du policier, je fis attention de laisser une certaine distance entre nous, histoire d'avoir une marge de manœuvre si je sentais la situation m'échapper et je lui lança un petit sourire.

"Si vous vouliez m'impressionner c'est assez réussi. Merci en tout cas, toutes mes  courses sont encore intactes." Le voyou laissa échapper un petit grognement, ce qui me fit immédiatement rire. Il ne faisait plus du tout le malin à présent.
"Peut-être que vous avez besoin d'aide maintenant ? Quelqu'un pour venir chercher ce charmant jeune homme par exemple ? " dis-je en montrant le talkie-walkie toujours au sol.

Il fallait que j'arrête de me méfier de tout le monde. Certes Kanatrix essayait sûrement de me mettre la main dessus, mais j'en avais assez d'être seule et apeurée en permanence. Je ne baissai pas ma garde pour autant mais ce jeune homme commençait à m'inspirer une certaine confiance, finalement c'était peut être lui le mutant et non pas l'autre homme. Cela expliquerait peut-être pourquoi je me sentais plus proche de lui que ce que j'aurais dû.
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MessageSujet: Re: Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield] Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield] EmptyMer 20 Jan - 5:20

Are you my Heaven?


If you have never lost your mind,
you have never followed your heart.
Charmé ou pas, je ressaisis ma poigne sur les poignets de l’homme extirpant de l’autre main les menottes argentées. Le premier poignet s’y glissa aisément. J’y étais habitué après tous ces vandales que j’envoyais au poste de police des lieux. Le deuxième fut légèrement plus réticent à l’idée de s’emprisonner dans un de ces cercles métalliques, mais avec un peu de force sur l’un de ses trapèzes il céda rapidement. Je tournai la tête après avoir bien verrouillé les menottes puisque je n’entendais plus rien derrière moi. Effectivement, elle s’était barrée aussi vite qu’elle eut pu. Je ne pouvais pas la blâmer. Elle ne me devait rien et venait tout juste d’être secouée. Alors, étant un peu déçu de cette dernière, je renvoyais la bouche de l’homme embrasser le sol asphalté, sal et humide simplement pour combler l’effet que son départ m’avait fait.

J’aidai l’homme sans plus à se lever et je le plaquai contre le mur de brique. Je voulais seulement jouer un petit peu avec question qu’il évite ce genre d’activité.

« Je me vengerai. Je m’attaquerai à toi pour commencer et je finirai par la dame qui est partie sans vous remercier. Sans vous remerciez, avez-vous remarqué? Quel manque de politesse, vous auriez dû me la laisser. », me crachait-il d’une humeur colérique ayant les lèvres collées sur les briques ce qui déforma quelques-uns de ses mots.

« Je ne savais pas que le genre de pourriture dans ton genre était toujours libre dans nos rues. », lui répondais-je un sourire moqueur et joueur gravant durement mon visage.

Mes mains passèrent contre ma ceinture cherchant mon walkie-talkie. Je me surpris d’avoir oublié ce que j’avais fait avec. Ma main se colla à mon front lorsque je me rappelai ce que j’avais fait avec. Idiot que j’étais. Pendant ce temps, des bruits de pas léger même féminin s’approchait vers nous, vers le fond de la ruelle. J’inclinai ma tête et de surprise en surprise la femme dont j’avais sauvé s’approchait de moi. Je ne pus m’empêcher de lui sourire. Un beau et grand sourire blanc encore sur mon visage. Depuis quand ce genre de situation donnait du bonheur à mon cœur. Ce m’était totalement involontaire.

Je me tournai pour être face à la femme qui se plaçait devant moi. Bien sûr, je n’eus pas oublié mon futur prisonnier dont je maintenais à une main encore aplati sur le mur.

« Si vous vouliez m'impressionner c'est assez réussi. Merci en tout cas, toutes mes  courses sont encore intactes », disais la rescapé pendant que l’homme ronchonnait sur le mur.

Elle m’avait lancé ces phrases comme si la première de mes préoccupations était l’état de ses courses. Comme si je m’inquiétais beaucoup plus d’avoir cassé un œuf ou encore d’avoir écrasé une tomate dans l’un des sacs. Du moins, il semblait y avoir un peu d’humour dans sa réponse ce qui m’aidait à me calmer. Oui, je m’emballai intérieurement puisqu’elle était revenue me dire un merci au minimum.

« Ça m’a fait plaisir! Après tout c’est mon devoir en tant que policier. », disais-je en imitant une bonne vieille réplique clichée de film policer.

« Au moins, je suis heureux pour vos courses. Je me serais affreusement senti mal d’avoir fait éclater un œuf. », continuais-je en terminant avec un sourire sur les lèvres pour marquer ma tentative d’apprenti humoriste.

Je me remis à passer mes mains à nouveau sur ma ceinture tout en regardant l’endroit où je rangeais à l’habitude ce walkie-talkie au tour de ma taille. Stupide, j’étais à nouveau. Bref, mentalement, la seule pensée que j’avais qui contenait l’image de la jeune femme me faisait dérailler dans mon pauvre cerveau de policier. Elle remarqua donc ce que je cherchais et devait probablement savoir l’endroit pour le trouver.

« Peut-être que vous avez besoin d'aide maintenant ? Quelqu'un pour venir chercher ce charmant jeune homme par exemple ? », répondait-elle en pointa ce que je cherchais à quelques pas de nous.

J’hochai la tête pour la remercier de m’avoir fait éviter la partie de cache-cache avec le pistolet et le walkie-talkie. Pour prévenir l’homme, je lui chuchotai que s’il tentait de fuir une autre fois je n’en ferai qu’une seule balle dans sa poitrine. Le message s’était bien fait comprendre. J’avançai vers les objets, je me penchai sur eux, je pris ces derniers et je fis demi-tour sur moi-même pour reprendre place devant la femme avec eux dans les mains.

« Ici Hunter, pourriez-vous m’envoyer un collègue pour rapporter un déchet? », disais-je clairement au walkie-talkie ne voulant clairement pas retourner au poste après cette journée.

Je voulais rentrer chez moi, m’assurer que la femme soit en sécurité et le lendemain j’irai porter la voiture. Donc, j’envoyai rapidement mes coordonnées au travers le microphone attendant que quelqu’un réponde.

« C’est Oliver, je suis justement sur la même rue que toi, mais un peu plus bas. Je suis là dans à peine 5 minutes! », répondait un de mes collègues.

Je reposai les objets dans leurs compartiments, puis je relevai doucement ma tête vers la femme. Mon prisonnier tentait malheureusement de marcher discrètement dans la direction de la sortie, mais trop de mouvement derrière moi me fit remarquer sa tentative. Rapidement, je sortie la matraque qui couronnait ma ceinture et je lui cognai les côtes durement. Simplement pour lui rappeler que j’étais le boss, que j’étais le mâle dominant.

« Pourrais-je savoir votre nom? […] Moi, c’est Hunter et comme vous avez pu le voir je suis qu’un simple policier. Simple policier qui d’ailleurs vient tout juste de vous sauver la vie. », entamais-je la discussion pour en savoir plus sur elle.

Elle m’intriguait et je me sentais pousser de vouloir me rapprocher d’elle. Je voulais la connaitre savoir qui c’était. Savoir qui était cette fameuse femme aux yeux d’un magnifique bleu qui n’arrêtait jamais de pétiller. J’avançai ma main droite vers sa gauche et je pris sa main dans la mienne.

« Je te raccompagne chez toi. On n’est jamais assez prudent dans ce quartier. M’enfin… si vous acceptez? », proposais-je en n’ayant aucunement remarqué que je venais de passer du vouvoiement au tutoiement en un instant.

Je repris l’homme menotté par un bras et je me dirigeai vers la sortie avec Heaven qui m’accompagnait à ma droite. Exactement lorsqu’on atteignit tous le trottoir, mon collègue arriva devant nous stationnant son véhicule à deux pas de nous. Je m’approchai rapidement de la porte arrière et je lançai presque littéralement mon prisonnier à l’arrière. Je me débarrassai totalement de lui en claquant la porte.

« Je vous avoue que j’aurais préféré te rencontrer dans d’autres circonstances. Même si sans ma présence, je ne sais pas dans quel état t’aurais fini. », lui disais-je pendant que la voiture roulait déjà vers sa destination.

Nous étions tous les deux sur le trottoir et mes prunelles étaient incapables de quitter les siennes. M’avait-elle hypnotiser pour que je tombe sous son charme?




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MessageSujet: Re: Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield] Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield] EmptyDim 7 Fév - 21:02


Je ne pus m’empêcher de remarquer le sourire sur le visage du jeune homme lorsque je fis demi tour. Il avait l'air plutôt heureux de voir que je ne m'étais pas échappée ce qui me conforta dans mon choix. Il m'inspirait de plus en plus confiance.  

« Ça m’a fait plaisir! Après tout c’est mon devoir en tant que policier. Au moins, je suis heureux pour vos courses. Je me serais affreusement senti mal d’avoir fait éclater un œuf. »


Je n'arrivais pas à détacher mes yeux de son regard, ils n'avaient rien de particulier mais ils m'hypnotisaient littéralement. Son humour était un peu maladroit mais ça lui rajoutait un petit charme indéniable. Je ne savais pas quoi répondre alors je me contentai de sourire niaisement. Il finit enfin par contacter la centrale afin qu'on lui envoie du renfort et que le malfrat soit enfin évacuée de ma petite ruelle. La situation était censé s'arranger mais je ne pouvais pas m'empecher de ressentir une certaine tristesse. Il fallait que je me rende à l'évidence, le bel inconnu n'avait plus rien à faire ici et il n'allait pas tarder à s'en aller. C'est ce moment là que le voyou choisit pour tenter de s'échapper. Malheureusement pour lui sa tentative ne passa pas inaperçu et il réussit seulement à récolter un nouveau coup de matraque dans les cotes.

« Pourrais-je savoir votre nom? »

Sa phrase me sortit de mes pensées, il tentait d'engager la conversation pour mon plus grand plaisir. Je ne pus m'empecher de sourire encore une fois. Je devenais vraiment ridicule il faudrait que je parvienne à me contenir un peu plus. Pourquoi m'inspirait il une telle confiance alors que je ne le connaissais pas du tout ?

"Je m'appelle Heaven." Il me laissa même pas le temps de le remercier qu'il enchaîna directement.
« Moi, c’est Hunter et comme vous avez pu le voir je suis qu’un simple policier. Simple policier qui d’ailleurs vient tout juste de vous sauver la vie. »

Pourquoi me répétait il encore qu'il est policier ? Il a l'air plutôt fier de son métier et n’hésites pas à le revendiquer. Je n'aime pas spécialement les gens qui se vantent de tous leurs exploits mais bizarrement chez lui ça ne me dérange pas plus que ça. Il a pris énormément de risque ce soir, alors qu'il ne me connaissait même pas et je reste tout de même admirative.


« Je te raccompagne chez toi. On n’est jamais assez prudent dans ce quartier. M’enfin… si vous acceptez? »


J'étais assez surprise par cette proposition, tous mes doutes réaparurent en un instant. Son excuse me semblait un peu bancal peut être allait il me capturer une fois chez moi ? J'étais complètement paranoïaque, ce n'était pas possible, il ne se serait jamais donner tout ce mal pour ensuite me capturer. Il fallait absolument que je me calme et que j’apprenne à faire confiance aux personnes qui le méritent. Il avait risquer sa vie pour la mienne il méritait donc un minimum de considération de ma part.

"Je ne suis pas très loin de chez moi mais je pense que tu as raison. Ce n'est pas très sur par ici. Et puis je peux bien t'offrir un verre après ce que tu viens de faire pour moi. "

Je ne me reconnaissais pas, depuis quand étais je aussi entreprenante ? D'un autre coté je ne pouvais pas me résigner à la laisser partir. Il m'intriguait et je voulais en savoir plus sur lui. Nous commencions à nous diriger vers chez moi lorsque son collègue arriva enfin. Il se débarrassa rapidement de son prisonnier puis s'adressa de nouveau à moi lorsque la voiture s'éloigna :

« Je vous avoue que j’aurais préféré te rencontrer dans d’autres circonstances. Même si sans ma présence, je ne sais pas dans quel état t’aurais fini. »

"C'est sur que ce n'est pas la meilleure rencontre que j'ai connu mais au moins ça nous fera une histoire à raconter par la suite. " enchaîne je directement.

Après avoir prononcé cette phrase je me sentis tout de suite mal à l'aise. Je venais de sous entendre que je comptais le revoir et donc que je souhaitais approfondir les choses avec lui. Je sentis immédiatement mes joues devenir rouges, je ne savais plus ou me mettre. Heureusement pour moi il faisait sombre et il n'avait surement pas remarqué. Nous étions à présent en bas de mon immeuble, je sortis donc les clefs de mon sac, ouvrit la porte de l'immeuble puis appuya sur le bouton de l'ascenseur.

"J'habites au troisième étage, l'ascenseur est toujours un peu long."

A cause de mon séjour chez Kanatrix je ne m'étais jamais réellement retrouvée seule avec un homme. Je me sentais un peu mal à l'aise et je ne savais pas quoi dire où quoi faire. La pensée de Kanatrix me fit penser que mes yeux avaient changés de couleurs plus tôt dans la soirée, l'autre homme n'étant plus là il fallait absolument que je trouve un moyen de me regarder à nouveau pour tirer au clair ce mystère.

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MessageSujet: Re: Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield] Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield] EmptyDim 14 Fév - 3:00

Are you my Heaven?


People who are meant to be in each other's lives will always find their way back to each other. They may take detours in life, but they're never lost.


« Je vous avoue que j’aurais préféré te rencontrer dans d’autres circonstances. Même si sans ma présence, je ne sais pas dans quel état t’aurais fini. »

« C'est sûr que ce n'est pas la meilleure rencontre que j'ai connu mais au moins ça nous fera une histoire à raconter par la suite. », m’avait-elle répondu rapidement.

Je clignai des yeux plus longtemps qu’à l’habitude pour me tenir éveillé. Elle n’était pas partie en courant et elle était restée devant moi. J’avais chaud au cœur. Ça me faisait un sentiment de renaissance au plus profond de moi-même. Il y a longtemps que j’avais pu sentir le coup de foudre ou un petit soupçon d’affection plus fort que de l’amitié, l’affection amoureuse sous forme d’attraction.

« Effectivement! », lançais-je dans un petit rire amical.
« Ils nous en faudrait bien plus qu’une histoire. J’imagine qu’il nous reste assez de temps pour une dizaine de contes, non? », terminais-je le sourire charmeur sur un visage dont le voile du policier s’était envolé depuis quelques minutes.

Je n’attendais aucune réponse. C’était un simple ‘’non’’ placé dans ma phrase pour l’enjolivé. Ma tête me résonna d’un coup pour me rappeler de ne pas brusquer le temps. Si elle était celle qu’il me fallait, le destin en ferait en sorte pour qu’elle et moi devenons ‘’nous’’.

Nous marchâmes sur le trottoir, épaule à épaule en observant les alentours. Je la sentais un peu craintive des environs et probablement envers moi aussi. Nous étions devenus de simple connaissance et on ne peut jamais savoir ce que l’autre à réellement dans la tête. Après tout, on ne connaissait uniquement le nom de l’autre. Nous passâmes devant un immeuble dont je fis deux pas le dépassant, n’ayant pas remarqué que Heaven s’était arrêtée devant la porte de son immeuble. Un petit rire de gêne pour détendre ma nervosité et pour paraître moins bête, je reculai dans sa direction et j’entrai avec elle.

Nous nous arrêtâmes devant les portes métalliques d’un ascenseur. Heaven enfonça la flèche du haut et se retourna vers moi.

« J’habite au troisième étage, l'ascenseur est toujours un peu long. »

J’hochai la tête pour lui dire que je l’écoutais, bien que je n’aie aucune idée de réponse à lui dire. Moi qui voulais absolument alimenter notre conversation. Je posai à mon tour mon index sur le bouton et je l’enfonçai à maintes reprises comme un enfant.

« Peut-être que ça va l’aider à descendre plus rapidement? », disais-je stupidement.

Rapidement, je me devais de mettre un peu d’huile sur la flamme de notre conversation puisqu’elle s’éteignait petit à petit.

« Je t’ai dit que tu avais de magnifique yeux bleutés? Bref, je les adore! Ils iraient bien tout près de mes prunelles brunes, non? », continuais-je la conversation en descendant de décibel à chaque mots pour en finir à ne presque plus entendre le dernier.

C’était silencieux, je ne savais même pas pourquoi je m’étais mis à chuchoter tranquillement. J’eus probablement l’air du petit homme de 10 ans cherchant à demander un rencard dans un parc d’amusement à une jolie jeune femme du même âge.

La porte se glissa dans les murs nous laissant l’entrée libre. Je fis les premiers pas dans l’ascenseur et elle me suivit. J’appuyai sur le chiffre 3 en premier la quittant du regard un court instant. Tout juste avant de me retourner face à elle, je glissai mes doigts entre mes cheveux les soulevant à quelques reprises. Il se faisait tard et mes cheveux commençaient à être fatigués à force de tenir dans leurs courbes respectives.

À nouveau face à face, ses yeux scintillaient toujours. Leurs beautés me remis rapidement à l’ordre puisque je savais que je devrais rentrer chez moi bientôt. Il me manquait tellement de chose à savoir à propos d’elle et peu de temps en conséquent… Je me devais d’avoir son numéro de portable ou de chez elle pour pouvoir la rejoindre. Inconsciemment, j’étais énormément content que l’ascenseur soit aussi lent qu’elle m’eut dit quelques minutes avant. Je me collai dans un des coins de l’ascenseur rangeant mes mains dans les poches de mes jeans.


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MessageSujet: Re: Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield] Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield] EmptyLun 22 Fév - 19:23


Comme je l'avais prédit l'ascenseur fut un peu long à arriver. C'était cependant la première fois où je l'attendais sans pour autant pester intérieurement. La situation me convenait plutôt bien pour une fois. Hunter ne put s’empêcher d'appuyer sur le bouton comme un enfant de dix ans avec l'espoir que ce dernier arrive plus vite. Il parvint même à me décrocher un sourire. Notre conversation essoufflait, je savais pertinemment qu'il fallait que j'ajoute quelque chose afin de faire évoluer notre relation mais la peur de paraître stupide me paralysait totalement. Cependant et pour mon plus grand plaisir, il ne lui fallut pas bien longtemps pour relancer la conversation.

« Je t’ai dit que tu avais de magnifique yeux bleutés? Bref, je les adore! Ils iraient bien tout près de mes prunelles brunes, non? »

Ces paroles qu'il devait penser anodines me sortirent immédiatement de mes rêveries. Toutes mes interrogations au sujet de la couleur de mes yeux avaient à présent une réponse. Hunter est donc un mutant. Je ne pus m’empêcher de sourire betement suite à cette révélation, il allait penser que mon sourire avait été provoquer par sa tentative de drague loupé mais ce n'était pas grave. Il fallait que je gagne du temps afin de trouver quoi faire. Il était clair qu'il ne voulait pas me nuire étant donné tout le mal qu'il s'était donné pour me sauver quelques minutes plus tot.

« Tu as beaucoup de chance parce qu'en réalité mes yeux ne sont pas bleus mais marrons. Tu n'auras cependant pas le plaisir de les voir tel qu'ils sont réellement. » Je lui adressa un petit clin d’œil avant de reprendre. « Mais tu as raison, mes yeux vont très bien à coté des tiens même si je peux pas en dire autant de notre coiffure. »

Je ne pouvais pas m’empêcher de le taquiner.En effet, cela faisait déjà un petit moment que je le voyais se toucher les cheveux. La coiffure qu'il avait surement du se faire avant de partir ce matin n'était plus qu'un lointain souvenir. En ce qui concerne mes yeux, j'avais finalement décidé par rester plutôt mystérieuse. Je ne voulais pas le brusquer en lui demandant directement si il était au courant qu'il possédait un don hors du commun, si ce n'était pas le cas je risquais de passer pour la plus grande des folles et surtout de ne plus jamais le revoir. Au contraire, si il l'était peut être que j'allais finir par le comprendre au fur et à mesure de la discussion. A ce moment là, je pourrais peut être dire quelque chose de plus personnel. L'ascenseur arriva enfin, Hunter ne perdit pas une seconde pour se glisser à l'intérieur et appuyer sur le chiffre trois. Je le suivis aussitôt et me positionna en face de lui avec mes deux sacs de courses. Je n'arrivais pas à savoir si il appréciait ma compagnie où si il était simplement beaucoup trop investi dans son travail de policier. Il fallait que je mène mon enquête.

« Tu n'étais pas obligé de me raccompagner jusqu'à chez moi tu sais ? Il est un peu tard et tu as surement quelqu'un qui t'attends chez toi. » Mon ton n'était malheureusement plus aussi enjoué que précédemment.

Je priais intérieurement pour qu'il m'annonce que personne ne l'attendait chez lui. Avec cette question plus ou moins masquée, j'avais l'impression de me mettre totalement à nue. Il allait savoir que j'étais intéressée mais je m'en fichais, il menait la discussion depuis la première seconde où l'on s'est rencontré. L'ascenseur n'était pas encore arrivé à destination et mes yeux étaient irrémédiablement attirés par les siens. Il fallait que je dise quelque chose avant qu'il ne se rende compte de ma timidité.

« Je peux te proposer de rester boire un verre mais je ne sais pas si tu trouveras ton bonheur avec ce qu'il y a chez moi. » Je jette alors un coup d’œil à mes courses désespérée, si seulement je disposais d'un pouvoir qui me permettait de savoir l'avenir plutôt que de bloquer le pouvoir des autres j'aurais pu penser à acheter quelque chose de mieux.

L'ascenseur était à présent arrivé à sa destination, cette fois ci je fus la première à passer les portes de l'ascenseur. Avec mes deux gros sacs de courses il n'y avait aucune autre possibilité. Une fois devant ma porte, je sortis mes clés.

« Prépares toi à être émerveiller par mon humble demeure. »

Je prononçai cette phrase avec une pointe d'ironie dans ma voix. Je n'avais malheureusement pas les moyens pour le moment de m'acheter ou même de louer quelque chose de correct. Je me contentai pour le moment de peu mais cette situation ne me dérangeait pas plus que ça. Après avoir été à Kanatrix tout ne pouvait être que mieux.
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MessageSujet: Re: Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield] Are you my Heaven? [ft. Heaven Waterfield] EmptyDim 28 Fév - 1:58

Are you my Heaven?


And I know that if we are shut out of paradise. For all it was, it was never for you and I. Heaven is here in the wreckage. All that is broken but all that is true. I know I found it in my love for you.


« Je t’ai dit que tu avais de magnifique yeux bleutés? Bref, je les adore! Ils iraient bien tout près de mes prunelles brunes, non? »

Je pris le temps qu’il me fallait pour admirer son sourire suite à mon compliment. Son sourire léger magnifique marqua mon esprit. Elle avait apprécié ce compliment, j’avais scoré un point.

« Tu as beaucoup de chance parce qu'en réalité mes yeux ne sont pas bleus mais marrons. Tu n'auras cependant pas le plaisir de les voir tel qu'ils sont réellement. », Finissait-elle avec un clin d’œil.  « Mais tu as raison, mes yeux vont très bien à côté des tiens même si je ne peux pas en dire autant de notre coiffure. »

J’étouffai un rire sachant très bien à ce quoi Heaven faisait allusion. Je travaillais depuis ce matin et je venais tout juste de finir mon chiffre en rapportant Heaven ici. Mes cheveux ne pouvaient réellement pas tenir le coup comme Wolverine. Lui, dans ses films, sa coiffure ne bouge même pas d’un cheveu. On ne peut pas en dire autant de la mienne qui ne ressemblait plus à la coiffure que j’avais quand j’eus franchi le seuil de ma cabane. Puis, les paroles qu’elle venait tout juste de lancer défilèrent dans ma tête. « […] en réalité mes yeux ne sont pas bleus, mais marrons. » Du gros n’importe quoi ou une simple blague. Je m’arrêtai sur mon deuxième choix qui me paraissait plus évident et plausible. Un point au plus profond de mon esprit restait tout de même septique, la couleur exacte de ses prunelles me rappelait celle de quelqu’un. Puis, je savais très bien que cette couleur d’yeux ne courait pas les rues. Le nom ne me revint pas exactement en tête dont je ne pus en faire le lien à ce moment précis.

J’étais maintenant à l’intérieur de l’ascenseur. Mes mains passèrent sur mon téléphone portable rangé dans l’une de mes poches de mon jeans. L’envie de finalement lui demandé se résigna d’elle-même puisque je ne trouvais pas que c’était le moment idéal.

« Tu n'étais pas obligé de me raccompagner jusqu'à chez moi tu sais ? Il est un peu tard et tu as surement quelqu'un qui t'attends chez toi. »

« Pas ce soir, les mercredis si par contre. Vers 14h plus précisément et elle se barre vers 16h00-16h30. », Prenais-je une pause pour ajouter un peu de suspense. « Je t’assure que y’a rien de très torride entre moi et cette femme sauf si pour toi faire le ménage et le lavage en échange d’argent sont des choses torrides. », Disais-je avec un clin d’œil rappelant celui qu’elle m’eut fait pour me taquiner précédemment.

« Je peux te proposer de rester boire un verre mais je ne sais pas si tu trouveras ton bonheur avec ce qu'il y a chez moi. »

Mes yeux s’aimantèrent dans la même direction que les siens. J’observai donc ses sacs et je relevai la tête un sourire bête au visage.

« J’accepte volontiers, ne t’en fait pas un simple verre d’eau peut me suffire. »

Je vins pour me pencher dans sa direction pour lui retirer un sac de ses mains afin de lui rendre service, mais la porte s’ouvrit devant nous et Heaven passa devant. Ce fut à mon tour de faire mes premiers pas sur cet étage.

La porte de son appartement nous arrêta. Heaven sortit ses clefs et déverrouilla la porte.

« Prépares toi à être émerveiller par mon humble demeure. », Me lançait-elle avec de l’ironie dans la voix.

Je profitai de ce court instant pour mettre la main sur un de ses sacs. Nos mains se frottèrent un tantinet pendant que je cherchais les ganses du sac.

« Laisse, je prends ce sac. », disais-je en le soulevant du sol.

Après qu’elle ait déverrouillé l’entrée, je poussai la porte le bras juste au-dessus de son épaule pour l’aider à passer dans le cadre. Encore derrière elle, mes yeux dévorèrent tout ce qu’ils voyaient en même temps que j’avançais à l’intérieur de son appartement. C’était un petit appartement bien sympa pour de jeunes étudiants. Je suivis ses pas qui nous menèrent à la cuisine dont je déposai les sacs sur la table.

« Ça te dérange si je t’aide à défaire tes courses? », Disais-je en remarquant que je m’imposais probablement trop dans son domicile et dans sa vie vue qu’on se connaissait depuis cette soirée.

Je commençai tout de même à sortir les choses du sac sans sa réponse. Je n’allais pas la laisser faire ça seul en restant debout à l’admirer. Pendant que je sortais ses achats des sacs et que je lui passais ceux-ci entre les mains, on s’échangeait de doux regards et de beaux sourires.

« Ton appart, je l’aime bien. C’est peut-être petit, mais ça va. Je t’inviterai à faire un tour chez moi bientôt. », Disais-je en espérant qu’elle remarque que je m’intéressais à elle. « Tu le partages avec quelqu’un se chez-toi? »

En espérant une réponse négative de sa part, je pris le dernier achat du sac et je lui tendis. Je m’accotais sur la table en attendant vers qu’elle pièce allait-elle m’emmener, je ne désirais pas vraiment me promener chez elle comme si c’était chez moi, du moins pour l’instant. Comme à chaque fois que j’entre dans une pièce, mes yeux scrutaient les environs. Comme remarque personnelle, je constatai que son petit appart était peu meublé. Je supposais qu’elle venait d’emménager ici, ce qui expliquerait que je ne l’aie jamais croisé.

« Puis... Ça fait longtemps que tu vis ici? », questionnais-je pour alimenter notre conversation.


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