SOS : 658 ÂGE : 22 ans CÉLÉBRITÉ : Holland Roden NATURE : Mutante (Pass-Mental) EMPLOI : Serveuse dans une auberge LOCALISATION : Perdue dans les limbes de son propre esprit POUVOIR(S) : Charlie possédait auparavant la capacité de lire dans les pensées, de posséder les corps, mais suite à un retour chez Kanatrix, les généticiens ont achevé le projet. Derrière ces prunelles émeraude se voile la mort. Charlie est considérée de manière folklorique comme étant une Banshee, une femme de l'Autre-Monde. Le cri de la banshee (nommé keening en anglais, caoinne en gaélique) est décrit comme le plus effrayant et le plus triste que l'on puisse imaginer. En effet, Charlie est une banshee crieuse (il existe trois types de banshee; laveuse des morts, pleureuse & crieuse). Ces hurlements annoncent la mort prochaine d’un proche, ou de quelqu’un d’important.LES EFFETS SECONDAIRES : Des migraines intenses et des sautes d'humeur fréquentes. Aussi a-t-elle l'impression d'avoir perdu une partie de son âme depuis qu'elle ne fait qu'un avec la mort. Après tout, qui s'en sort intact lorsque la mort vous entoure constamment?
CARNET RÉPERTOIRE DE CONTACTS & LIENS: DISPONIBILITÉ RP: overbooké ✗Charlie Anderson
Chacha - Reine des Koalas
Sujet: Seeing the enemy as human | ft. Néné Ven 12 Fév - 21:32
There's nothing more dangerous than
someone who wants to make the world a better place
Ses mains agrippaient les bords du lit alors que sa respiration était sifflante. Une fine ligne de sueur coulait le long de sa tempe alors que son corps entier tremblait. Elle repoussa avec empressement le drap froissé qui recouvrait son corps se levant par la même occasion. Ses jambes la portèrent vers la fenêtre. Dès que la fenêtre fut ouverte, une bourrasque d’air glacial souffla dans la chambre rafraîchissant la jeune femme. Pourtant, elle n’était pas plus calme. Son cœur se débattait dans sa poitrine qui se soulevait rapidement. Son souffle se faisait court et rapide, et un nœud à l’estomac lui donnait la nausée. Ses mains se posèrent sur le rebord de la fenêtre et serraient ce dernier au point où ses jointures en blanchirent. Elle finit par lâcher prise pour pivoter face à la chambre. Tout cela lui semblait si faux. Son regard glissait sur l’énorme lit aux draps soyeux et à la douillette d’un blanc immaculé, le plancher brun chocolat et sur les tableaux qui décoraient la chambre. Une télévision reposait silencieusement sur un meuble dans le coin de la chambre. C’était la troisième depuis qu’ils étaient arrivés ici. Charlie avait lancé les précédentes durant des crises de panique intenses. La mutante se laissa glisser contre le mur, sa tête se posant sur ses paumes bandées. Un museau froid se colla contre son cou, provoquant un frisson chez elle. La rouquine releva la tête pour croiser le regard de son chien. La présence du chien calma aussitôt Charlie qui se mit à songer au prisonnier. La nausée lui revint alors qu’elle pensait à ce qu’il devait vivre.
Le silence régnait dans la maison, seul le bruit des pas de la mutante troublait ce silence. Elle traversa la cuisine, attrapant des fruits au passage. Charlie se dirigea enfin vers le sous-sol, le chien sur ses talons. L’arrivée d’un homme rendit perplexe la jeune femme. Ce dernier lui demanda de partir, mais eut-il à peine le temps de finir sa phrase que Charlie lui assenait un violent coup au visage et sa mutation sembla s’enclencher tel un mécanisme. L’homme finit au sol, tenant sa tête entre ses mains et hurlant entre ses dents. Il finit par perdre conscience alors que la mutante se mordilla la lèvre. Elle se dirigea vers ce qui était censé être le sous-sol, mais remarqua bien vite qu’il fallait une empreinte digitale pour s’y rendre. La rouquine revint sur ses pas et traîna sur le sol l’homme qui était inconscient.
« Désolé, je n’ai besoins que de tes empreintes », marmonna Charlie, grimaçant sous l’effort.
Elle dévala alors quelques marches devenant de plus en plus songeuse. Ce n’était peut-être pas une bonne idée de se rendre dans la pièce où était retenu le prisonnier. Le couloir était plutôt sombre et l’odeur de produits chimiques pétrifia Charlie. Ses mains se remirent à trembler et aussitôt, le jeune husky se retrouva contre sa maîtresse la rassurant simplement au toucher. La mutante soupira avant d’avancer de nouveau. Elle levait tout juste les yeux pour voir ce qu’il y avait dans les pièces. En tournant le couloir à droite, elle commençait à croire que le prisonnier n’était peut-être plus ici, peut-être qu’il avait été libéré après tout? Mais son regard se posa sur une poignée et son estomac se serra, il n’y avait pas de petite fenêtre sur cette porte, impossible de voir à l’intérieur. Charlie ouvrit avec lenteur la porte, ses sourcils froncés et son visage soucieux. Elle leva la tête pour voir alors l’homme, Néron. Elle resta dans le cadre de la porte le dévisageant. Sa main se serra autour de la poignée alors que ses yeux étaient écarquillés. Sa respiration se fit de nouveau saccadée et les battements de son cœur résonnaient sourdement dans ses oreilles. Sa main se porta sur le chien, flattant la douce fourrure bicolore de l’animal. Il était donc bien là... Et en piteuse état. Charlie referma la porte et s’asseya à même le sol. Elle ne parlait pas, elle l’observait tout simplement. L’animal se posta à ses côtés, sa tête venant se poser sur ses jambes. Néron était attaché à la chaise, une corde entourait ses membres le limitant alors dans ses mouvements. Elle avait de la difficulté à croire ce qu'elle voyait. Ses yeux ne cessaient de s'accrocher aux blessures de l'homme attaché devant elle. Elle l'avait vu auparavant, cet homme. Du moins, pas en chair et en os, elle l'avait vu dans les souvenirs de Marah. À la pensée de la jeune femme, Charlie se crispa légèrement, une bouffée de colère l'envahissant. La mutante finit par secouer la tête sortant du fil de ses pensées et prit enfin la parole.
« Vous devez… euh… Avoir faim? » Demanda-t-elle maladroitement, son regard ne sachant réellement où se poser.
Elle tenta un sourire, mais cela se révéla à être un échec. Elle se contenta alors de déplier le linge contenant les fruits. Elle éloigna les aliments de l'animal avant de prendre une mine sérieuse. Elle imaginait sans peine ce qu'avait vécu l'agent et cela la dégoûtait de voir qu'il y avait une personne qui s'était rabaissé à ce que faisait Kanatrix.
electric bird.
SOS : 1208 ÂGE : trente-neufs années gaspillées. CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender. NATURE : humain, pitoyable petit humain. EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus. LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
Sujet: Re: Seeing the enemy as human | ft. Néné Ven 12 Fév - 23:27
Seeing the enemy as human
Charlie & Néron
Survivre. C'est le seul mot qui tourne en boucle dans l'esprit de Néron. Survivre. Pour Maxime. Pour Narcisse. Pour Edwin. Survivre. Néron ne se laissera pas faire, jamais, il n'abandonnera pas, il n'a pas le droit, ne peut pas le faire. Il ne sait plus depuis combien de temps il est là, quelques jours, plusieurs semaines ? Il ouvre légèrement les yeux, son regard parcours une nouvelle fois la pièce dans laquelle il se trouve, le carrelage blanc, les murs de la même couleur et toujours cet âcre odeur de produits chimique. Néron bouge comme il peut sur la chaise sur laquelle il est attaché, les bras dans le dos, fermement attachés au dossier de la chaise et ses poignets liés ensemble, ses jambes sont quant à elle accrochées à chaque pied de la chaise, empêchant ainsi tous mouvements. L'ensemble de son corps est douloureux, plus particulièrement sa cuisse droite et son torse dont les plaies sont encore fraiches, sa nuque est raide, beaucoup trop, le torture et l'ensemble de ses muscles tétanisent avec le temps, le moindre mouvement laissant un gout amère dans la bouche de Néron, une douleur sourde a laquelle on ne fait plus attention, mais lorsqu'il n'y a rien d'autre à faire que de penser à cette douleur, elle monopolise l'esprit et ne s'en va plus. Son torse se soulève à peine à chaque fois qu'il respire. Ses yeux ce ferment d'eux-mêmes et ses pensées envahissent son esprit, comme toujours, la voix de Narcisse le hante. Violente, brisée, Narcisse a ce don de s'infiltrer dans l'esprit de Néron et de ne plus en partir, sa respiration s'accélère imperceptiblement, il se pince les lèvres, il n'a pas pu répondre à cette question, n'en a pas été capable, bouffé de l'intérieur par ce sentiment qui le ronge, Néron ne sait que faire.
Le fil de ses pensées est interrompu par le claquement de la porte qui s'ouvre lentement, grincement lugubre, dans un mouvement presque hésitant. Néron relève à peine la tête, distingue vaguement une forme féminine, mais ne cherche pas à en savoir plus, sa tête est trop lourde. La porte se referme ,mais Néron sait qu'il n'est pas seul, il entend la respiration de l'autre, lourdr, profonde, ses yeux restent obstinément fermés, comme depuis plusieurs jours. Des questions se bousculent dans son esprit, que fait-elle là, pourquoi reste-t-elle ? « Vous devez… euh… Avoir faim? » Néron redresse légèrement la tête, ses yeux s'ouvrent et son regard se fixe sur la jeune femme qu'il prend enfin la peine de détailler. Et il se rend compte que la faim le tiraille, Néron est conscient d'avoir l'air misérable, le corps couvert de sang séchés et sans doute amaigri. « Vous croyez ?! » Sa voix est amère, violente, comme toujours, sa langue claque contre son palet, instinct de survie, il pousse un léger soupir « Je … désolé. » Il ne sait pas pourquoi il s'excuse, peut être qu'il sent que cette gamine est différente, dans sa voix, dans son expression, il ne sait pas, un pressentiment, sans doute. « De toute manière … » un rire amère lui échappe « Ce sera dur dans cette position. »
SOS : 658 ÂGE : 22 ans CÉLÉBRITÉ : Holland Roden NATURE : Mutante (Pass-Mental) EMPLOI : Serveuse dans une auberge LOCALISATION : Perdue dans les limbes de son propre esprit POUVOIR(S) : Charlie possédait auparavant la capacité de lire dans les pensées, de posséder les corps, mais suite à un retour chez Kanatrix, les généticiens ont achevé le projet. Derrière ces prunelles émeraude se voile la mort. Charlie est considérée de manière folklorique comme étant une Banshee, une femme de l'Autre-Monde. Le cri de la banshee (nommé keening en anglais, caoinne en gaélique) est décrit comme le plus effrayant et le plus triste que l'on puisse imaginer. En effet, Charlie est une banshee crieuse (il existe trois types de banshee; laveuse des morts, pleureuse & crieuse). Ces hurlements annoncent la mort prochaine d’un proche, ou de quelqu’un d’important.LES EFFETS SECONDAIRES : Des migraines intenses et des sautes d'humeur fréquentes. Aussi a-t-elle l'impression d'avoir perdu une partie de son âme depuis qu'elle ne fait qu'un avec la mort. Après tout, qui s'en sort intact lorsque la mort vous entoure constamment?
CARNET RÉPERTOIRE DE CONTACTS & LIENS: DISPONIBILITÉ RP: overbooké ✗Charlie Anderson
Chacha - Reine des Koalas
Sujet: Re: Seeing the enemy as human | ft. Néné Dim 14 Fév - 19:50
There's nothing more dangerous than
someone who wants to make the world a better place
Son souffle tremblant traversa ses lèvres. Elle ne pouvait arrêter de regarder les murs qui l’entouraient. Charlie sembla complètement déconnectée de la réalité pendant quelques minutes. Les souvenirs tournaient en boucle dans sa tête. La pièce lui rappelait sa propre cellule tout comme l’odeur du sang et des produits chimiques. Son corps se crispa et se recroquevilla sur lui-même sous l’assaut des souvenirs. Sa mutation s’enclencha d’elle-même, les voix revenant dans sa tête. La rouquine serra les dents, sa respiration se faisant haletante. Ce fut la voix de Néron qui la tira du cercle vicieux qu’était ses propres pensées. Charlie releva la tête, soudainement attentive aux paroles de l’agent.
« Vous croyez? » Répondit amèrement l’homme.
Charlie haussa un sourcil, surprise. Un faible sourire éclaira son visage. Voilà longtemps que personne ne s’était adressé à elle comme si elle n’était qu’une petite fille ou une martyre.
« Je… désolé. De toute manière… Ce sera dur dans cette position », enchaîna-t-il finalement.
La mutante réfréna son sourire en s’excusant à mi-voix. Il était vrai qu’elle avait oublié qu’il était ficelé comme un saucisson. Charlie colla un baiser rapide sur le sommet du crâne de son chien avant de se redresser. Elle se mit à se déplacer dans la pièce tentant de trouver quelque chose pour couper la corde. Elle se demanda si c'était une bonne idée de vouloir détacher cet homme dangereux. Non pas qu'elle craignait qu'on la punisse pour cela, ils n'avaient plus moyen de restreindre Charlie depuis qu'on lui avait empêcher de toucher une goutte d'alcool. Cette pensée arrache un grognement à la jeune femme. Elle finit par s’arrêter de nouveau devant l’homme, ses sourcils froncés. Elle observait la corde, tendue. « Oh et puis... » Songea-t-elle. Ses doigts tremblant se mirent à détacher le nœud, s’efforçant de ne pas toucher la peau de Néron. Dès que la corde tomba au sol, Charlie recula d’un pas et reprit sa position initiale. La jeune chienne revint se coller contre la mutante. La jeune femme posa la pomme et la grappe de raisins sur les cuisses de l’agent.
« Quand? » Lâcha-t-elle soudainement. « Quand avez-vous commencé à voir les mutants comme des monstres, des personnes qui méritent d’être torturées de la sorte? Car personne n’a le luxe de mourir lorsqu’il devient la propriété de Kanatrix, mais vous devez déjà le savoir ça, non? »
Les mots sortaient tous seuls. Elle voulait savoir, la curiosité l’emportait. Elle avait besoins de savoir pourquoi aux yeux des humains, ceux de sa ‘’race’’ étaient si craints.
electric bird.
SOS : 1208 ÂGE : trente-neufs années gaspillées. CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender. NATURE : humain, pitoyable petit humain. EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus. LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
Sujet: Re: Seeing the enemy as human | ft. Néné Jeu 18 Fév - 13:07
Seeing the enemy as human
Charlie & Néron
Néron ne sait pas ce qu'il y a de plus bizarre dans cette situation. Le fait qu'il soit attaché à une chaise et potentiellement retenu prisonnier depuis presque un mois ou de se retrouver face à une mutante qui n'est a priori pas censée être là, assise contre la porte et l'observant sans rien dire. Mutante qui termine par se relever et parcourir la pièce, Néron observe ses déplacements sans rien dire, il ne demande pas de pitié à la jeune femme, elle est libre de tous ses gestes et termine finalement par détacher avec minutie le nœud de la corde retenant les poignets de Néron, il ne bouge pas et laisse la corde s'écraser sur le sol, brisant le silence de l'endroit et il laisse la jeune femme s'éloigner avant de ramener ses bras devant soit et de desserrer rapidement les nœuds sur ses chevilles. Il récupère les fruits que lui donne la jeune femme, met sa fierté de côté et laisse un « merci » franchir ses lèvres, Néron pose la grappe de raisin sur la petite table en bois de la pièce, il ferme les yeux avant de croquer dans la pomme. « Quand ? Quand avez-vous commencé à voir les mutants comme des monstres, des personnes qui méritent d'être torturées de la sorte? Car personne n'a le luxe de mourir lorsqu'il devient la propriété de Kanatrix, mais vous devez déjà le savoir ça, non? » Il reste silencieux un moment, ne sait pas réellement quoi répondre à cela, les doutes assaillent son esprit. Il ne sait pas, sans doute quand l'ASG a commencé à lui mettre toutes ses idées en tête, jolie manipulation mentale, Néron retient un léger soupir. « Je ne sais pas. Quand on vous colle une haine dans l'esprit, qu'elle soit justifiée ou non, c'est dur de s'en défaire. Je n'ai jamais souhaité tout cela. » Légère pause. Pourquoi cherches-tu encore à te trouver des excuses Néron ?. « Quand on a l'honneur d'intégrer l'ASG, on ne s'en va pas comme ça, les rebelles ont le droit aux lavages de cerveaux complets et aux caissons de stases, très peu pour moi. » Pitoyable petit humain qui se cherche des excuses, comme toujours. Il aurait pu s'enfuir, partir le plus loin possible, mais comment expliquer toute la situation à Maxime, cela aurait été impossible, Néron n'a pas réellement le choix, il ne l'a plus, n'a pas pris les bonnes décisions par le passé. C'est le prix à payer, le revers de la médaille. « Les mutants sont crains de par leurs forces, ils ne sont pas contrôlables, Docanov n'aime pas perdre le contrôle de ses expériences. »
SOS : 658 ÂGE : 22 ans CÉLÉBRITÉ : Holland Roden NATURE : Mutante (Pass-Mental) EMPLOI : Serveuse dans une auberge LOCALISATION : Perdue dans les limbes de son propre esprit POUVOIR(S) : Charlie possédait auparavant la capacité de lire dans les pensées, de posséder les corps, mais suite à un retour chez Kanatrix, les généticiens ont achevé le projet. Derrière ces prunelles émeraude se voile la mort. Charlie est considérée de manière folklorique comme étant une Banshee, une femme de l'Autre-Monde. Le cri de la banshee (nommé keening en anglais, caoinne en gaélique) est décrit comme le plus effrayant et le plus triste que l'on puisse imaginer. En effet, Charlie est une banshee crieuse (il existe trois types de banshee; laveuse des morts, pleureuse & crieuse). Ces hurlements annoncent la mort prochaine d’un proche, ou de quelqu’un d’important.LES EFFETS SECONDAIRES : Des migraines intenses et des sautes d'humeur fréquentes. Aussi a-t-elle l'impression d'avoir perdu une partie de son âme depuis qu'elle ne fait qu'un avec la mort. Après tout, qui s'en sort intact lorsque la mort vous entoure constamment?
CARNET RÉPERTOIRE DE CONTACTS & LIENS: DISPONIBILITÉ RP: overbooké ✗Charlie Anderson
Chacha - Reine des Koalas
Sujet: Re: Seeing the enemy as human | ft. Néné Lun 22 Fév - 3:48
There's nothing more dangerous than
someone who wants to make the world a better place
Elle l’observait de ses grands yeux de biche, ne sachant réellement quoi dire. Elle était profondément dégoûté de voir ce que cet homme avait subi. Elle fit claquer sa langue contre son palet, ressentant une pointe d’énervement. Dire que ceux qui proclamaient faire le bien se rabaissaient à un tel niveau lui donnait la nausée. Elle se demanda si cet homme avait de la famille qui s’inquiétait pour lui. Elle inclina la tête sur le côté, pensive. Elle le vit défaire le reste des liens, se disant que si l’un des agents de la maison venait à débarquer et à retrouver leur prisonnier détaché, elle serait probablement dans une situation assez délicate. Elle finit par poser la question qui avait brûlé ses lèvres durant des années.
« Je ne sais pas. Quand on vous colle une haine dans l'esprit, qu'elle soit justifiée ou non, c'est dur de s'en défaire. Je n'ai jamais souhaité tout cela. Quand on a l'honneur d'intégrer l'ASG, on ne s'en va pas comme ça, les rebelles ont le droit aux lavages de cerveaux complets et aux caissons de stases, très peu pour moi. »
Charlie a un petit sourire conciliant alors qu’elle l’écoute. Elle humecta ses lèvres du bout de la langue. La mutante connaissait déjà les conséquences pour ceux qui se désistaient aux règles de l'ASG, Ray le lui en avait déjà parlé, mais elle restait toujours aussi perplexe d'entendre les agents parler de ce qu'ils vivent là-bas.
« Je comprends... Sans vouloir vous vexer, je ne vois pas l’honneur qu’il y a à rejoindre leurs rangs », commenta-t-elle avec ce même sourire en coin qu’elle arborait des semaines plus tôt quand elle était amusée.
Elle se leva finalement pour poser le reste des petits fruits sur la table de bois. Elle se dirigea vers le fond de la pièce où un vieil évier se tenait pour mouiller le linge qui avait contenu quelques instants plus tôt les aliments. Elle tordit le linge et revint sur ses pas. La rouquine posa le linge humide aux côtés des fruits pour qu'ils puissent laver ses plaies.
« Les mutants sont craints de par leurs forces, ils ne sont pas contrôlables, Docanov n'aime pas perdre le contrôle de ses expériences. »
Charlie tiqua. Elle abattit son poing sur la table. Sa poitrine se soulevait rapidement alors que son coeur se débattait. Sa respiration se fit plus saccadée alors que la colère l'envahissait.
« Nous ne lui appartenons pas », cracha-t-elle.
Aussitôt, le jeune animal vint se coller contre les jambes de sa maîtresse, tentant de la calmer. Charlie s’était mise à trembler inconsciemment. La jeune mutante se rasseya au sol et se mit à flatter la fourrure de son chien, seul moyen qu’elle avait de se calmer. Elle releva piteusement la tête.
« Désolé… » Souffla-t-elle, son regard exprimant toute sa sincérité.
Elle secoua la tête en baissant la tête, son soupir traversant ses lèvres faiblement. Ses sourcils se froncèrent alors que sa bouche formait une petite moue pensive.
« Avez-vous de la famille? » Questionna-t-elle.
Son calme était revenue comme si elle n’avait pas eu cette crise quelques instants plus tôt. Son visage arborait une expression enfantine. Elle observait l’agent comme une enfant qui attendait qu’on lui raconte une histoire. Elle semblait naïve alors qu’elle attendait patiemment la réponse, sa main caressant toujours l’épaisse fourrure du jeune chien. Elle se demandait réellement si un agent de l'ASG pouvait avoir une famille. Ils faisaient un métier assez dangereux en soit alors certains, comme Ray, considéraient qu'en avoir une était suicidaire.
electric bird.
SOS : 1208 ÂGE : trente-neufs années gaspillées. CÉLÉBRITÉ : michael -hot et sexy- fassbender. NATURE : humain, pitoyable petit humain. EMPLOI : militaire de carrière au sein de l'ASG, commando spécial, traque et rameute les mutants, boulot qu’il ne supporte plus. LOCALISATION : quelque part ou ailleurs, cela n'a plus d'importance maintenant.
Sujet: Re: Seeing the enemy as human | ft. Néné Jeu 25 Fév - 21:34
Seeing the enemy as human
Charlie & Néron
Les pensées de Néron sont agitées, pourquoi ? Pourquoi cette mutante a-t-elle décidée de braver quelques interdits pour se retrouver face lui, le détacher et le nourrir ? Il n'arrive pas à trouver la réponse, trop fatigué pour réellement chercher, trop abattu par la situation et il refuse de laisser la pitié prendre part dans un de ses raisonnements. Pourtant, c'est la seule solution qu'il envisage et un rictus traverse ses lèvres, il ne veut pas de sa pitié, mais pour une fois, Néron, mais sa fierté de côté. Il observe du coin de l'œil la jeune femme humidifier le linge dans lequel était contenu les fruits et le poser près de ceux-ci, Néron reste immobile un moment et se contente de fixer le vide, comme il le fait si souvent, il faut dire qu'après tout, il n'a pas réellement d'autre choix que celui-ci afin d'occuper son esprit torturé. « Les mutants sont crains de par leurs forces, ils ne sont pas contrôlables, Docanov n'aime pas perdre le contrôle de ses expériences. » Néron s'empare du tissu humide et le fait glisser entre ses doigts abimés, par la vie, par tout ce qu'il se passe, il ne sait pas, a perdu la notion du passé. « Nous ne lui appartenons pas » Il redresse la tête et arque légèrement un sourcil, esquisse un faible sourire sur le coin de ses lèvres. « C'est pourtant ce qu'il semble croire. » Néron l'observe caresser son animal, le visage plongé dans les poils hirsutes, il se permet de laisser un sourire presque triste s'afficher sur son visage, il a ruiné la vie de certains de ses gosses en les entrainant là-bas, il se rend compte de ce qu'il a fait, de la part d'humanité qu'il a perdu en quelques années seulement, l'homme n'existe plus, il n'y a plus que le soldat, celui qui obéit sans se poser de questions, qui se contente de faire le sale travail, la culpabilité le ronge par moment, il soupire, secoue légèrement la tête. « Avez-vous de la famille ? » Ses yeux se perdent sur un point invisible, sa question le prend au dépourvus et confirme une nouvelle fois qu'elle ne devrait pas être là, ses pensées se tournent vers Maxime et son cœur se serre, il s'en veut, s'en terriblement de la vie qu'il offre à son fils. « Moi qui pensais que vous aviez un dossier sur toute ma vie. » Il se pince les lèvres, il ne sait pas pourquoi, mais il pense pouvoir avoir confiance en cette mutant, en cette jeune femme brisée et perdue, comme un pressentiment, quelque chose qu'il n'explique pas. Sa voix se fait plus basse, presque un murmure. « J'ai un fils et … c'est compliqué, mais disons que je devrais porter une alliance. » Il ferme les yeux un moment, repose le tissu sur la table sans rien en faire et glisse ses mains sur son visage et dans ses cheveux avant de s'adosser à la chaise en soupirant, ses yeux bleus fixant le plafond comme s'il allait trouver des réponses à des questions dont il ignore la tournure.
SOS : 658 ÂGE : 22 ans CÉLÉBRITÉ : Holland Roden NATURE : Mutante (Pass-Mental) EMPLOI : Serveuse dans une auberge LOCALISATION : Perdue dans les limbes de son propre esprit POUVOIR(S) : Charlie possédait auparavant la capacité de lire dans les pensées, de posséder les corps, mais suite à un retour chez Kanatrix, les généticiens ont achevé le projet. Derrière ces prunelles émeraude se voile la mort. Charlie est considérée de manière folklorique comme étant une Banshee, une femme de l'Autre-Monde. Le cri de la banshee (nommé keening en anglais, caoinne en gaélique) est décrit comme le plus effrayant et le plus triste que l'on puisse imaginer. En effet, Charlie est une banshee crieuse (il existe trois types de banshee; laveuse des morts, pleureuse & crieuse). Ces hurlements annoncent la mort prochaine d’un proche, ou de quelqu’un d’important.LES EFFETS SECONDAIRES : Des migraines intenses et des sautes d'humeur fréquentes. Aussi a-t-elle l'impression d'avoir perdu une partie de son âme depuis qu'elle ne fait qu'un avec la mort. Après tout, qui s'en sort intact lorsque la mort vous entoure constamment?
CARNET RÉPERTOIRE DE CONTACTS & LIENS: DISPONIBILITÉ RP: overbooké ✗Charlie Anderson
Chacha - Reine des Koalas
Sujet: Re: Seeing the enemy as human | ft. Néné Mer 16 Mar - 0:45
There's nothing more dangerous than
someone who wants to make the world a better place
« C'est pourtant ce qu'il semble croire. » Cette phrase tournait en boucle dans sa tête. Elle se tut, préférant tenir sa langue. Elle sentait la colère bouillir dans ses veines. Elle détestait qu'on la considère comme un vulgaire objet. Elle était quelqu'un, quelqu'un de bien ou du moins, elle était quelqu'un de bien. Elle ne le savait plus. Elle était partagée entre ces pensées de meurtre, ces désirs de vengeance et ces envies de simplement fuir le pays pour se reposer dans une petite maisonnette en campagne. L'homme qui se dressait devant elle semblait une personne qui était complètement éteinte, qui était comme l'ancienne Ray. Obéir et ne pas poser de questions étant le mot d'ordre que ces agents suivaient. Charlie posa finalement la question qui la titillait. Le défaut que la rouquine était victime prenait souvent le dessus. La curiosité l'emportait toujours. « Moi qui pensais que vous aviez un dossier sur toute ma vie. » Répondit alors Néron. La mutante haussa les sourcils avant de faire une moue approbatrice. Il était vrai que les agents au-dessus d'eux avaient probablement un dossier sur cet agent, mais Charlie n'y avait pas accès ou du moins, elle n'avait pas encore eu le chance de mettre la main dessus. « Ils en ont probablement un, mais je n'ai pas mis la main dessus. Après tout, il peut contenir des informations erronés alors je préfère me renseigner à la source », commenta-t-elle tout simplement en haussant les épaules de manière nonchalantes. Elle dut tendre l'oreille pour entendre la réponse de cet homme brisé. « J'ai un fils et … c'est compliqué, mais disons que je devrais porter une alliance. » Murmura-t-il dans un souffle. Les muscles de Charlie semblèrent se crisper alors qu'elle imaginait sans mal l'inquiétude qui devait empoisonner le coeur des proches de Néron. Elle lâcha un soupir désolé, se sentant soudainement impuissante face à la situation. Quand c'était elle qui avait disparu, il n'y avait eu que Matt pour s'inquiéter, les autres, ils étaient dans le même enfer qu'elle. Elle savait que Matt s'était inquiété comme un fou, mais Ray avait pu le rassurer, mais les proches de Néron, qui pouvait leur dire qu'il était encore en vie? Qu'il allait bien au moins? « Je suis désolé pour vous. J'espère que vous pourrez sortir d'ici pour épouser cette personne et revoir votre fils. Je vous le souhaite sincèrement. Je ne crois pas qu'ils vont vous retenir éternellement ici », marmonna Charlie en regardant autour d'elle, son regard glissant sur les murs de cette cellule mal éclairée. « Je ne vois même pas l'intérêt de vous retenir. Que pourriez-vous leur dire qu'ils ne savent déjà pas? Ils avaient des taupes haut-placées à Kanatrix donc ils n'ont pas besoins de vous pour des renseignements, non? Vous savez ce qu'ils vous veulent? » Questionna à haute-voix Charlie, soudainement pensive. Qu'est-ce qui avait motivé l'enlèvement de l'agent? Ce n'est pas une ''assurance'', car Kanatrix ne se préoccupait guère de leurs agents, tant que le travail était effectué efficacement, peu importe par qui, ils n'avaient pas de quoi s'inquiéter.